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lundi 28 juin 2010

ELLIOTT MURPHY ~ L'Alhambra. Paris.
















Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Ce concert est un peu le fruit du hasard : lorsque lors d’une discussion entre Patricia, JP et moi-même, Pat nous a annoncé qu’elle retournait voir une énième fois son très cher Elliott, JP et moi nous sommes regardés et presque à l’unisson, nous avons décidé de l’accompagner. Il s’agit d’un concert d’Elliott un peu spécial à vrai dire, organisé pour une bonne cause, l’association RUPTURES – ADOS… Alors quitte à y aller, autant en plus faire une bonne action.

Me voici donc seul devant l’Alhambra, JP arrive quelques minutes plus tard, et l’on apprend que le fan club est déjà à l’intérieur de la salle, pour le sound check. L’invitation nous est faite d’entrer nous aussi, mais nous la déclinons, car, au fond, je me vois mal assister à ce sound check alors que je ne fais pas partie du noyau dur des fans. Elliott arrive quelque peu à la bourre, et il quitte ensuite la salle pour aller se restaurer, alors que l’amie Patricia arrive enfin. Pour elle, ce sont les retrouvailles avec tous les membres du fan club, qui ressortent de la salle juste avant l’ouverture des portes. Comme il fallait s’y attendre, les deux premières rangées sont déjà réservées. Ce n’est pas grave, on se glisse au troisième rang, glisser est le mot exact d’ailleurs car on n’est vraiment pas à l’aise dans les fauteuils de l’Alhambra, on manque de place pour les jambes, comme d’habitude. De plus, on n’est pas vraiment aidés par la chaleur suffocante qui règne dans la salle. Ce soir Elliott ne sera pas accompagné comme d’ordinaire par les Normandy – All Stars, mais juste par Olivier Durand, pour un set acoustique. J’avoue que sur le coup, je suis un peu inquiet.

Petite intro de la présidente de l’association Ruptures Ados, avant qu’Elliott Murphy et Olivier Durand ne prennent place sur scène. Début de concert assez pénible, et cela pour deux raisons : je me vois mal rester ainsi mal assis avec cette chaleur infernale qui vous tombe dessus pendant tout le concertj et puis comme d’habitude, le concert d’Elliott démarre au ralenti, il faut faire chauffer la bête avant qu’elle ne s’exprime à plein régime !! Et puis au bout du cinquième morceau, Elliot nous intime l’ordre de se lever ! Ah, le brave homme ! Je n’attendais que cela pour pouvoir enfin respirer, et surtout apprécier enfin le concert à sa juste mesure. Car à partir de cet instant, on va entrer dans une spirale faite de moments intenses et plutôt rock’n’roll, entrecoupés de passages plus intimistes, et d’autres plus cocasses, comme lorsque Elliot va se trouver en panne de mémoire, les paroles d’une chanson disparues… mais c’est sans compter l’aide des fans, qui eux, connaissent toutes (ou presque) les paroles par cœur. On a droit pendant la période rock’n’roll à Shout (ça, j’ai reconnu)… et j’ai reconnu aussi Green River, pour le reste j’avoue ne pas être assez spécialiste du bonhomme. Un très beau moment lors de ce concert lorsqu’Elliott et Olivier vont venir tout au bord de la scène interpréter sans micros, juste accompagnés de leurs guitares sèches, quelques morceaux, là on pourra dire qu’il y avait beaucoup d’émotion. et surtout j’ai trouvé pour ma part que l’artiste se mettait quelque part à nu dans ce genre d’exercice assez périlleux, et qu’il montrait une facette de sa personnalité, à fleur de peau. Un petit mot pour parler de la prestation d’Olivier Durant : tout simplement parfaite, il n’en fait jamais trop, et ce soir ses solos auront toujours été placés avec classe et surtout sans aucune frime, avec beaucoup de retenue et en même temps beaucoup d’assurance. Et c’est vrai qu’au bout de quelques morceaux, j’avais oublié qu’ils n’étaient que deux sur scène, j’avais complètement occulté l’absence de batterie et de guitares électriques : Elliott et Olivier ont réussi à tous les deux la prouesse de faire de ce show intimiste une sorte de fête partagée par tout le public. Après deux rappels et deux heures de concert, Elliott Murphy et Olivier Durant quittent définitivement la scène de l’Alhambra.

On regrette juste que ce soir la salle n’ait pas fait le plein, loin de là hélas, le balcon étant même fermé. C’est un peu le problème d’Elliott, un cercle de fans très proches de lui (Patricia discutera d’ailleurs avec sa femme), et puis c’est pratiquement tout, hormis JP et moi-même qui ne sommes non pas des fans, mais des admirateurs de cet artiste que nous suivons de temps à autre (pour ma part, ce n’est que mon troisième concert d’Elliott). Ce serait sympa que d’autres personnes découvrent son univers, car en concert on passe toujours un excellent moment, même si c’est vrai qu’Elliott n’est peut-être plus dans l’air du temps, il reste fidèle en tout cas à ses bases musicales.

Voilà, on ressort contents de cette soirée, mon JP me reparle même de retourner le voir lors de sa prochaine date parisienne. On verra cela l’année prochaine… »






photos de gilles b

Elliott Murphy est un auteur-compositeur-interprète, musicien et écrivain américain. Lorsque "Aquashow", le tout premier album d'Elliott, sort en novembre 1973 sur le label Polydor, les critiques unanimes lui réservent un accueil triomphal. On voit fleurir des articles dans des journaux aussi prestigieux que Rolling Stone, Newsweek, The New Yorker... Radios et télévisions enfoncent le clou et consacrent ELLIOTT comme le nouveau Dylan, le nouveau Lou Reed ou le F. Scott Fitzgerald du Rock'n'roll. Musicien talentueux et humble. Depuis la fin des années 80, Elliott Murphy vit en parfait 'Américain à Paris' et parcourt l’Europe, enchaînant un nombre impressionnant de concerts. Il s'est affirmé comme un formidable artiste de scène sur lesquelles il a l'habitude de se donner sans compter. C'est une imagerie , un temps déjà vécu , qui inspirent ces chansons où on relève des noms, voire même des phrases, un style. Toujours nostalgiques, jamais franchement rétro... Bruce Springsteen l'appelle son 'frère de sang' et Garland Jeffries ou Iain Matthews pourraient en dire autant. Il s'impose désormais en figure légendaire du folk rock américain. Un concert d'Elliot Murphy, c'est toujours un moment d'une rare intensité.
(www.myspace.com/elliottmurphy)
(http://www.myspace.com/olivierdurand)


 

 1. Aquashow (Polydor 1973)
2. Lost Generation (Rca 1975) Version Cd En 1990
3. Night Lights (Rca 1976) Version Cd En 1990
4. Just A Story From America (Columbia 1977) Version Cd En 1990
5. Affairs (Courtisane 1980) Version Cd En 1990 (New Rose) Et 1996 (Musidisc)
6. Murph The Surf (Courtisane 1982)Version Cd En 1988 (New Rose) Et 1996 (Musidisc)
7. Milwaukee (New Rose 1986) Version Cd En 1990
8. Change Will Come (New Rose 1987)
9. Party Girls And Broken Poets (Wea 1984) Version Cd En 1984 (Déjàdisc)
10. Live Hot Point (New Rose 1991) Version Cd En 1991 Et 1996 (Musidisc)
11. Apres Le Deluge (New Rose 1987) Version Cd En 1996
12. "12" (New Rose 1990)
13. If Poets Were King (New Rose 1992) Version Cd En 1996 (Musidisc)
14. Diamonds By The Yard (Razor & Tie 1992)
15. Unreal City (Razor & Tie 1993)
16. Paris/New York (New Rose 1993)
17. Selling The Gold (Musidisc 1995)
18. Going Through Something (Déjàdisc 1996)
19. Beauregard (Last Call 1998)
20. April - Live - (Last Call 1999)
21. Rainy Season (2000)
22. La Terre Commune - With Ian Mathews - (Last Call 2001)
23. Last Of The Rock Stars... And Me And You With The Rainy Season Band (Last Call 2001)
24. Live In Solingen - With Ian Mathews - (Last Call 2001)
25. Soul Surfing/ Rainy Season (Last Call 2002)
26. Soul Surfing/ The Next Wave (Last Call 2002)
27. Murph The Surf (2002 Nouvelle Version De L'album De 1982 Avec Nouvelle Jaquette Et 1 Morceau Suppl.))
28. Live In Wredenhagen (Last Call 2003)
29. Vintage Series Vol.1 (Last Call 2003)
30. Lost Generation + Night Lights + Double Album Nouvelle Version Des Disques De 75-76 Avec 11 Bonus (Last Call 2003)
31. Vintage Series Vol. 2 (Last Call 2003)
32. Strings Of The Storm - Double Cd (Last Call 2003)
33. Vintage Series Vol. 3 (Last Call 2004)
34. Vintage Series Vol. 4 (Last Call 2004)
35. Vintage Series Vol. 5 (Last Call 2004)
36. Vintage Series Vol. 6 (Last Call 2005)
37. Vintage Series Vol. 7 (Last Call 2005)
38. Vintage Series Vol. 8 (Last Call 2005)
39. Never Say Never - The Best Of 1995-2005... And More (Last Call 2005)
40. Murphy Gets Muddy (Last Call 2006)
41. Coming Home Again (Last Call 2007)
42. Notes From the Underground (Last Call 2008)
43.  Alive In Paris (Last Call 2009)- CD/DVD



Elliott Murphy: Lead vocals - acoustic guitar - harmonica

+

Olivier Durand: Lead Guitar & Vocals


La Setlist du Concert
ELLIOTT MURPHY


NON DISPONIBLE


La durée du concert : 1h50



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