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mercredi 3 février 2010

AMY MACDONALD ~ La Cigale. Paris.












Opening : JERSEY BUDD




Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« ...Un concert qui n’était pas véritablement prévu dans mes tablettes, mais l’annulation de celui des Hot Rats prévu à la Maroquinerie le jour même m’a fait changer tous mes plans. Un coup d’œil sur Ebay, une place achetée pas trop cher pour ce concert affichant sold out depuis un mois, et me voilà devant la Cigale aux alentours de 17h45... Une petite queue s’est déjà formée, ce n'est pas sûr que je puisse être au premier rang cette fois... mais, à l’ouverture des portes, mes craintes s’envolent, une partie du public monte directement au balcon tandis que j’arrive à me placer presque idéalement au premier rang, du côté gauche : je serai donc une fois de plus et pour la troisième fois en face du guitariste d’Amy. Ambiance et public cool, c’est agréable de pouvoir vivre un concert peinard, sans avoir à surveiller constamment que l’on ne vous pique pas votre place et que votre espace vital soit sauvegardé. Michael, arrivant même à la bourre, réussit sans trop de mal à trouver une petite place à mes côtés, ce sera la seule personne que je connaisse à avoir fait le déplacement ce soir.

Très tôt dans la soirée, c’est Jersey Budd, un énième folkeux de service, qui fait son apparition. A son avantage, le fait d’être - a priori - écossais, et d’avoir un physique plutôt agréable... Sinon, du point de vue musical, eh bien c’est du folk assez écorché du fait de sa voix rugueuse. Moi, je pense à Springsteen, avec malheureusement (pour Jersey) des compositions qui se ressemblent un peu toutes. Mais le personnage est agréable, content d’être à Paris et il ponctue chacune de ses chansons d’un « merci beaucoup » suivi d’un « cheers » en levant vers nous son verre de bière. Une demi-heure plus tard il nous quitte sous des applaudissements polis, non sans avoir rendu hommage à une légende du folk outre-manche, j’ai nommé John Martyn.

Un coup d’œil à ma montre pour m’apercevoir qu’il n’est guère que 20h, et les roadies s’agitent déjà sur scène, je sens que je ne vais pas rentrer tard ce soir, à moins que la demoiselle n’ait prévu de nous faire un concert de 2 heures ! Pour en revenir à Amy, je suis son évolution depuis trois ans avec en premier lieu son concert de 2008 à la Maro, où elle m’était apparue plutôt contractée, pas véritablement à l’aise, malgré un talent indéniable... Puis en 2009, ce fut la consécration avec son passage à l’Olympia, où là, je dois bien le dire, j’avais été agréablement surpris, tant elle affichait une plus grande maîtrise, et surtout beaucoup plus de décontraction... sans oublier une légère transformation physique qui nous laissait découvrir une plastique plus qu’agréable, ce qui ne gâchait rien ! Pas de surprise au niveau musical, c’est tout simplement du folk/rock d’accès facile, avec des airs simples à retenir, quelques morceaux au dessus du lot, et surtout une voix assez exceptionnelle il faut bien le reconnaître.

Lorsque les lumières s’éteignent, ma première pensée est : comment est elle habillée ? La réponse est : très sexy et très jolie, elle est juste vêtue d’une courte robe et de bottines aux talons interminables. Voilà pour l’aspect physique, et je n’y reviendrai plus. La surprise vient ce soir du coté du guitariste qui ne me semble plus être le même, je n’en suis pas sûr à cent pour cent, mais je jurerais que le jeune homme coiffé d’un bonnet qui tenait la guitare lors de ses deux premiers concerts n’est plus là. La seconde chose qui saute aux yeux, c’est la présence plus importante des claviers, signe peut-être avant coureur d’un second album avec une touche plus "dance", pourquoi pas ? Le concert de ce soir est bien l’occasion pour Amy de roder et de nous présenter plusieurs extraits de son nouvel album, disponible seulement fin mars. Je parle de rodage car c’est bien à mon avis le but de ce concert, tester les nouveaux morceaux. Pas véritablement un concert promo, mais j’ai pu constater l’absence totale de merchandising à la sortie, signe que ce n’est pas véritablement une tournée qui est à l’ordre du jour ce soir. La voix est là, toujours aussi puissante, je regrette juste un son moins bon que lors du concert de l’Olympia, mais il est difficile de comparer l’acoustique des deux salles. Le nouveau (enfin je crois) guitariste me semble un petit peu moins bon que le précédent, mais cela a en fin de compte peu d’importance. Le set débute par une série de nouveaux morceaux, assez difficiles à juger lorsque on les entend pour la première fois, c’est toujours du Amy Macdonald, mais savoir si ce sont de grands morceaux, je ne saurais le dire. Les acclamations s’élèvent de la Cigale lors des premières notes de This Is The Life, où l’on peut constater qu’Amy possède toujours cette voix si forte et puissante. On alterne les nouveaux et les anciens morceaux, avec comme excellente surprise une chanson nommée Spark qui me semble être LE morceau du second album. Entre chaque morceau, c’est un changement de guitare systématique pour la belle Ecossaise, à mon avis, c’est tout simplement pour éviter de se réaccorder sur scène. Mais mon grand plaisir, c’est de l’entendre parler avec son accent si rugueux et souvent incompréhensible - ce dont elle est consciente manifestement -, mais quel plaisir de l’entendre ! Et ces petits intermèdes montrent qu’elle est heureuse sur scène, pas épanouie à 100%, non, elle montre toujours une certaine réserve, mais c’est aussi pour cela qu’on l’aime bien, Amy. Quelques absences notoires de la set list, L.A. pour ne citer que ce morceau... mais toujours en final, avant les rappels, un beau Let’s Start A Band que l’on aimerais voir durer un peu plus longtemps... peu importe, le public est aux anges. Elle revient sur scène seule, je sais que c’est le moment pour elle de nous interpréter Dancing In The Dark dans une version toujours belle et émouvante, pleine de justesse que le boss himself n’aurait pas reniée. Et une fin de concert assez surprenante, avec une fois de plus deux nouveaux morceaux, dont un bon Don’t TELL Me It’s Over qui viendra conclure le concert. Amy quitte définitivement la scène, je sais qu’elle ne reviendra pas : 65 minutes c’est tout de même un peu juste avec deux albums en main, mais on lui pardonne… le public lui pardonne !

Il est 21h35, c’est rare que je sorte aussi tôt d’une salle de concert, mais au moins j’aurai le plaisir de pouvoir dormir un peu plus que d'habitude en attendant mon prochain concert demain, pas loin d'ici, pour voir et entendre les Belges talentueux de Mintzkov à la Boule Noire. En attendant, j’espère revoir Amy avec cette fois-ci quelques morceaux de plus dans la set list, ce n’en sera que meilleur. »






photos de gilles b
  

Amy Macdonald est une chanteuse et musicienne écossaise qui est rapidement devenue une vedette de premier plan de la pop britannique. Joli minois pour la forme, véritable talent musical pour le fond, elle a sorti il y a presque un an, le premier album "This is the life" est rock comme on n'en en a pas eu depuis longtemps. Rythmé et mélodieux. Il faut avouer qu'il y a du Dolores O'Riodan dans la voix, mais c’est une pure merveille.

(www.myspace.com/amymacdonald)


2007 : This Is the Life







Amy - Vocals/Guitar
+ band
Adam - Percussion
Jolyon - Guitars
Jamie - Bass/Vocals/Trumpet
Shannon - Keyboards












An Ordinary Life (New)
Love Love (New)
This Is The Life (This Is The Life - 2007)
This Pretty Face (New)
Give It All Up (New)
Mr Rock & Roll (This Is The Life - 2007)
Next Big Thing (New)
Spark (New)
Troubled Soul (New)
I Got No Roots (New)
Run (This Is The Life - 2007)
Let's Start A Band (This Is The Life - 2007)

Encore

Dancing In The Dark (Cover Bruce Springsteen)
What Happiness Means (New)
Don't Tell Me That It's Over (New)






La durée du concert : 1h05
AFFICHE / PROMO / FLYER











THE RAVEONETTES ~ La Sala Heineken. Madrid. Espagne.












Opening:




Ce qu’en a pensé Eric :


« Pourquoi aimez-vous les Raveonettes ?" demande le reporter de la télévision aux gens dans la queue autour de moi. J'ai décliné l'interview prétextant mon espagnol basique, mais aussi parce que je serais bien en mal de répondre. En fait, j'aime moins les Raveonettes que mon ami Gilles B., grand fan des débuts du duo Danois, quand ils proposaient encore une version sexy et moins extrémiste de la noisy pop de The Jesus & Mary Chain ! Ou plutôt, je les préfère maintenant, plus pop... Moins à la mode aussi, même si le format "duo mixte" qu'ils ont anticipé a ensuite largement triomphé, et qu'ils sont restés au bord de la route, oubliés par le succès.

Mais bon, à Madrid, ils remplissent quand même une belle salle de taille moyenne comme la Salle Heineken, sold out... ce qui est bien mieux que leur performance à Paris ! Ce soir, sans surprise, le public est rock, cuir et sexy, heureux et cool comme toujours, avec cette ambiance assez parfaite que l'on trouve à Madrid, tellement différente de celle des concerts "tendus" à Paris.

Belle affiche en plus, ce mercredi, avec The Black Box Revelation en première partie, dont on m'a dit le plus grand bien... Et de fait, les 40 minutes de furie blues-rock-grunge que vont nous offrir le duo (encore un !) bruxellois vont confiner à une sorte de perfection dans la brutalité minimaliste : bref un vrai set de motherf***ng rock'n'roll. Le batteur virevolte dans un tourbillon de cheveux blonds qui me rappelle son collègue de Blood Red Shoes en martelant ses futs comme un fou furieux, pendant que Jan Paternoster, à la guitare et au chant, avec son look de grand échalas dégingandé et sombre, déverse un torrent ininterrompu de riffs furieux et de solos de plus en plus incandescents au fur et à mesure que le set avance. A côté de moi, les plus tendres se bouchent les oreilles sous le déluge sonore, mais j'ai envie de crier : "Plus fort ! Plus fort !" (étant bruxellois, ils me comprendraient, non ?), et si les morceaux, dans une droite ligne rock'n'roll - revue quand même dans un style J. Mascis jr. / Evan Dando - ne paraissent pas transcendants, la conviction de l'interprétation les illuminent littéralement. A la fin, Jan, visiblement irrité par la placidité bonhomme et souriante d'un public un peu dépassé par l'intensité sur scène, se donne à fond, et le concert finit absolument magnifiquement dans une frénésie de notes brûlantes éjaculées par un Jan très énervé qui vient chercher le contact (la castagne ?) avec les premiers rangs. Bravo ! Bravo, bravo !

Ce n'est qu'à 22 h 45, soit avec trois quart d'heure de retard (ce qui n'est pas si fréquent à Madrid...) que The Raveonettes montent sur scène. La salle est pleine à ras-bord, mais comme toujours ici, même au premier rang en face de Sharin Foo, je ne serai pas bousculé, à peine effleuré de temps en temps par mon voisin photographe : j'avoue que, après 6 mois, je suis toujours surpris par ce petit "miracle" ! Pourtant, le public est bien chaud, rien à voir avec la réserve malheureusement affichée durant le set de The Black Box Revelation. D'ailleurs la belle Sharin fera rapidement remarquer qu'elle est heureuse de "voir une salle pleine et de ne pas se sentir seule à chanter comme la dernière fois"... Chanter, ce n'est pourtant pas aussi facile qu'on pourrait s'y attendre à l'écoute de "In and out of control", car The Raveonettes sur scène, c'est aujourd'hui un groupe (un quatuor, avec un batteur et un bassiste complétant le duo de base Sharin Foo - Sune Rose Wagner) et surtout une ré-interprétation complète des chansons pop de l'album (des albums) avec un son, une attitude, une approche qui évoque plus le psychédélisme lourd et brumeux d'un Cure période "Pornography" que la noisy pop ou le rock nerveux façon The Kills que j'attendais. C'est donc assez surprenant - je trouve que le groupe n'a plus grand chose à voir avec ce que j'avais vu et entendu à la Maro en Septembre 2007 -, c'est un mur de son compact et dense dans lequel les voix sont sous-mixées (et ça ne peut pas être une erreur, la Sala Heineken étant a priori dotée d'une excellente sonorisation) : désormais, The Raveonettes jouent dans l'obscurité (bonjour les photos) et se sont découvert d'autres influences... Je parle volontairement d'influences, car que ce soit J&MC à leurs débuts ou, disons Cure aujourd'hui, j'ai toujours la désagréable impression que Sharin et Sun Rose sont un groupe de "seconde division", répétant avec un succès varié ce que d'autres, plus créatifs peut-être, ont inventé.

Dans cette ambiance lourdement électrique, impossible de retrouver la moindre trace de la fragilité pop qui fait le charme de "In and Out of Control", même si durant les chansons les plus évidentes - Bang ou Last Dance en ouverture du rappel -, je crois que nous essaierons tous de ressusciter un peu de cette allégresse mélodique qui fait défaut ce soir. Oui, "fait défaut"..., car si je suis d'abord assez secoué - positivement secoué - par la tornade psychédélique qui s'abat sur nous (niveau sonore élevé, même si, tant qu'à faire, on aurait peut-être pu pousser plus encore le son...), je réalise que je décroche peu à peu du concert. Il faut dire que le groupe a attaqué très fort par une version sonique de Gone Forever (du dernier album) enchaîné avec deux titres de leur premier mini-LP ("Whip It On", excellent...), qui restera ce qu'il a fait de mieux... Quand Sharin abandonne sa guitare pour un intermède "vocal" assez peu envoûtant, puis se place derrière le kit minimal de batterie (le batteur - qui joue debout, mais n'est plus le clone de Fidel Castro qui nous avait tellement impressionné à la Maro voici deux ans et demi (à moins qu'il n'ai rasé sa barbe, hi, hi, hi !) - la remplace alors au premier rang, à la guitare) pour quelques chansons, quelque chose se délite en effet, la tension si bien créée en intro retombe, et le set va avoir bien du mal à s'en remettre, même quand l'électricité reviendra. Je me rends bien compte aussi que, autour de moi, l'enthousiasme du public n'est plus non plus inconditionnel, et au final, la fatigue aidant peut-être en ce qui me concerne, le concert s'enlise dans une certaine uniformité que le manque de brillance des compositions ne dissipe pas. Au moment d'introduire le terriblement maladroit Boys Who Rape..., Sharin explique que le texte de la chanson a déclenché une petite polémique sur le net, et je me concentre sur la musique aux accents doo woop pour ne pas me laisser une fois de plus irriter par les paroles de la chanson, mais cela n'arrange pas mon léger sentiment de malaise. Un beau rappel un peu plus intense ne rattrapera pas complètement la sauce, et, au bout de 65 minutes, ce qui est un peu court pour un groupe qui est loin de débuter, on se quittera "bons amis", mais pas convaincus, vraiment pas convaincus que tout cela soit de l'amour, un indispensable amour.

Alors oui, Sharin Foo est très belle dans la (rare) lumière, avec sa coupe au carré platine et son épaule dénudée, elle arrive presque (et ce "presque" est important) à incarner l'éternelle fantasme de la "femme rock'n'roll", dangereuse et fragile à la fois. Et Sune Rose est aussi léger et souriant tout de noir vêtu dans l'obscurité qui l'entoure que dans nos souvenirs, et personnellement, bon public comme je suis, j'adore la classe qu'il dégage avec sa guitare tenue très basse et balancée latéralement à la manière des bassistes. Mais Sune Rose reste parfaitement anodin, et l'écart est frappant avec l'intensité enragée de Jan Paternoster de The Black Box Revelation...

Alors, au final, si à la sortie, la télévision avait été encore là pour me demander "Alors, pourquoi aimez-vous les Raveonettes ?", j'aurais peut-être alors répondu, sans méchanceté aucune, "J'aime les Raveonettes par ce qu'ils ne sont pas un grand groupe, parce qu'ils n'ont rien inventé, mais tout copié, et parce que quelque part, ils nous ressemblent dans leur obstination à aller chercher un peu n'importe où et n'importe comment l'art et la manière de faire à peu près du rock'n'roll." Même si je me suis un peu ennuyé ce soir, cet "à peu près" me convient parfaitement. Car tout le monde ne peut pas être The Black Box Revelation, non ? »





photos de eric


The Black Box Revelation connu aussi comme BBR, est un groupe de rock garage, belge formé en 2005.

(http://www.myspace.com/theblackboxrevelation)
(http://www.theblackboxrevelation.be)



The Raveonettes sont un duo danois de pop/rock du début des années 2000. Ils associent à des mélodies sucrées inspirées de la pop américaine du début des années 1960 des guitares au son noir distordu, saturé de feedback. Ils allient ainsi les influences de Phil Spector et de The Jesus and Mary Chain.

(http://www.myspace.com/theraveonettes)



Introducing: The Blackbox Revelation (EP) (2007)
Set Your Head On Fire (2007, T for Tunes, PIAS)
Silver Threats (2010, T for Tunes, PIAS)


•    25 aout 2003 : Chain Gang Of Love (Sony Records)
    •    13 septembre 2005 : Pretty In Black (Columbia Records)
    •    12 novembre 2007 : Lust Lust Lust (Fierce Panda/Vice)
    •    6 octobre 2009 : In And Out Of Control (Fierce Panda/Vice)






Jan Paternoster:  Vocal et Guitar
Dries Van Dijck: Drums.















Sune Rose Wagner : Vocal / Guitar
Sharin Foo : Vocal / Bass / Guitar
+ band
















Gone Forever (In And Out Of Control - 2009)
Veronica Fever (Whip It On - 2002)
Lust (Lust Lust Lust - 2007)
Dead Sound (Lust Lust Lust - 2007)
Bowels Of The Beast (Whip It On - 2002)
Break Up Girls! (In And Out Of Control - 2009)
Bang! (In And Out Of Control - 2009)
Let’s Rave On ! (Chaing Gang Of Love - 2003)
The Beat Dies (Lust Lust Lust - 2007)
Heart of Stone (In And Out Of Control - 2009
Little Animal (Chaing Gang Of Love - 2003)
Oh, I Buried You Today Gone (In And Out Of Control - 2009)
Love in a Trashcan (Pretty In Black - 2005)
Boys Who Rape (Should All Be Destroyed) (In And Out Of Control - 2009)
Aly, Walk With Me (Lust Lust Lust - 2007)

Encore

Last Dance  (In And Out Of Control - 2009
Attack Of The Ghost Riders (Whip It On - 2002)
That Great Love Sound (Chaing Gang Of Love - 2003)


La durée du concert : 1h15

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