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vendredi 30 avril 2010

IGGY AND THE STOOGES ~ La Riviera. Madrid. Espagne.














Ce qu’en a pensé Eric :

« 23 h 00 :  trente minutes de marche de par les rues madrilènes, pour regagner ma voiture que j’ai laissée par erreur beaucoup trop loin de la Riviera, trente minutes pour récupérer du choc physique qu’ont constitué les 75 minutes du concert d’Iggy & The Stooges qui vient de se terminer, trente minutes pour se souvenir et ne pour ne pas oublier que, à 63 ans, Iggy Pop m’a offert ma première vraie sensation de concert « rock » à Madrid après 9 mois : les bousculades, la pression qui broie contre la barrière, les coups de pied dans la tête des spectateurs qui passent par-dessus, les hurlements hystériques des jeunes filles qui veulent toucher enfin le corps dénudé d’une vraie légende vivante… Ce soir, à la Riviera, il ne restait rien de l’habitude « distance » que les spectateurs madrilènes curieusement bien éduqués laissent entre eux ; ce soir, à la Riviera, c’était « fuckin’ rock’n’roll night », et tout cela grâce à un type qui tourne certainement plus pour « relever les compteurs » et toucher enfin les dividendes des éclairs de génie qui l’avaient fait créer, dans l’indifférence générale, l’une des musiques les plus importantes et les plus sauvages de son époque, au début des années 70. De son époque ? Non, de toutes les époques… Mais revenons trois heures et demi en arrière…

19 h 30 : une fois encore, suite à une série de décisions stupides (j'étais trop en avance et j'ai décidé passer chez Kawasaki, puis, pour cause d'embouteillages, je me suis garé beaucoup trop loin...), me voilà devant la Riviera alors qu'une bonne queue s'est déjà formée, une heure avant l'ouverture des portes. Bisque bisque rage ! Je n'apprendrai donc jamais ? Dégoulinant de sueur après ma marche forcée, j'en suis presque à regretter de ce pari stupide d'aller voir encore une fois (une dernière fois ?) Iggy sur scène, cette fois avec la version 2 des Stooges... Simplement parce que "Raw Power" est l'un des trois ou quatre disques qui ont changé ma vie, un jour de 74, à cause de cette rage radioactive qui se déversait des maigres haut-parleurs de ma première « chaine HiFi ». Luis me rejoint dans la queue et nous maudissons tous deux notre manque d’organisation : lui m’attendait depuis une demi-heure au bar du coin ! 20 h 00 : retournement inattendu de la situation, les portes ouvrent avec une demi-heure d’avance, et une bonne partie des gens qui attendent restent dehors, pour je ne sais quelle raison, ce qui nous permet à Luis et moi de nous retrouver parmi les premiers qui pénètrent dans la salle. Petit sprint, et la place au premier rang est assurée. Enorme soupir de soulagement… Il ne reste plus qu’à patienter, alors que la salle se remplit vite, en contemplant le public improbable, clairement de tous âges, qui s’entasse : un public très rock’n’roll, entre punks à crêtes, bikers barbus et tatoués, minettes de seize ans qui vint essayer d’entrevoir l’Iguane pour la première fois de leur vie et dont le cœur bat déjà très vite, et puis le lot habituel de tarés alcoolisés et drogués que la réputation (justifiée) des Stooges attire, et qui foutent un peu la merde dans un voile d’hébétude chimique ou alcoolique.

21 h 32 : les Stooges Ver 2 sont là sur scène… outre l’Iguane lui-même, il y a donc un James Williamson tiré de sa confortable vie de cadre chez Sony, pour ce que j’en sais (déjà pas très séduisant à l’époque, il ne paraît plus très à sa place à son âge sur cette scène, à la différence d’Iggy, éternel), un Steve MacKay dont le sax très free imprègne désormais de ses hurlements quasiment tous les morceaux, et Scott Asheton derrière sa batterie. Enfin, je dis Scott Asheton, mais je ne suis pas totalement persuadé que ça soit lui, la batterie étant dans le fond d’une scène complètement dégagée pourlaisser de l’espace à Iggy, alors que j’ai pris la sage décision de ne pas mettre mes lunettes, vu le gros « bordel » qui s’annonce. Je n’ai pas revu Iggy depuis 1993, et si les 17 années passées ont logiquement marqué son visage et son corps, il reste fondamentalement le performer extrême (et exhibitionniste) éblouissant qu’il a toujours été. Avec sa superbe chevelure blonde platine – clin d’œil à l’époque Mainman de « Raw Power » - et son corps élastique, on se croirait facilement revenus en 1973. Et c’est donc l’intégralité de « Raw Power » qui va être jouée d’entrée, pour notre plus grand plaisir et ma plus grande frustration (Search & Destroy, ma chanson préférée – de tous les temps ? – est jouée en deuxième position, alors que le son n’a pas encore pris toute son amplitude, alors que les dizaines de photographes surexcités s’entassent devant l’idole dans la fosse, alors que moi-même je n’ai pas encore pris mes marques, entre la difficulté extrême de prendre des photos au milieu du chaos et avec des lumières minimales (seulement bleues ou rouges, merci, Iggy !) et la nécessité de se battre pour rester agrippé aux barres de métal de la barrière. Sur Shake Appeal, Iggy, dont le jean est déjà descendu, comme toujours, sous les fesses, déstabilise complètement la salle en exhortant le public à envahir la scène : les videurs doivent aider les gens à s’extraire de la fosse, c’est la mêlée générale, puis le grand bonheur pour la dizaine de bargeots qui a réussi à atteindre la scène, et qui vont chanter avec Iggy. Voir l’impression d’extase absolue sur leur visage me permet de mesurer combien, malgré le temps qui passe et abime tant de choses, il est des choses essentielles qui ne changent pas : Iggy reste à soixante ans passés le parangon de l’agressivité rock’n’roll, de sa beauté sauvage. Même s’il est aujourd’hui plus un « performer » inspiré que le démon rougeoyant qu’il a été, l’offrande toujours répétée et toujours aussi extrême de son corps reste l’un des plus beaux symboles, l’un des plus signifiants aussi, du Rock. Quand il vient au contact du public, ce qu’il fera encore et encore pendant tout le set, dans la fosse, ou depuis l’avancée de la scène, la manière intense avec laquelle il veut toucher les mains, les visages, les corps de ses fans, mais aussi dont il veut qu’on le touche, n’a rien à voir avec la soif de gloire de la grande majorité des artistes : on est ici dans une pure sensualité vénéneuse, une sorte d’adoration physique du « rock » matérialisé, incarné une fois pour toute sous la peau de James Osterbeg, un jour timide adolescent d’Ann Arbor, et depuis chargé de porter de par le monde son message christique (le Rock est vivant, touchez-le, léchez-le). Saisir dans la mienne la main de l’Iguane et la tenir quelques instants alors qu’il me fixe droit dans le yeux avec cette intensité autrefois terrifiante, aujourd’hui simplement, terriblement… humaine, a justifié pleinement les différentes galères de la soirée. Que dis-je ? La présence d’Iggy dans notre vie ne justifie-t-elle pas à elle seule qu’on s’inflige tant de choses inutiles, grotesques même, au nom de la simple nécessité ? Une heure et quart de rock’n’roll en flammes rachète-t-elle une vie ? Iggy ne peut certainement pas plus que moi répondre à cette question, mais bon dieu, à 63 ans, il essaye encore. Et on l’aime pour ça !

Alors non, ce soir, on n’aura pas vu sa bite (il aura sans doute été prévenu que les autorités espagnoles ne plaisantent pas avec ça…), mais oui, il y aura bien eu de son sang, même si l’Iguane ne se lacère plus le corps comme jadis : une belle écorchure récoltée au cours des incessants allers retours dans la fosse, ou lors de l’un de ses deux ou trois stage divings impeccables – pas un soupçon de peur dans l’animal alors qu’il se jette depuis la scène… Et la musique, me direz-vous ? Est-ce que ça a eu vraiment de l’importance ce soir, vous demanderai-je ? Bon, si vous insistez, je vous parlerai du son, crade et fort comme il se doit (acouphènes garantis), du fait que les Stooges ne sont pas – n’ont jamais été en fait – un groupe particulièrement exceptionnel sur scène (mais Iggy en a collectionné des bien bien pires !), que James Williamson à la place de Ron Asheton change radicalement la sonorité de la musique, moins lourde et menaçante, plus déchirée, et que, malheureusement, la set list de ce soir (de la tournée ?) est curieusement mal équilibrée : après l’intégralité de « Raw Power » (dont I Need Somebody constituera l’apogée, voix magnifique, blues lascif et hanté, une leçon pour tous), Iggy nous propose un florilège des morceaux « perdus » qu’il avait composé avec Williamson en attendant une possible suite des Stooges : Cock In My Pocket, I Got A Right (une tuerie, celui-là, quand même), Open Up and Bleed, Johanna et Kill City (médiocre) en rappel… Pas indispensable, on en conviendra tous ! Quelques trop rares extraits de la discographie des Stooges Ver 1, dont un superbe enchaînement I Wanna Be Your Dog (tout le monde hurle à pleins poumons, bien sûr…)et 1970 – là, je ne me tiens plus, peu importent les photos, c’est bon de revivre ça ! Et même quelques beaux et longs moments de délire free, avec LA Blues et Fun House, qui permettent surtout à Iggy de reprendre son souffle pendant que le groupe s’éclate (la palme revenant au bassiste Mike Watt, spectaculaire…).
 
Quand les gens se rendent compte qu’il n’y aura pas de second rappel, pas de No Fun, de 1969, de TV Eye, de Loose, de Down In The Street, ils deviennent très mécontents, et la Riviera se remplit de hurlements : 1 h 15, ce n’est pas assez, on a été frustrés, encore, encore ! Mais non, décidément non, et je ne crois pas qu’il s’agisse de pingrerie de la part de l’Iguane, c’est juste qu’après 1 h 15 aussi physique, il me paraissait quand même « au bout du rouleau » physiquement ». Car quand même, légende vivante ou pas, James Osterberg n’est plus l’adolescent qui découvrait en 1969 que la vie n’était pas drôle dans les banlieues de Detroit, et que s’il voulait survivre, il faudrait qu’il embrasse une autre carrière que celle de métallo : s’il ne l’avait pas fait, la face de notre monde en aurait été changée, et l’ennui aurait certainement gagné la partie. »




photos de eric




The Stooges (ou Iggy and the Stooges) est un groupe de rock américain formé en 1967 à Ann Arbor, Michigan. Les Stooges ont vendu peu d'albums à leur époque et reçurent un accueil hostile de la part du grand public. Néanmoins, les Stooges sont souvent considérés comme une très grande influence dans le rock alternatif, le heavy metal et, en particulier, le punk rock. Leur chanteur Iggy Pop est connu pour son style provocant et subversif lors des concerts. Dissous en 1974, le groupe s'est reformé en 2003. Un nouvel album, The Weirdness, est sorti en 2007.

 (http://www.myspace.com/iggyandthestooges)



     •    1969 : The Stooges (Elektra)
    •    1970 : Fun House (Elektra)
    •    1973 : Raw Power (CBS)
    •    2007 : The Weirdness (Virgin)
 

     •    Iggy Pop— Vocal
    •    Scott Asheton— Drums
    •    Steve Mackay— Sax
    •    James Williamson— Guitar
    •    Mike Watt— Bass

    1.    Raw Power (Raw Power - 1973)
    2.    Search and Destroy (Raw Power - 1973)
    3.    Gimme Danger (Raw Power - 1973)
    4.    Your Pretty Face Is Going To Hell (Raw Power - 1973)
    5.    Shake Appeal (Raw Power - 1973)
    6.    I Need Somebody (Raw Power - 1973)
    7.    Penetration (Raw Power - 1973)
    8.    Death Trip (Raw Power - 1973)
    9.    Cock in My Pocket (Metallic KO - 1976)
    10.    I Got a Right (Ep - 1995)
    11.    I Wanna Be Your Dog (The Stooges - 1969)
    12.    1970 (Fun House - 1970)
    13.    L.A. Blues (Fun House - 1970)
    14.    Night Theme (Kill City - 1977)
    15.    Beyond the Law (Kill City - 1977)
    16.    Open Up & Bleed (Metallic KO - 1976)

      Encore

    17.    Fun House (Fun House - 1970)
    18.    Johanna Play (Kill City - 1977)
    19.    Kill City (Kill City - 1977)


La durée du concert : 1h15

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TUNNG ~ La Maroquinerie. Paris.












Opening : ERLAND AND THE CARNIVAL



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Pour nombre d’entre vous, le nom de Tunng ne vous dit surement pas grand-chose, et pourtant en 2007 ils ont été les auteurs d’un tube, avec Bullets… Et c’est vrai qu’à l’époque, je pensais à tort que le groupe faisait dans la pop-folk bon marché. Depuis, j’ai acheté leur dernier (et bon) album, et bien sûr j’ai pris ma place pour La Maroquinerie, pour un concert qui affiche d’ailleurs complet depuis plusieurs jours. Il y a déjà beaucoup de monde à l’ouverture des portes, un public cool que je n’ai pas forcément l’habitude de voir aux concerts, excepté certaines têtes connues. Michael me rejoint quelques instants plus tard au premier rang.

C’est Erland And The Carnival qui assure la première partie ce soir, et je dois bien avouer que cela aura été une excellente surprise. Erland & The Carnival, c’est d’abord Erland Cooper, le chanteur/guitariste, grand gaillard longiligne à l’attitude scénique assez particulière : il m’a fait penser parfois penser au chanteur d’Editors ou à Wilco Johnson (ça, c’est pour la manière de tenir sa guitare). Et puis Erland & The Carnival, c’est aussi Simon Tong, ex-The Verve, accompagnateur de Blur en 2003, puis membre de The Good, The Bad and The Queen. Et ce sont véritablement lui et Erland qui sont les deux figures de proue du groupe. Quant au batteur, qui m’a fait penser tout le long du concert au guitariste de Franz Ferdinand, lui aussi a un beau palmarès, ayant joué avec The Orb et The Cult. Si Simon se montre distant et réservé, - on ne peut pas dire qu’il aura sourit une seule fois durant le concert -, son jeu de guitare est assez impressionnant. Avec juste un mini-ampli Fender, une guitare toy (plus petite que la normal), il va distiller des sons agressifs avec une aisance absolument diabolique. La musique semble assez proche d’un folk rock que je qualifierais de médiéval, je ne sais pas pourquoi, mais il y a quelque part cette touche « ménestrel » que j’adore. Mais que l’on ne s’y trompe pas, le tout est très rock et bien enlevé. La voix de Erland et son charisme font le reste, le public dans son intégralité et sous le charme. On n’échappe pas non plus à une certaine forme de musique que je qualifierais de « musique de film » (sûrement le son des claviers), ou alors parfois on fait un tour du coté du Country & Western. Bref, leur set de 35 minutes sera tout simplement une réussite, et pour ma part une belle découverte. Les morceaux phares du concert étant The Derby Ram, My Name Is Carnival avec un son faisant penser à The Corals, You Don’t Have To Be Lonely  et pour finir, Trouble In Mind.

Difficile de passer après une si bonne première partie, et j’avoue que sur le moment, je me demande si Tunng supportera la comparaison. La réponse est simple : Oui, absolument. Car Tunng ce soir m’a surpris ! Bien sûr j’avais un apriori négatif sur leur musique en général (avant que j’achète leur dernier CD), et je ne pensais pas que le groupe serait particulièrement festif sur scène. Eh bien, j’ai eu tort. Le tableau qui se présente devant nous, d’abord : un guitariste aux cheveux très longs, surmontés d’un grand chapeau noir, il pourrait faire partie de la distribution d’un film de d’Heroïc Fantasy, ou sortir d’un bourg de paysan du Moyen-âge. C’est un ménestrel moderne, tout simplement. Devant moi, petite mais plutôt mignonne, Becky Jacobs, juste vêtue d’une jolie robe annonciatrice d’un bel été. L’homme barbu à la guitare et au chant n’est autre que Mike Linsday, et le reste du groupe est composé d’un batteur et d’un percussionniste (assez impressionnant car il fera pendant tout le concert usage autant de ses mains que de ses pieds pour faire vivre tous les instruments bizarre qui l’entourent). Il est difficile de qualifier la musique de Tunng car si l’on parle assez souvent de folk, on est loin du compte lorsqu’on les entend. Il s’agit plutôt une sorte de fanfare musicale (je sais, c’est à la mode ces temps-ci), mais une fanfare où l’osmose est parfaite. Le petit truc de Tunng ce sont les bruits bizarres qui accompagnent leur musique, là on sait que l’on entre dans un univers enchanté et joyeux (Take). Et la mayonnaise prend tout de suite, je suis simplement touché par la grâce du groupe, qui, de façon non ostentatoire, séduit par sa fraîcheur et sa simplicité. Le concert est une suite de ballades joyeuses et ludiques (It Breaks) entrecoupée de moments plus festifs, et parfois délirants comme lorsque Mike Lindsay se lancera dans une parodie outrancière – forcément - d’un guitariste de Glam Rock des années 70,  stroboscopes et lunettes fantaisistes à l’appui. Mais dans  Tunng, il y a aussi beaucoup d’émotions et de petits (grands ?) moments magiques, comme avec cet October finement distillé : leur musique se fait alors plus complexe qu’il n’y parait. Les voix de Mike et Becky se complètent admirablement bien, la complicité est évidente entre les membres du groupe. Becky Jacobs tourne autour de son micro comme une danseuse de flamenco, elle esquisse souvent des pas de danse, et lorsqu’elle ne chante pas ou ne danse pas, c’est avec un mélodica qu’elle s’exprime, toujours de profil devant moi. Je vis le concert comme une ballade dans un monde enchanté et bienveillant, ludique et léger comme une bulle de savon. Cette impression est d’ailleurs partagée par tout le public de la Maroquinerie, qui ce soir est complètement en symbiose avec le groupe, et c’est assez rare pour être signalé. La première partie du concert se termine avec un très joli Hustle, avec le banjo qui égrène ses notes aigrelettes, et toujours ce mélange d’instruments et de sons divers qui fait le charme de Tunng. Car je suis véritablement enchanté par la performance de ce groupe, que j’avais vraiment sous-estimé. Pop folk psychédélique ? Peu importe, Tunng est un groupe qui vous rend tout simplement heureux.

Le rappel verra bien évidemment le groupe interpréter Bullets, les sourires sont sur tous les visages, le groupe lui est presque surpris du bel accueil que la Maroquinerie lui a réservé, et après une ou deux minutes d’ovation, ils reviennent pour un second et ultime rappel, non prévu cette fois. Réussite totale, je suis encore sous le charme de ce groupe certainement trop sous-estimé, qui a su avec simplicité et sans se forcer ou user d’artifices faire ce que des gens comme Fanfarlo par exemple (que j’adore par ailleurs) n’ont pas réussi lors de leurs précédents concerts : nous charmer ! Ce soir, je dirais même plutôt que Tunng m’a conquis et surpris, et la surprise est souvent source de plaisir et d’enchantement.

Set list en main, je file du côté du merchandising m’acheter leur second album. Oui, le weekend commence décidément de belle manière !!! »





photos de gilles b






Tunng est un groupe britannique de folk expérimental. Il est souvent associé à l'Électrofolk en raison des fortes influences électroniques dans leur musique. Le groupe a collaboré avec Doves à la fin de leur tournée en 2005.

(http://www.myspace.com/thisistunng)





•    Mother's Daughter and Other Songs (2005)
    •    Comments of the Inner Chorus (2006)
    •    Good Arrows (2007)
    •    ...And Then We Saw Land (2010)





    Sam Genders (Chant, guitare)
Mike Lindsay (Chan, guitare
Phil Winter (Chant, samples)
Ashley Bates (Chant, guitare et banjo)
Martin Smith (Chant, percussions et bruitages divers, clarinette)
Becky Jacobs (Chant, harmonies et melodica)









La Setlist du Concert
ERLAND AND THE CARNIVAL


    1. My Name Is Carnival (E & T C - 2010)
2. Gentle Gwen(E & T C - 2010)
3. The Derby Ram(E & T C - 2010)
4. The Echoing Green)(E & T C - 2010)
    5. Was You Ever See(E & T C - 2010)
    6. Trouble In Mind(E & T C - 2010)
    7. You Don't Have To Be Lonely(E & T C - 2010)
    8. Love Is A Killing Thing(E & T C - 2010)
    9. One Morning Fair(E & T C - 2010)
   


La durée du concert : 0h35


La Setlist du Concert
TUNNG




    1.    Don't Look Down or Back (... And Then We Saw Land - 2010)
    2.    Take (Good Arrows - 2007)
    3.    It Breaks (... And Then We Saw Land - 2010)
    4.    The Roadside (... And Then We Saw Land - 2010)
    5.    October (... And Then We Saw Land - 2010)
    6.    Tale From Black (Mother’s Daughter and Other Songs - 2005)
    7.    With Whiskey (... And Then We Saw Land - 2010)
    8.    Woodcat (Comments Of The Inner Circus - 2006)
    9.    By Dusk They Were In The City (... And Then We Saw Land - 2010)
    10.    Sashimi (... And Then We Saw Land - 2010)
    11.    Santiago (... And Then We Saw Land - 2010)
    12.    Bodies (Comments Of The Inner Circus - 2006)
    13.    Beautiful And Light (Mother’s Daughter and Other Songs - 2005)
    14.    Hustle (... And Then We Saw Land - 2010)

        Encore

    15.    Jenny Again (Comments Of The Inner Circus - 2006)
    16.    Bullets (Good Arrows - 2007)

La durée du concert : 1h20

AFFICHE / PROMO / FLYER