Blogger Template by Blogcrowds

samedi 26 juin 2010

GREEN DAY ~ Le Parc Des Princes. Paris.




 








Opening




Ce qu’en a pensé Emilie :
 
« Le thermomètre monte haut en ce samedi 26 juin, et moi qui ne supporte pas la chaleur, j’appréhende d’autant plus ce deuxième concert de Green Day de mon existence. D’autant plus ? Eh bien oui, car cette chaleur s’ajoute à mon avis mitigé sur la prestation de Bercy du trio californien (enfin, sur la setlist en vérité)… et au fait que ce soir, c’est mon baptême du feu en stade : soyons francs, je n’ai pas envie. Je ne pouvais pas sauter à mon aise à Bercy, d’où mon choix de la place pelouse, mais la foule me fait quand même peur (je ne sais pas si je serai rockeuse à 100% un jour, je l’espère). Au moins je ne suis pas seule, Gwladys m’accompagne. Premier soulagement, pas de queue et là où nous rentrons, les bouteilles passent jusqu’à 50cl, et de toute façon à l’intérieur on peut en acheter comme on veut, dans l’enceinte même du stade. Deuxième point positif, une partie de la pelouse est à l’ombre. Pelouse qui n’en est pas d’ailleurs, c’est recouvert en dur, ce qui appréciable les jours de pluie sans doute, mais dommage aujourd’hui. Niveau confort, ça ne vaut pas Rock en Seine qui approche à grands pas.

A peine le temps de constater que le choix de la pelouse était probablement le bon, car les tribunes sont la plupart en plein soleil et loin de la scène (et de surcroît, apparemment, ça manquait d’ambiance et de qualité sonore), les Canadiens de Billy Talent montent déjà sur scène. Je ne suis plus trop fan du pop punk - ou peu importe comment vous appelez ça (non, non, Green Day, c’est pas pareil, bande de mauvaises langues), mais ces gars-là ont incorporé dans la sauce une belle énergie, de sympathiques solos de guitares et une dose d’ironie (« Sorry about your football team », nous lancera le chanteur) qui me suffisent largement à passer un bon moment. On est assez près de la scène malgré notre arrivée très tardive (18 h, car je craignais vraiment le soleil et je ne pensais pas pouvoir tenir devant, avec les pogos, de toute façon). Je ne pensais pas que ce serait aussi petit, la « première fosse ». Je connaissais deux chansons de Billy Talent, Try Honesty et Fallen Leaves, et sur une mini set de huit titres, j’ai eu le droit aux deux, la soirée commençait donc bien. Le public est plutôt mou, du coup je ne bouge pas beaucoup non plus, faisant ma timide comme souvent (et la bouteille de coca en main ne facilite pas les choses). Mais j’apprécie, et n’aurais pas été contre quelques chansons de plus.

A la pause, Gwladys visite les toilettes qui étaient visiblement dégueulasses (six chiottes pour toute la fosse, pas la peine de vous faire un dessin), je m’abstiens, et on se prépare psychologiquement pour Paramore. Alors oui, c’est vrai, je fais preuve d’a priori, je n’aime pas la chanson de « Twilight » (je n’aime pas « Twilight » non plus d’ailleurs, j’avais trouvé  le premier film tout juste regardable, et le battage médiatique fait autour de la série m’a dissuadée de m’intéresser à la suite), je n’aime pas vraiment non plus les quelques clips que j’ai pu voir par-ci par-là, et pourtant, les chanteuses rock c’est mon truc parce qu’on en trouve pas à la pelle non plus. Et la demoiselle est bien mignonne, sympathique d’après ce que j’ai pu en juger dans une interview à Taratata, une vraie boule d’énergie, mais… je ne supporte absolument pas sa voix ! J’ai aussi trouvé que les musiciens étaient assez moyens, et la tendance qu’avait la petite Hayley à raconter sa vie entre les morceaux me tapait sur les nerfs. Pour Gwladys, c’est l’abandon complet, elle s’assoit et mange son sandwich. Accoudée sur la barrière que je squatte d’ores et déjà par prudence, j’applaudis poliment mais le cœur n’y est pas. Je ne comprends pas pourquoi Billy Talent, qui ont onze ans de carrière de plus que Paramore, bien qu’un seul album supplémentaire au compteur, ne jouent pas maintenant. Enfin bien sûr que si, je comprends, on en apprend des mots quand on se met au rock, pogos et slams, mais aussi mainstream et marketing…

Enfin le moment pénible s’achève (je m’excuse auprès des fans, ce n’est que mon opinion personnelle), on est gâté au niveau fond sonore entre Foxboro Hot Tubs, side project de vous-savez-qui, et les Clash. Green Day vont bientôt arriver. J’aperçois Tre Cool, l’inénarrable batteur de la formation, à l’intérieur du bâtiment. Je suis toujours sur ma barrière, mais je vais la quitter et pour cause : la fosse est très loin d’être remplie, la faute sûrement à plusieurs facteurs conjugués (Indochine au Stade de France, Solidays, voire Rock Dans Tous Ses Etats à Evreux et brevet des collèges…). Car la moyenne d’âge dans la fosse est assez basse, je passerai même la majeure partie du concert près d’un bout de chou d’environ 4 ans venu avec ses parents. Mais ça ne fout pas le bordel comme à Bercy, c’est très calme et même Gwladys qui est pourtant encore moins téméraire que moi s’enhardit plus près de la scène et vers le milieu. Je commence à me demander s’ils ne vont pas écourter le set. Apparemment, on était approximativement 33.000 au lieu de 48.000 (en témoignent les places pelouse bradées peu avant le concert, et moi qui me suis précipitée pour prendre la mienne dès la mise en vente…). Mais le groupe ne se formalisera pas. Le lapin rose monte sur scène, Michael Jackson puis YMCA, et enfin l’intro Song Of The Century nous met définitivement dans l’ambiance. Et j’ai peur… Ça paraît tellement con de dire ça mais tant pis, c’est ce que je ressens. J’ai peur de revivre Bercy, le concert en demi-teinte, l’obligation d’attendre patiemment sur les titres de « 21st », qui m’ennuient pour la plupart. Les cinquante euros mis à part, ce n’est pas un drame, me direz-vous. Eh bien si, pour moi c’en est un. Mes goûts musicaux évoluent, je ne comprends pas toujours bien pourquoi, et j’ai vraiment besoin de me rassurer. De continuer à aimer la B.O. de mes 17 ans. Ça commence bien, puisque je trouve à la chanson-titre 21st Century Breakdown un côté assez dansant que je n’avais pas décelé avant. Know Your Enemy, archi-entendue et décidément très moyenne, ne fera pas de miracle, mais East Jesus Nowhere est toujours aussi jouissive. Le petit garçon que Billie Joe fait monter sur scène est si timide que ce soir la « cérémonie » est inversée. Il ne donnera même pas son prénom, donc BJ l’appellera « buddy ». Holiday, déjà géniale en soi, nous est servie avec un extrait de la reprise de The Saints Are Coming des Skids, que Green Day a enregistrée avec U2 au bénéfice des sinistrés de l’ouragan Katrina. Tiens, du saxophone sur The Static Age. J’ai l’impression de découvrir ce morceau, pourtant tant de fois écouté sur cet album que j’ai tant décrié, et qui plus est déjà joué à Bercy. J’ai du mal décidément ! Give Me Novacaine est, contrairement à Bercy, jouée en entier, et j’apprécie. Les titres d’ « American Idiot » s’enchaînent, je suis bien plus loin du groupe que dans les gradins à Bercy (quelle place miraculeuse on avait eue !) mais je m’éclate beaucoup plus. Le public commence à chanter Boulevard Of Broken Dreams, c’est touchant mais j’ai peur, je veux l’entendre pour de vrai moi. Heureusement, Billie Joe se prosterne devant nous en remerciement (je manque d’éclater de rire, car en le voyant ainsi tout recroquevillé sur lui-même, j’ai pensé à un niveau de Donkey Kong, celui des feux rouge et vert, comprenne qui pourra, je suis une vraie geekette moi ;-) ), puis le groupe joue bel et bien la chanson.

Et arrive LE moment du concert pour moi. Billie Joe harangue la foule « Are there any old school Green Day fans? ». J’ai 25 ans, j’avais un an quand le groupe a commence sa carrière, je porte un t-shirt « American Idiot » ce soir, et même si je les ai connus un peu avant cette époque (en 2002), j’ai manqué tous les albums dits « old school ». Et pourtant je hurle. Je suis old school dans mon cœur, je sais que je vais connaître la chanson qu’ils vont jouer, quelle qu’elle soit, et même si je m’attendais plutôt à du Kerplunk, « Nimrod » étant mon album préféré, je ne fais pas la difficile sur ce Nice Guys Finish Last purement punk. L’enchaînement avec Geek Stink Breath de l’album précédent continue de m’enchanter, paraît-il qu’il y a eu une baisse d’ambiance dans le public avec ces vieux titres, pour moi c’est là que le concert a cessé d’être bon pour devenir parfait. Avec cette simple petite phrase… La cultissime Hitchin’ A Ride est comme d’habitude entrecoupée de « eh, oh » et interrompue avant son excellente fin (que j’ai pourtant espéré avoir, l’enchaînement avec Welcome To Paradise, aussi géniale que soit cette chanson, étant pour moi la définition parfaite de la frustration), mais je me suis éclatée sur les « 1, 2, 1, 2, 3, 4 ». Après un premier medley de reprises (vous pouvez consulter la liste), Brain Stew est attaquée par le groupe pour notre plus grand bonheur. Pensant à Priscillia qui n’est pas là ce soir, je saute et chante malgré un début de fatigue. Les fans ont déjà défilé sur scène comme à l’accoutumée, mais le grand moment arrive avec l’introduction de Longview. C’est Mélissa qui est choisie par BJ. Va-t-elle massacrer les paroles comme les heureux élus de Bercy ? Eh bien non ! Si la demoiselle chante définitivement faux (et loin de moi l’idée de lui jeter la pierre, vu les conditions), elle connaît la chanson sur le bout des doigts, et a de surcroît une énergie à revendre, haranguant la foule à coup de « Paris, are you ready ? » copiés sur BJ, courant partout comme une folle, et mettant l’ambiance comme jamais. Tant et si bien que le public qui au départ la huait (avec méchanceté et bêtise honnêtement, qui aurait fait mieux au niveau du chant ?) se rallie à sa cause, et qu’elle quitte la scène avec la guitare de BJ ! Et je raconte tout cela pour rien, car si vous suivez l’actualité un minimum, cette petite de 16 ans à peine est une star maintenant ! Green Day ne vont pas oublier la France de sitôt, cocorico ! A l’inverse le Parc des Princes n’oubliera pas non plus le groupe, puisque l’un des t-shirts du traditionnel lancer a atterri sur le toit !

La fin du concert est classique, on s’éclate sur King For A Day (moi j’en profite moins, ayant déjà atteint l’extase la fois précédente), le medley est un plaisir pour les oreilles comme pour les yeux (voir liste là encore, et moi j’adooooore les Beatles, je me retrouve à Bercy 6 mois plus tôt avec le public qui chante Hey Jude, c’est magique, et j’adore les Monty Python aussi). Tre Cool en soutif rouge qui chante Shout, Billie Joe à la batterie (!!!) avec un air de gamin, le groupe qui finit par jouer allongé par terre (définitivement originale cette interprétation de Hey Jude, même si j’aime encore plus voir Paul au piano). Je me force à trouver jolies les lumières de portables (et la chanson elle-même) pendant 21 Guns, mais rien ne peut de toute façon entacher mon bonheur. Minority, qui est pourtant un des titres que j’aime le moins sur « Warning » (trop entendue), me fait danser une dernière fois avant la pluie de cotillons : moins bête qu’à Bercy, j’en ramasse en souvenir. N’empêche, c’est joli. Les « eh, oh » sont toujours durs à supporter, mais moins nombreux. Même les explosions sont assez sympas en fait ;-). Ce concert est une réussite pour moi, que vont donner les rappels ?

Le premier s’ouvre sur la classique American Idiot, puis… Jesus Of Suburbia, réclamée à corps et à cris par des milliers de fans français spoliés pendant la dernière tournée du groupe. Je suis heureuse. A choisir parmi les deux morceaux de neuf minutes de mon opéra rock adoré, je préfère Homecoming. Mais je commence à comprendre que trop d’espoirs irréalisables au niveau des setlist me gâchent les concerts. Et puis ce titre est un pur bonheur. « I don’t carrreeeeeeee ! » (Les fans sauront de quel « I don’t care » je parle), et la fin si touchante, « Running away from pain when you’ve been victimized » qui me trotta longtemps dans la tête. BJ nous fait languir avant le « home » final sur lequel je bondis une dernière fois, fatiguée et les pieds en sang car cette bonne vieille paire de baskets que j’ai ressortie pour l’occasion n’est pas aussi confortable que prévu. Heureusement, le second rappel est majoritairement acoustique. La petite nouvelle qui ne l’est plus vraiment, When It’s Time, ouvre les dernières hostilités, avant que Wake Me Up When September Ends, où le groupe rejoint Billie Joe, n’achève de conquérir mon cœur. Mes yeux se lèvent vers le ciel et des larmes coulent sur mes joues. C’est quand j’entends cette chanson, que Billie Joe a écrite pour son papa, que je me sens le plus proche possible de mon tonton qui nous a quittés voilà huit ans. Good Riddance à la suite m’émeut plus encore: « I hope you had the time of your life… ». Billie Joe conclut le show par la phrase « Wake me up when September ends » car les deux titres étaient fondus l’un dans l’autre (et quel splendide mélange!).

Et voilà  c’est fini, et on quitte le stade, une dernière photo du public qui se dirige vers les marches, c’est quand même impressionnant même si ce n’était pas complet. Tout aussi impressionnant mais beaucoup moins agréable, la quantité de bouteilles vides amassées aux abords du stade. Même si ce n’est pas là l’origine de leur nom (;-)), Green Day est un groupe écologiquement engagé, alors sacrée fausse note chez les fans là quand même. Qu’ajouter de plus? « Is that a wall of death ? » interrogera BJ à un moment, me rassurant sur l’ambiance qui paraissait quand même un peu fade de notre côté (mais ce n’est pas plus mal pour nous, qui n’aimons guère être trop secouées). BJ par-ci, BJ par-là, parce qu’il fait le show, mais les musiciens sont tous excellents, Mike Dirnt à la basse et Tre à la batterie bien sûr, mais aussi Jason White à la guitare (BJ nous précisera que cela fait 10 ans maintenant qu’il joue avec Green Day, ce que certains fans ont tendance à oublier), Jason Freese (multi-instrumentiste et surtout saxophoniste pour mon plus grand plaisir), Jeff Matika... Finalement Green Day n’est plus un trio et c’est important de le souligner. Une setlist plus axée « American Idiot » que « 21st CB » et une évocation des « old school fans » plus tard, je ressors du Parc des Princes comme si je n’avais pas vu le même groupe qu’à Bercy. Les neuf mois écoulés m’auront permis de revoir mes exigences à la baisse, car même si Marjorie partage mon point de vue sur la différence par rapport à Bercy, je ne sais pas si c’est vraiment le concert qui était meilleur, ou ma façon de le vivre qui était différente. Mais peu importe, le résultat est là : je me suis éclatée, et j’ai hâte d’y retourner ! Parce que ce soir-là, I had the time of my life

Et pour faire bien old school, je terminerai avec cet extrait de No One Knows, une chanson que le groupe n’a pas jouée ce soir-là, mais qui résume parfaitement mon état d’esprit à ce concert :

Why should my fun have to end? For me it’s only the beginning
I see my friends begin to age
A short countdown to their end

À méditer… »














Billy Talent (appelé Pezz jusqu'en 2001) est un groupe de Rock canadien formé en 1993 à Mississauga en Ontario, Canada. En 2001, Pezz change de nom (raisons légales) et devient Billy Talent, faisant référence à un personnage de Hard Core Logo.

(http://www.myspace.com/billytalent)



Paramore est une formation pop-punk américaine formée en 2004 et originaire de Franklin au Tennessee. Le groupe a, en 6 ans d'existence, déjà enregistré 3 albums studio. Ils ont réalisé leurs débuts grâce à leur album All We Know Is Falling, sorti en 2005, puis leur second album Riot! sorti en 2007, qui a été certifié disque de Platine aux États-Unis, et disque d'or au Canada, en Nouvelle Zélande, en Australie et Angleterre.
En 2008, grâce à Decode le groupe se fait connaître d'un plus large public par l'intermédiaire du film Twilight, Chapitre 1 : Fascination.

(http://www.myspace.com/paramore)



Green Day est un trio de punk rock, originaire de Berkeley en Californie, formé en 1989 et composé du guitariste et chanteur Billie Joe Armstrong, du bassiste Mike Dirnt et du batteur Tré Cool. À l'origine, le groupe faisait partie de la scène punk à Berkeley en Californie et leur deuxième album Kerplunk attire l'attention, et c'est ainsi qu'ils signent avec le label majeur Reprise Records en 1993. C'est ensuite qu'ils créent l'album Dookie en 1994 qui remporte un immense succès. Green Day, avec d'autres groupes tels que Rancid et The Offspring, est également crédité pour avoir relancé l'intérêt du punk dans le monde entier. Le groupe poursuit avec les albums Insomniac, Nimrod et Warning entre 1995 et 2000. Ces albums n'atteignent pas le succès commercial de Dookie, mais se vendent tout de même relativement bien. En 2004, le groupe sort l'album American Idiot, qui devient un succès commercial et critique, popularisant le groupe à une nouvelle génération.

Green Day a vendu plus de 79 millions d'albums dans le monde entier, dont 25 millions aux États-Unis[. Ils ont aussi récolté de nombreux prix, dont trois Grammy Awards pour Dookie, American Idiot et la chanson Boulevard Of Broken Dreams.

(http://www.myspace.com/greenday)



* 39/Smooth (1990)
* Kerplunk (1992)
* Dookie (1994)
* Insomniac (1995)
* Nimrod (1997)
* Warning (2000)
* American Idiot (2004)
* 21st Century Breakdown (2009)








    •    Benjamin Kowalewicz (chant)
    •    Ian D'Sa (guitare)
    •    Jonathan Gallant (basse)
    •    Aaron Solowoniuk (batterie)











    Hayley Williams – Chant
    •    Jeremy Davis – Basse
    •    Josh Farro – Guitare, seconde voix
    •    Zac Farro – Batterie
+
    •    Taylor York – Guitare rythmique







* Billie Joe Armstrong – lead vocals, lead & rhythm guitars (1987–present)
* Mike Dirnt – bass, backing vocals (1987–present)
* Tré Cool – drums, percussion, backing vocals (1990–present)

with

* Jason White – lead & rhythm guitars, backing vocals (1999–present)
* Jason Freese – keyboards, piano, acoustic guitar, trombone, saxophone, accordion, backing vocals (2003–present)
* Ronnie Blake – trumpet, timpani, percussion, backing vocals (2004–present)
* Mike Pelino – rhythm guitars, backing vocals (2004–present)





La Setlist du Concert 
BILLY TALENT


    1.    Devil in a Midnight Mass (II - 2006)
    2.    Try Honesty (Billy Talent - 2004)
    3.    Rusted From the Rain (III - 2009)
    4.    Saint Veronika (III - 2009)
    5.    This Suffering (II - 2006)
    6.    Fallen Leaves (II - 2006)
    7.    Devil on My Shoulder (III - 2009)
    8.    Red Flag (II - 2006)
 

La durée du concert : 0h35

**********************************

La Setlist du Concert 
PARAMORE
    1.    Looking Up (Brand New Eyes - 2009)
    2.    That's What You Get (Riot! - 2007)
    3.    Pressure (All We Know Is Falling - 2004)
    4.    For a Pessimist, I'm Pretty Optimistic (Riot! - 2007)
    5.    Decode (Twilight Soundtrack Version)
    6.    Crushcrushcrush (Riot! - 2007)
    7.    Ignorance (Brand New Eyes - 2009)
    8.    Careful (Brand New Eyes - 2009)
    9.    Brick By Boring Brick (Brand New Eyes - 2009)
    10.    Misery Business (Riot! - 2007)


La durée du concert : 0h39

**********************************


La Setlist du Concert 
GREEN DAY


Song Of The Century (21st Century Breakdown - 2009)
21st Century Breakdown (21st Century Breakdown - 2009)
Know Your Enemy (21st Century Breakdown - 2009)
East Jesus Nowhere (21st Century Breakdown - 2009)
Holiday (with The Saints Are Coming) (American Idiot - 2004)
The Static Age (21st Century Breakdown - 2009)
Give Me Novacaine (American Idiot - 2004)
Are We The Waiting (American Idiot - 2004)
St Jimmy (American Idiot - 2004)
Boulevard Of Broken Dreams (American Idiot - 2004)
Nice Guys Finish Last (Nimrod - 1997)
Geek Stink Breath (Insomniac, 1995)
Hitchin' A Ride (Nimrod - 1997)
Welcome To Paradise (Dookie, 1994)
When I Come Around (Dookie, 1994)
Iron Man (Black Sabath Cover) / Sweet Child O'Mine (G'n'r Cover)/ Highway To Hell (ACDC Cover)
Brain Stew (Insomniac - 1995)
Jaded (Insomniac - 1995)
Longview (Dookie - 1994)
Basket Case (Dookie - 1994)
She (Dookie - 1994)
King For A Day (Nimrod - 1997)
Shout (The Isley Brothers Cover) (+ extraits de Stand By Me (Ben E. King Cover), Always Look On The Bright Side Of Life (Monty Python Cover), Hey Jude (The Beatles Cover), Satisfaction (The Rolling Stones Cover))
21 Guns (21st Century Breakdown - 2009)
Minority (Warning - 2000)

 Encore 1

American Idiot (American Idiot - 2004)
Jesus Of Suburbia (American Idiot - 2004)

  Encore 2

When It's Time
Wake Me Up When September Ends (American Idiot - 2004)
Good Riddance (Time Of Your Life) (Nimrod - 1997)




La durée du concert : 2h30



AFFICHE / PROMO / FLYER