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mercredi 15 septembre 2010

LONELADy ~ PVT ~~ Le Nouveau Casino. Paris.











Opening: STALK




Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Le Nouveau Casino est la salle où il faut être en cette fin d’été 2010, après une programmation fin Août de belle qualité me voila ce soir de nouveau à faire le pied de grue devant la salle, seul une nouvelle fois alors qu’il est pourtant presque 19h15. La raison de ma venue est toute simple : Lonelady. Son concert du Point Éphémère ayant été annulé à mon plus grand désappointement et remplacé par cette soirée. La jeune femme va jouer en première partie de PVT un groupe Australien dont je n’avais jamais entendu ni lu quoi que ce soit par le passé (comme quoi le domaine du rock est immense et j’allais dire presque infini). Pour finir de me convaincre de prendre ma place,   l’ami Robert m’avait dit du bien de ce groupe dont acte.

J’ai le choix pour me placer devant la scène mais ne connaissant ni PVT, ni Lonelady (du moins sur scène j’opte pour une position stratégique c'est-à-dire presque au centre mais légèrement décalé. Pas de chance ce soir car ce ne sont pas deux groupes qui vont se succéder sur scène mais trois. La première partie qui monte sur scène s’appelle Stalk. Il s’agit en fait d’un seul homme qui va jouer pendant 40 minutes avec ses machines et sa guitare. Le propos peut paraître intéressant mais il devient fatiguant à la longue. La musique ? Bruitiste et mélodique à la fois mais ce qui me dérange ce sont les changements incessants de rythmes, le musicien se croit obligé de jouer le compositeur fou en claquant des notes de synthés ou en bidouillant ses machines sans arrêt ce qui donne pour résultat de la musique que je n’arrive pas à cerner ou plutôt dans laquelle je n’arrive pas à entrer car c’est trop de bidouilles, trop de son qui me heurte. Cela part un peu trop dans tous les sens à mon goût. Et 40 minutes à ce régime, c’est long !

On passe maintenant aux choses sérieuses avec Lonelady, l’artiste pour qui j’ai acheté mon billet ce soir. Son disque est pour moi un des tous bons de cette année avec ce coté sec et carré que j’aime bien et surtout la voix de Julie Campbell. Et de ce côté la je ne vais pas être déçu. Strictement vêtue d’un tailleur de couleur sombre sur un tee shirt blanc, la chevelure rousse coupée court avec une longue mèche sur le devant, Lonelady prend place au centre de la scène et va entamer un show qui va durer une quarantaine de minutes sans pratiquement regarder le public une seule fois. Introverti ? Je ne sais pas mais elle va décliner son album en chantant les yeux fermés ou alors fixés sur un horizon invisible. Robert m’avait prévenu et je ne suis donc pas surpris mais c’est vraiment étrange ce manque de contact et cette froideur apparente envers le public. Et c’est bien dommage car sa musique est puissante et prenante. La voix est parfaite et sans artifices, elle s’accompagne à la guitare et ses riffs sont acérés et précis comme un couperet. Les influences sont clairement post punk et new wave. Mais on pense aussi à PJ Harvey pour le côté musique sans concession, parfois aussi à Télévision peux être pour le son de la guitare voire même Talking Heads. Mais sa musique n’est pas nostalgique, je ne vois pas en elle un retour vers le passé. A noter : un batteur particulièrement efficace doté d’une frappe sèche. Une grosse partie de l’album va donc être revisité ce soir avec comme point d’orgue des morceaux comme Intuition ou Nerve Up, curieux d’ailleurs de voir que Lonelady donne à sa musique un son légèrement soul. Et puis en milieu de concert j’ai cru déceler  un morceau ne faisant pas parti de l’album Nerve Up, morceau allant flirter du côté de Bat For Lashes avec une mélodie cette fois plus aérienne et volatile. Mais ce qui est vraiment dommage c’est cette distance avec le public, on aura droit juste à un merci rapide (me semble t’il) avant qu’elle ne s’éclipse sans un mot après aussi 40 minutes de concert. Peu après, je l’ai vu revenir sur scène pour en lever une partie de son matériel. De nouveau,  elle m’est apparu très sombre et très distante, dommage car de cette artiste que j’aime bien j’aurais souhaité plus de contact. Mais cette froideur fait sûrement aussi parti du charme que l’on ressent en écoutant sa musique. Dernier point, Julie Campbell est plutôt jolie fille malgré les photos d’elle qui ne cherche pas particulièrement à la mettre en valeur. Un seul conseil, acheter son premier disque intitulé Nerve Up.

De PVT comme je l’ai déjà dit je ne connais rien c’est tout dire ! Mais  de nature curieuse (surtout au niveau musical) j’avais bien évidemment décidé de rester pour le concert des Australiens. Je suis pas trop rassuré quand je vois sur la scène les deux claviers de chaque côté de la scène. Encore moins lorsque le concert a débuté car autant le dire de suite, je n’ai pas accroché du tout. PVT qui s’appelait Pivot dans le passé propose une musique qui est en fait un mélange d’électro et de noise  (à la mode tous les deux). Les deux complices aux claviers dont l’un joue par moment aussi de la basse sont accompagnés par un troisième larron à la batterie. Quoi dire ? La mayonnaise n’a pas pris et pas un instant je me suis senti transporté par ce mélange des genres. J’ai trouvé que le groupe ne trouvait pas son rythme,les seuls moments intéressants c’est quand l’un des deux protagonistes (celui de droite) prenait la basse.  J’arrivais à ressentir un certain groove. Mais pour le reste j’allais dire ennui total ce qui est presque vrai. Impossible de plonger en apnée dans leur musique (ce qui aurait du être le cas). Et puis la malchance a voulu que je tombe sur LE FAN du groupe, un bourrin de première qui beuglait pendant les morceaux (qu’il le fasse ENTRE cela ne me gène pas), on aurait dit un goret que l’on égorgeait. Comment voulez vous essayer d’apprécier la musique dans ces conditions! PVT ne jouera que 64 minutes et franchement je ne saurais vous dire si c’est bien ou pas du fait que je n’ai pas du tout accroché. Sûrement pas mon truc.

Soirée mi figue mi raisin donc, mais j’ai apprécié tout de même le set de Lonelady et c’est déjà pas mal. Dernière chose la salle était correctement remplie sans toutefois avoir fait le plein. »







Julie Campbell, mieux connue sous le nom LoneLady (souvent écrit LONELADy), est un musicienne de Manchester , Angleterre. 

(http://www.myspace.com/hiholonelady)



(http://www.myspace.com/pvt)


 

 
 Nerve Up - 2010








LONELADy : Voice, Guitar







La Setlist du Concert
LONELADy
Non Disponible


La durée du concert : 0h40

 

 La Setlist du Concert
PVT
Non Disponible


La durée du concert : 1h04
 


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