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mercredi 29 septembre 2010

KAREN ELSON ~ La Boule Noire. Paris.




  










Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Il est 22h40 et après avoir dit rapidement au revoir a Julie et a sa sœur je file récupérer ma voiture qui se trouve au parking de la Cité de la Musique et 10 minutes plus tard me voici sur le Périphérique. Porte de la Chapelle nouveau coup de fil de Michael qui me dit que Karen n'est toujours pas en scène. La circulation est relativement fluide et j’arrive aux alentours de l'Elysée Montmartre où, par un coup de chance, je trouve facilement à me garer. Un dernier sprint de quelques centaines de mètres et me voila complètement essoufflé devant la Boule Noire. Une fois de plus la chance me sourit quand le videur me laisse entrer gratuitement dans la salle.

Le set de Karen Elson a déjà débuté... mais j'apprendrais par la suite que je n'ai manqué que quatre minutes de concert. Sur scène ils sont six, l'éclairage est minimalisé avec juste quelques spots rouges et blancs. En ce début de concert je me trouve au milieu de la salle qui de fait est juste à moitié remplie. L'explication est simple l'organisateur a remboursé les places à ceux qui le désirait, vu l'horaire incertain du concert. Ma première impression est assez trompeuse, je suis encore essoufflé et surtout il est difficile d'entrer dans ce concert après celui que je viens de vivre.

Première constatation la voix est belle et bien présente. Seconde constatation, la dame est belle et attachante, beaucoup de sourires et beaucoup de plaisir à jouer malgré les conditions un peu particulières. Peu à peu j'entre dans le concert et la diversité du répertoire de la jolie rousse fait le reste. On croirait presque vivre un concert amateur tant on ressent de spontanéité. Sans doute moins électrique que sur disque les versions de son album n'en seront pas moins réussies. A noter la présence dans son groupe du fils de Patti Smith et de deux jeunes femmes, dont une très jolie bassiste. Je vais définitivement apprécier à sa juste valeur la seconde partie du concert car entre temps je me suis pas mal rapproché de la scène. Rien à dire, la jeune femme a du talent, son album en est la preuve, et sur scène elle confirme tout le bien que je pensais d'elle. La jolie femme  se retire au bout de quarante cinq minutes, puis revient rapidement sous les ovations d'un public conquis pour je crois deux ultimes morceaux. Elle promet de revenir cette fois pour un "vrai" concert mais ce premier galop d'essai fut tout simplement convainquant. Le set aura duré 55 minutes.

Je retrouve mes camarades Michael et Joëlle encore sous le charme. Cerise sur le gâteau, Karen revient dans la salle un verre de vin rouge à la main, manifestement heureuse et ravie de discuter et de poser avec ses admirateurs. Elle a remis ses chaussures à talons qu'elle avait quittées provisoirement pendant le show. Elle posera avec Michael puis avec Joëlle ou elle retrouvera un instant ses poses de mannequin devant mon objectif. Belle fin de soirée donc et j'espère que l'on reverra bientôt la belle rousse... cette fois pour un concert plein sans problèmes d'horaires comme ce soir. »






Karen Elson est une top modèle britannique. Elle est aussi chanteuse, on notera ses collaborations avec Robert Plant, Cat Power et ses prestations avec The Citizen's Band, une troupe de cabaret de New York et aussi la compagne du musicien américain Jack White, chanteur et guitariste des White Stripes et The Raconteurs.

(http://www.myspace.com/karenelsonmusic)

The Ghost Who Walks - 2010









Karen Elson : Voice, Guitar
+ Band








 La Setlist du Concert
KAREN ELSON

01.   The Ghost Who Walks (The Ghost Who Walks - 2010)
02.   Cruel Summer (The Ghost Who Walks - 2010)
03.   The Truth Is In The Dirt (The Ghost Who Walks - 2010)
04.   The Birds They Circle (The Ghost Who Walks - 2010)
05.   Stolen Roses (The Ghost Who Walks - 2010)
06.   100 Years From Now (The Ghost Who Walks - 2010)
06.   Alone And Forsaken (Hank Williams Cover)

07.   Lunasa (The Ghost Who Walks - 2010)
08.   Pretty Babies (The Ghost Who Walks - 2010)
09.   Mouths To Feed (The Ghost Who Walks - 2010)

Encore

10.   Funnel Of Love (Mike Ness Cover)

11.   A Thief At My Door (The Ghost Who Walks - 2010)



La durée du concert : 0h55

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HOODOO GURUS + THE MORLOCKS ~ La Machine. Paris.













Ce qu’en a pensé Gilles B. :

 « Concert aux parfums de garage et de pur rock'n'roll ce soir avec tout d'abord la venue des Morlocks un groupe que j'avoue ne pas connaître du tout si ce n'est par la pub que le label Fargo fait pour leur nouvel album et surtout pour moi ce soir la présence des Hoodoo Gurus mythique groupe australien de power rock que je n'ai jamais vu.

J'ai beau n’arriver qu’aux alentours de 19h30... je suis seul devant la salle, qui semble avoir changée tout du moins en apparence, il suffit de voir le hall d'entrée où se trouve une sorte de mini bar. Philippe M et Vincent ne tarderont pas à me rejoindre et c'est vers 20h30 que l'ouverture a enfin lieu.
 
Nouvelle surprise, le contrôle se fait juste avant l'escalier menant à la salle située au sous sol où se trouve véritablement une ancienne machinerie. Je ne reconnais pas le lieu au premier coup d'œil car en l'espace de quelques années la vieille chaufferie aux allures de cave lugubre a laissé place à un endroit presque cosy. En entrant on trouve tout de suite la scène sur la gauche alors qu'à la place de l'ancienne qui était située en haut de quelques marches il y a maintenant un bar et quelques tables rondes.

La scène est tout de même bizarrement foutue et surtout assez minuscule. Les artistes doivent se faufiler parmi les gens pour monter sur scène. Bizarre tout de même, mais cela a quand même un certain cachet. Vu la présentation qui avait été faite de la soirée, j'ai longtemps pensé que les Morlocks étaient en tête d'affiche mais non, ce sont eux qui ont débuté la soirée devant une audience tout compte fait assez importante et parmi eux pas mal de fans venus spécialement pour les voir.

The Morlocks sur scène ce sont cinq types dont deux guitaristes et leur chanteur plutôt charismatique au look typé légèrement asiatique et surtout la coupe réglementaire, celle des Iggy Pop version Raw Power ou bien alors de Johnny Ramones. Pas de temps mort. Le groupe envoie tout de suite la sauce et force est de constater que l'on évolue non pas seulement dans la sphère garage qui pourrait être réductrice mais dans le monde du rock'n'roll pur et dur, celui des grands standards parfois un peu négligés. Haute énergie et surtout un chanteur qui donne et qui a de la voix, le cocktail est détonnant. Mais ce que je craignais un peu c'était une parodie des groupes garages plus illustres or il n'en a rien été. Le concert est bien sur axé sur la dernière bombe du groupe intitulée tout simplement "Play Chess" où The Morlocks s'en donnent à cœur joie dans des reprises mythiques et il faut bien le dire, les versions live sont tout simplement de grande réussite. On passe du blues primitif mais boosté aux anabolisants (Boom Boom) à du blues rock façon Georges Thorogood & The Destroyers avec un superbe I'm A Man en passant par des choses plus musclées comme Killing Floor. En plein milieu de concert le bassiste casse une corde : pas grave le groupe joue sans lui le temps de deux morceaux. On ne peut bien sûr nier le côté Stoogien que le chanteur Leighton Koisumi arbore parfois surtout dans sa gestuelle avec le micro et quelquefois aussi au niveau de sa voix, qui n'est pas sans rappeler celle de l'iguane. Mais le plus surprenant c'est que cela sonne frais contrairement à d'autres vieilles gloires de la même époque, je pense  particulièrement au Fuzztones. Après avoir escaladé le côté de la scène et s'être à moitié suspendu au plafond, Leighton et son gang vont terminer le set par un apocalyptique Who Do You Love. En 42 minutes ils ont tout simplement conquis la salle.

Changement de matériel et changement de public aussi, les premiers rangs sont maintenant composés de personnes beaucoup plus âgées et j'avoue que lorsque les Hoodoo Gurus entrent sur scène, je ne suis pas vraiment rassuré, le chanteur a les cheveux dégarnis et ressemble à un Rowan Atkinson ayant atteint la cinquantaine et quant au guitariste soliste ses cheveux longs rappellent un peu trop les années 70. Un peu effrayant tout cela mais c'est un peu le lot des groupes qui atteignent une certaine longévité. Le plus important c’est la musique qui si elle n'affiche pas au premier abord la sauvagerie brute et sauvage des Morlocks mais n'en reste pas moins rock'n'roll ou plutôt power rock'n'roll. C'est vrai que les deux premiers morceaux laissent un peu sceptique et puis la magie opère, peu à peu, on entre naturellement dans la danse, les riffs plombés font leur effet, du power rock comme je l'ai dit. Les mélodies sont simples mais au fond n'est ce pas ce que l'on aime le plus ? Quand le groupe s'aventure en parcourant ses premiers albums c’est un régal ! Et puis il faut le reconnaître, c'est une sorte de déluge sonique qui s'abat sur nous les premiers rangs... difficile de résister à cela. Au final un très bon concert avec un groupe qui après 16 ans d'absence à Paris, comme l’a rappelé Dave Faulkner le chanteur du groupe, n'a pas perdu son envie de jouer. La set list sera un melting pot de pratiquement tous leurs albums avec quelques morceaux de bravoure (What's My Scene par exemple).

Si l'apparence des musiciens avait pu nous refroidir en début de concert je ressors de ce concert avec la belle image d'un rock intemporel, simple mais tellement jouissif au fond. Les Gurus n'ont certainement rien révolutionné mais ils sont parmi d'autres les gardiens d'une certaine idée que l'on peut se faire du rock'n'roll. »






The Morlocks est un américain garage rock groupe de San Diego, en Californie, formé en 1984.  Après séparation en 1987, le groupe se reforme sous Koizumi avec une nouvelle lineup.

(http://www.myspace.com/themorlocks)



Hoodoo Gurus (dénommé Gurus par les fans) est  un Australien groupe de rock , formé en Sydney en 1981 par le pilier Dave Faulkner (auteur-compositeur, chanteur et guitariste). Leur popularité a atteint un sommet au milieu fin des années 1980 avec des albums Mars Needs Guitars! , Blow Your Cool! et Magnum Cum Louder .

(http://www.myspace.com/hoodoogurus)

 



 •    Emerge LP (Midnight, 1985, MIR LP 111)
    •    Submerged Alive LP (Epitaph, 1988, EPI/MLP1)
    •    Wake Me When I'm Dead LP (Listen Loudest, 1991, SNLP 7, Croatia)
    •    Uglier Than You'll Ever Be! CD (Voxx, 1997, VCD2071)
    •    Easy Listening For The Underachiever CD, LP (Go Down Records, 2008, GODLP027)
    •    The Morlocks Play Chess CD, LP - 2010

 

         •    1984: Stoneage Romeos
    •    1985: Mars Needs Guitars!
    •    1987: Blow Your Cool!
    •    1989: Magnum Cum Louder
    •    1991: Kinky
    •    1994: Crank
    •    1996: Blue Cave
    •    2004: Mach Schau
    •    2010: Purity of Essence



 THE MORLOCKS


Leighton Koizumi on vocals
Bobby Bones on guitar & backup vocals
Lenny Pops on guitar,
Nick "The Canadian" on bass
Marky on drums










HOODOO GURUS




    •    Dave Faulkner — vocals, guitar, keyboards (1981–1998, 2003–present)
    •    Brad Shepherd — guitar, vocals, harmonica (1982–1998, 2003–present)
    •    Mark Kingsmill — drums (1984–1998, 2003–present)
    •    Richard Grossman — bass guitar, backing vocals (1988–1998, 2003–present)










La Setlist du Concert
THE MORLOCKS




La durée du concert : 0h42

 

 La Setlist du Concert
HOODOO GURUS


La durée du concert : 0h50


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