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dimanche 13 mars 2011

BEADY EYE ~ Le Casino de Paris.











Opening Act : THE DODOZ



Ce qu’en a pensé Gilles B.:

« Une invitation pour aller voir Liam Gallagher et son nouveau groupe Beady Eye cela ne se refuse pas surtout lorsqu’elle vient de mon ami Vincent. Beady Eye est né de la séparation d’Oasis. Je ne vous rappellerai pas dans quelles circonstances… très rapidement un album est né en ce début d’année 2011. Je ne vais pas le cacher, je n’attendais pas grand-chose de celui-ci, mais à ma grande surprise, il s’avère que Different Gear, Still Speeding est plutôt un bon album, supérieur même à mon humble avis aux derniers d’Oasis. L’influence Beatles est toujours présente, mais les compos sont bonnes, surtout pour la première partie de l’album. Le concert est prévu au Casino de Paris, la seule salle où l’on ne sait pas où faire la queue, où c’est souvent un imbroglio pour entrer. Bref je ne l’aime pas trop de ce point de vue. Et puis n’oublions pas que nous sommes dimanche donc les fans seront la très tôt sans oublier la colonie d’Anglais obligatoire. Du coup, je ne me fais pas trop d’illusions pour être au premier rang. Il me faut à peine quarante minutes pour arriver aux alentours de la salle et me garer, il est environ 17 h 15 et il y a déjà une bonne centaine de personnes qui font plus ou moins la queue, je dirais plutôt moins d'ailleurs, car c’est un peu l’anarchie. Coup de chance, je retrouve Stéphane un compagnon de concert qui lui est la depuis……9H30 du matin ! et qui stationne devant l’entrée du milieu. Pas de problème pour le rejoindre, pas mal de gens squattant les autres entrées.

17 h 45, grosse effervescence, les gens courent vers l’entrée des artistes. On entend soudain une clameur qui s’élève avec des Liam Liam !! Deux vans Mercedes aux vitres fumées se sont garées juste à proximité de l’entrée (la sortie dans ce cas) des artistes et la rue est complètement bloquée lorsque Liam Gallagher fait une brève apparition pour s’engouffrer dans une des deux voitures, hurlements et hystérie collective, nous voila presque retournés en pleine Beatlemania. Moi qui croyais que ce genre de choses n’existait plus et bien je me suis trompé.

C’est enfin l’heure de vérité, les grilles viennent de se lever et comme je le pensais le service d’ordre ouvre uniquement les portes devant lesquelles je me trouve avec Stéphane, ça pousse derrière, mais j’entre en troisième position dans le hall, courte course puis j’entre dans la salle proprement dite et après un dernier sprint me voila pile poile où je voulais c'est-à-dire au premier rang décalé d’un mètre environ du centre. Ouf première étape atteinte et de belle manière. Pas le temps de respirer, car une horde sauvage déboule et nous encercle rapidement. Bien entendu, il y a une crash barrière et hélas on ne peut rien y déposer. Plus qu’à attendre patiemment…..

La salle est pratiquement comble lorsque The Dodoz déboulent sur scène, j’avoue que j’avais franchement peur qu’ils se fassent jeter purement et simplement, mais non, ils attaquent bille en tête et assez crânement leur set, on peut ne pas aimer ce groupe, mais force est de reconnaître qu’au fil du temps ils affichent dorénavant une belle prestance scénique, leur son s’est diablement étoffé et est devenu plus lourd et plus compact, moins d’approximation et d’amateurisme, le set est musclé. Et puis moi j’aime bien Géraldine dans sa petite robe noire et ses baskets. Pas innovant on est d'accord, mais en tout cas moins ridicule que bon nombre de groupes de la fameuse nouvelle vague. J’aime bien le jeu de scène du guitariste qui se trouve sur la gauche de la scène, celui qui a les cheveux longs. Quelques morceaux extraits de leur album sorti en 2009 et d’autres que je ne connais pas. Il y aura juste un petit coup de mou avant que le groupe ne joue Bet leur morceau emblématique en final. Sympathique en fin de compte et puis le groupe ne s’est pas fait jeter comme on pouvait le craindre.

À peine la prestation des Dodoz finie que les enceintes de la salle commencent à diffuser ce qui va être une sorte de best of de la musique rock, on part des années 60 pour arriver pratiquement à nos jours, je ne sais pas qui a concocté cette bande-son, mais je lui tire mon chapeau, l’attente est ainsi agréable et puis il y a de vieux souvenirs qui ressurgissent.

S’il n’y avait pas marqué Beady Eye sur le panneau masquant le clavier on pourrait croire que c’est Oasis qui va jouer ce soir, mêmes amplis et même disposition. Sauf que… Extinction des feux, musique qui sort des enceintes, le public qui d’un coup devient plus compact derrière nous et puis LIAM Gallagher ! Celui que tout le monde attend. Il apparaît tel qu’on l’aime ou tel qu’on le déteste d’ailleurs, grande gueule toujours, hautain bien sur et puis la touche qui tue, la parka verte fermée jusqu’au cou, c’est la soirée de Liam plus que celle de Beady Eye, d’ailleurs les autres musiciens ne semblent que des faire-valoir, toute l’attention est concentrée sur l’enfant terrible du rock anglais. Pas à dire on est quand même toujours impressionné par ce mec qui est souvent insupportable, teigneux, de mauvaise foi, mais en fin de compte tellement charismatique, bien étrange tout cela. Et puis toujours cette attitude unique derrière le micro, une jambe légèrement fléchie, les deux mains derrière le dos, il ne manque guère que le tambourin pour que la similitude soit parfaite, place maintenant au show Liam Gallagher. Le son est fort, très fort même avec la voix sur amplifiée de Liam qui tout au long de ce début de concert ne cessera de manifester son mécontentement envers la console en levant sans arrêt le pouce vers le haut, problème de retour sûrement, mais en tout cas pour nous pas de problème, on entend !!! On ne va pas jouer la surprise, car la setlist est la même tous les soirs, mais quand même on est pris dans un tourbillon provoqué autant par la musique que par le public déchaîné et le mot n’est pas trop faible. Four Letter World ouvre les hostilités, la voix de Liam est bien sur en avant avec pas mal d’écho, la fosse est déjà en ébullition et ce n’est pas le second morceau qui va calmer les choses avec le très comment dire … Lennonesque … Beatles & Stones qui confirme que le concert va être terrible ce soir que ce soit au niveau du plaisir d’écoute du rock’n’roll très basique, mais tellement agréable à écouter et le coté dur avec la sensation de lutter pendant 1 heure pour ne pas se faire éjecter et ne pas se faire trop écraser contre la crash barrière, bon je serai écrasé de toute façon pendant tout le set mais en fin de compte c’est presque une sorte de plaisir un peu masochiste. Et puis il y a ce putain de Liam et son attitude sur scène, et pour ça il est unique. Et il y aura ses petits gestes en désignant une fan pas loin de moi qui depuis le début du concert agitait une banderole, à plusieurs reprises il lui  fait des gestes de la main en lui signifiant qu’à la fin du concert il lui donnerait sa parka, ouais ce mec est quelque part unique et impressionnant. Le set va à cent à l’heure, on passe des moments rock à des moments plus pop et encore une fois très Beatles comme avec le très beau Millionaire ou alors The Roller, non vraiment j’aime de plus en plus les morceaux de Beady Eye. Pas vraiment le temps d’apprécier les musiciens, on a les yeux rivés sur l’homme à la parka où l’on commence à voir des traces de sueur et de transpiration, il faut dire que l’atmosphère s’est sérieusement réchauffée. Et pendant ce temps derrière le groupe sur un écran géant des projections assez vintage et parfois psychédéliques accompagnent chaque morceau donnant avec l’aide des éclairages une aura assez spéciale au concert, en gros on en prend plein les yeux et plein les oreilles. Quand le groupe attaque Bring The Light, le Casino explose tout simplement, la chanson n’est pourtant pas spectaculaire, non c’est juste un petit moment de pur rock’n’roll joué à fond les manettes. En intro de Kill For A Dream, Liam va y aller de son hommage envers le Japon et les tristes évènements, il n’était pas obligé de le faire, il y a pensé, c’est bien tout simplement. Morning Sun une longue fresque un peu psychédélique va conclure la première partie du set.

Retour sur scène pour un ultime et dernier morceau, ce sera Sons Of The Stage une cover de World Of Twist paru sur la face B de Bring The Light, en arrière-plan il n’y a plus que le logo Beady Eye qui apparaît en noir, le morceau se termine avec un Liam capuche relevée, juché près de la batterie qui regarde fièrement les bras le long du corps toute la salle avant de s’éclipser définitivement après un dernier salut au public.

Putain de concert, dur physiquement, mais aussi très jouissif, je ne suis pas spécialement un fan d’Oasis et de Liam Gallagher mais force est de constater que ce mec a une aura particulière et de plus je trouve que Beady Eye apporte une certaine fraîcheur à la Brit Pop avec un album simple et plaisant dominé par la voix de Liam mais aussi par des mélodies assez imparables. Petite cerise sur le gâteau, je récupère la setlist alors qu’une horde de fans est presque prête à s’entretuer pour en avoir une ! Le concert n’aura duré qu’une heure, mais cela a suffi tout simplement à mon bonheur. Ah oui il paraît que Mr Manœuvre (Philippe de son prénom) était la ce soir, sans doute au bar incognito derrière ses lunettes noires…(humour) »








photos de gilles b

The Dodoz est un groupe français de rock formé à Toulouse en 2004.

(http://www.myspace.com/thedodoz)
 

Beady Eye est un groupe de rock anglais formé en 2009 par quatre anciens membres d'Oasis - Liam Gallagher, Gem Archer, Andy Bell et Chris Sharrock - après le départ de Noel Gallagher.  Le groupe a publié son premier single en novembre 2010, tandis que son premier album, produit par Steve Lillywhite, est sorti le 28 février 2011.

(http://www.myspace.com/beadyeye)



 Different Gear Still Speeding - 2011

THE DODOZ





Jules Cassignol : guitare & chœurs
Adrien Cassignol : batterie & chœurs
Géraldine Baux : chant & basse
Vincent Argiolas : guitare & chœurs









BEADY EYE



Liam Gallagher – vocals
Gem Archer – guitar, backing vocals, bass, keyboard
Andy Bell – guitar, backing vocals, bass, keyboard
Chris Sharrock – drums
+
Live musicians
Jeff Wootton– bass guitar
Matt Jones– keyboard






La Setlist du Concert
THE DODOZ





West Coast
I Can Purr
Stroke My
Curls
Do You Like Boys? (The Dodoz - 2009)
Ghosts
Happy Soldier
Bet (The Dodoz - 2009)











La durée du concert : 0h28


La Setlist du Concert
BEADY EYE


01.   Four Letter Word (Different Gear, Still Speeding - 2011)
02.   
Beatles and Stones (Different Gear, Still Speeding - 2011)
03.   
Millionaire (Different Gear, Still Speeding - 2011) (Another version)
04.   
For Anyone (Different Gear, Still Speeding - 2011)
05.   
The Roller (Different Gear, Still Speeding - 2011)
06.   
Wind Up Dream (Different Gear, Still Speeding - 2011)
07.   
Bring the Light (Different Gear, Still Speeding - 2011)
08.   
Standing on the Edge of the Noise (Different Gear, Still Speeding - 2011)
09.   
Kill For A Dream (Different Gear, Still Speeding - 2011)
 10.   
Three Ring Circus (Different Gear, Still Speeding - 2011)
11.   
Man of Misery (Itune Bonus Track - Different Gear, Still Speeding - 2011)

12.   The Beat Goes On (Different Gear, Still Speeding - 2011)
13.   
The Morning Son (Different Gear, Still Speeding - 2011)


Encore

14.   Sons of the Stage (World of Twist Cover) (B-Side Single Bring the Light - 2010)







La durée du concert : 0h56

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