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vendredi 5 mars 2010

GIRLS ~ La Maroquinerie. Paris.











OPENING : Team Ghost




Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« De nombreux articles dans les journaux, un album intéressant, Girls est de passage à la Maroquinerie pour un concert affichant sold out depuis un bon bout de temps déjà. Je ne sais pas trop à quoi m’attendre… Comme d’habitude, je suis pratiquement le premier à faire le pied de grue devant la salle, ce qui me permet d’aller boire un verre au restaurant de la Maro. Le public arrive tout de même assez rapidement, et lors de l’ouverture des portes vers 19h30, il y a déjà pas mal de monde à entrer dans la salle, un public en majorité féminin, pas vraiment habitués des lieux, à ce qu’il me semble.

La première partie est assurée par Team Ghost, un groupe que j’avais vu en 2008 en première partie d’Abe Vigoda, et l’impression que j’ai eu ce soir reste la même qu’il y a deux ans : voici un groupe sans prétention, mais plutôt intéressant, qui joue de la pop noisy avec des passages plutôt réussis, et d’autres, plus électroniques, qui me semble moins stimulants. Reste à trouver le petit déclic pour que Team Ghost passe à un stade supérieur.

Place maintenant à Girls, devant une salle conquise d’avance, et où, malgré le fait que le concert soit sold out, on est à l’aise au premier rang, sans craindre que quiconque vienne vous piquer votre place ou vous coincer contre la scène. J’ai un peu peur à l’entrée des musiciens sur scène, avec  à leur tête Christopher Owens, chanteur/guitariste et leader du groupe, et un second guitariste : tous les deux affichent une bonne tête de hippies californiens, avec leurs longues chevelures. La mauvaise surprise, c’est que tout ce début de concert est tout simplement fortement ennuyeux. Ennuyeux parce que sans surprise, j’écoute Ghost Mouth ou Laura sans ressentir la moindre émotion ! Pire encore, lors de God Damned, l’une des plus belles chansons du CD, le passage en live n’est pas probant : les protagonistes ne véhiculent aucun sentiment, ils se contentent de reproduire très fidèlement les versions studio. La pop langoureuse et désarçonnante que laissait promettre Girls n’est plus qu’un lointain souvenir.Christopher a beau se balancer sur une jambe tel un Ian Anderson, j’ai beaucoup de mal à me passionner pour lui. Sans compter l’autre guitariste au look plutôt comment dire… androgyne (?), qui se cache la plupart du temps derrière ses cheveux, pas facile de voir son visage… Quant à l’autre élément de Girls - car il s’agit à la base d’un duo -, c’est le bassiste qui se trouve en face de moi, l’air pas vraiment aimable avec un look assez bourru. Bref, la mayonnaise ne prend pas, cela sonne vide et bien creux. Et bizarrement, le concert va d’un coup changer, lorsque le groupe va se lancer dans ses compositions noisy pop à la My Bloody Valentine, avec en final, un Hellhole Ratrace assez terrifiant, ainsi que Morning Light : le contraste est alors saisissant, car on passe d’un coup à un mur du son assez impressionnant qui réveille mes ardeurs. Hélas, cela sera de courte durée, une petite dizaine de minutes, avant que le groupe ne retombe dans une sorte de torpeur assez languissante. Le rappel avec Lust For Life stimulera à nouveau un peu mon intérêt, avant que le groupe ne s’éclipse définitivement vers les loges, me laissant assez perplexe.

La majorité  du public semble avoir apprécié, moi je suis assez déçu par cette non-performance, déçu parce que le disque est brillant, et que sur scène, Girls n’arrive pas à retranscrire une once d’émotion, telle que je la ressens en écoutant le CD.

Mais comme je dis toujours, je ne suis pas déçu de cette soirée : il faut voir pour pouvoir juger, et manifestement Girls ne tient pas vraiment ses promesses en live… dommage ! »








Girls est un groupe indie rock de San Francisco, California..

(http://www.myspace.com/girls)

Girls - 2010











Christopher Owens
Chet "JR" White
John Anderson
Garett Godard












NON DISPONIBLE
La durée du concert :1h00

AFFICHE / PROMO / FLYER










ELLIOTT MURPHY ~ Le Carré Belle Feuille. Boulogne Billancourt.















Opening: Ecole de Musique et de Danse




Ce qu’en a pensé Patricia C. :

 « Pour une fois, la salle de ce concert est à 10 mn de mon lieu de travail, et en cette période de vacances scolaires, aucun embouteillage à signaler. J’arrive même à me garer dans la rue, à 200 m de la salle. Le rêve…

Il est encore tôt : 18h45 seulement. Je découvre Le Carré Belle Feuille, un centre culturel récent situé dans le centre-ville de Boulogne-Billancourt. Il faut descendre en sous-sol, où un bar et des tables sont disposés dans un grand espace qui permet d’attendre bien au chaud l’ouverture des portes qui se trouvent au même niveau… Je m’installe donc ! Et ce que j’espérais secrètement arrive : Elliott surgit, en grande discussion avec une jeune femme (que je reconnaîtrai plus tard sur scène). A priori, ils règlent les détails de la vente des CDs à la fin du spectacle. Il me voit, vient m’embrasser. J’en profite pour lui faire signer la sublime photo de nous deux prise par Eric à Madrid en novembre dernier, et pour papoter un peu. Puis deux fans – filles - arrivent et me rejoignent. Elliott vient les saluer, me re-bise !! D’autres fans arrivent encore. L’un d’entre eux nous offre une boisson. On est « entre nous », peuple du Murphyland, et c’est bien…

19h30 : nous entrons dans la salle. C’est une belle salle, avec des rangées de sièges disposées comme au théâtre, et une grande scène. Le premier rang étant déjà réservé, je m’installe au second, dans la partie centrale, un peu à droite. Je découvre avec plaisir que Michelle – la sœur d’Elliott - et son mari Robert ont pu venir. Françoise, son épouse, est là aussi. Gaspard, lui, s’est installé derrière.

Le concert de ce soir clôt un « stage de rock » organisé par l’école de musique de Boulogne-Billancourt. La première partie du spectacle est assurée par les jeunes artistes sélectionnés à l’issue du stage, avec la participation de Shanka (de No One Is Innocent). Ces jeunes sont décidément pleins de talent et fort sympathiques. Ils interprèteront divers morceaux, dont un de U2 et de Nirvana. France de Griessen, que je ne connaissais pas, viendra terminer cette première partie, et je la trouve est étonnante.


21h00 environ : Elliott et Olivier montent sur scène. Je ne les ai jamais vus jouer ainsi en équipe réduite. Et pour mon plus grand bonheur, je vais découvrir qu’ils sont en super forme, ravis de jouer. Ils n’auront cesse d’enchaîner les chansons qui nous ravissent, s’affrontant dans leurs joutes habituelles à la guitare, faisant participer le public qui accepte bien volontiers de se lever, bouger, danser… Un très bon public. A deux, Elliott et Olivier assurent « grave », et c’est une vraie découverte pour moi.

22h30, série de rappels. Nous aurons droit à une étonnante et magnifique version LENTE de Green River qui fait l’unanimité. Et aux versions unplugged de Anastasia et de Drive all night.

Je crois que j’ai dû me résoudre à quitter le Carré Belle Feuille vers 23h00, après m’être arrêtée au stand tenu par Françoise pour acheter la nouvelle publication, Unfinished Complete Lyrics of Elliott Murphy.

Prochain concert d’Elliott : le 27 mars au New Morning. J’y serai ! »








photos de patrick d

Elliott Murphy est un auteur-compositeur-interprète, musicien et écrivain américain. Lorsque "Aquashow", le tout premier album d'Elliott, sort en novembre 1973 sur le label Polydor, les critiques unanimes lui réservent un accueil triomphal. On voit fleurir des articles dans des journaux aussi prestigieux que Rolling Stone, Newsweek, The New Yorker... Radios et télévisions enfoncent le clou et consacrent ELLIOTT comme le nouveau Dylan, le nouveau Lou Reed ou le F. Scott Fitzgerald du Rock'n'roll. Musicien talentueux et humble. Depuis la fin des années 80, Elliott Murphy vit en parfait 'Américain à Paris' et parcourt l’Europe, enchaînant un nombre impressionnant de concerts. Il s'est affirmé comme un formidable artiste de scène sur lesquelles il a l'habitude de se donner sans compter. C'est une imagerie , un temps déjà vécu , qui inspirent ces chansons où on relève des noms, voire même des phrases, un style. Toujours nostalgiques, jamais franchement rétro... Bruce Springsteen l'appelle son 'frère de sang' et Garland Jeffries ou Iain Matthews pourraient en dire autant. Il s'impose désormais en figure légendaire du folk rock américain. Un concert d'Elliot Murphy, c'est toujours un moment d'une rare intensité.


(www.myspace.com/elliottmurphy)
(http://www.myspace.com/olivierdurand)

 

 1. Aquashow (Polydor 1973)
2. Lost Generation (Rca 1975) Version Cd En 1990
3. Night Lights (Rca 1976) Version Cd En 1990
4. Just A Story From America (Columbia 1977) Version Cd En 1990
5. Affairs (Courtisane 1980) Version Cd En 1990 (New Rose) Et 1996 (Musidisc)
6. Murph The Surf (Courtisane 1982)Version Cd En 1988 (New Rose) Et 1996 (Musidisc)
7. Milwaukee (New Rose 1986) Version Cd En 1990
8. Change Will Come (New Rose 1987)
9. Party Girls And Broken Poets (Wea 1984) Version Cd En 1984 (Déjàdisc)
10. Live Hot Point (New Rose 1991) Version Cd En 1991 Et 1996 (Musidisc)
11. Apres Le Deluge (New Rose 1987) Version Cd En 1996
12. "12" (New Rose 1990)
13. If Poets Were King (New Rose 1992) Version Cd En 1996 (Musidisc)
14. Diamonds By The Yard (Razor & Tie 1992)
15. Unreal City (Razor & Tie 1993)
16. Paris/New York (New Rose 1993)
17. Selling The Gold (Musidisc 1995)
18. Going Through Something (Déjàdisc 1996)
19. Beauregard (Last Call 1998)
20. April - Live - (Last Call 1999)
21. Rainy Season (2000)
22. La Terre Commune - With Ian Mathews - (Last Call 2001)
23. Last Of The Rock Stars... And Me And You With The Rainy Season Band (Last Call 2001)
24. Live In Solingen - With Ian Mathews - (Last Call 2001)
25. Soul Surfing/ Rainy Season (Last Call 2002)
26. Soul Surfing/ The Next Wave (Last Call 2002)
27. Murph The Surf (2002 Nouvelle Version De L'album De 1982 Avec Nouvelle Jaquette Et 1 Morceau Suppl.))
28. Live In Wredenhagen (Last Call 2003)
29. Vintage Series Vol.1 (Last Call 2003)
30. Lost Generation + Night Lights + Double Album Nouvelle Version Des Disques De 75-76 Avec 11 Bonus (Last Call 2003)
31. Vintage Series Vol. 2 (Last Call 2003)
32. Strings Of The Storm - Double Cd (Last Call 2003)
33. Vintage Series Vol. 3 (Last Call 2004)
34. Vintage Series Vol. 4 (Last Call 2004)
35. Vintage Series Vol. 5 (Last Call 2004)
36. Vintage Series Vol. 6 (Last Call 2005)
37. Vintage Series Vol. 7 (Last Call 2005)
38. Vintage Series Vol. 8 (Last Call 2005)
39. Never Say Never - The Best Of 1995-2005... And More (Last Call 2005)
40. Murphy Gets Muddy (Last Call 2006)
41. Coming Home Again (Last Call 2007)
42. Notes From the Underground (Last Call 2008)
43.  Alive In Paris (Last Call 2009)- CD/DVD









Elliott Murphy: Vocal, Guitar
Olivier Durand: Lead Guitar, Vocals
















 01. From Room 102 (Strings On The Storm - 2003)
02.  Gone Gone Gone (New Song)
03. A Touch of Mercy (Lost Generation - 1975)
04. Sonny (Beauregard - 1998)
05. Pneumonia Alley (Coming Home Again – 2007)
06. Ophelia (Notes From The Underground - 2008)
07.  Rain, Rain, Rain (New Song)
08. Take Your Love Away (Selling The Gold - 1995))
09. O Catarina (Strings On The Storm - 2003)
10. You Never Know What You're In For (Live Hot Point – 1989)
11. Last Of The Rock Stars (Aquashow – 1973)
> Shout (Cover The Isley Brothers) > Last Of The Rock Stars (Aquashow – 1973)
12. On Elvis Presley's Birthday (12 – 1990)
13. And General Robert E Lee (Notes From The Underground - 2008)
14. Diamonds by the Yard (Night Lights - 1976)


Encore

15.  Green River /(... last night I dreamt I was in Boulogne -
Billancourt with the Spirit of Beauregard fans
...)/ (Strings Of The Storm – 2003)
16. Anastasia (Just A Story From America - 1977)
17.  Drive All Night (Just A Story From America - 1977)



La durée du concert : 1h40

AFFICHE / PROMO / FLYER