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dimanche 2 mai 2010

DEAD MEADOW ~ La Maroquinerie. Paris.













Opening: BLAAKHEAT SHUJAA





Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Une fois n’est pas coutume, j’ai gagné une invitation pour le concert des Dead Meadow. Si je ne l’avais pas obtenue, j’aurais de toute façon acheté ma place… mais de temps en temps, il faut profiter de ces occasions. En ce dimanche post premier mai, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a peu de monde à la Maro lorsque j’arrive, quelques têtes connues (Juliette et Céline). J’attends donc patiemment l’ouverture du guichet qui coïncide d’ailleurs avec l’ouverture de portes, et me voilà dans la salle, pratiquement seul, à poireauter assis sur la scène. Dead Meadow, peu de gens connaissent, hormis les aficionados du genre, c’est un rock psychédélique lourd et dévastateur, ceux qui aiment les années 70 seront servis.

Mais tout d’abord c’est le groupe français Blaakheat Shujaa à qui incombe le privilège d’ouvrir pour les Américains. On sent le côté amateur du groupe mais le début de concert n’est pas trop mal, influence Black Angels, un set en grande partie instrumental. Moi j’adhère assez pendant une partie du set, puis je lâche prise car je trouve que cela tourne un peu en rond, avec des compos (toujours les compos… !) qui se ressemblent trop. Le groupe joue tout de même 44 minutes, ce qui n’est as mal pour une première partie. A noter un son correct pour ce set, pendant lequel je m’étais légèrement reculé de la scène (vu le monde, ce n’était pas un problème).

Je reprends ma place devant, légèrement décalé sur la droite : bonne pioche, car c’est là que se trouve l’artilleur de service en la personne de Jason Simon, le chanteur /guitariste. En face de moi, un ampli Orange et un Fender, juste dans l’axe. Ça sent l’électricité. Quand les trois gars débarquent sur scène, je suis presque surpris de les trouver si jeunes, surtout le bassiste, le seul qui n’ait pas de moustaches ou de barbe… mais oui, ils sont jeunes, contrastant sérieusement avec l’idée que je me faisais d’eux en les voyant sur la pochette de « Three Kings ». Dès le premier morceau, on sait à quoi s’en tenir, ce soir c’est du lourd et ça envoie grave. Jason Smith, tout d’abord… Au début, je me dis que tout compte fait, c’est fort mais pas trop. Puis les minutes passent, wah wah et consorts commencent à me vriller les oreilles, autour de moi ils ont tous ou presque des bouchons dans les oreilles, moi, je me laisse porter par cette puissance incroyable qui coule à profusion… Plus le temps passe, et plus on est comme un boxeur sonné, pas loin du KO. Mais les riffs et les solos incisifs continuent de plus belle. Je nage en plein rock psychédélique, lourd et aérien en même temps, hypnose totale, il y a un peu d’Hendrix là-dedans, dans le son : pas le côté orfèvre indépendant d’Hendrix, non juste le son, et surtout ce soir, c’est un ode aux seventies. J’avoue que je me replonge avec délice dans cette musique puissante et prenante. Et l’atout majeur de Dead Meadow, à mon humble avis c’est que j’ai l’impression d’avoir affaire à un rouleau compresseur devant moi. En effet, si Jason Smith est le chef d’orchestre qui cisèle des riffs puissants au pouvoir presque hypnotique, j’ai été scotché - et le mot est faible - par le vrombissement infernal émis par la Rickenbaker de Steve Kille. Le mot de rouleau compresseur n’est vraiment pas usurpé, car comme pour la guitare, l’infernale ligne de basse vous emplit la tête et finit en fin de compte par vous mettre dans un état second… Vos oreilles vous font mal dès que cela s’arrête, pression oblige ! Je ne vais pas oublier le troisième larron, Stephen McCarty, le seul en fin de compte qui ait le look de l’emploi, en comparaison avec ses deux compagnons presque trop propres sur eux. Alors bien sûr, il ya le revers de la médaille, qui n’est pas vraiment important d’ailleurs lorsque l’on est dans le concert (entendez par là quand on est en apnée pendant 1h30), c’est une certaine similitude entre les compos (…bien que j’avoue ne connaître qu’imparfaitement la discographie du groupe). Mais ce petit défaut est vite balayé par la puissance que l’on ressent à l’écoute de Dead Meadow.

Bref un gros concert de la part du groupe, salué comme il se doit par un public passionné et tout compte fait assez nombreux, la salle s’étant remplie correctement.

Un  tour au merchandising pour dénicher leur dernier album CD+DVD, et je quitte la Maro de bonne humeur, avec cette impression d’avoir été ce soir un spectateur privilégié. »










Dead Meadow est un groupe Américain de Hard Rock formé en 1998 à Washington, D. C.

(http://www.myspace.com/deadmeadow)




Studio albums

    •    Dead Meadow (2000)
    •    Howls from the Hills (2001)
    •    Shivering King and Others (2003)
    •    Feathers (2005)
    •    Old Growth (2008)
    •    Three Kings (2010)

Live albums

    •    Got Live If You Want It (2002)






Jason Simon - guitar, vocals
Steve Kille - bass, sitar
Stephen McCarty - drums











La Setlist du Concert
DEAD MEADOW


Till Kingdom Come (Three Kings - 2010)
That Old Temple (Three Kings - 2010)
Good Moanin’ (Three Kings - 2010)
Let It All Pass (Fathers - 2005)
The Narrows (Three Kings - 2010)
At Her Open Door (Fathers - 2005)
To The One (New)
I Love You Too (Shivering Kingf and Others - 2003)
Everything’s Going On (Three Kings - 2010)
I’m Gone (Old Growth - 2008)
Sleepy Silver Door

Encore

Beyond The Fields We Know (Old Growth - 2008)
The Whirlings (Three Kings - 2010)






La durée du concert : 1h30


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