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samedi 29 janvier 2011

THE VASELINES ~ Le Mains d’Œuvres. Saint-Ouen.











Première Partie : Sam James + Câlin +  The Big Crunch Théory + Viva & The Diva  + Etienne Jaumet


10ème



Ce qu’en a pensé Gilles B. :
 
« Ah les Vaselines ! Si on m’avait dit il y a quelques années que je les verrais en concert, je n’y aurais pas cru. Ce groupe fut un peu le symbole de l’insouciance, de la naïveté musicale presque et de l’éphémère aussi puisque le groupe n’a eu qu’une courte carrière, mais suffisante pour marquer les esprits avec deux EP et un album. Kurt Cobain, fan du groupe, reprendra plusieurs de leurs chansons et appellera sa fille Frances en hommage à Frances McKee. Mais revenons au concert de ce soir aux Mains d’Oeuvres Porte de Saint Ouen. C’est un peu le «bordel» à la sortie du périphérique ! les Puces obligent, mais je me gare rapidement. Contrairement à la veille, on entre directement dans l’immeuble pour se retrouver dans l’espace des disquaires et des magasins de fripes. La Féline, qui jouera plus tard au même endroit en show case, est en répétition. Bon moment. Peu avant l’ouverture des portes donnant accès aux salles de concert, j’assiste au show case de Pocket que j’avais déjà vu en solo. Cette fois, le groupe est au complet, sympa, mais pas transcendant surement à cause des conditions qui n’étaient pas les meilleures.

19 h, ouverture des portes, bracelet mauve au poignet, on descend vers la salle. Nous nous dirigeons pour le premier concert aux MO. Ce sera Sam James qui hier était venu prêter main forte à The Fishermen 3. De prime abord, le set est bizarre. Sam James figé sur scène décline ses chansons de sa belle voix, mais le regard dans le vague fixant le fond de la salle. Et puis le phrasé de l’artiste fait son effet, la fratrie Herman Dune est dans la salle et ils commencent tout doucement à faire le chœur. Vient ensuite une chanson en Français aux paroles assez légères et rigolote dans la voix de Sam James. Le moment le plus intense sera lors de la chanson dont chaque phrase commence par une lettre de l’alphabet ( A like… ) récitée dans un silence assez impressionnant. Pour les deux derniers morceaux, il fait un signe à la console qui lui en confirme un seul. Puis, se ravise, et lui accorde le second, mais, chose assez désagréable, coupe le courant en plein milieu. Il ne se laisse pas faire, avance d’un pas et finit a capella en forçant un peu la voix. Bravo tout simplement.

Maintenant direction la salle FO pour découvrir Câlin un duo français de Grenoble, assez atypique. Le batteur joue aussi du clavier et le guitariste fou lui sera aussi aux commandes d’une sorte de clavier, enfin un truc électronique. Par moment, je pense à Christian Vander dans le genre allumé. Il convient d’ajouter l’usage du Vocodeur omniprésent. L’ensemble donnant une musique post rock assez barrée et complètement délirante. Ils s’en tirent plutôt bien malgré quelques pépins techniques. Drôle, bizarre et pas inintéressant, mais je ne les écouterais pas pendant des heures.

Place maintenant à The Big Crunch Théory le projet de Lisa Li Lund, la petite sœur de Yaya Herman Dune, une «curiosité» que j’attendais avec impatience, surtout à cause des charmes de sa ravissante chanteuse.Toute la famille est dans la salle. Lisa est fébrile cela se sent. Pendant son soundcheck elle nous demande presque sur le ton de la rigolade mais avec quand même une petite dose d’inquiétude d’avoir la bonté de ne pas mettre de cochonneries dans son verre de bière posé sur le devant de la scène. L’intro du concert est un peu ratée avec 1 à 2 minutes assez curieuses où l’on verra le saxophoniste qui accompagnait Yaya hier faire du free jazz. Zarbi…. Puis s’ensuivent pas mal de problèmes techniques. Peu à peu on apprécie la dream pop de Lisa Lund portée par sa voix presque ingénue. A noter à la batterie une jeune femme particulièrement efficace. Yaya vient le temps d’un morceau soutenir sa sœur à la guitare. Le tout a un parfum doux et suranné pas tout à fait encore en place, mais j’aime bien. Mes morceaux préférés ce soir seront Weapon et le dernier que le groupe a interprété, Letter To My Lawyer qui n’est malheureusement pas sur leur premier disque d’après ce que Lisa m’a dit après le show.

Le nom du groupe suivant ne m’est pas inconnu, Viva & The Diva, que je n’ai encore jamais vu en live. A sa tête une sorte de furie blonde décolorée au maquillage agressif et à la tenue suggestive qui à chaque sourire laisse découvrir une dent argent. A la fois Nina Hagen et Courtney Love, mais sans leur côté prétentieux. Je suis un peu sur la réserve quand Sir Alice la chanteuse peroxydée entre sur scène. Va t’on voir un show bien préparé avec ce qu’il faut de piquant pour attirer l’attention, mais sans spontanéité ? Eh bien non ! je dois dire que j’ai été vite rassuré. Car Sir Alice assure, séduction féminine en moins. C’est plutôt crachats sur scène (je n’aime pas) et attitude pas véritablement séduisante, mais elle s’en fout. En fin de compte ce qui ressort c’est la musique, difficile à décrire, des influences velvetiennes, une dose d’électronique hypnotique et surtout une guitare abrasive à souhait grâce au guitariste (qu’il me semble avoir déjà vu dans d’autres circonstances) mais dont l’ampli Vox vintage rendra l’âme en plein milieu du concert. Viva & The Diva c’est un électrochoc qu’une partie du public a eu du mal à digérer, moi  j’ai totalement adhéré une fois les premières réserves passées. A suivre donc.

Cette fois la salle se vide très peu alors que sur l’autre scène Etienne Jaumet vient de commencer son set Kraut Rock hypnotique et un peu soporifique vu par écran interposé. Il faudra attendre pratiquement 11h30 que son set se termine.

The Vaselines, version 2011,  entrent sur la scène. C'est bien sur Frances et Eugene Kelly entourés de trois autres musiciens dont 1 guitariste, 1 bassiste et 2 batteurs. Frances est tout simplement adorable avec son look assez rock’n’roll, mini jupe et blouson noir quant à Eugène Kelly il arbore un look plus civilisé avec son petit gilet noir par-dessus la chemise, il ressemblerait presque à Nick Cave !. Frances est déjà presque hilare, elle nous lance «Bonjour mes petits saucissons». Me voici quelque part rassuré, car je la retrouve presque comme en 1987, comme si le poids des années n’avait pas eu d’effet sur elle. Frances a toujours son regard malicieux sur un joli visage, sa voix, et la même coupe de cheveux, bref toutes ses petites choses font que je suis admiratif et quelque part presque amoureux de cette femme de déjà 45 ans. Mais la question primordiale que Philippe et moi nous posons est sur ce que le concert va donner !  Un concert avec passion ou sans passion ? Ce sera avec passion ! A peine entamée The Day I Was A Horse que je souris tout en me trémoussant. Je ressens une espèce de bonheur bien égoïste où se mêlent beaucoup d’émotions, car je ne pensais jamais voir The Vaselines, mes héros ne me trahissent pas, je ressens de l’insouciance en les regardant et beaucoup de plaisir à écouter ces mélodies simples et presque enfantines, la voix de Frances y étant pour beaucoup, en même temps je suis surpris par l’aspect très rock qui ressort en live, pas étonnant non plus avec 3 guitares. Alors que dire de la set list sinon qu’elle est parfaite mêlant le meilleur du dernier album avec Sew With An X ou alors The Devil Inside mais ce que j’attends avec impatience les indémodables. Cela commence en douceur avec Jesus  Wants Me For A Sunbeam puis vient Molly’s Lips avec le roadie du groupe qui fera les pouet pouet avec un klaxon, ceci provoquant une fois de plus l’hilarité de Frances. Et puis cela explose derrière nous sous les coups de boutoir de Son Of A Gun. D’un coup cela se met à pogoter et il faut prendre garde à ne pas se prendre trop de coups. Slushy puis Rory Rides Me Raw, je suis aux anges, car les versions sont telles que je les imaginais, un peu plus violentes que sur disque, mais tellement jouissives. Enfin le final à cent à l’heure avec Sex Sux et Dying For It……..  Excellent !!

J’espère un rappel, sans trop d’illusions, car il est déjà tard et la set list a été entièrement jouée. Mais, surprise, ils reviennent et j’ai droit à mon petit moment de bonheur avec ma chanson fétiche, la reprise de You Think You’re A Man la chanson de Divine, quel pied tout simplement, je suis heureux comme un gamin. Et pour finir à 150 à l’heure, je crois qu’ils ont joué Dum Dum, la salle a pogoté une dernière fois avant que The Vaselines nous quitte définitivement après 1 h 10 de concert.

Souvent lorsque l’on va voir des «anciens» groupes il y a de la nostalgie. Ce soir rien de cela, juste un grand plaisir et surtout la sensation que leur musique est actuelle et n’a pas vieilli du tout. Je n’ose pas imaginer une vraie tournée avec un concert à la Maroquinerie par exemple, ce serait trop beau ! Mais vraiment j’ai ce sentiment de bonheur. Je n’ai pas été déçu ne serait ce qu’un tout petit peu, non pour moi c’était parfait ce soir. Pas de chance, ils n’ont pas de tee shirt XL, tant pis ce sera pour une autre fois. On quitte les Mains d’Oeuvres, il est 1h du matin et je n’ai pas vraiment sommeil. »







photos de gilles b


The Vaselines est un groupe de rock alternatif écossais originaire de la ville de Bellshill de la conurbation du Great Glasgow, crée en 1986.




1987 - Son of a gun (EP)
1988 - Dying For it (EP)
1989 - Dum-Dum
1992 - The Way Of The Vaselines (Compilation)
1995 - The Stuff And More (Compilation)
2009 - Enter The Vaselines
2010 - Sex With an X







Eugene Kelly (guitariste et membre fondateur du groupe)
Frances McKee (guitariste et membre fondateur du groupe)
+
James Seenan (basse)
Charly Kelly (batterie)








 La Setlist du Concert
THE BIG CRUNCH THEORY


La durée du concert : 0h30



 La Setlist du Concert
VIVA & THE DIVA
 
La durée du concert : 0h30



 La Setlist du Concert
THE VASELINES



The Day I Was A Horse (Enter The Vaselines - 2009)
Monsterpussy (Enter The Vaselines - 2009)
Sex With An X (Sex with an X - 2010)
Oliver Twisted (Enter The Vaselines - 2009)
The Devil Inside Me (Sex with an X - 2010)
Jesus Wants Me For A Sunbeam (Dying for It EP - 1988)
I Hate The 80s (Sex with an X - 2010)
Molly's Lips (Dying for It EP - 1988)
Poison Pen (Sex with an X - 2010)
Son Of A Gun (Son Of A Gun EP -1987)
Slushy (Enter The Vaselines - 2009)
Lovecraft (Dum Dum - 1989)
No Hope (Dum Dum - 1989)
Rory Rides Me Raw (Son Of A Gun EP -1987)
Ruined (New Song)
Sex Sucks (Amen) (Enter The Vaselines - 2009)
Dying For It (Dying for It EP - 1988)

Encore

You Think You’re A Man (Divine Cover)
Dum – Dum (Dum Dum - 1989)


La durée du concert : 1h10

AFFICHE / PROMO / FLYER
















vendredi 28 janvier 2011

HEAVY TRASH ~ Le Mains d’Œuvres. Saint-Ouen.












Première Partie : Oh Tiger Mountain + Fishermen 3 + Yaya Tova  + Crane Angels + Cheveu


10ème



Ce qu’en a pensé Gilles B. :
 
« Belle affiche pour la 11e édition du festival de rock indépendant MOFO dont la tête d’affiche ce soir est le groupe Heavy Trash, la formation de John Spencer. Pas mal d’autres groupes peu connus excepté les Français de Cheveu dont nous ne pourrons malheureusement pas voir la prestation ce soir. Le MOFO, c’est une ambiance et un endroit bien particuliers. Une sorte de labyrinthe composé de nombreuses salles adjacentes et sur plusieurs niveaux. Je vais passer la soirée avec Philippe M et Livie.  Après avoir fait la queue par 0 degré, la soirée débute vers 19H avec un bracelet rouge au poignet,  … D’abord, se restaurer puis entamer une petite visite des lieux où se côtoient quelques disquaires indépendants et pas mal de stands de vêtements, plutôt des friperies. C’est aussi ça l’esprit du MOFO, un espace de rencontres qui gravite autour de la musique. Tous les trois, on  décide enfin d’aller voir ce qui se passe plus bas. On reprend ces fameux «passages» obligés pour rejoindre quelques étages plus bas la salle dénommée «FO».

Un premier groupe va commencer son set. Il s’agit de Oh Tiger Mountain un duo Français. Plus exactement un chanteur, grand, à la chevelure savamment désordonnée, qui gratouille accompagné d’un ami dont j’ai oublié le nom. Pas un vrai duo. On reste quand même. Ce n’est vraiment pas terrible avec leur côté «branchouille», un peu déglingué et ce petit ton désabusé qui ne me plaît pas du tout. La voix du chanteur est tout de même belle et puissante, mais c’est tout ce que j’ai retenu de positif. Musicalement c’est évidemment minimaliste. J’ai la désagréable impression  d’entendre le même morceau pendant 35 minutes le tout aggravé par un son de guitare lancinant et une réverb énervante. Bref, l’ambiance est fatigante pour mes oreilles. Le public ne s’y trompe pas en applaudissant que mollement à chaque morceau.

On se dirige après vers la seconde salle en empruntant un long couloir et en longeant le restaurant. Une double porte plus loin et nous voila dans la salle «MO». Fishermen 3 entame son set. Je suis un peu inquiet à la vue du petit bonhomme figé sur scène au look passe partout pas vraiment encourageant. Le début du concert est à l’image du personnage : falot. Pendant ce temps, des gens parlent, je suppose un verre à la main,  comme d’habitude sans aucun respect pour les artistes, dommage. Pendant ce temps, Fishermen nous raconte une anecdote qui vient de lui arriver en Espagne. Une histoire de contrôle d’alcoolémie alors qu’il était au volant. Ce petit intermède, le rend sympathique. Petit à petit, il devient attachant et je commence à apprécier sa musique. Un peu plus tard, il est rejoint sur scène par Sam James qui va l’accompagner à la guitare en produisant de doux arpèges. En fin de compte un set pas désagréable écourté, je pense, d’un morceau dans une salle tout de même assez peu remplie.

Retour vers la salle «FO» ou Yaya Tova s’apprête à commencer son set. On se place devant. La salle est moyennement remplie. Yaya Tova c’est un trio, l’alliance de Yaya «Herman» Dune que l’on croirait échappé de chez les amish ou du fin fond de l’Amérique profonde, d’un saxophoniste du nom de Quentin Rollet et enfin d’un batteur Ludwig Dahlbergh (International Noise Conspiracy). Le tout forme un brûlot sonique et expérimental. Ça surprend dès le premier morceau. Le son de la guitare est abrasif et dissonant assez loin de l’univers de Herman Dune. Le saxo lui est à l’unisson de Yaya et donne à l’ensemble un air de musique contemporaine pas toujours facile à écouter. Seul le batteur reste en retrait en produisant un beat calme et précis. J’avoue ne pas avoir tout compris pendant les 30 minutes du set. Bruyant, pas inintéressant, mais je n’ai pas accroché.

Nous décidons de ne plus bouger de la scène «FO» pour attendre le prochain groupe qui porte le nom énigmatique de Crane Angels. Surprise ! Ce n’est plus un groupe, mais presque une troupe, puisqu’ils arrivent à 11. La scène est complètement encombrée et saturée. En fait, il y a 5 musiciens à proprement parler. Les 7 autres sont les choristes ! Ce qui fait beaucoup de choristes ! Musicalement, c’est très simple, on va dans les terres des groupes festifs avec les harmonies en premier plan. En gros c’est une chorale pop rock à l’humeur joyeuse. Les références sont multiples de : I’m From Barcelona à nombre de groupes souvent canadiens qui opèrent dans cette mouvance festive. J’aime bien même si comme me faisait remarquer Livie certaines voix ne sont pas toujours à l’unisson,  sans parler du chanteur principal qui parfois hurle, mais le plaisir est communicatif et moi j’adhère totalement, d’autant plus que les mélodies sont pour la plupart très agréables à entendre même si l’on sent quelque part de l’amateurisme. Est-ce vraiment un défaut ? Cette fraîcheur est la bienvenue dans ce festival où parfois le côté branché domine le côté simple de la musique.

Nouvel entracte. La salle se vide partiellement. Nous restons pour garder nos places au premier rang pour le set d’Heavy Trash. Un peu de retard. Le concert prévu à 11h ne débutera que vers 11h20. Jon Spencer et Matt Verta Ray font leur apparition. Heavy Trash ce sont 5 personnes en costume noir qui font du  rockabilly, pour moi c’est tout simplement du rock primaire, celui des pionniers, de Jerry Lee Lewis ou Little Richards. Et si ce style musical n’est pas exactement celui que je préfère, il faut bien avouer que ce soir Heavy Trash m’a fait changer d’avis. Ceci explique cela. Le nom du groupe c’est tout un programme voire une profession de foi. Si je ne suis pas un aficionado du rock dit «traditionnel», celui des origines donc, c’est tout simplement par ce que je trouve qu’il manquait cruellement de puissance (c'était en 1950 !)... mais Jon Spencer a corrigé le tir avec son groupe. Car c’est à un tir de barrage auquel on va assister ou plutôt à un feu d’artifice. Les deux artilleurs que sont Jon et Matt vont nous incendier le cerveau en maintenant pendant tout le concert un rythme d’enfer soutenu par une puissance sonore assez considérable. Ce que j’ai vraiment apprécié c’est la morphologie de certains morceaux avec des passages en boucle et le sentiment qu’à chaque nouveau passage on décolle de plus en plus, ça prend le cerveau et c’est bon. Le rythme ne faiblit jamais, Jon Spencer ressemble de plus en plus à un Nick Cave un peu plus jeune et avec quelques mèches de cheveux en plus. Il fait aussi le spectacle allant constamment sur le devant de la scène armé de sa Gibson acoustique à l’aspect tout pourri, mais le son qui s’en dégage est bien crade comme on l’aime, quant à  Matt, il est plus sobre avec sa Gretsch sans pour autant être moins efficace. Le tout donne un concert rouleau compresseur avec une grosse ambiance dans la fosse (Livie s’en rappellera..). Heavy Trash ne se contentera pas du minimum syndical ajoutant à la set list initiale 2 voire 3 morceaux pour un final explosif. 1h25 de concert, il est maintenant 0h45, même pas le temps d’aller boire une bière les bars de la salle étant curieusement déjà fermés. Belle soirée. »








photos de gilles b


Heavy Trash est un groupe de rock basé à New York et formé de Jon Spencer (Pussy Galore, Jon Spencer Blues Explosion) et Matt Verta-Ray (Madder Rose, Speedball Baby). La musique du groupe est très éclectique; parmi les influences on peut citer le blues, le rock indépendant, le rockabilly ou le punk rock.




Heavy Trash – 2005
Going Way Out with Heavy Trash – 2007
Midnight Soul Serenade – 2009









Jon Spencer: Vocal & Guitar
Matt Verta-Ray: Guitar, Bass & Drums
+ Band







La Setlist du Concert
HEAVY TRASH

Intro
Kiss Baby (Going Way Out with Heavy Trash - 2007)
Dark Hair'd Ride (Heavy Trash - 2005)
Bumble Bee (Midnight Soul Serenade - 2009)
(Sometimes You Got to Be) Gentle (Midnight Soul Serenade - 2009)
Chopt Face (New Song)
Gee, I Really Love You (Midnight Soul Serenade - 2009)
The Loveless (Heavy Trash - 2005)
The Pill (Midnight Soul Serenade - 2009)
Punk Rock Mama (Single - 2009)
Nervis and Say Yeah (inspired byWillie Dixon) (Single - 2009)
Sweet Little Bird (Midnight Soul Serenade - 2009)

Encore

Good Man (Midnight Soul Serenade - 2009)
Trouble (Single - 2009)
They Were Kings (Going Way Out with Heavy Trash - 2007)
This Day Is Mine (Heavy Trash - 2005)
In My Heart (Midnight Soul Serenade - 2009)

La durée du concert : 1h25

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