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mardi 24 mai 2011

ART BRUT ~ Le Nouveau Casino. Paris.











Première Partie : WHEN SAINTS GO MACHINE + JONQUIL
 

Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Décidément ce mois Mai est plein de bonnes surprises musicales et l’une d’entre elle concerne un groupe que j’oserais qualifier de fétiche pour moi, car être en dehors de l’habituelle production anglo-saxonne c'est ce qui fait sa particularité. Et même si on peu reprocher à ce groupe de ne pas véritablement se renouveler, depuis leur tout premier album c’est toujours avec un plaisir certain que j’achète leur disque et que surtout j’assiste à leurs concerts. Dans ma mémoire une date savoureuse au Trabendo en 2007, suivie en 2009 d’une prestation un peu moins convainquant au Nouveau Casino. Qu’en sera-t-il ce soir ?

La bonne nouvelle c’est qu’il y a pas mal de monde pour cette soirée Custom, la mauvaise c’est qu’il va falloir supporter en préambule deux groupes inconnus. Cela commence avec Jonquil et ma fois la prestation n’est pas trop désagréable. Au fil du concert j’ai noté quelques remarques: on pense parfois à XX, puis à The Communards auquel je rapproche une chanson à cause du style de voix me faisant penser à Jimmy Somerville. Le groupe sait parfois devenir « funky » mais c’est surtout le final qui sera assez intéressant avec des passages plus exaltés faisant penser à un groupe Anglais débutant influencé par Vampire Week End ou Fool’s Gold. Bref 32 minutes pas inintéressantes même si on n’a pas grimpé aux rideaux.

La suite elle va être d’un tout autre niveau… malheureusement pas celui auquel on aurait pu s’attendre. Passons sur le chanteur à la voix efféminée, mais la musique derrière tout ça ? Et bien de la musique électronique avec un gros son, le tout bien ennuyeux et fatiguant. Je vais résumer le concert par une phrase que Robert G. m’a lâché avec beaucoup d’humour après le set « Le chanteur de When Saints Go Machine (c’est le nom du groupe !)  c’est le Patrick Juvet version Danoise » et de rajouter avec un sourire « On se serait cru à l’Eurovision ». Mort de rire ! Bon c’est un groupe que je raye définitivement de mes souvenirs.

La question est de savoir maintenant dans quel état sera Eddie Argos, chanteur d’Art Brut, ce soir, car dans mes souvenirs, il y a deux ans, il se baladait une bière à la main 2 heures avant le concert et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il était bien chargé en alcool durant sa prestation. Je l’ai vu amarrer au Bar à la recherche de la même boisson et après que le préposé lui ai indiqué les loges pour pouvoir trouver sa boisson favorite, il en était redescendu avec une bouteille à la main. Espérons que cela n’allait pas altérer sa performance du soir ! Eh bien la réponse sera non, car je vais assister à ce que je qualifierais tout simplement l’une des meilleures performances du groupe vues.

Je mes suis mis légèrement coté gauche face à Gasper Future l’un des deux guitaristes, celui qui d’ailleurs est le plus expressif et ainsi je peux profiter aussi de la rythmique assurée par la discrète Freddy Feedback, avec une jolie robe noire à pois blanc. Je suis vite rassuré par la tournure que va prendre le concert car Eddie a l’œil vif et manifestement le groupe est content de jouer ce soir à Paris. Pour ceux qui ne connaissent pas bien Art Brut, je rappelle qu’il a la singularité d’avoir un chanteur (Eddie Argos donc) avec la particularité de ne pas vraiment chanter mais plutôt de scander ses textes, des phrases le plus souvent à teneur humoristique pince-sans-rire.

Promotion oblige c’est le petit dernier du nom « Brilliant ! Tragic ! » qui est à l’honneur ce soir est on peux d’ores et déjà constater que… peux de choses ont changé ! Et c’est plutôt un compliment car on ne voit pas Art Brut faire autre chose que du Art Brut, bien sûr ! Le groupe est particulièrement en forme avec en tête Eddie Argos, cheveux gominés et une grande mèche qui tombe sur le visage, qui n’a jamais aussi bien vociféré. Derrière lui une machine bien huilée particulièrement performante avec ses deux guitaristes et surtout Mickey Breyer qui ,  je ne me le rappelais plus, joue debout derrière ses futs avec un éternel sourire. Rien à dire, ces mecs là en veulent et surtout en donnent.  Ce soir on va être gâté avec d’abord les nouveaux morceaux dont un succulent AXL Rose complètement dans la lignée de ce que sait faire le groupe mais c’est en premier lieu avec le fantastique My Little Brother, issu de leur premier et indispensable album « Bang Bang Rock& Roll », que la salle va commencer à onduler et chauffer. On a souvent assimilé les compositions du groupe à la musique punk mais moi je ne suis pas trop d’accord. Pendant toute la prestation et sur un morceau comme My Little Brother (Just Discovered Rock & Roll ) la rage est là mais avec des grands sourires que l’on peux lire sur les visages, contrairement aux concerts punk où il faut bien le dire l’agressivité était souvent présente.

On est servi avec les anecdotes d'un joyeux Eddie entre chaque morceaux et son traditionnel « Ready Art Brut ? » qu’il envoie à ses musiciens avant chaque nouvelle intro. Les anciens morceaux arrivent avec le mid tempo de Moving To LA et on  va évoluer à travers tous leurs albums, des excellents Alcoholics et DC Comics (Art Brut VS Satan) à Direct Hit (It’s A Bit Complicated). Pendant le superbe Modern Art, en plein milieu de concert, Eddie descend de la scène et arrive, en forcent le foule aux anges de lui faire un passage, en plein milieu de la salle pour se faire un moment de plaisir. Tel un chef d’orchestre un  peu fou en train de jouer sa baroque symphonie, il dira en gestuant plusieurs fois aux gens de s’assoir puis de se lever, en respectant le rythme. Et bien sûr le public accepte le jeu, dans un bain de bonheur. Art Brut c’est la vie et le fun. Dans la salle on réclame depuis un bon moment Emily Kane et enfin on a la réponse pour 3 minutes d’agitation sur ce morceau d’univers doux-amer tant attendu. La fin du set s’achève sur Lost Week End (une chanson de plus ayant pour thème le Week-End après Bad Week-End et Good Week-End), sous des applaudissements merités.

Le rappel va être volcanique avec l’incontournable Formed A Band ou la fosse va carrément exploser. Le groupe est pied au plancher et ça allume grave !! Ce morceau là devrait être élevé au titre d’Hymne du Rock tout simplement, surtout quand on voit comment le public réagit. J’en ai encore des frissons en l’écrivant car je me revois sauter en l’air à l’instar de toute la salle. Grand moment !!! Puis ce sera un petit moment savoureux avec Top Of The Pops (Art Brut ! Top Of The Pops !) et pour conclure le tout, le groupe nous achève avec Good Week-End.

J’avoue que je n’ai pas regardé ma montre ce soir et; même si le groupe n’a du jouer que un peu plus d’une heure, ce fut une réussite complète dans un concert explosif avec des acteurs sur scène qui se sont donnés à 120%. Dommage que ce groupe ne récolte pas plus de suffrages car pour moi c’est clair, un concert d’Art Brut et toujours un évènement à ne pas manquer, sachant à l’avance que l’on va tout simplement jouir de bonheur !

Me reste juste le temps de faire un  tour du coté du coin Merchandising pour l’achat du très beau T-shirt reproduisant le dos de la pochette du dernier album. Décidément cette semaine est vraiment fantastique, après le fabuleux concert de QOTSA hier, Art Brut a été au sommet ce soir et demain, sera dEUS à la Flèche d’Or qui m’attend ! »



Art Brut est un groupe de rock britannique formé en 2003. Il se distingue par la personnalité du chanteur Eddie Argos, dont les limitations vocales sont compensées par un style particulier (il scande ses textes plus qu'il ne les chante), un humour omniprésent et un fort accent cockney. Art Brut se situe dans la lignée de Pixies ou de The Fall.

Le nom du groupe fait référence à l'Art Brut, appellation utilisée par le peintre français Jean Dubuffet pour décrire l'art créé par des individus sans culture artistique. Le 20 avril 2009, Art Brut sera de retour avec un troisième opus intitulé Art Brut Vs. Satan. Deux ans après It's a Bit Complicated, les Londoniens ne reviennent pas tous seuls puisqu'ils ont enrôlé Frank Black, alias Black Francis (Pixies), comme producteur.

(http://www.myspace.com/artbrut)

* Bang Bang Rock & Roll (2005)
   * It's A Bit Complicated (2007)
* Art Brut vs. Satan (2009)
* Brilliant! Tragic! (2011)




Eddie Argos (lead vocals)
Ian Catskilkin (lead guitar)
Freddy Feedback (bass guitar)
Jasper "Jeff" Future (guitar, backing vocals)
Mikey Breyer (drums)

La Setlist du Concert
ART BRUT

 Clever, Clever Jazz (Brilliant! Tragic! - 2011)
My Little Brother (Bang Bang Rock & Roll - 2005)
Axl Rose (Brilliant! Tragic! - 2011)
Moving To LA (Bang Bang Rock & Roll - 2005)

Summer Job (Art Brut vs. Satan - 2009)

Direct Hit (It's a Bit Complicated - 2007)
Modern Art (aka DC Comics Make Me Want To Rock Out) (Bang Bang Rock & Roll - 2005)
Sexy Sometimes (Brilliant! Tragic! – 2011)
Alcoholics Unanimous (Art Brut vs. Satan - 2009)
DC Comics and Chocolate Milkshake (aka Marvel Comics and Chocolate Milkshake) (Art Brut vs. Satan - 2009)
Emily Kane (Bang Bang Rock & Roll - 2005)

Nag Nag Nag Nag (It's a Bit Complicated - 2007)

18,000 Lira (Bang Bang Rock & Roll - 2005)

Lost Weekend (Brilliant! Tragic! – 2011)


Encore
Formed A Band (Bang Bang Rock & Roll - 2005) >
>Top Of The Pops
Good Weekend (Bang Bang Rock & Roll - 2005)

ART BRUT ~ Le Nouveau Casino. Paris.











Première Partie : WHEN SAINTS GO MACHINE + JONQUIL
 

Ce qu’en a pensé Emilie :

« Deux ans, quasiment jour pour jour après mon dernier concert d’Art Brut, je remets ça et c’est encore le Nouveau Casino qui invite (ce qui n’est pas pour me déplaire). Il fait fort heureusement moins chaud qu’en 2009, et Eddie Argos ayant eu tout le temps de soigner son dos souffrant, on devrait vivre un concert meilleur que le précédent (et comme la barre était déjà mise très haut, c’est vous dire à quel point j’ai hâte). J’arrive en retard comme hier, et l’ultime chanson de When Saints Go Machine n’aura pas le temps de me convaincre. Je m’installe au premier rang pour Jonquil, petit groupe anglais sympathique, tendance surf music, le chanteur principal est au clavier,  on notera quelques passages à la trompette (j’adore !), mais l’ensemble est trop lent pour m’emporter vraiment. D’autant que j’attends Art Brut avec une impatience grandissante.

Heureusement pour moi, ils arrivent très rapidement, vu qu’ils installent toujours leur matos eux-mêmes. Je refrène mon envie de faire ma groupie avant même le début du concert. Même si le groupe s’est déjà montré au public, l’arrivée d’Argos sur scène est acclamée comme il se doit… et nonchalante au possible, Eddie posant tranquillement sa bière et nous adressant un petit coucou avant de se placer derrière son micro. En petite forme, le Eddie ? Oh que non, dès Clever, Clever Jazz, extraite du nouvel album Brilliant ! Tragic ! qui vient juste de sortir, notre « chanteur » préféré est déjà bondissant, même si ça reste soft, y compris dans le public. « It was a remix », nous précise Eddie, bavard comme à l’habitude. Dès la classique My Little Brother cependant, le ton est donné : le reste du concert se fera à 100 à l’heure. Je suis aux anges, ça remue beaucoup, mais l’ambiance est bon enfant, l’équilibre est parfait, je peux continuer à profiter du concert sans m’éloigner trop de ma précieuse place, tout près d’Eddie. Moi qui étais attristée d’avoir du mal à rentrer dans mon t-shirt du groupe acheté il y a quatre ans à Rouen lorsque je les avais vus pour la première fois, voir Eddie avec son ventre bedonnant dépassant de sa chemise, racontant sa vie, faisant de la corde à sauter avec le fil de son micro… me rappelle que le rock’n’roll n’est pas une affaire de look. Modern Art arrive et j’ai le droit pour la première fois à une énorme digression (à laquelle je n’ai pas tout suivi d’ailleurs) et surtout, j’ai enfin vu tout le public assis par terre (à Rouen, Eddie n’était pas coincé du dos, mais le public était trop clairsemé et peu réceptif pour ce genre de chose). C’était fun, et un moment de repos bien appréciable aussi ^^.

Le concert de QOTSA déjà dans les pattes même si je l’ai vécu assez calmement, je dois dire que physiquement malgré mon jeune âge je suis un peu limite (faudrait que je me mette au sport je pense ^^), j’étais  tellement crevée à la fin que je ne me suis même pas rappelée qu’ils avaient joué Alcoholics Unanimous, moi qui suis pourtant réputée avoir grande mémoire pour ce genre de chose (pour pouvoir critiquer en ressortant, « oh, ils ont pas joué celle-là, c’est n’importe quoi cette setlist ! »). Pour une fois cependant je dois le reconnaître, je n’ai pas grand-chose à reprocher, j’aurais bien aimé caser Blame It On The Trains lors des « requests » d’Eddie, mais bon, je dois me faire à l’idée que je n’ai pas de voix et que le reste du public (qui lui, en a) a une nette préférence pour Emily Kane (mais on a aussi eu Nag Nag Nag Nag après, que je préfère car moins entendue). Emportée par les guitares incisives de Jasper et Ian, je prête peu attention aux habituels changements de lyrics, et c’est dommage car la façon dont ils évoluent en même temps que la vie d’Eddie est très originale. Sur DC Comics par exemple, il continue de vieillir (et s’intéresse à Marvel, mais aime toujours les milk-shakes ^^). Même si l’énergie débordante du groupe est ce que je viens chercher en premier, je dois reconnaître qu’un set acoustique serait très intéressant pour découvrir chaque titre sous un nouvel angle.

Le single Lost Weekend, plus calme, clôt la première partie du set. On n’aura pas vraiment eu l’impression d’entendre Argos chanter malgré les leçons de chant de Frank Black pendant l’enregistrement de l’album, mais c’est tant mieux car on aime Eddie tel qu’il est. Au final le groupe n’a pas changé d’un iota, peut-être un poil plus mature musicalement, mais absolument pas au niveau du comportement, pour notre plus grand plaisir. Le concert est passé bien trop vite, mais les énormes Formed A Band et Good Weekend en rappel  enflamment le public une dernière fois, et je me sens vraiment heureuse même si c’est fini. C’était dément !

J’ai pris la décision de rester après le concert pour essayer d’avoir ma place dédicacée par le groupe au complet. La dernière émission de « Café Picouly » était tournée juste à côté, et c’est un sentiment étrange que de faire partie d’une foule mais de ne pas être présent pour la même chose. Du public du Nouveau Casino, il n’y avait plus que moi lorsque Jasper Future s’est enfin montré.  Aussi con que ça paraisse, Jasper étant le tout premier musicien dont j’étais parvenue à obtenir un autographe il y a quatre ans, j’étais franchement émue. Et quand il est allé chercher les autres un par un, j’avais vraiment du mal à aligner deux phrases. J’aurais voulu parler de Frank Black, d’à quel point j’étais heureuse qu’il les ait produits DEUX FOIS, du nouvel album… Je n’ai dit que des trucs creux au possible, mais parler de yoga et de mal de dos avec Argos sur un trottoir parisien en pleine nuit, et entendre Freddie me remercier de les avoir attendus en me faisant un grand sourire, suffisait largement à mon bonheur. J’avais encore les larmes aux yeux dans le métro : excellents musiciens, extrêmement drôles, et d’une simplicité et d’une gentillesse rares dans le milieu, Art Brut mériteraient tellement une plus ample exposition médiatique. Mais alors, il n’y aurait plus de conversation sur le trottoir avec leur timide petite fan. Ils pourraient sûrement vivre sans. Mais moi, ça me manquerait énormément. »


Art Brut est un groupe de rock britannique formé en 2003. Il se distingue par la personnalité du chanteur Eddie Argos, dont les limitations vocales sont compensées par un style particulier (il scande ses textes plus qu'il ne les chante), un humour omniprésent et un fort accent cockney. Art Brut se situe dans la lignée de Pixies ou de The Fall.

Le nom du groupe fait référence à l'Art Brut, appellation utilisée par le peintre français Jean Dubuffet pour décrire l'art créé par des individus sans culture artistique. Le 20 avril 2009, Art Brut sera de retour avec un troisième opus intitulé Art Brut Vs. Satan. Deux ans après It's a Bit Complicated, les Londoniens ne reviennent pas tous seuls puisqu'ils ont enrôlé Frank Black, alias Black Francis (Pixies), comme producteur.

(http://www.myspace.com/artbrut)


* Bang Bang Rock & Roll (2005)
   * It's A Bit Complicated (2007)
* Art Brut vs. Satan (2009)
* Brilliant! Tragic! (2011)




Eddie Argos (lead vocals)
Ian Catskilkin (lead guitar)
Freddy Feedback (bass guitar)
Jasper "Jeff" Future (guitar, backing vocals)
Mikey Breyer (drums)

La Setlist du Concert
ART BRUT

 Clever, Clever Jazz (Brilliant! Tragic! - 2011)
My Little Brother (Bang Bang Rock & Roll - 2005)
Axl Rose (Brilliant! Tragic! - 2011)
Moving To LA (Bang Bang Rock & Roll - 2005)

Summer Job (Art Brut vs. Satan - 2009)

Direct Hit (It's a Bit Complicated - 2007)
Modern Art (aka DC Comics Make Me Want To Rock Out) (Bang Bang Rock & Roll - 2005)
Sexy Sometimes (Brilliant! Tragic! – 2011)
Alcoholics Unanimous (Art Brut vs. Satan - 2009)
DC Comics and Chocolate Milkshake (aka Marvel Comics and Chocolate Milkshake) (Art Brut vs. Satan - 2009)
Emily Kane (Bang Bang Rock & Roll - 2005)

Nag Nag Nag Nag (It's a Bit Complicated - 2007)

18,000 Lira (Bang Bang Rock & Roll - 2005)

Lost Weekend (Brilliant! Tragic! – 2011)


Encore
Formed A Band (Bang Bang Rock & Roll - 2005) >
>Top Of The Pops
Good Weekend (Bang Bang Rock & Roll - 2005)