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mercredi 30 novembre 2011

PAUL McCARTNEY ~ Le POPB. Paris.




 






ON THE RUN TOUR 2011
 
Ce qu’en a pensé Emilie :

«  Deux ans après mon mémorable concert de sir Paul dans ce même Bercy, je remets ça, mais cette fois en gradins : avec Kaiser Chiefs la veille à l’Olympia, je ne me sentais pas trop de faire la queue pour la fosse, et comme Guillaume m’a dégoté une super place à « seulement » 95€ en G rang 8, de côté certes mais tout près de Paul, mon choix s’est arrêté sur le confort. Après une petite demi-heure de queue et une fouille sommaire, je m’installe à ma précieuse place et patiente. Le DJ qui nous a tenu lieu de première partie était une torture pour moi, qu’il remixe les morceaux des Beatles passe encore, mais toutes les vieilles covers toutes pourries en français, ça peut faire rire parfois, mais ça agace rapidement, surtout que je n’ai personne pour passer le temps et que le son est très fort. Le gars sera sifflé à sa sortie de scène, mieux vaut pas de première partie du tout que ça, le public était pourtant déjà bien chauffé en fosse, entamant le refrain de Band On The Run lorsque la pub HP diffusée sur les écrans avec le morceau en fond sonore s’est achevée. Mais avec de tels massacres, plus personne n’avait envie de chanter… Et c’est à présent le moment du long défilé de souvenirs liverpudliens sur les écrans, je peux mieux voir que la dernière fois, mais même si c’est sympa, je finis quand même par m’en lasser. WE WANT PAUL !

Il est près de 21h lorsqu’il apparaît enfin, vêtu d’une veste bleue (qu’il finira par abandonner en annonçant que c’était le grand changement vestimentaire de la soirée) et suivi de son immuable groupe, le même depuis des années : Rusty Anderson et Brian Ray l’encadrent aux guitares, Paul Wickens au clavier et l’imposant Abe Laboriel Jr à la batterie. C’est à la fort à propos Hello, Goodbye que revient l’honneur d’ouvrir le show, comme la dernière fois on avait eu Magical Mystery Tour, je suis contente. J’espérais de tout cœur des changements notables dans la setlist : au prix de la place, je n’ai évidemment pas envie d’un bête copier-coller. Mais je serai servie de ce côté avec plus d’une dizaine de « nouveaux » morceaux (ça fait bizarre de dire ça alors que certains de ces titres approchent les cinquante ans), soit presque un tiers du set de renouvelé. C’est excellent, difficile d’espérer plus de changement que ça pour un show de cette ampleur, qui se doit d’être rodé, et exige un énorme travail. Le fantôme des Wings fait son apparition dès le deuxième morceau avec Junior’s Farm, et Paul nous lance un « Salut les copains » qui fait hurler le public, avant d’entamer la fameuse All My Loving. Je regrette d’être assise, mes pieds bougent tout seuls, mais je pourrais heureusement me lever pendant un bon tiers du set, restant d’ailleurs courageusement debout alors que mes voisins immédiats, pourtant jeunes, se rassoient. Heureusement, personne ne s’est plaint derrière moi, et j’ai pu profiter à fond. Sur Jet, les larmes me montent aux yeux : les membres du Maccablog, dont je ne fais pas partie par manque de temps mais que je lis régulièrement, squattent les premiers rangs de la fosse et brandissent leurs affichettes Wings ; les lumières se portent sur eux, ils ne sont peut-être que 200 sur l’ensemble de la fosse, mais on ne voit plus qu’eux. Paul est ému, et les remercie chaudement à la fin du morceau. Rien que de me rappeler son visage à cet instant, les larmes me montent aux yeux de nouveau. Des moments comme ça, ça n’a pas de prix. UN ENORME MERCI AU MACCABLOG POUR CE MERVEILLEUX ACCUEIL ! Ça rendait super de là où j’étais, Paul ne pouvait pas les manquer !

Le concert continue et ne faiblit pas, Paul annonce avec un plaisir évident les titres joués pour la première fois en France, et il y en a pas mal. À ma grande surprise, le public, en gradins tout au moins, est un peu mou du genou sur The Night Before, qui n’est pourtant pas un titre obscur, non ? Let Me Roll It est un pur plaisir auditif, moi qui suis pourtant fan des Beatles avant tout, je reconnais que les titres des Wings, plus rock que pop, sonnent encore mieux en live que les classiques des Fab Four. Après l’hommage à Hendrix qui clôt le morceau, Paul sort la guitare sur laquelle a été enregistrée Paperback Writer et interprète bien sûr le morceau. Il se met ensuite comme d’habitude au piano, mais ce n’est pas tant que ça pour se reposer, Nineteen Hundred And Eighty-Five n’étant pas vraiment ce que l’on pourrait appeler une ballade. Dieu que j’avais hâte de l’entendre celle-là, car je savais qu’elle figurait à présent dans les setlists. Du bonheur en barres, voilà ce que c’est. San Francisco Bay Blues, cover de Jesse Fuller que je ne connaissais pas, fait une petite apparition surprise. Ya pas à dire, côté nouveautés, on est plus que gâtés. Je constate (ah ! le bonheur de voir les musiciens ailleurs que sur des écrans !) que Paul porte des chaussures à petits talons, avec lesquels il marque le rythme de temps à autre. Il a la forme notre Paul ! Il ne court peut-être pas partout, mais il est loin d’être statique. Après I’ve Just Seen A Face, il nous appellera ses cow-boys et cow-girls. Facétieux, il se moque gentiment d’une fille à la voix aigüe. Malicieux, il nous refait le coup du « ouaf » comme il y a deux ans. Généreux, il ne ménagera pas sa peine malgré ses soixante-neuf printemps, le concert est en effet très loin d’être fini. Petit intermède calme et plein d’émotions avec Blackbird, puis Here Today, hommage à John. Je n’étais pas née lors du décès de John, et la plupart du temps, son absence ne m’est pas trop difficile, je ne l’ai pas vraiment connu après tout. Mais là, de voir tout Bercy en communion, et Paul si ému, je pleure à chaudes larmes, coïncidence, c’est à cet instant que Paul prononce la phrase « And I am holding back the tears no more », du coup, je pleure encore plus. Dance Tonight faillit bien me faire pleurer encore, car c’est la première fois que je fais attention qu’il y a la fameuse chienne bobtail de Paul, Martha, oui Martha de Martha My Dear, en fond, au milieu d’autres de ses animaux. C’est trop chou ! Mais je me laisse emporter par l’amusante danse d’Abe, les larmes se tarissent, on n’est pas là pour faire dans l’atermoiement toute la soirée. Je regrette de nouveau la présence de Michelle, trop cliché, et l’absence de violoniste sur Eleanor Rigby (Guillaume m’a fait remarquer que ce serait le bonheur pour moi si David Garrett intervenait sur ce titre). Paul, si tu me lis… 

Il faut bien que je relève quelques points négatifs, c’est aussi ça une critique de concert, mais je crois que je viens déjà d’en faire le tour. Le son n’est pas parfait, c’est Bercy, mais ça reste correct. Entre les deux déceptions citées précédemment, Ms Vandebilt et ses oh, eh oh fut comme d’habitude un grand moment. Il n’y a quasiment que ça, des grands moments : l’hommage à George sur Something, le monument qu’est Band On The Run, même Ob-la-di, Ob-la-da, qui est loin d’être une des meilleurs compos des Beatles, est un régal. Je démarre au quart de tour dès le bruit d’avion au décollage annonciateur de Back In The USSR (pas question de la faire assise, celle-là !), je vois poindre tristesse et lassitude dans les yeux et la voix de Paul à la fin de Give Peace A Chance tandis qu’il s’installe au piano pour Let It Be, renouvelant une dernière fois ses conseils de paix, je sens sur mes joues la chaleur suite aux explosions sur Live And Let Die, le bonheur d’être tout près, bon on sent un peu l’odeur de brûlé après aussi, mais ce n’est pas grave… On a plus vraiment de voix pour attaquer les la, la, la, lalalala de Hey Jude, mais on s’y met quand même, et on continue quand le groupe quitte la scène. 

Mais les voilà vite de retour, arborant des drapeaux, français pour Paul, copieusement applaudi, et, plus original, pirate pour Abe (voilà qui colle bien au personnage). J’adoooorrreeee Rubber Soul, alors c’est un immense moment pour moi d’avoir The Word, couplé avec le légendaire All You Need Is Love (que j’aime moins, mais qui reste un grand morceau). On repart dans le traditionnel avec Day Tripper et Get Back, et c’est déjà l’heure du second rappel, quand on pense que le concert a duré trois heures, et pas un seul instant d’ennui, on aurait bien fait trois heures de plus (euh, en fait non, je commençais déjà à fatiguer au niveau de la voix alors en fosse j’imagine même pas, Paul aurait sûrement pu jouer encore trois heures, mais  nous on aurait été dans un sacré état en ressortant.). 

De nouveau Paul est seul sur scène pour un émouvant Yesterday repris en chœur par le public. Puis, c’est séance de dédicaces pour trois fans chanceux, une Française, une Russe et un Franco-Allemand, récompensés pour le courage qu’ils ont montré à tenir des pancartes indiquant leur souhait pendant tout le concert. Paul leur demande leurs noms et leurs origines et répond « I’m Paul from England » avec toujours cet humour qui le caractérise. Ensuite, Helter Skelter nous réveille une dernière fois, nous démontrant s’il en était encore besoin après une telle soirée que Paul a toujours de la ressource vocalement. A la place de la reprise de Sgt. Pepper’s il y a deux ans, nous avons le droit à un extrait du fameux medley de Abbey Road, avec Golden Slumbers, Carry That Weight, et bien sûr The End, celle-là on l’a toujours. Non, nous ne voulons pas aller dormir, mais toutes les bonnes choses ont une fin. And in the end, the love you take is equal to the love you make… « See you next time », nous lance Paul (le bonheur que ça serait si j’ai l’occasion de le revoir encore), et il quitte la scène, un abruti a encore lancé un vinyl mais cette fois heureusement Paul ne sera pas touché, il ne l’a même pas vu je crois, et il repart avec deux ours en peluche dont l’un porte un bonnet de père Noël. Je profite jusqu’au dernier instant, puisque les musiciens quittent la scène du côté droit, mon côté. Et il faut partir, c’est difficile, je ramasse quelques souvenirs car nous avons été littéralement arrosés de confettis aux couleurs de notre pays, gentille attention ma foi. Je m’en suis mis plein les oreilles, plein les yeux, plein le cœur, probablement le plus beau concert de 2011 pour moi, meilleur que celui d’il y a deux ans, qui était pourtant déjà excellent.

See you next time Paul ! »




photos de julien


Sir James Paul McCartney, dit "Paul McCartney" et surnommé "Macca", est un auteur-compositeur, chanteur et multi-instrumentiste britannique. Il fut le co-leader et le bassiste du groupe anglais The Beatles de 1957 à 1970, puis le fondateur et meneur des Wings de 1971 à 1981, avant de poursuivre une carrière en solo ininterrompue à ce jour, et de donner des concerts dans le monde entier, au cours desquels il reprend les plus grands succès composés ou co-composés depuis plus de 50 ans. Unique détenteur d'un disque de rhodium et de l'Ultimate Legend Award, et avec plus d'une quarantaine d'albums à son actif, Paul McCartney est considéré comme l'un des compositeurs les plus prolifiques et populaires du XXe siècle, et l'un des plus gros vendeurs de disques de la seconde moitié du siècle.




WINGS
Wild Life (1971)
Red Rose Speedway (1973)
Band on the Run (1973)
Venus and Mars (1975)
Wings at the Speed of Sound (1976)
Wings Over America (1976)
London Town (1978)
Wings Greatest (1978)
Back to the Egg (1979)



PAUL McCARTNEY
The Family Way (1967)
McCartney (1970)
Ram (1971)
Thrillington (1977) (Percy Thrills Thrillington)
McCartney II (1980)
Tug of War (1982)
Pipes of Peace (1983)
Give My Regards to Broad Street (1984)
Press to Play (1986)
All the Best! (1987)
Снова в СССР (1988/1991)
Flowers in the Dirt (1989)
Tripping the Live Fantastic (1990)
Unplugged (The Official Bootleg) (1991)
Paul McCartney's Liverpool Oratorio (1991)
Off the Ground (1993)
Strawberries Oceans Ships Forest (1993)
Paul is Live (1993)
Flaming Pie (1997)
Standing Stone (1997)
Rushes (1998)
Run Devil Run (1999)
Working Classical (1999)
Liverpool Sound Collage (2000)
Wingspan: Hits and History (2001)
Driving Rain (2001)
Back in the U.S. (2002)
Back in the World (2003)
Twin Freaks (2005)
Chaos and Creation in the Backyard (2005)
Ecce Cor Meum (2006)
Memory Almost Full (2007)
Electric Arguments (2008)
Good Evening New York City (2009)
Ocean's Kingdom (2011)




Paul McCartney: Vocal, Bass, Guitar, Piano
+

The Band on Stage:

Paul "Wix" Wicken: keyboards, vocals
Rusty Anderson: guitars
Brian Ray: guitars
Abe Laboriel jrn: drums, vocals


 La Setlist du Concert
PAUL McCARTNEY

Hello, Goodbye (The Beatles Cover) (Magical Mystery Tour - 1967)
Junior's Farm (Wings Cover) (Single - 1974 -  Wings Greatest - 1978)
All My Loving (The Beatles Cover - With The Beatles - 1963)
Jet (Wings Cover - Band Of Run -1973)
Drive My Car (The Beatles Cover) (Rubber Soul - 1965)
Sing the Changes (The Fireman Cover - Electric Arguments - 2008)
The Night Before (The Beatles Cover - Help - 1965) (First time performed in France)
Let Me Roll It (Wings Cover - Band Of Run -1973) > Foxy Lady (The Jimi Hendrix Experience Cover - Are You Experienced - 1967)
Paperback Writer (The Beatles Cover - Single - 1966)
The Long and Winding Road (The Beatles Cover - Let It Be - 1970)(Paul - piano)
Come and Get It (Badfinger Cover - Magic Christian Music - 1969) (First time performed in France)
Nineteen Hundred and Eighty-Five (Wings Cover - Band Of The Run - 1973)
Maybe I'm Amazed (McCartney - 1970)
San Francisco Bay Blues (Unplugged (The Official Bootleg) - 1991) (First time performed in France)
I've Just Seen a Face (The Beatles Cover -Help - 1965)
I Will (The Beatles Cover - White Album - 1968)
Blackbird (Paul - guitar acoustic) (The Beatles Cover - White Album - 1968)
Here Today (Song for John) ( Blackbird Singing - 2001)

Dance Tonight (Memory Almost Full - 2007)
Michelle (The Beatles Cover - Rubber Soul - 1965)
Mrs Vandebilt (Wings Cover - Band Of Run -1973)
Eleanor Rigby (The Beatles Cover - Revolver - 1976)
Something (Song for George)(The Beatles Cover - Abbey Road - 1969)
Band on the Run (Wings Cover - Band On The Run – 1973)
Ob-La-Di, Ob-La-Da (The Beatles Cover - White Album - 1968)
Back In The USSR (The Beatles Cover - White Album - 1968)
I've Got a Feeling (The Beatles Cover - Let It Be - 1970)
A Day In The Life (The Beatles Cover - Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band - 1966)>
> Give Peace A Chance (John Lennon Cover -Plastic Ono Band - 1969)
Let It Be (The Beatles Cover - Let It Be - 1970) (Paul - piano)
Live and Let Die (Wings Cover - Live and Let Die - 1973) (Paul - piano)
Hey Jude (The Beatles Cover - White Album - 1968) (Paul - piano)

Encore 1

The World (The Beatles Cover - Rubber Soul - 1965) >
> All You Need Is Love (The Beatles Cover - Single - Magical Mystery Tour - 1967)
Day Tripper (The Beatles Cover - Double A-side - 1966)
Get Back (The Beatles Cover - Let It Be - 1970)

Encore 2

Yesterday (The Beatles Cover - Help - 1965)
Helter Skelter (The Beatles Cover - White Album - 1968)
Golden Slumbers / Carry That Weight > The End (The Beatles Cover - Abbey Road- 1969)



La durée du concert : 2h50

AFFICHE / PROMO / FLYER

mardi 29 novembre 2011

KAISER CHIEFS ~ L'Olympia. Paris.











Première Partie : TRANSFER + TRIBES


Ce qu’en a pensé Emilie :

« J’ai eu une poisse énorme tout le long de ce mardi, et c’eut été trop beau que cela s’arrête au moment de partir au concert : trente minutes coincés dans le métro, même si j’avais prévu large, c’est à 20h10 que Guillaume et moi parvenons à atteindre nos places à l’Olympia. Manquant de ce fait une bonne partie du set des Américains de Transfer, qui avait pourtant l’air sympa. Mais même la fin nous n’en profiterons pas, il nous faut reprendre notre souffle, et pour ma part, me remettre de mes émotions, car pessimiste comme à mon habitude, je me voyais déjà manquer l’intégralité du show. Nos places loin de la scène restent malgré tout correctes (l’avantage de l’Olympia où on voit bien de partout). Mais je n’accrocherai absolument pas au groupe suivant, Tribes, compos pas originales, voix du chanteur trop aigüe et pas toujours très juste… Je décroche rapidement. Après 20 minutes d’entracte, ça y est je vais revoir mes petits chouchous, la tension est à son comble.

Kaiser Chiefs et moi, c’est une grande histoire d’amour, débutée il y a six longues années à la sortie d’Employment. Je les ai vus quatre fois en concert, mais la dernière remonte déjà à janvier 2009, dans cette même salle. J’avais regretté ma place assise à l’époque, mais je remets ça ce soir car Guillaume préfère, comme en plus c’est en semaine… J’ai pu me lever un peu plus heureusement ce soir-là, bénissant pour une fois l’enthousiasme du public sur le tube Ruby, que je trouve pourtant lassant à force. Le concert ouvre sur Everyday I Love You Less And Less, anti-chanson d’amour par excellence, ça démarre fort, très fort même, Ricky a beau avoir dépassé la trentaine, il garde la forme même en cette dernière date de la tournée européenne. Et super idée, le pantalon blanc, on le repère très bien ! Avec Never Miss A Beat, l’ambiance ne faiblit pas, et vient le tour du premier single du dernier album, Little Shocks. Ce titre est une merveille à mes yeux, tout comme l’album qui le contient. Eh oui, mes albums préférés des gars de Leeds sont le deuxième et le quatrième, alors que la majorité des gens semble préférer les deux autres. Et non, je n’en fais pas exprès ! Ils sont simplement plus sombres, et par conséquent plus en accord avec ce que j’ai l’habitude d’écouter. Mark Ronson à la prod, pour moi, c’était définitivement pas l’idée du siècle.

Le concert se poursuit, c’est un festival Ricky Wilson, il s’assoit au bord de la scène, l’air totalement décontracté, se jette dans la fosse et y chante, disparaît au début de Man On Mars pendant que Nick Hodgson assure le chant, ah le revoilà, il était grimpé sur le côté de la scène, pendant Take My Temperature, on le perdra de vue complètement, de nouveau en fosse sûrement, c’est vrai qu’avec Ricky l’absence d’écrans est regrettable. J’ai lu qu’il était monté au balcon, mais malheureusement je n’ai pas vu, il faisait sombre, et comme il ne reste pas deux minutes en place. C’est un vrai singe ce gars. « Nous sommes Kaiser Chiefs ! » nous serinera-t-il tout le long du concert. Et avec son habituel humour anglais, il fera mine de lire le nom de ses groupes de première partie sur une feuille :D Le reste du groupe est beaucoup plus posé, le bassiste Simon Rix remue cependant pas mal quand même. Lorsque le groupe interprète un vieux morceau de l’époque où ils officiaient sous le nom de Parva, Put Me On The Cover Of Your Magazine, même si  je ne connaissais pas le morceau, je suis aux anges car une petite nouveauté dans la setlist fait toujours du bien. J’attends la fin de The Angry Mob avec une énorme impatience, yeah, we are the angry mob ! Jusque là j’adore, son très bon comme  d’habitude à l’Olympia, groupe en pleine forme, ça pourrait être le concert parfait, mais je me dois d’être objective, alors relevons quelques points négatifs : pour commencer (je ne me refais pas), j’ai trouvé le choix des morceaux du dernier album proche du désastre, Little Shocks excepté. Je trouve que Kinda Girl You Are, qui ne figurait pas dans les morceaux proposés au téléchargement préalablement à la sortie de l’album, ne cadre pas avec ledit album, elle est trop joyeuse, mais surtout, elle reste dans la tête dans le mauvais sens du terme, ça en devient vite énervant. Et quid de Child Of The Jago, titre phare où figure dans les paroles le fameux titre de l’album, The Future Is Medieval, extrait du très beau poème de Dean Wilson, « Missing from the Point of Duty » ? Autant je peux comprendre que le groupe se repose pas mal sur les vieux tubes, autant là, l’absence de ce monument se fait cruellement sentir. Surtout quand le concert s’achève au bout de 1h20, après un rappel de seulement deux titres : Love’s Not A Competition (But I’m Winning), excellent titre d’une profonde tristesse que je rêvais d’entendre en live mais qui perd de sa saveur une fois revisité à la sauce électro (je ne l’avais d’ailleurs pas reconnu au départ, Ricky ayant d’ailleurs annoncé une « new song » ??? si mes souvenirs sont bons), et en clôture Oh My God, c’est une tradition, où comment me gâcher systématiquement le plaisir d’entendre l’un de mes morceaux préférés de tous les temps. Ce soir, pour couronner le tout, ils ne la rallongeront pas autant qu’à l’accoutumée, me semble-t-il.

En ressortant, je m’achète toute heureuse un tee-shirt représentant un ours à deux têtes, que je n’avais même pas repéré dans le livret de l’album, honte à moi, mais le concert me laisse malgré tout un goût d’inachevé : pour les avoir d’abord vus à trois reprises en festival, je dois reconnaître que les voir en salle n’apporte pas grand-chose de plus, concert à peine plus long, morceaux plus « déprimants » systématiquement mis de côté au profit de l’ambiance… Ça peut se comprendre, bien sûr, mais que je suis triste de n’avoir entendu que très peu des splendides parties de guitare de Whitey sur le dernier album… On n’était pas si loin du concert parfait pourtant ce soir… »




photos de oliver peel


Transfer est un groupe de Rock de San Diego, CA, USA, formé en 2010.


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Tribes est un groupe de Rock de Camden, London, formé en 2010.


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Kaiser Chiefs est un groupe indépendant de britpop originaire de Leeds formé en 1997 sous le nom de Parva, puis renommé en Kaiser Chiefs en 2003. Il est vainqueur de 3 Brit Awards en 2006 (meilleur groupe, meilleur groupe rock et meilleur concert), Employment, sorti en 2005, qui a été salué par la critique britannique et a connu un grand succès. Surfant entre pop fougueuse et rock efficace, les concerts survoltés des Kaiser Chiefs ne sont pas étrangers à l'expansion de leur popularité.


As Parva
22 (2003)

As Kaiser Chiefs
Employment (2005)
Yours Truly, Angry Mob (2007)
Off with Their Heads (2008)
The Future Is Medieval (2011)





KAISER CHIEFS

Ricky Wilson – lead vocals, percussion
Nick Hodgson – drums, backing vocals
Andrew "Whitey" White – guitar
Simon Rix – bass
Nick "Peanut" Baines – keyboards, percussion


 La Setlist du Concert
TRIBES

Whenever
Girlfriend (We Were Children EP - 2011)
Sappho (Single - 2011)
When My Day Comes (When My Day Comes EP - 2011)
Himalaya
Not So Pretty
Nightdriving
We Were Children (We Were Children EP - 2011)

La durée du concert : 0h30
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La Setlist du Concert
 KAISER CHIEFS

 Everyday I Love You Less and Less (Single - Employment - 2005)
Never Miss A Beat (Single - Off With Their Heads - 2008)
Little Shocks  (Single - The Future Is Medieval - 2011)
Everything Is Average Nowadays (Single - Yours Truly, Angry Mob - 2007)
Good Days Bad Days (Single - Off With Their Heads - 2008)
Put Me On The Cover Of Your Magazine (UK 3-TRACK Hessles Parva- 2002)
Modern Way (Single - Employment - 2005)
Man On Mars (Single - The Future Is Medieval - 2011)
Ruby  (Single - Yours Truly, Angry Mob - 2007)
The Angry Mob (Single - Yours Truly, Angry Mob - 2007)
Na Na Na Na Naa (Employment - 2005)
Starts With Nothing (The Future Is Medieval - 2011)
I Predict a Riot (Single - Employment - 2005)
Kinda Girl You Are (The Future Is Medieval - 2011)
Take My Temperature (NME: The Soundtrack of Your Summer - 2005)

Encore


Love's Not a Competition (But I'm Winning) (Single - Yours Truly, Angry Mob - 2007)
Oh My God (Single - Employment - 2005)


La durée du concert : 1h15

AFFICHE / PROMO / FLYER