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mercredi 28 septembre 2011

ZOLA JESUS ~ Le Point Ephémère. Paris.











Première Partie : HOLY STRAIS




Ce qu’en a pensé Gilles B. :

«  L’été indien se poursuit sur Paris et si cela peut paraître une bonne chose pour la majorité des gens, se farcir un concert sold out dans la petite salle du Point FMR dans ces conditions est presque un calvaire. Car j’avais oublié qu’avec le Bataclan et La Flèche d’Or, cette salle était elle aussi un véritable sauna dans ces conditions. Sold out pour qui ? Zola Jésus. Je me suis posé la question de savoir si j’irais, car le premier album de cet artiste ne m’avait pas vraiment convaincu et les échos de sa prestation en première partie de Fever Ray il y a 1 an ou deux ans n’étaient pas non plus trop flatteur, mais comme je le dis souvent, il vaut mieux juger par soi même !

Grosse chaleur donc dans la salle, mais je ne me plains pas, car au premier rang les conditions sont tout de même meilleures. Le public est assez inhabituel, peu de gens que je connais ce soir et une moyenne d’âge plutôt élevée. Le public est même présent pour la première partie qui honnêtement ne m’a  pas semblé vraiment indispensable. Il s’agit de Holy Strays, en vérité un musicien derrière son clavier qui va pendant presque 40 minutes nous balancer une musique électronique un peu rébarbative, avec un éclairage minimaliste, généralement un spot bleu ce qui pour les photos est désastreux. Je ne vois même pas son visage. Il ne va d’ailleurs pas décrocher un mot de la soirée occupé qu’il est à faire des boucles et à manipuler les divers boitiers sur et sous son clavier. La musique est répétitive si ce n’est roborative, par moment atmosphérique. Certains passages m’ont fait penser à du New Order mais la chose que j’ai détestée c’est la mauvaise utilisation de la boite à rythmes, on aurait cru un débutant qui s’amusait avec, elle ne s’intégrait pas bien au reste. Bref je me suis un peu assoupi en attendant que cela se passe…

C’est rare que j’aille voir un concert où sur scène il n’y a pas un seul ampli ni même d’instruments hormis les synthétiseurs ? Ce soir il y en a trois en arc de cercle légèrement en retrait de la scène ainsi qu’une batterie minimaliste sur la droite. À la vue du pied de micro qui se trouve au centre de la scène, je me doute que Zola Jésus ne doit pas être bien grande. Et effectivement elle ne l’est pas. Elle arrive sur scène drapée dans une sorte de robe manteau blanche qui lui donne un petit air de Sainte Vierge, derrière elle trois musiciens plongés dans une semi-obscurité pendant toute la durée du concert. Bien évidemment l’éclairage est en relation avec l’univers de la demoiselle c'est-à-dire que l’on oscille avec la pénombre (très souvent) et par de brusques effets de lumières blanches qui nous aveuglent. Dur dur les photos. Début de concert un petit peu mollasson lors des dix premières minutes, j’ai d’ailleurs trouvé que la voix de Zola n’était pas vraiment en place avec quelques petites imperfections dans le chant. Son jeu de scène est assez spécial, soit elle est plantée derrière son micro ou elle fixe un point imaginaire au fond de la salle tout en faisant des gestes un peu saccadés, j’ai la chance d’être du bon côté, car sa longue chevelure blonde cache une partie de son visage, les gens placés sur la gauche ne verront que ses cheveux !!! Et puis soudainement elle prend son pied de micro pour le placer ailleurs et elle se met à faire des aller et retour de gauche à droite de la scène sans un regard vers le public comme si elle était plongée dans ses pensées. La musique est relativement austère, électronique bien sûr, mais plus le concert avance, plus le côté tribal commence à ressortir et cela devient intéressant. La jeune femme décide d’un coup de se placer derrière un des deux poteaux se trouvant sur la scène puis elle descend peu à peu dans la fosse pour finir par s’immobiliser accroupie par terre, incursion bizarre. La voix est maintenant bien placée, quand elle monte un peu dans les aigus cela me fait un peu penser à Pat Benatar (si si !). Mais c’est surtout à un autre groupe auquel on pense en regardant et en écoutant Zola Jésus, c’est les Creatures de Siouxsie avec ce côté tribal assez prononcé et le jeu de scène de la jeune artiste. Tribal, mais assez envoutant et en fin de compte presque dansant. Elle me fait penser aussi à Likke Ly autre artiste assez énigmatique. J’avoue que la seconde partie de ce concert me plait bien et même si Zola ne parle pas beaucoup, on aura droit juste à un ou deux mercis et en fin de concert un merci Paris assez sincère accompagné de sourires, l’ambiance n’est plus froide, mais au contraire assez lascive et envoutante. Esben & The Witch pourrait aussi être une comparaison avec Zola Jésus quoique cette artiste évolue dans un univers encore plus abstrait et étrange.

La jeune femme quitte la scène après un peu plus de quarante-cinq minutes de concert, elle va revenir pour un rappel composé d’un seul morceau, elle nous remercie, puis elle quitte cette fois définitivement les lieux avec son bras levé en arrière en forme d’adieu. Le concert aura duré 52 minutes, pour ma part je n’ai pas été déçu malgré les réticences que j’ai évoquées plus haut. Trop de monde au Merch, je quitte rapidement la salle pour pouvoir enfin respirer un peu. »






photos de


Zola Jesus (de son vrai nom Nika Roza Danilova) est une chanteuse / musicienne américaine d’origine russe née à Phoenix (Arizona) qui arpente la scène depuis 2008. Ses chansons, qu’elle veut puissantes et massives, convoquent quasi instantanément des influences goth folk, indus, rock expérimental et s’inscrivent assez naturellement dans le courant witch house.

(http://www.myspace.com/zolajesus)
(http://www.zolajesus.com)
(http://www.facebook.com/zjzjzj?sk=info)



Albums
The Spoils (2009)
Stridulum II (2010)
Conatus (2011)

 EPs

Tsar Bomba (2009)
Stridulum (2010)
Valusia (2010)




ZOLA JESUS
Nika Roza Danilova – vocals
Alex DeGroot – electronics/programming
Nick Turco – synth
Shane Verwey – synth
Nick Johnson – drums


 La Setlist du Concert
ZOLA JESUS


Non Disponible



La durée du concert : 0h52


AFFICHE / PROMO / FLYER





mardi 27 septembre 2011

THE SPECIALS ~ L'Olympia. Paris.












30th & BEYOND ANNIVERSARY TOUR

Première Partie : LES FRELONS


Ce qu’en a pensé Vik :

« It’s up for you... The Specials ! La légende du mouvement 2 Tone Ska, qui avec Madness (le débat peut faire rage), est surement Le groupe de Ska anglais par excellence. C'est presque un mystère l'irrésistible attraction qui a conduit à la fin des années 70 en Angleterre deux genres apparemment opposés tels que le punk et le ska-reggae à se croiser et se rejoindre viscéralement. Ce soir le groupe joue à Paris, à l’Olympia dans le cadre d’une grande tournée européenne. Un rendez-vous à ne pas manquer ! Une hérésie dans le cas contraire ! Inutile de se cacher derrière un mot. La soirée est spéciale ! Plus de billets en vente ! Lorsque le groupe de Coventry en 2009 a tenu une série de concerts, pour le 30e anniversaire, personne ne pouvait imaginer comment il aurait été incroyable en attirent la foule et en recevant des nombreuses réactions élogieuses. Même si Jerry Dammers, fondateur de la Spéciaux, clavier et principal compositeur, un vrai Johnny Rotten du genre, est le grand exclus de la réunion-financière (tensions d’ego et de désaccords internes !). Pour moi The Specials reste associé au concert inoubliable du 11 janvier 1980 au Palace de Paris et à l'album éponyme de 1979, en vinyle bien sûr.

20h00 : Les Frelons, groupe française de ska, investissent la scène avec un certain enthousiasme, comme pour couronner un rêve, visiblement heureux d'offrir un ensemble de leurs chansons avec un style qui est restée intacte au fil des ans malgré l'évolution des genres. Je ne jamais entendu parler de cette formation, même s’il existe depuis 1986 et je profite pour dire un merci à la production pour avoir comblé ce trou dans ma culture musicale. C’est la fête sur la scène, devant un public parsemé et peu des supporteurs, avant que la première danse puisse commencer pour de bon. 30 minutes intenses de gaité sympathique mais c’est tout. Dés que la première partie est terminée on remarque un rideau blanc qui couvrira la scène jusqu'au début du concert et pendant la pause d’entracte, riche en bière et enthousiasme.


21h08: Lumière tamisée d'abord puis blanche aveuglante et des cris. Une musique infantile instrumentale fait l’intro en résonnant dans les enceintes et après quelques seconds on découvre être Enjoy Yourself (Reprise). On essaye d'imaginer immédiatement comment elle sera la suite... « Enjoy yourself, enjoy yourself, it’s later than you think... » le refrain est dune durée très courte. Les lumières se rallument et The Specials sont présents devant nos yeux en toute décontraction. Incroyable ! Ça doit être le mot qu'ils ont tous pensé. Les musiciens apparaissent en contre-jour sur la scène derrière une immense toile blanche sur laquelle sont projetées leurs ombres, presque comme un arrêt sur image... déjà avec cette vision noire et blanche on nous conduit à l’intuition que le «Look Rude Boy» est respecté dans son intégralité. Seul les habits en noir et blanc et les lunettes (reste toujours le costume, chemise blanche et chapeau pork pie) semblent avoir un peu changés mais c’est normal car le passé est bien loin. Un premier roulement de tambour, quelque mesure bien rythmée et le rideau tombe faisant découvrir la réformation du groupe. Eh bien, pas tout à fait : le membre fondateur et « tête pensante » Jerry Dammers, suivi du légendaire tromboniste Rico Rodriguez (ex The Skatalites), a choisi, selon les versions, de décliner l'invitation des collègues pour la ré-formation (même s’ils ont joués ensemble à Londres) et c’est infiniment plus que honteux de faire une tournée sans eux et bien dommage pour les spectateurs.

Cela dit, regardons les présents: les sept musiciens. Le premier à être reconnu est Neville Staple, marqué par le temps, qui danse et chante comme un jeune, suivi par son ami de scène, le guitariste Lynval Golding, l'autre jamaïcain. Puis la deuxième guitare Roddy Byers, toujours punk avec des cheveux blancs, en dépit de sa forme éblouissante, et à la basse Sir Horace Gentleman, l'écrivant du ska. Pour compléter le vieux lion John Bradbury à la batterie, une section de trois cuivres qui ne retrouvera pas la sonorité distinctive de Rico, et un jeune homme qui joue misérablement du claviers, mais qui reste un clone de Jerry. Et Terry Hall ? Frontman, il avait vingt et un an lors du premier album, Rude Boy par définition, icône d'une génération, il est à droite, presque immobile tel un bougie devant le pied du micro, en costume sombre comme un ancien bandit des années 30, attitude cynique, flegmatique, quelques kilos en trop, un visage bouffi, une expression ennuyée, plus proche au personnage du chien Droopy que dans le passé... heureusement il y a la voix, toujours intacte, et pour le voir danser il faudra revoir les vidéos.

Maintenant la musique! On attend toutes ces chansons avec des refrains accrocheurs et faciles, dansées partout, connues par cœur, est passées du vinyl aux cassettes, dupliquées pour les amis, jusqu'à CD et MP3, toujours avec la même énergie écrasante, comme au premier jour...  et je vous le dit tout de suite : on sera comblé ce soir ! Ils attaquent avec  un son tranchant par Do The Dog (1979), chanson qui m’avait fait découvrir le groupe avec leurs premier et légendaire album, produit par Elvis Costello, qui sera presque entièrement joué (12 chansons sur 14). La chanson envahie les oreilles et le mot Skinheads est crié par tous, également par celui qui ne l'est pas, ou il ne l'a jamais été ou il ne le sera jamais.  Pendant que, au fond de la scène, s’allume l’iconographique «The Specials», dans la fosse se déchaîne un Pogo d'adrénaline entrainant des jeunes et des «Rude Boys» plus âgés dansent côte à côte. Les jambes ne peuvent pas rester immobiles, la danse est reine et il en sera ainsi tout le temps, pour toutes les chansons chargées d'émotions et de souvenirs. La chaleur et la suer commencent à se faire sentir... Dawning Of A) New Era arrive en enchaînée avec la furieuse envie de chauffer encore plus la salle et surtout le public haletant toujours ravi et bondissant. Et c’est pas fini, Neville Staple avec une voix grave crie « Bernie Rhodes knows; don't argue! » et immédiatement la basse de Horace Panter bat sa pulsation, le clavier rentre en fonction, les deux guitaristes courent en long et en large de la scène, le batteur s'excite avec une frappe sèche, courte et précise sans résonance et Terry Hall, en plein centre au micro chante « Why must you record my phone calls? Are you planning a bootleg LP?... ». Extraordinaire, c’est Gangsters, leur premier single qui entra dans le Top UK, toujours un bijou, une des meilleures interprétations du groupe et on poursuit avec It's Up to You, Monkey Man, Blank Expression et Doesn't Make It Alright. C’est clair que cette Réunion concerne la line-up de la meilleure période de '79 à '81, celle des deux premiers albums, laissant toute la production future de côté... Et Dieu merci.

Malgré les visages marqués par le temps, l’élégance et la touche des Specials est toujours la même : Rat race, Hey little rich girl, Concrete jungle... toutes ces chansons ont la même fraîcheur de l’époque avec la belle et perfaite voix de Terry Hall qui sur Do Nothing donne plus d'un frisson à ses fans. La Tracklist à été bien choisie et sans un instant de pause tous les hits du groupe sont présentés dans une version très proche de l’original.

Le public (âge moyen de la foule était bien au-delà 40), working class, est formé de vieux fans sans dreadlocks, ex-skinheads, ex-mods, prêts pour le délire et les larmes, attendent de voir leurs idoles de fin ’70, mais il y a aussi des jeunes qui ont grandi en écoutant les albums du groupe sans avoir eu l'occasion d'assister à un de leur concert. On danse le Ska et à la grande, seulement dans la partie centrale le rythme ralentit un peu, pour se rapprocher du Reggae et donner ainsi un peu de respiration. Chargés d'énergie, guitariste, bassiste et chanteur changent de place mais sans plaisanter comme de vieux amis, la section cuivres marque le tempo, le batteur frappe en force et finesse sur le cercle en métal de la caisse claire ett équilibre une basse vrombissante... inutile de préciser que chaque incipit, refrain, changement de rythme de ces hymnes, sont connus de tous. Quand arrive la cadence nonchalante de A message to you Rudy, diablement entraînante avec sa section de cuivres, c’est le bonheur pour tous jusqu’à la chanson finale Enjoy yourself, avec une rendue folle.

Une petite pause et on ouvre le rappel avec deux perles, Guns of Navarone  et pour la fin The Specials saluent avec You’re Wondering Now, la meilleure chanson que j'ai entendu pour terminer en beauté un concert... You’re wondering now, what to do, now you know this is the end. Un petit texte et une musique qui donne envie de faire bouger la tête de haut en bas. Un digne et très applaudi final. Assez pour rentrer à la maison satisfait, altérée par la chaleur et les émotions, mais le concert n’est pas fini, car il manque encore une chanson... le groupe est obligé de revenir pour Ghost Town, morceau écrit par Jerry Dammers le grand absent de la soirée, hymne d’une génération, et qui était resté en juin 1981 pendant trois semaines N 1 dans le Top Anglais. « Do you remember the good old days before the ghost town? » chante Terry Hall, visiblement ému, « We danced and sang as the music played in any boomtown. »  Le public continue à danser sur ces mêmes notes, réfléchissant et souriant avec l’envie de faire savoir aux Specials de l'époque que la réalité n'a pas changé... Une ovation géante pour les adieux.

Le groupe, plutôt en forme, a joué pendant 1h30 le Set que chaque spectateur voulait entendre, parfaitement rythmé, sans temps mort et toujours actuel 32 ans après... et le public a dansé pour tout ce temps. C'est passé trop vite !!! Et avouons-le, The Specials, même sans surprise, nous a donné un souffle du passé qui a été difficile à détester et, mettant de côté la question de la non-participation de Jerry Dammers et d'un Terry Hall taciturne, ce fut un concert déchirant et une excellente fête d'anniversaire tant attendue. En sortant de la salle certains fans, genoux et hanches qui grincent, cheveux gris coupés ras de rigueur, ont les yeux brillants, un sourire sur le visage... c'était la musique de leurs années d'adolescence mais ils pensent déjà à la prochaine fois... on est ska'd pour la vie.  « Happy ? » pourrait me demander Droopy, mais je pense que la réponse est connue.

You're wondering now, what to do, now you know this is the end
You're wondering how, you will pay, for the way you did behave

You're wondering now, what to do, now you know this is the end...
»







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The Specials est un groupe de musique britannique de ska formé en 1977 autour du claviériste Jerry Dammers. À partir de la cassure de la formation originelle, de nombreux membres du groupe ont travaillé avec d'autres groupes et se sont reformés plusieurs fois pour faire des tournées ou enregistrer des projets ayant trait aux Specials. Malgré cela, il n'y a jamais de réunion complète de la formation initiale. En novembre 2008, vingt-cinq ans après avoir annoncé son départ des Specials, Terry Hall a confirmé son intention de réunir le groupe ska de Coventry sans Jerry Dammers, qui a qualifié le projet de « fraude intellectuelle ».



Specials (1979)
More Specials (1980)
In the Studio (1984)
The Single Collection (1991)
Today's Specials (1996)
Guilty 'til Proved Innocent! (1998)
Skinhead Girl (2000)
Conquering Ruler (2001)
Live at Brixton - Sunday Times Live album free giveaway (2009)




THE SPECIALS

Terry Hall - vocals and songwriting
Lynval Golding - rhythm guitar, vocals
Neville Staple - toasting, backing vocals, percussion
Roddy Byers - lead guitar
Horace Panter - bass guitar
John Bradbury - drums
Nik Torp - keyboards
Jon Read - trumpet
Adam Birch - trumpet
Tim Smart - trombone
Drew Stansall - saxophone and flute


La Setlist du Concert
THE SPECIALS

01. Enjoy Yourself (Reprise) (More Specials - 1980)
02. Do the Dog (Rufus Thomas Cover) (The Specials - 1979)
03. (Dawning Of A) New Era (The Specials - 1979)
04. Gangsters (Prince Buster Cover) (The Single Collection - 1991)
05. It's Up to You (The Specials - 1979)
06. Monkey Man ( Toots & The Maytals Cover) (The Specials - 1979)
07. Blank Expression (The Specials - 1979)
08. Doesn't Make It Alright (The Specials - 1979)
09. Rat Race (More Specials - 1980)
10. Hey Little Rich Girl (More Specials - 1980)
11. Stupid Marriage (The Specials - 1979)
12. Concrete Jungle (The Specials - 1979)
13. Friday Night, Saturday Morning (Single B Side Ghost Town - 1981)
14. Stereotypes (Part 1 &2) (More Specials - 1980)
15. Man At C&A (More Specials - 1980)
16. Do Nothing (More Specials - 1980)
17. A Message to You Rudy (Dandy Livingstone Cover)(The Specials - 1979)
18. Nite Klub (The Specials - 1979)
19. Little Bitch (The Specials - 1979)
20. Too Much Too Young (The Specials - 1979)
21. Enjoy Yourself (It's Later Than You Think) (More Specials - 1980)

Encore 1

22. Guns Of Navarone (The Skatalites Cover)The Special AKA Live! EP - 1980)
23. You're Wondering Now (The Specials - 1979)

Encore 2

24. Ghost Town (Single - 1981)

La durée du concert : 1h32

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