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vendredi 7 mai 2010

VIVE LA FETE ~ La Machine. Paris.
















Ce qu’en a pensé Gilles B. :

 « Annulé puis reporté, ce concert de Vive la Fête est le premier que je vais faire dans l’ancienne Locomotive, désormais rebaptisée « La Machine ». Ouverture des portes à 23 heures d’après le billet, c’est donc vers les 22 heures que je quitte Franconville, je n’ai pas vraiment l’habitude d’aller à un concert à cette heure tardive. L’avantage, c’est qu’en une demi-heure, je me retrouve dans les parages de la Cigale, ce n’est pas la peine d’aller plus loin, je me gare et je fais le reste du chemin à pied. Pigalle et les alentours du Moulin Rouge à 11h du soir, c’est tout simplement la folie, du monde partout, des touristes, des gens bizarres… la faune quoi !! Je patiente 15 minutes devant la salle dont l’entrée est entièrement obstruée par l’énorme queue pour le Moulin Rouge. 23 heures, la queue s’ébranle et 10 minutes après c’est l’ouverture de La Machine…

…Pas grand-chose de changé, quelques aménagements qui rendent l’ancienne Loco plus agréable à vivre, comme un second bar dans la salle elle-même, sur la partie gauche, légèrement en hauteur. Petit bémol, on ne peut plus se mettre en surplomb, là ou se trouvaient les barrières, car maintenant il y a des petites tables rondes et des chaises. Le reste, ce n’est guère plus que quelques tentures de couleurs rendant le lieu plus convivial… A noter aussi que la partie console de mixage, qui se trouvait juste en plein milieu de l’escalier descendant dans la fosse, a changé de place : bonne initiative.

A cette heure nous ne sommes pas bien nombreux, et je n’ai aucun mal à me placer devant, plein centre : j’ai longtemps hésité à me mettre là, la scène étant tellement haute, mais où me placer pour prendre des photos convenables avec mon petit appareil numérique ? Au moins, je serais juste devant Els Pynoo… Michael me rejoint une dizaine de minutes plus tard, et commence l’attente, meublée par la prestation honorable d’une DJ.

Il est maintenant 0h30, la salle s’est bien remplie, d’un public mélangeant les fans du groupe et les habitués des boîtes de nuit. On aurait pu craindre que le mélange ne prenne pas, mais ce fut tout le contraire tout au long de cette soirée. Vive la Fête prend possession de la scène, avec bien sûr en dernier la toujours resplendissante et affriolante Els Pynoo. Il me semble qu’elle a légèrement maigri depuis son dernier passage à Paris, l’année dernière, lors du Nouvel An Belge. Pas de surprises avec Vive La Fête, c’est de l’électro pop marquée par la voix mutine et enfantine d’Els Pynoo. On aime l’entendre chanter en français même si la voix n’est pas toujours juste (Amour Physique), le plaisir c’est d’entendre les paroles qui résonnent comme des hymnes, Maquillage par exemple : « Maquillage, c’est camouflage ! »… Venant d’un ex-mannequin, c’est toujours drôle d’entendre cela, mais c’est là aussi le charme de Vive La Fête, une certaine autodérision. Le début de concert est une espèce de mise en route, Nuit Blanche ouvre traditionnellement le set, puis on aura droit à quelques extraits de « Disque d’or », certainement pas leur meilleur album, mais avec tout de même quelques petites pépites comme l’intermède furieusement rock’n’roll  de Naïve en plein milieu de concert. On se rend compte d’ailleurs que Vive la Fête aime aussi ce côté plus furieux et moins électro, quand ils durcissent le ton, on les suit avec plaisir. Bon, il ne faut pas se le cacher, Vive la Fête c’est surtout la sculpturale Els Pynoo, juste vêtue d’un body noir faisant honneur à son corps, elle dégage un charme assez animal. Bimbo blonde, on pourrait le penser, mais quand on la voit sur scène, on n’y songe plus du tout. La musique est prenante, oui, simple mais prenante, la gestuelle de Els Pynoo fait le reste, on est vite fasciné, puis acteur du concert. Car ce soir, l’ambiance était au rendez-vous, et pourtant j’avais peur de cette salle qui m’avait laissé un souvenir mitigé lors du précédent concert du groupe. Ce soir, c’est l’inverse, avec un public qui, plus le concert avance, réagit, danse et fait la fête. A partir de La Vérité (l’un des plus beaux morceaux du groupe), la fosse prend feu, et cela ne va plus s’arrêter. Maquillage, puis un formidable Noir Désir que des fans réclamaient depuis le début du concert, l’euphorie gagne la salle, et ne la quittera plus.

Le rappel sera festif et surprenant, c’est tout d’abord une jeune fille qui arrive à monter sur scène (je ne sais pas comment elle a fait, vu la hauteur !!) ; le service d’ordre dans un premier temps veut évacuer cette jeune téméraire, mais Danny Mommens les en empêche, et cette jeune fille aura le plaisir de chanter et de danser aux côtés d’Els Pynoo le temps d’un morceau complet. Popcorn sera le dernier morceau, plein de peps et de folie, avec la superbe Els qui quittera ensuite la scène, le groupe enchaînant ensuite sur I Wanna Be Your Dog, mais cette fois ci la version sera gargantuesque ! Personne n’a envie que le concert se termine, Danny fait monter un spectateur et lui donne sa guitare, puis c’est une partie de la salle qui monte sur scène pour un final euphorique, il n’y a pas d’autre mots.

Une belle réussite que cette soirée, le groupe aura joué pratiquement 1h30, ce qui est plutôt rare pour eux, et prouve que le plaisir était partagé et contagieux ce soir. Grâce à Michael, je récupère ce qui semble être l’unique set list, il est 2 heures du matin et il est temps de rentrer. Quelques regrets tout de même, le son devant n’était pas extraordinaire, du fait du manque de recul. J’aimerais tellement revoir le groupe mettre le feu à la Maroquinerie comme ils l’avaient fait en 2005 ! Bien sûr, pas de surprise avec Vive la Fête, juste le fun et l’envie de s’éclater avec les pépites électro que sont entre autres Schwarzkopf, Mon Dieu, Nuit Blanche, La Vérité, Maquillage et Noir Désir bien entendu.

3 heures du mat, je me glisse dans les draps un sourire aux lèvres, avec déjà un peu de nostalgie de ce concert radieux et heureux ! »





photos de gilles b




Vive La Fête est un groupe electropop, fondé en 1997 à Gand (Belgique). Le noyau du groupe est formé de Danny Mommens (guitare et chant) et Els Pynoo (chant). Les chansons sont en général francophone même si le duo ne parle dans leurs interviews que néerlandais, allemand ou anglais.


(http://www.myspace.com/vivelafete1)
 


Attaque Surprise (2000)
Republique Populaire (2001)
Nuit Blanche (2003)
Grand Prix (2005)
Jour de Chance (2007)
Disque D'Or (2009)


 







ELS PYNOO (voice)
DANNY MOMMENS (voice, guitar)
+ Band:
Dirk Cant (bass)
Gino Geudens (drums)
Roel Van Espen (keyboard)







La Setlist du Concert
VIVA LA FETE
Nuit blanche (Nuit Blanche - 2003)
Amour physique (Disque d’Or - 2009)
Machine sublime (Grand Prix - 2005)
Quatsch (Jour de Chance - 2007)
Tokyo (Republique Populaire - 2001)
Schwarzkopf (EP - 2004)
Mon Dieu (Nuit Blanche - 2003)
Naïve (Disque d’Or - 2009)
Elsangel (Disque d’Or - 2009)
La vérité (Grand Prix - 2005)
Assez (Nuit Blanche - 2003)
Maquillage (Nuit Blanche - 2003)
Noir désir (Nuit Blanche - 2003)
I'm a Guitar Hero


Encore 1

Touche pas (Nuit Blanche - 2003)
Popcorn (Gershon Kingsley Cover)
I Wanna Be A Dog (The Stooges Cover)

Encore 2

2005 (Grand Prix - 2005)



La durée du concert : 1h30


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