Blogger Template by Blogcrowds

samedi 11 septembre 2010

ISOBEL CAMPBELL & MARK LANEGAN ~ Le Cafe De La Danse. Paris.












Opening : DAMIEN JURADO + WILLY MASON


Ce qu’en a pensé Emilie :

« N’ayant, je dois l’avouer, qu’une connaissance vague de la discographie de Mark Lanegan avec Isobel Campbell (trois albums au compteur, le petit dernier étant tout nouveau), je ne pars pas plus enthousiaste que ça en direction du Café de la Danse. J’ai tort. Je suis déjà soulagée par le fait que l’on a effectivement le droit de rester debout dans le peu d’espace servant de « fosse », droit qui deviendra de toute façon une obligation par la suite car le concert est plus que complet et le nombre de sièges limité. Tant mieux, même si c’est le genre de concert calme où une place assise ne serait pas si handicapante, les sièges sont trop loin de la scène pour moi. En revanche, la chaleur devient vite intenable.

On attaque la soirée avec Willy Mason, chanteur folk américain qui nous gratifie de sa jolie voix et de sa guitare. Je n’ai pas retenu de morceaux en particulier mais apprécié l’ensemble de la prestation, beaucoup moins le public qui causait autour de moi.

On reste dans le même genre avec Damien Jurado : même si au premier abord, le fait de constater qu’il interprétera son set assis me rebute quelque peu, et que je trouve sa voix moins mélodieuse que celle de Mason, il saura me conquérir grâce à une complicité avec le public plus que teintée d’humour (sa comparaison de la conduite automobile parisienne avec les jeux vidéo, son fils qui n’aime pas sa musique car il est plutôt branché Daft Punk et Kraftwerk…) mais aussi lorsqu’il annoncera au bout de quelques chansons qu’à présent, tous les titres seront tristes. Je reste scotchée par The Killer, inspirée par le tueur en série Ted Bundy. « If you call off the guns, I’ll call off the dogs… ». Damien n’est pas très organisé dans sa prestation mais là encore, il en tire profit par une note d’humour : « Je ne suis pas très pro, mais c’est pas grave, on me paye pour ça… ». Si deux premières parties dans le même genre musical c’était peut-être une de trop (difficile d’accrocher d’emblée aux morceaux quand le texte est de toute évidence prépondérant), je ne peux nier que j’ai passé un bon moment, s’achevant sur des cris a capella déconcertants avant que Damien ne quitte la scène.

Les choses sérieuses vont pouvoir commencer. Outre cet étrange « couple » formé par Isobel et Mark, un bassiste/ contrebassiste, un batteur et deux guitaristes complètent la scène, même si le show sera dans son ensemble plus jazzy que vraiment rock. L’ouverture sur We Die And See Beauty Reign me déçoit un peu, d’une part parce que, le concert solo de Mark à l’Union Chapel toujours en tête, je sais que sa voix peut délivrer bien plus de puissance, ensuite parce que même si je suis au pied de la scène et avec cette voix « limitée » de Mark, Isobel se fait presque inaudible. Malgré cela, la chanson est très belle, et son calme serein est sans nul doute une bonne introduction. Pour mon plus grand bonheur, Mark (que bien sûr je ne quitte pas des yeux, on ne se refait pas) se fait moins discret sur You Won’t Let Me Down Again. Come Undone, petit bijou jazz aux forts relents de James Brown, a beau être considérablement plus lent que 90% de la musique que j’écoute, m’envoûte complètement. Suivront la dansante Snake Song, cover du chanteur country Townes Van Zandt, puis Who Built The Road, pendant laquelle j’ai davantage l’occasion de découvrir le brin de voix de l’Ecossaise, si joli, cristallin, mais si discret. Le set se poursuit, linéaire mais prenant. Les interventions au violoncelle d’Isobel me semblent cependant bien trop limitées, moi qui garde encore en souvenir, deux ans et demi plus tard, les splendides solos de Charlotte Nicholls de Crippled Black Phoenix à la Maroquinerie. Il faut dire que je ne croise pas beaucoup de violoncelles lors de mes pérégrinations musicales.

Après The Circus Is Leaving Town, Mark quitte la scène sans prévenir (c’est Mark tout craché ça) et je bénis soudain ma visite à Londres (qu’est-ce que ça m’aurait fait qu’il quitte le concert comme ça pour la toute première fois où je viens le voir, je vous laisse imaginer ?). Mais là, plus surprise et amusée que vraiment désespérée de ce départ précipité, je retourne mon attention vers Isobel qui va nous interpréter trois titres en compagnie de Willy Mason, dont la voix ne soutient pas la comparaison avec celle de Mark, mais cela reste sympathique. Isobel est moins concentrée, elle plaisante, y compris pendant les chansons. Comme si en même temps que Mark, toute la partie sombre du set s’était envolée. Malgré tout Isobel n’est pas si à son aise que cela, une tentative de dialogue en français avec Mason nous informant qu’elle se sent « comme ci comme ça ». Car comme je l’ai déjà dit il fait chaud, c’est une vraie fournaise dans le public et avec les éclairages la scène doit être encore pire. Courageusement, Isobel poursuit avec deux titres en solo. Saturday’s Gone est une vraie merveille, le genre qui vous trotte en tête en sortant et pour un bon bout de temps. Mais Isobel tousse un peu pendant l’interprétation et fera son mea culpa à la fin, ajoutant qu’elle avait un rhume la dernière fois qu’elle est venue au Café de la Danse (si j’ai bien suivi) mais que là elle n’a aucune excuse. Peu m’importe, c’est ça le live, c’est vivant, plein d’imprévus, on est pas venus écouter un CD après tout.

C’est ensuite le grand retour de Mark, copieusement applaudi par un public qui semble massivement venu pour lui. Il ne prononça bien sûr pas un mot et attaqua direct sur Back Burner, toute la puissance de sa voix brusquement libérée, le public hurle dès qu’il ouvre la bouche, ce que je trouve limite insultant pour Isobel en fait. Moi aussi, j’attendais son retour avec impatience, ça ne m’a pas empêchée de profiter de l’intermède. Il faut cependant reconnaître que la différence entre sa voix du début du set et celle sur ce morceau était plus que flagrante. Et je doute que ce ne soit qu’une question de réglage de micro. Mais les chœurs d’Isobel sur ce titre (pour lequel elle change de micro) sont également plus assurés. Le show reprend ensuite une tournure plus classique, avant un Come On Over (Turn Me On) d’anthologie, aux accents de Portishead mais en version masculine. On termine avec Get Behind Me, Isobel reprend le micro utilisé sur Back Burner et fait des signes désespérés à l’ingé son, et bien qu’elle lui montrera ensuite son pouce, j’ai eu de nouveau l’impression d’entendre fort peu sa voix sur ce titre dansant qu’elle achèvera aux maracas.

Ce n’est pas pour autant que je n’ai pas hâte au rappel, tant ces petits points négatifs (on peut aussi citer le fait que Mark lit ses lyrics sur un pupitre, même s’il n’en laisse rien paraître dans son chant) ne sont rien en comparaison du naturel, de la fraîcheur, de la spontanéité de la petite Isobel. Après Revolver, on enchaîne sur (Do You Wanna) Come Walk With Me et pour le coup, d’excellent, le concert va passer au stade mythique. Lanegan semblant transpirer de plus en plus, Isobel (qui a tombé la veste entre-temps) va lui proposer une douche avec elle vers la fin de la chanson. La proposition tournera en invitation à la douche collective par une Isobel apparemment un peu gênée de son audace, mais elle a visé juste : hilare (et, probablement, un peu gêné lui aussi), Mark interrompt son chant ! Connaissant son caractère impassible, cela ne doit pas arriver souvent. Puis c’est le retour des maracas sur un Ramblin’ Man entêtant pendant lequel Isobel sifflera de fort belle manière. On pensait avoir tout vécu avec l’intermède de la douche, on avait tort : un gars du public ayant à la fin de la chanson lancé un « Do you wanna marry me ? », Mark va nous prouver qu’il prête attention au public et peut faire preuve d’humour, il a répondu très clairement de façon à être bien entendu de tous « Yes, I accept ». Fou rire général, une très bonne ambiance ce soir décidément. Quelques secondes plus tard, le public se déchaîne sur l’unique titre solo de Mark interprété, le génialissime Wedding Dress. Comme je ne l’ai pas eu à l’Union Chapel, je jubile, d’autant que le solo de guitare est splendide.

Après tant d’émotions, le retour à la réalité est difficile. En plus, j’aurais dû rester car Mark est très généreux en dédicaces sur cette tournée, ai-je entendu dire sur le forum. Mais bon, je devais me lever tôt le lendemain, et j’espère de toute façon avoir d’autres occasions de revoir Mark bientôt, une rumeur d’album solo pour 2011 se faisant très insistante, et comme maintenant j’adore Isobel aussi (comment ne pas l’aimer ? Je regrette d’avoir fait une fixation sur la carrière solo de Mark finalement), les futurs concerts de Mark dans la capitale ne devraient, je l’espère, pas manquer »




photos de oliver peel



Ce duo improbable [dans la veine de Sinatra/Hazelwood] réunit Isobel Campbell, ancienne chanteuse des Belle & Sebastian jusqu´à 2002, violoncelliste et compositrice Écossaise, à la voix angélique et l’ex rockeur tenébreux Mark Lanegan à la voix rauque de Screaming Trees, Queen of the Stone Age et Gutter Twins. Pouvait-on rêver plus belle union ?

(http://www.myspace.com/isobelcampbell)
(http://www.myspace.com/marklanegan)

    •    Ballad of the Broken Seas (2006)
    •    Sunday at Devil Dirt (2008)
    •    Hawk (2010)






Isobel Campbell : Vocall, Cell
Mark Lanegan : Vocal
+ Band










La Setlist du Concert
ISOBEL CAMPBELL & MARK LANEGAN


We Die And See Beauty Reign (Hawk - 2010)
You Won't Let Me Down Again (Hawk - 2010)
Come Undone (Hawk - 2010)
Snake Song (Hawk - 2010) (Townes Van Zandt Cover)
Who Built The Road (Sunday At Devil Dirt - 2008)
Free To Walk (The Jeffrey Lee Pierce Sessions Project - 2010)
Ballad Of The Broken Seas (Ballad Of The Broken Seas - 2006)
The Circus Is Leaving Town (Ballad Of The Broken Seas - 2006)
No Place To Fall (Hawk - 2010) (with Willy Mason) (Townes Van Zandt Cover)
Cool Water (Hawk - 2010) (with Willy Mason)
Say Goodbye (with Willy Mason)
To Hell And Back Again (Hawk - 2010)
Saturday's Gone (Ballad Of The Broken Seas - 2006)
Back Burner (Sunday At Devil Dirt - 2008)
Time Of The Season (Hawk - 2010)
Honey Child What Can I Do? (Ballad Of The Broken Seas - 2006)
Salvation (Sunday At Devil Dirt - 2008)
Come On Over (Turn Me On) (Sunday At Devil Dirt - 2008)
Get Behind Me (Hawk - 2010)

Encore

Revolver (Ballad Of The Broken Seas - 2006)
(Do You Wanna) Come Walk With Me? (Ballad Of The Broken Seas - 2006)
Ramblin' Man (Ballad Of The Broken Seas - 2006) (Hank Williams Cover)
Wedding Dress (Bubblegum - 2004) (Mark Lanegan solo)

La durée du concert : 1h36

AFFICHE / PROMO / FLYER







ISOBEL CAMPBELL & MARK LANEGAN ~ Le Cafe De La Danse. Paris.












Opening : DAMIEN JURADO + WILLY MASON




Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Est-ce la malédiction des salles de concert parisiennes ? Cette soirée s’est encore passé dans une chaleur étouffante, avec en guise d’objet rafraîchissant un antique ventilateur ultra vintage suspendu dans les hauteurs de la salle du Café de la Danse. Même les artistes, rompus aux exigences des concerts, s’en sont rendu compte ce soir, Mark Lanegan esquissant un sourire au bout d’un morceau et se tournant vers Isobel en  prononçant un seul mot : « Hot ».

Mais revenons un peu en arrière, ce sont mes retrouvailles avec le Café de la Danse, je n’y suis plus retourné depuis un bon bout de temps et cette salle m’inspire toujours quelque réflexion : "Hate & Love". Ouais j’ai du mal à donner un avis précis sur ce lieu. Les conditions peuvent y être très bonnes (Noah& The Wales ou encore Kittie, Daisy & Lewis) comme assez désastreuses (The Mabuses). Mais ce soir les conditions seront bonnes. Le concert étant sold out depuis deux ou trois semaines, cela obligera les gens à se mettre debout dans la petite fosse de la salle sans se retrouver assailli par des « Assis Assis !!! ». 18H je suis devant la salle, presque trop tôt évidemment car il n’y a guère que deux ou trois personnes présentes mais à partir de 18h30, une petite file d’attente va se former. Dès l’ouverture des portes aux alentours de 19h avec Michael on se dirige au premier rang coté gauche, coté Isobel. Les gradins sont vite pleins ainsi que r les escaliers d’accès.

Le premier artiste à venir sur scène s’appelle Willy Mason. Il arrive avec sa seule guitare acoustique. Avouons le j’ai des craintes pendant quelques instants et puis au fil des chansons on se prend à apprécier gentiment les efforts de l’artiste. Son style est un mélange de blues et de musique folk traditionnelle, la voix est belle et l’impression d’ennui est évanouie. 31 minutes de concert, juste ce qu’il faut pour que cela ne tourne pas en rond.

Mais ce soir il y a deux premières parties à l’affiche et il faut bien l’avouer l'inquiétude me gagne. Un homme s’affaire seul sur scène. Au début j’ai cru qu’il s’agissait d’un roadie, mais non, en fait c’est Damien Jurado qui seulement 10 minutes après la fin du set de Willy Mason s’installe sur un tabouret, l’air bourru. Je lui trouve une sorte de ressemblance avec Ron Pearlman l’acteur américain c’est vous dire. Et j’ai peur en le voyant très très lentement arracher des accords timides à sa guitare. Et d’un coup la voix s’élève et la, je me dis que tout compte fait cette artiste n’est pas ordinaire et sort du lot des habituels songwriters névrosés et introvertis. Car une des caractéristiques de Damien, c’est qu’il semble être, quand il ne chante pas, un personnage malicieux et drôle qui nous raconte des anecdotes entre chaque morceau. Mais ce que je retiens d’abord c’est la voix incroyable de Damien Jurado que je vais qualifier de Cat Power au masculin. Légèrement écorchée et étonnamment haut perchée, elle vous donne presque des frissons et vous scotche sur place. Alors attention, la musique de Jurado est véritablement dépressive, c’est ainsi que je la ressens dès le premier morceau (c’est la musique d’ambiance qu’il passe chez France Telecom me souffle Michael). Mais dieu que cette voix est séduisante et surtout prenante, tiens par moment on croirait aussi reconnaître un peu de Neil Young. A l’issu du troisième morceau, Damien nous annonce, pince sans rire, que maintenant c’est fini les chansons joyeuses et qu’il va commencer les Sad Songs. Rires dans la salle. Sad Songs peut être mais toujours avec cette voix magnifique. Un peu plus tard ce sera une chanson dont le thème est les serial killers. Toujours pince sans rire et entre deux chansons belles et tristes il nous confiera aimer Paris et que sa femme conduisant dans la capitale avait comparé cet exercice à une sorte de vidéo game. Final surprenant, il quitte sa guitare, se lève et continue en tapant des mains suivi en cela par toute la salle puis un dernier salut et il s’éclipse après 40 minutes de concert . Très belle surprise que ce chanteur assez anachronique qui manifestement avait les faveurs du public avant d’entrer sur scène.

Il est maintenant à peine plus de 21h lorsque des musiciens entrent sur scène, c’est la backing band d’Isobel Campbell puis c’est au tour des deux têtes d’affiche d’investir la scène. Isobel est ravissante ce soir dans sa jolie robe, ses cheveux blonds sont de plus en plus longs. Quand à Mark Lanegan il semble de plus en plus ténébreux, ses cheveux ont poussé mais il impose toujours une sorte de respect mêlé d’admiration. Une bonne partie du public est d’ailleurs venu pour lui . Le duo fonctionne toujours aussi bien, la voix de Mark est toujours aussi grave et si particulière. A sa disposition un petit chevalet, où sont inscrites les paroles des chansons. D’ailleurs pour la première (We Die And See Beauty Reigh) il ne quittera pas des yeux la feuille. Si le set débute assez froidement et sans un mot de la part des deux principaux protagonistes, cela va vite évoluer. Les regards échangés entre eux en disent long. C’est d’abord le respect puis une certaine forme d’amitié sans doute qui réunit ces deux êtres qu' au premier abord rien ne devrait rapprocher. Fin du premier morceau. Mark se tourne vers Isobel et lui dit simplement avec un petit sourire « Hot ! ». Et c’est vrai qu’il fait horriblement chaud ce soir ! Isobel parle de douche... une personne répond dans la salle « ok pour une douche, tous ensemble ». Ce concert va être à mon point de vue le meilleur des trois auquel j’ai assisté. Ce soir le contact avec le public est là. Des rires voire des fous rires de la part d’Isobel et même de Lanegan (oui oui il a “ri”), beaucoup de complicité entre eux mêlée bizarrement à une sorte de timidité, comme deux jeunes amoureux qui n’ont pas encore franchi le pas. Et le set dans tout cela ? Parfait tout simplement. Des moments intimes puis des morceaux plus franchement entraînant comme pour ce bon You Won’t Let Me Down Again un des tous bons morceaux du dernier album ou les deux voix se marient à merveille, étonnant de constater ce coté très américain dans cette chanson, une sorte de blues hanté comme je les aime avec cette touche quelque part cette petite touche presque imperceptible de musique celtique et folklorique.

Cette première partie de concert sera d’ailleurs presque entièrement consacré au dernier album (d’où le petit chevalet à coté de Mark Lanegan). Snake Song est admirable, j’aime moins Come Undone mais plus tard dans le concert je vais adorer la version de Time Of The Season avec son coté mélancolique et surtout cela m’a fait rappeler le célèbre couple Nancy Sinatra/Lee Hazlewood. Voila pour l’essentiel ou plutôt le meilleur des titres provenant de Hawk. A peine le premier tiers du concert fini Mark Lanegan s’éclipse. A sa place Willy Mason viendra interpréter deux chansons avec Isobel. Puis ce seront deux nouvelles chansons  avec la seule Isobel avant que Mark refasse son apparition sous les acclamations du public. Le reste de la set list se partage entre les deux premiers albums. Je retiendrai un beau Back Burner toujours aussi intense et captivant servi une fois de plus à merveille par la voix chamanique de Mark Lanegan et les incantations en arrière plan d’Isobel Campbell, un très beau Saturday’s Come (je ne sais plus si c’est la ou Isobel a eu des problèmes de voix, elle s’en est excusée avec malice d’ailleurs. Présentation des musiciens par Isobel, je ne me rappelle pas qu’elle l’ai fait la dernière fois. Ecosse, Danemark et Usa trois nationalités réunies ce soir. Pour l’anecdote j’ai trouvé qu’Isobel Campbell aura peu joué de violoncelle ce soir, moins qu’a l’habitude il me semble. Dans la foule un cri fuse « Isobel Marie me !! »... et la réponse vient instantanément… du coté de Mark : « I would ! ». Vraiment une soirée différente des précédentes avec cette bonne humeur perceptible non seulement dans le public mais plus encore sur scène. La première partie du concert se termine sur le très entraînant Get Behind Me avant que tout le groupe se retire pour revenir à peine 1 minute plus tard pour un superbe rappel enchaînant Revolver puis le splendide Do You Wanna Walk With Me ? avec Ramblin Man, le tout conclu par une ultime chanson, Wedding Dress.

Voilà c’était un concert plein qui, aura duré 1h36 exactement, certainement le meilleur donné par le couple jusqu'à présent, on a senti ce soir une chaleur et une complicité que je n’avais pas ressenti dans le passé. Je fais l’impasse sur le merchandising, pas vraiment de nouveautés de ce coté la et je quitte la salle aux alentours de 22h50. Un dernier mot : Mark Lanegan est vraiment impressionnant ! »



photos de gilles b



Ce duo improbable [dans la veine de Sinatra/Hazelwood] réunit Isobel Campbell, ancienne chanteuse des Belle & Sebastian jusqu´à 2002, violoncelliste et compositrice Écossaise, à la voix angélique et l’ex rockeur tenébreux Mark Lanegan à la voix rauque de Screaming Trees, Queen of the Stone Age et Gutter Twins. Pouvait-on rêver plus belle union ?

(http://www.myspace.com/isobelcampbell)
(http://www.myspace.com/marklanegan)

    •    Ballad of the Broken Seas (2006)
    •    Sunday at Devil Dirt (2008)
    •    Hawk (2010)






Isobel Campbell : Vocall, Cell
Mark Lanegan : Vocal
+ Band










La Setlist du Concert
ISOBEL CAMPBELL & MARK LANEGAN


We Die And See Beauty Reign (Hawk - 2010)
You Won't Let Me Down Again (Hawk - 2010)
Come Undone (Hawk - 2010)
Snake Song (Hawk - 2010) (Townes Van Zandt Cover)
Who Built The Road (Sunday At Devil Dirt - 2008)
Free To Walk (The Jeffrey Lee Pierce Sessions Project - 2010)
Ballad Of The Broken Seas (Ballad Of The Broken Seas - 2006)
The Circus Is Leaving Town (Ballad Of The Broken Seas - 2006)
No Place To Fall (Hawk - 2010) (with Willy Mason) (Townes Van Zandt Cover)
Cool Water (Hawk - 2010) (with Willy Mason)
Say Goodbye (with Willy Mason)
To Hell And Back Again (Hawk - 2010)
Saturday's Gone (Ballad Of The Broken Seas - 2006)
Back Burner (Sunday At Devil Dirt - 2008)
Time Of The Season (Hawk - 2010)
Honey Child What Can I Do? (Ballad Of The Broken Seas - 2006)
Salvation (Sunday At Devil Dirt - 2008)
Come On Over (Turn Me On) (Sunday At Devil Dirt - 2008)
Get Behind Me (Hawk - 2010)

Encore

Revolver (Ballad Of The Broken Seas - 2006)
(Do You Wanna) Come Walk With Me? (Ballad Of The Broken Seas - 2006)
Ramblin' Man (Ballad Of The Broken Seas - 2006) (Hank Williams Cover)
Wedding Dress (Bubblegum - 2004) (Mark Lanegan solo)



La durée du concert : 1h36

AFFICHE / PROMO / FLYER