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vendredi 26 novembre 2010

ARCADE FIRE ~ La Halle Tony Garnier. Lyon.











Opening : FUCKED UP




Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Lyon : End of the road. La fin de notre périple s’achève ce soir à la Halle Tony Garnier, dont la réputation de l’acoustique n’a jamais été bonne. Notre hôtel se situe assez proche de la salle. D’où nous sommes nous pouvons aussi apercevoir le stade Gerland. Nous profitons de notre tournée européenne d’Arcade Fire pour trouver de bons restaurants et ainsi passer d’autres agréables moments. Chose plutôt facile à Lyon où nous avons l’embarras du choix. Rapidement, nous opterons pour la  devanture et la carte de  la Maison Gamboni où nous ferons un excellent repas. Il est un peu plus de 15 heures lorsque l’on en sort. Un petit tour vers le stade Gerland histoire de digérer, puis à l’hôtel, avant enfin de nous diriger vers La Halle Tony Garnier. Il nous faudra une dizaine de minutes, à pied, pour y arriver alors que les premiers flocons de neige commencent à tomber. On entre définitivement dans l’hiver, sans compter un peu de nostalgie car demain on rentre à Paris.  En attendant, on espère bien en profiter ce soir. 
Surprise,  seule une vingtaine de personnes est déjà sur place. Il est vrai qu’il n’est  seulement que 16h15. Alors que nous rejoignons la queue une autre surprise  la présence d’un copain de concerts que je vois assez régulièrement, allez hop on gagne quelques places !!. Suit  une longue attente entrecoupée de discussions. J’en profite pour me renseigner sur l’implantation de la salle et sur la meilleure manière de se diriger droit vers la fosse. Le conseil est de tourner tout de suite vers la droite dès l’entrée et de longer les gradins pour arriver au plus vite dans la fosse. Je retiens la leçon. A 18h20 : ouverture des portes. L’unique queue se divise en plusieurs points de contrôle, à l’extérieur de la halle. Puis on traverse ce qui peut s’apparenter à une grande cour, second contrôle aux portes de la salle. Je rentre et surprise une grosse partie des gens se dirige vers la gauche, moi je file suivi de JP vers la droite, on longe l’arrière d’un gradin puis on fait irruption dans la salle, dernière course et j’arrive à bout de souffle parmi les tous premiers devant la crash barrière, une fois de plus nous avons décidé de nous mettre un peu sur la droite, cette fois nous serons entre Richard Perry et Win Butler !

La salle se remplit doucement, elle me fait un peu penser aux anciens abattoirs de Pantin appelé aussi Pavillon De Paris. La salle est grande mais d’un aspect vieillot. Les gradins, surtout latéraux, sont disposés de manière ridicule. 10.000 personnes sont attendues ce soir, ce qui est beaucoup pour un groupe relativement peu connu du grand public. Même les videurs nous le ferons remarquer.

Jérémy Gara est une nouvelle fois présent sur le côté droit de la scène pendant le set de Fucked Up. Il semble presque hilare à chaque fois qu’il les voit surtout lorsque le chanteur descend dans la foule comme ce sera une nouvelle fois le cas ce soir. Le set durera une demi-heure et le chanteur quittera la scène …….en traversant la fosse, succès d’estime garanti !

Pour la première fois, on se sent un peu plus à l’étroit qu’à l’habitude. Pour les trois précédents concerts nous avions été relativement épargnés par les poussées et autres bousculades. Ce soir çà ne va pas être le cas ! Ca commence mal d’ailleurs avec une jeune femme excitée qui s’en prend à Jean Pierre bien avant que le concert ne commence, le service d’ordre doit déjà intervenir. 

C’est aux alentours de 21h30 que Arcade Fire entre sur scène et attaque avec l’intro caractéristique et sèche de Ready To Start. Malgré nos craintes le son est plutôt bon une fois de plus et c’est un bonheur de les voir une nouvelle fois de près, surtout où nous sommes placés et d’où je vais  parfaitement pouvoir voir et apprécier à sa juste mesure les facéties de Richard et de Will pendant un Laika une fois de plus extrêmement prenant et joyeux. Il faut dire que les deux énergumènes s’en donnent à cœur joie l’un et l’autre avec tambour et baguettes, en tapant et en bondissant en l’air. Etonnant que ni l’un ni l’autre ne se soit pas encore cassé la gueule ou pire cassé une jambe pendant leur séance de pitreries !. Tiens j’aperçois à l’extrême droite une contre basse, plutôt inhabituelle et peut être le signe d’une surprise sur la set list ? En tout cas ça déroule et comme pour le premier soir de la tournée à Madrid on en prend plein les yeux et plein les oreilles. Notre chère Sarah Neufeld est toujours aussi vive et charmante dans sa petite robe courte. Avec  Haïti une fois de plus l’émotion est au rendez-vous. Petite remarque, Régine porte la même robe qu’ à Marseille. Une fois de plus nous avons droit à Une Année Sans Lumière que l’on déguste avec plaisir, la version live étant de loin supérieure à celle du disque. Et puis la surprise. Win  annonce que cela fait longtemps qu’ils ne l’ont pas joué. Richard Parry s’empare de la fameuse contre basse. A ce moment je ne vois pas du tout ce qu’il vont jouer. Ce sera une version impressionnante de My Body Is A Cage que je n’avais pas entendu jouer en live depuis trois ans, je crois d’ailleurs qu’il ne l’avait pas joué sur cette tournée. The Suburbs restera un moment magique et le Month Of May qui va suivre va déclencher de fortes poussées dans la foule. Ce qui sera la caractéristique du concert. Nous avons été pas mal bousculés, parfois pressés sur la barrière, j’ai dû à mon tour subir les assauts de la stupide jeune femme (à priori une Canadienne) qui essayait une nouvelle fois de prendre notre place au premier rang. Cela aura été le seul moment désagréable du concert. Peu après on ne la  reverra plus. Ouf ! bon débarras ! Heureusement car nous allons pouvoir vivre une fois de plus un final d’anthologie avec la triplette We Used To Wait /Power Out/Rebellion. Que dire sinon que c’est grand et qu’il faut le vivre pour comprendre. Surtout le vivre dans des conditions comme la nôtre c'est-à-dire presque au contact du groupe. En rappel Intervention sera assez majestueux mais c’est bien sur Wake Up qui une fois de plus emportera tous les suffrages, la satisfaction se lit sur les visages des musiciens et la Halle Tony Garnier leur rend elle aussi un bel hommage.

Une fois de plus,  j’interpelle Richard Parry qui ne se trouve pas très loin de moi, grand sourire de sa part et il me lance : « again » ? Tout en donnant la set list au videur qui me la remet. Juste ce petit « again » et ce sourire qui m’ont apporté un petit plaisir secret, au moins c’est la preuve que ce ne sont pas des robots mais des êtres humains !

On n’est pas vraiment pressés de sortir avec JP, nos yeux brillent encore, ce soir il n’y a pas un titre en particulier qui nous a fait defaut. Bon on citera My Body In A Cage car c’était une première mais pour le reste c’était du 100% bonheur. Il n’y a rien à ajouter. Justement une remarque : à la fin de ce quatrième concert nous ne sommes pas lassés, bien au contraire,  mais on est un peu tristes, tristes car dans deux jours on sera chez nous et non plus devant la scène à écouter nos canadiens favoris. Oui, c’est impressionnant de ne pas ressentir une seule seconde de  lassitude ou de  fatigue… c’est presque le contraire.

Une fois de plus,  j’interpelle Richard Parry qui ne se trouve pas très loin de moi, grand sourire de sa part et il me lance : « again » ? Tout en donnant la set list au videur qui me la remet. Juste ce petit « again » et ce sourire qui m’ont apporté un petit plaisir secret, au moins c’est la preuve que ce ne sont pas des robots mais des êtres humains !

On n’est pas vraiment pressés de sortir avec JP, nos yeux brillent encore, ce soir il n’y a pas un titre en particulier qui nous a fait defaut. Bon on citera My Body In A Cage car c’était une première mais pour le reste c’était du 100% bonheur. Il n’y a rien à ajouter. Justement une remarque : à la fin de ce quatrième concert nous ne sommes pas lassés, bien au contraire,  mais on est un peu tristes, tristes car dans deux jours on sera chez nous et non plus devant la scène à écouter nos canadiens favoris. Oui, c’est impressionnant de ne pas ressentir une seule seconde de  lassitude ou de  fatigue… c’est presque le contraire.

On quitte le devant de la scène tout doucement, presque à regret, on va faire un tour au merchandising «dès fois que ….. » mais il n’y a rien de nouveau. Dehors la neige a cessé et nous regagnons tranquillement notre hôtel. Nous finirons la soirée, devant un verre de bière en compagnie d’  un couple d’Anglais vivant en Suisse qui se sont eux aussi déplacés pour voir Arcade Fire. Ce n’est que vers 0h30 que nous irons enfin nous coucher.

Bilan de ce voyage de 9 jours ? Une belle réussite. Nous avons allié différents plaisirs, les concerts bien sur, mais aussi la gastronomie, la découverte (pour ma part) de l’Espagne plus précisément de Madrid et de Barcelone. Le fait aussi d’être avec des amis ce qui est pour moi presque le plus important. A la question de savoir lequel des quatre concerts auquel j’ai assisté était le meilleur, impossible de répondre car le Arcade Fire a donné le meilleur de lui-même lors des 4 sets. Chaque concert était particulier, pour Madrid son public extraordinaire, pour Barcelone en plus du public le son était parfait. A Marseille la proximité avec les musiciens était incomparable la crash barrière étant très proche de la scène. Enfin Lyon fut le dernier concert, celui aussi où nous étions le mieux placé et puis celui aussi où le public a été le plus « turbulent » ce qui parfois est réjouissant. Moi j’ai aimé, que dis-je aimé « adoré » les quatre concerts. Arcade Fire est un immense groupe qui n’a derrière lui rappelons le que trois magnifiques albums. Avec The Suburbs Arcade Fire a placé la barre à un niveau rarement atteint. Et puis ce voyage à été l’occasion de voir des amis et je voudrais remercier en particulier celui qui m’a accompagné pendant 9 jours, celui avec qui j’ai partagé ces quatre concerts et la découverte de l’Espagne sans qu’une seule fois nous ne nous soyons fâchés ou sans que nous ayons eu même ne serait ce qu’une différence d’opinion sur telle ou telle chose à visiter, je veux bien sur parler de mon ami Jean Pierre. »
                                           



photos de gilles b.

Arcade Fire (également appelé The Arcade Fire) est une formation de rock indépendant originaire de Montréal, Québec, Canada, en 2000, jouant un rock émotionnel et inclassable. Il s'est développé autour du couple formé de Win Butler et Régine Chassagne . Cependant ils ne connaissent le succès qu'avec Funeral, qui paraît en 2004. Le groupe fait usage d'un large éventail d'instruments de musique — surtout de la guitare, de la batterie et de la guitare basse — mais aussi du piano, de l'alto, du violoncelle, du xylophone, de l'accordéon et de la harpe. La plupart des musiciens jouent de plusieurs instruments: sur scène, on peut ainsi voir Régine Chassagne passer de l'accordéon à la batterie ou Win Butler de la guitare à l'orgue.

(http://www.myspace.com/arcadefireofficial)
  
    •    2004 : Funeral
    •    2007 : Neon Bible
    •    2010 : The Suburbs



Win Butler : Chant, Guitare, Piano, Basse.
Regine Chassagne : Chant, Accordeon, Batterie, Xylophone, Percussions, Clavier.
Will Butler : Clavier, Percussions, Xylophone.
Richard Parry : Clavier, Piano, Accordeon, Xylophone, Percussions, Basse.
Timothy Kingsbury : Basse, Guitare.
Sarah Neufeld : Violon.
Jeremy Gara : Batterie, Guitare.


La Setlist du Concert
ARCADE FIRE





Intro Tape The Suburns (Continued)(The Suburbs - 2010)
01.   Ready To Start (The Suburbs - 2010)
02.   Keep The Car Runnig (Neon Bible - 2007)
03.   Neighborhood # 2 (Laika) (Funeral - 2004)
04.   No Cars Go (Neon Bible - 2007)
05.   Haiti (Funeral - 2004)
06.   Sprawl II (Mountains Beyond Mountains) (The Suburbs - 2010)
07.   Rococo (The Suburbs - 2010)
08.   Une année sans lumière (Funeral - 2004)
09.   My Body Is a Cage (Neon Bible - 2007)
10.   The Suburns (The Suburbs - 2010)
11.   Month Of May (The Suburbs - 2010)
12.   Neighborhood #1 (Tunnels) (Funeral - 2004)
14.   We Used To Wait (The Suburbs - 2010)
15.   Neighborhood #3 (Power Out) (Funeral - 2004)
16.   Rebellion (Lies) (Funeral - 2004)

Encore

17.   Intervention (Neon Bible - 2007)
18.   Wake Up (Funeral - 2004)

La durée du concert : 1h30


AFFICHE / PROMO / FLYER


































ARCADE FIRE ~ La Halle Tony Garnier. Lyon.












Opening : FUCKED UP




Ce qu’en a pensé Jean Pierre :

« Acte 4 : dernière étape du périple !

Apres une petite journée de tourisme à Marseille, nous voila, ce vendredi en fin de matinée, à Lyon pour le quatrième concert (et dernier pour le moment) de mon groupe préféré Arcade Fire. Le froid est là et il neige un peux. Aussitôt on trouve un restaurant sympa à coté de l'hôtel et après notre repas on fait petite ballade en direction de la Halle Tony Garnier, d'autant plus qu’elle est à environ 5 minutes à pied.

Il est un peu plus de 16 heures quand  nous arrivons pour se placer dans la file d’attente: une vingtaine de personnes y attendent. Vers 18 heures la salle nous ouvre les portes et s'ensuit une course effrénée pour enfin être devant les barrières, idéalement bien placés  encore mieux que le concert de la veille, presque au milieu de la scène.

20h00; c’est le début du concert de Fucked Up, égal à lui même l
'imposant chanteur du groupe nous fait son habituel show plein d'énergie et la bassiste,  ce soir vêtue d'une robe rouge, est plongée toujours dans son délire.

21h00: les huit musiciens d’Arcade Fire montent sur la scène en toute décontraction. "Ready to Star" explose et ouvre les festivités puis, cette fois en deuxième position, c'est l'euphorisant "Keep the car Running".  La salle commence à réagir et à bouger quand la chanson "Laika" arrive et nos joyeux lurons Will Butler et Richard Perry se pourchassent et vont s'en donner à cœur joie, en fond de scène, à taper sur un tambour de batterie... là je constate qu'ils ne font jamais la même chorégraphie.  Le public est réceptif en reprenant à gorges déployées les paroles de la chanson et la chorale trouve sa soirée. Je regarde aussi Sarah notre violoniste préférée (que j’ai pris dans un maximum de photos à Barcelone) toujours égal à elle-même, charme en valeur et toujours très impliquée dans le concert. On rentre dans une intensité émotionnelle avec "Haïti", chanté par Régine Chassagne  (dont sa famille est originaire de cette île) et ses paroles nous touchent encore plus  « Haïti, mon pays, wounded mother I'll never see. Ma famille, set me free. Throw my ashes into the sea...»... et cette fois elle finira la chanson à genoux. A la fin, elle nous parlera d’un don en chèque et de sa fondation pour aider la population d’Haiti. On retourne à l’euphorie avec "Sprawl II (Mountains Beyond Mountains) puis "Rococo " avec toujours sa montée en puissance ou Wind Butler multipliera les allers et retours sur la petite estrade disposée dans la fosse avec un pied sur la barrière, comme sur d'autres titres. Arrive ensuite le morceau (joué à Marseille et a priori seulement pour la France) intitulé French Song sur la set List et qui s'appelle "Les années sans lumière", extrait du premier album Funeral. Dans cette superbe version on voit Will Butler et Richard Perry, décidément inséparables, prendre des poses fixes avec tambourin et foulard oriflamme. La mélancolique "My body is a cage", chanson jouée très rarement et faisant partie du deuxième album "Néon Bible", est exécutée avec un Richard Perry jouant de la contrebasse et Win Butlert à l'orgue, C’était la première fois qu'on l'entendait depuis le début de notre périple. Suit "The Suburds" et son tempo légèrement chaloupé et un "Month of Way" furieux, joué à deux cent à l'heure avec une énergie démentielle. Depuis un petit moment la pression de la foule portée à ébullition avait augmentée... ça poussait avec des coups de chaud... mais à ce moment-là on se trouve complètement écrasés à la barrière. Les chansons s'enchainent, "Tunnels" et son envolé en final, avant un "We used to wait" dévastateur pour terminer sur un "Power Out/Rébellion" toujours aussi dantesque.

Après une petite pause, le rappel s'ouvre avec "Intervention" poursuivit d'un "Wake", toujours aussi prenant, repris par toute la salle, doucement d'une même voix. C'est la fin du concert et les lumières se rallument. On récupère deux Set List, une qui me tombe sur la tête (c'est ma deuxième après celle de Marseille) et l'autre que Gilles demande, comme il avait déjà fait a Marseille, à Richard Perry. 

Voila notre parcours de concert se termine et on gardera beaucoup d'images en souvenir que ce soit coté tourisme ou concert.  Une semaine exceptionnelle. Certains pourraient dire que voir quatre fois de suite le même groupe s’est lassant... et ben non ! Au contraire on aura une manque dans les semaines qui vont suivre et la frustration est déjà présente. Je pense que Arcade Fire est un groupe extraordinaire et peut être un des meilleurs groupes sur scène, actuellement. Ce soir c’était un autre très beau moment, qui rentre dans mes souvenirs. Simplement jouissif ! A quand le prochain ? Il ne nous reste plus qu'à patienter... actuellement nous nous dirigeons sagement vers la sortie et l'hôtel pour une nuit de repos. »

                                           



photos de jean pierre

Arcade Fire (également appelé The Arcade Fire) est une formation de rock indépendant originaire de Montréal, Québec, Canada, en 2000, jouant un rock émotionnel et inclassable. Il s'est développé autour du couple formé de Win Butler et Régine Chassagne . Cependant ils ne connaissent le succès qu'avec Funeral, qui paraît en 2004. Le groupe fait usage d'un large éventail d'instruments de musique — surtout de la guitare, de la batterie et de la guitare basse — mais aussi du piano, de l'alto, du violoncelle, du xylophone, de l'accordéon et de la harpe. La plupart des musiciens jouent de plusieurs instruments: sur scène, on peut ainsi voir Régine Chassagne passer de l'accordéon à la batterie ou Win Butler de la guitare à l'orgue.

(http://www.myspace.com/arcadefireofficial)
  
    •    2004 : Funeral
    •    2007 : Neon Bible
    •    2010 : The Suburbs



Win Butler : Chant, Guitare, Piano, Basse.
Regine Chassagne : Chant, Accordeon, Batterie, Xylophone, Percussions, Clavier.
Will Butler : Clavier, Percussions, Xylophone.
Richard Parry : Clavier, Piano, Accordeon, Xylophone, Percussions, Basse.
Timothy Kingsbury : Basse, Guitare.
Sarah Neufeld : Violon.
Jeremy Gara : Batterie, Guitare.


La Setlist du Concert
ARCADE FIRE





Intro Tape The Suburns (Continued)(The Suburbs - 2010)
01.   Ready To Start (The Suburbs - 2010)
02.   Keep The Car Runnig (Neon Bible - 2007)
03.   Neighborhood # 2 (Laika) (Funeral - 2004)
04.   No Cars Go (Neon Bible - 2007)
05.   Haiti (Funeral - 2004)
06.   Sprawl II (Mountains Beyond Mountains) (The Suburbs - 2010)
07.   Rococo (The Suburbs - 2010)
08.   Une année sans lumière (Funeral - 2004)
09.   My Body Is a Cage (Neon Bible - 2007)
10.   The Suburns (The Suburbs - 2010)
11.   Month Of May (The Suburbs - 2010)
12.   Neighborhood #1 (Tunnels) (Funeral - 2004)
14.   We Used To Wait (The Suburbs - 2010)
15.   Neighborhood #3 (Power Out) (Funeral - 2004)
16.   Rebellion (Lies) (Funeral - 2004)
Encore

17.   Intervention (Neon Bible - 2007)
18.   Wake Up (Funeral - 2004)

La durée du concert : 1h30


AFFICHE / PROMO / FLYER