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mardi 12 avril 2011

THE LOVE ME NOTS ~ La Lune Des Pirates. Amiens.












Support Act : TWIN TWISTERS

Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Depuis 2006 et la sortie de leur premier album In Black & White je suis The Love Me Nots avec attention. Et depuis cette même date j’ai toujours eu la malchance de les rater en concert pour toutes sortes de raisons la dernière étant l’annulation l’année dernière de leur concert à la Boule Noire. Cette fois-ci, la chance a failli une fois de plus me jouer un tour ! Ils étaient annoncés le 6 avril à Paris alors que j’avais déjà mon billet pour…..The Thermals !! Choix cornélien, deux groupes que j’adore, que faire ?? Eh bien, se déplacer en province tout simplement. Pas possible d’aller à Creil le samedi à cause du concert de Deerhunter le même soir, du coup je me rabats sur une autre ville : Amiens et sa salle de concert La Lune des Pirates qui jouit d’une bonne réputation. L’ami Gilles P m’emboite le pas, ce sera donc à deux que nous découvrirons The Love Me Nots, Amiens et la Lune des Pirates !!

16 h 30, départ d’Asnières Gennevilliers pour se retrouver 1 h 30 plus tard le long de la Somme dans un quartier piéton ma foi fort agréable. Entre deux restaurants on découvre la salle, lieu anachronique, cela pourrait être une maison d’habitation ou un restaurant. En tout cas, je suis immédiatement séduit par le lieu. On est loin des salles exilées en périphérie de ville, dans des quartiers généralement assez pourris. Ici, on se sent bien. Pour passer le temps on fait un tour du côté de la cathédrale qui se trouve juste à quelques minutes. Puis il faut penser à se restaurer, ce sera une pizza pour nous.

Il est un peu plus de 20 h lorsque l’on arrive devant la salle, peu de monde, en fait juste un couple qui attend patiemment. Il est 20 h 30 tout juste lorsque les portes s’ouvrent, on entre directement dans une première salle qui est en fait le bar et où l’on trouve un coin merchandising pour l’instant vide. Petit sas et l’on entre dans une petite salle tout en longueur, la scène n’est pas super large, mais suffisamment tout de même, par contre elle a pas mal de profondeur. En me retournant, je découvre des sortes de gradins surmontés par une console. Le long des gradins un escalier qui accède à ce qui semble être des loges. Encore peu de monde et je me demande même si le groupe ne va pas jouer, hélas, devant une audience plus que clairsemée. Au bout d’une demi-heure je vais faire un tour au bar où je découvre la salle bondée. Cela me rassure le public est bien présent, mais comme en Angleterre ils préfèrent être au bar plutôt que dans la salle. Même pas le temps de boire un coup, car quelqu’un de l’équipe de la salle  annonce que la première partie va commencer. Retour vers la salle où je retrouve Gilles P au premier rang.
 
Le groupe, en fait un duo, se nomme Twin Twisters, sont Français et viennent du groupe Eiffel où ils ont assuré la partie rythmique, pendant 4 ans je crois, pour s’aventurer dans un style plus chaud et plus américain : du Blues Psychobilly. Et la formule fonctionne à merveille. Ce ne sont pas des perdreaux de l’année, mais l’énergie qu’ils développent liée à de bonnes compositions bien vives et tranchantes fait que l’on est assez vite conquis par les Twin Twisters. De plus, ils sont irréprochables techniquement parlant. Les paroles sont évidemment en Anglais, ce qui, pour moi, ajoute encore au réalisme de leur musique. Et puis pour une première partie, ils bénéficient d’une bonne sonorisation ce qui n’est pas toujours le cas. Dans le style typiquement Cramps Versus Stray Cats on citera Not To Sure mélange de sauvagerie psycho et de pur rockabilly avec le petit côté mélodramatique qui va bien avec. Leur seul handicap au fond c’est peut-être une trop grande sobriété dans leur jeu de scène et dans leur look pas véritablement sauvage, mais au fond n'est-ce pas mieux ainsi, il n’y a pas tricherie sur ce qu’ils proposent, contrairement à de trop nombreux groupes qui privilégient l’apparence au contenu. En tout cas un set de 42 minutes bien apprécié du public. Je me suis éclipsé pendant le dernier morceau pour pouvoir aller tranquillement faire mes emplettes au stand du merchandising bien fourni proposant entre autres l’intégralité des albums des Love Me Nots. J’en achèterai deux, ainsi que le tee-shirt du même album.

Retour devant la scène où les techniciens préparent le matériel. En fait il ne reste plus que l’orgue Farfisa de Nicole à mettre en place et c’est devant une salle bien garnie que le groupe arrive en traversant la salle sous les applaudissements du public. Evidemment, nos yeux se portent, en premier, vers Nicole Laurenne et Kyle Rose Stokes la jolie bassiste qui officie sur notre gauche alors que sur la droite c’est Michael Johnny Walker qui va se charger des riffs garage parsemé de fuzz aidé en cela par le Farfisa de Nicole. La première constatation est évidente. Les deux jeunes femmes sont très belles, voire sexy, mais sans en jouer. C’est tout simplement place au rock’n’roll avec une mention garage, mais pas que cela. Le groupe a su évoluer au fil des albums (4 à leur actif en 5 ans pas mal !) et aborder de la pop à la Blondie, une référence évidente pour moi qui était fan du groupe. Plaisir des yeux et des oreilles, come on let’s go c’est parti pour 1 h 15 de plaisir simple et réjouissant. Car si le groupe ne révolutionnera pas l’avenir de la musique rock, il est plaisant de voir que dans un genre déjà archi exploré il arrive à sortir des compositions qui tiennent drôlement bien la route aidé en cela par la voix de Nicole Laurenne ambassadrice ce soir d’une certaine idée que je me fais du rock, c'est-à-dire l’alliance du charme et de l’énergie. Avec 4 albums, le choix est vaste pour constituer la setlist, mais le premier morceau de choix qui impose la patte garage/Farfisa ce sera Voice In My Head, qui est à mon avis, digne voire largement au-dessus de ce que savent faire des groupes comme les Fuzztones par exemple. Mais ce qui fascine le plus, c’est bien sur le jeu de scène de Nicole Laurenne. Pendant que sa main droite parcourt le clavier du Farfisa sans fausse note sa main gauche tient le micro, mais comme si cela ne suffisait pas, elle joue la plupart du temps agenouillée sans oublier les duels sensuels en face de son partenaire Johnny Walker ou en face à face avec la souriante Kyle Rose Stokes qui assure avec bonheur la rythmique.

Le nouvel album, qui vient de sortir, sera donc à l’honneur ce soir, juste ce qu’il faut une grosse moitié environ laissant ainsi la part belle pour les anciens titres. L’évolution est douce, un peu moins garage sixties, légèrement plus pop rock pétillant, mais attention je ne parle pas ici de pop mièvre, rien n’est mièvre chez The Love Me Nots, on sent qu’ils vouent tout simplement de la passion pour la musique qu’elle soit sixties garage ou plus ensoleillée. Au rayon des nouveaux morceaux je citerai d’abord The End Of The Line qui est dans leur registre traditionnel ou alors le rentre dedans I’m Not Ok où la guitare de Johnny Walker va faire merveille sans oublier Make Up Your Mind et sa ligne d’orgue Farfisa hypnotique. À noter d’ailleurs les conditions exemplaires de son et de lumière pour ce concert. Bravo à la Lune des Pirates, je connais pas mal de salles parisiennes qui pourraient en prendre de la graine…

Retour au pur son garage avec Walk Around Them le morceau qui ouvre l’album Detroit, la aussi c’est un morceau caractéristique du groupe, la ligne de guitare et aussi le son un peu suranné avec juste l’écho qu’il faut, mais tellement prenant du Farfisa et toujours la voix de Nicole qui sait se faire sauvage comme sur ce morceau, sauvage d’ailleurs ne voulant pas dire qu’elle hurle dans le micro. Puis on la retrouve beaucoup plus suave et sensuelle pour interpréter She’s Nothing Like Me qui nous emmène dans un registre presque ballade sentimentale et nostalgique. On repart sur les chapeaux de roues avec un des très bons morceaux des Love Me Nots avec Karen ou une fois de plus Johnny Walker assure comme une bête, c’est typiquement le genre de morceau qui ne laisse pas insensible. Grand moment avec You Don’t Know A Thing About Me digne des plus grands groupes garage, certainement un de mes morceaux favoris où je sens des frissons quand Nicole chante cette chanson et I’m Not The Girl I Used To Be. Définitivement brillant !!! La salle répond aux attentes du groupe, pas de stage diving ou de bousculades non, mais juste des gens qui apprécient la musique à sa juste valeur. Nicole s’aventure devant la scène pour un charmant tête à tête avec un jeune fan placé juste à côté de moi et qui n’en demandait pas temps !! Image très sympa qui montre aussi le rapport amical groupe/fan qui se dégage ce soir. The Love Me Nots vont ensuite jouer Rosie un morceau dans un registre légèrement différent que j’apprécie énormément, plus mélodramatique où la part belle est faite à la voix de Nicole. Place maintenant à un morceau fantastique, du garage pur et dur, encore un must avec ce You’re Bringing Me Down absolument captivant, dans mon top 5 de la discographie du groupe.

Mais si je parle énormément de la sensuelle Nicole Laurenne il ne faudrait pas pour autant oublier la solide partie rythmique incarnée par la belle et surtout très souriante Kyle Rose et Jay Lien le batteur d’origine que je ne verrai malheureusement pas de tout le concert masqué la plupart du temps par Nicole Laurenne. Petite incursion sur le chemin du blues avec un Broken torride à souhait avant de finir par une dernière tuerie garage avec Give Em What They Want. Ouf! Le groupe quitte la scène manifestement content, nous aussi bien sur et on le manifeste avec ardeur et il ne faudra pas beaucoup de temps avant que le groupe ne revienne pour un ultime brûlot avec I Do. Fin du concert, Gilles P me donne la setlist de Johnny Walker. Pour tout dire, je n’ai pas vu le temps passer, c’est généralement ce qui arrive lorsqu’un concert est réussi et ce fut le cas ce soir pendant 1 h 15.

On attend quelques minutes que la salle se vide avant d’aller au bar puis après une bière bien méritée je me dirige vers le merchandising où je fais la connaissance de Nicole et de Kyle Rose, séance d’autographes, puis séance photos, je n’ai pas pu y résister et les jeunes femmes sont tellement sympathiques que c’est vraiment un plaisir. On échange quelques mots, je leur explique que je regrette de les avoir manqués à la Boule Noire (bon c’était The Thermals le même soir choix difficile), mais que je suis content de les avoir vus et écoutés ce soir. Avec la promesse de leur envoyer mon compte rendu sur leur Facebook.

Voila, la nuit est belle, il doit être minuit passé, mais je n’ai pas sommeil, je suis encore tout juste excité par le concert et par ma rencontre avec les filles. C’est promis, lors de leur prochaine tournée j’essaierai de participer à plusieurs de leurs dates. Ah oui dernière chose, leurs quatre albums sont disponibles et ils sont tous bons ! »




« It's April 2011, tuesday night. Since 2006 and the release of the first album "In Black & White" I follow the band "The Love Me Nots" from Arizona, closely, but since today I have always had the misfortune to miss them in concert for a lot of reasons. So I flap on another city of their France Tour, and i jumped at a chance to take in Amiens and his nice concert hall. I’m glad and finally I'm in front of stage while the technicians preparing the material. In fact there are only the Farfisa Organ of Nicole to implement. Let me just start by saying that the band reaches across the applause from a multi-generational big audience. Obviously, my eyes are attracted by the seductive Nicole Laurenne, the lead singer and charismatic frontman, dressed in black with boots, and Kyle Rose Stokes on bass, on the left. Her choreography is impeccable, also fluctuates in temperature, and played to an energetic crowd with the Farfisa. Her voice is wonderful with while on right Michael Johnny Walker and his scorching, guitar Fender Stratocaster white, riffs. The two young women are beautiful and even sexy, but without excess. For those of you who don’t know, their sound is just a garage-rock'n'roll- psyché-punk mention with the 60’s flames, but that doesn’t mean that music is not actually. Nicole sometimes plays the organ or she just sings and the group is well-oiled from the tour for to deliver the songs with genuine enthusiasm and real skill. It a groovy sound that you can dance or just listen with pleasure of the eyes and ears.

This band kidnapped me for 1 hour and 15 of pleasure simple and enjoyable. With 4 albums, vast choise for a great setlist, they opened the set with "Dark City" and "Voice In My Head", two tracks of their first album, and it was clear the band has been reinvigorated with perfect pitch and power. The combination of charm and energy... with big guitar solos and distinctive bass and vintage organ passages were hallmarks. The stage presence of Nicole Laurenne, when his right hand plays the Farfisa keyboard and her left hand holds the microphone, mostly kneeling, demands the attention of all those in his proximity and demonstrates a sensuous dance-duel in front of his partner Johnny Walker, the two seemed in perfect sync, or face to face with the smiling Kyle Rose Stokes, on the eye of original drummer Jay Lien, which ensures with professionalism the rhythm.

The new album "The Demaon and the Devotee" comes out, will be honored tonight, just the right about half a big leaving the spotlight for the older classic songs. The change is mild, less garage sixties, slightly bubbly pop rock. The best new songs are "The End Of The Line" in traditional register, the powerful song "I'm Not Ok" where the guitar’s roiling riffs of Johnny Walker are wonderful, and also "Make Up Your Mind" with its line «Hypnotic Farfisa Organ». Back now to sound-garage with pure "Them Walk Around", the opening track of Detroit’s album, characteristic piece of the group, the guitar line with echo on the good vibes of Farfisa Vintage and always the wild voice of Nicole. Wild yes but without screams.

After a suave and sensual "She's Nothing Like Me" in a registry almost sentimental and nostalgic ballad, we have a great time with "You Do not Know A Thing About Me", definitely one of my favorite songs. I get chills when I hear Nicole singing « I'm not the girl I used to be, and you you don't know a thing about me...». Definitely brilliant! I must admit that the band meet the high expectations, without diving or pogo of course but only a audience who appreciate music at its fair value. When Nicole, from the stage, has a charming face to face with a young fan placed right next to me, comes a really relationship friendly group / fan who emerged tonight. Then they play "Rosie" in a slightly different, melodramatic, but memorable vein that i appreciate. We have now the fantastic song, sound garage-hardcore, "You’re Bringing Me Down". A must, absolutely captivating, one of the best visual highlights and in my top 5 favorite songs. A brief moment the band rambled on the bluesy "Broken", torrid desire, and so when they finally played that song, "Give Em What They Wan" the place erupted, literally. Whaooo !!! Whaooo !!! 

The band left the stage, clearly happy, perceived by the audience who cries were loud, but they comes back of course, for a final with "I Do". It was the last and only song of the encore. The show is over.  I did not see time go by, it's usually happens when it's a successful concert and I know it also from the look on most of the faces of the crowd. Tonight we’ve a good show, great sound and Nicole, Michael, Kyle & Jay created a total party atmosphere. The songs where played as you came to hear and seeing the excitement and energy this concert was priceless.

A few minutes later, until the concert hall is empty, I'm heading merchandising where I met Nicole and Kyle Rose, for sticks around to sign some CDs and photo session. I could not resist to coming to chat a minute with them because the young women are so friendly that it's really pleasure. And that was it, that's just the way it goes. Outside, the night is beautiful, it must be past midnight, but I'm not sleepy, I'm still just excited about this concert! A great moment and it was the perfect night! One thing to say, I felt when I left Amiens was « A show of emotion rarely seen in a music today». Hopefully in the near future. If you like the real rock you should love the new CD, the material is excellent, and if you ever get a chance to experience this in live, just go... for a amazing concert. Still, in my car, it would be nice to hear more tunes of "The Demaon and the Devotee", and... once again this evening was magical. »


photos de gilles b.
The Love Me Nots est un groupe de rock américain originaire de Phoenix dans l'Arizona. Il s'est formé en 2006 autour de Nicole Laurenne et Michael Johnny Walker. Le groupe renoue avec un son garage inspiré du rock sixties. Profondément encré dans un mélange d’influences musicales – The Animals, The Ventures, April March, Gun Club, The Seeds, Detroit Cobras – The Love Me Nots définirent leur style musical comme "spy-surf-fuzz-gogo".



 2007: Black & White
2008: Detroit
2009: Upsidedown Insideout
2011: The Demaon and the Devotee



Nicole Laurenne (Vocal)
Michael Johnny Walker (Guitar)
Kyle Rose Stokes (Bass et Backing Vocals)
Jay Lien (Drums)


La Setlist du Concert
TWIN TWISTERS



Intro
Geometric Nightmare (Twin Twisters - 2010)
Twin Sisters (Twin Twisters - 2010)
Not So Sure (Twin Twisters - 2010)
Blood On Your Hands (Twin Twisters - 2010)
I Love My House (Twin Twisters - 2010)
Come On Girl (Twin Twisters - 2010)
Car Song
Don't Eat My Thumbs (Twin Twisters - 2010)
Spank Me (Twin Twisters - 2010)
Nothing Happens
Oooh Girl (Twin Twisters - 2010)








La durée du concert : 0h45
 
La Setlist du Concert
THE LOVE ME NOTS


Dark City (Black & White - 2007)
Voice In My Head (Black & White - 2007)
The End Of The Line (The Demon And The Devotee - 2011)
You're really Something (Detroit - 2008)
Walk Around Them (Detroit - 2008)
Demons (The Demon And The Devotee - 2011)
She's Nothing Like Me (The Demon And The Devotee - 2011)
Karen (Get Yourself Out) (Upside Down Inside Out - 2009)
I'm Not Ok (The Demon And The Devotee - 2011)
Make Up Your Mind (The Demon And The Devotee - 2011)
The Girls Light Up (The Demon And The Devotee - 2011)
You Don't Know A Thing About Me (Upside Down Inside Out - 2009)
Break My Heart (Black & White - 2007)
Secret Pocket (Detroit - 2008)
Rosie (Upside Down Inside Out - 2009)
You’re Bringing Me Down (Upside Down Inside Out - 2009)
I'm The One (Detroit - 2008)
Come On Over (Black & White - 2007)
Alley (Black & White - 2007)
He Doesn’t Share Well (The Demon And The Devotee - 2011)
Broken (Black & White - 2007)
Give Em What They Want (Detroit - 2008)

Encore

I Do (Black & White - 2007)

La durée du concert : 1h15

AFFICHE / PROMO / FLYER




















































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