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jeudi 29 novembre 2012

THE DANDY WARHOLS ~ Le Trianon. Paris.








EUROPE AUTUMN TOUR 2012
Support Band : THE BLUE ANGEL LOUNGE

Ce qu’en a pensé Émilie :


« J’ai tellement adoré leur performance du Rock en Seine (où je m’étais rendue en tant que complète néophyte) que j’ai pris ma place pour ce concert au Trianon des Dandy Warhols dès la mise en vente, tout en sachant que cela m’empêcherait de voir les Hives, que je n’ai pourtant jamais vus sur scène (mais je n’en suis pas ultra fan non plus, sinon je les aurais déjà vus depuis belle lurette).  Troisième concert en trois jours (oui je sais Gilles, on est loin de ton record perso ! ), je commence à fatiguer un peu et me dis que ça serait une bonne idée d’aller me poser tranquillement en haut avec Vincent. C’en aurait été une… si Vincent était vraiment là et pas aux Hives ! :D Je n’ai pas à me plaindre car je déniche une superbe place sur la gauche au premier rang, mais c’est le moment que je choisis pour réaliser que la fosse est quasiment vide et que Gilles et Frédéric sont au premier rang, qui me paraît bien tentant… Seulement le gars de la sécurité a poinçonné mon billet, je ne sais pas trop si j’ai le droit de redescendre, et si jamais je n’ai pas le droit, je risque de me faire piquer ma super place… Comme de surcroît la scène me paraît bien haute pour ma petite taille, je finis par me faire une raison et je profite du confort, et du cadre (le Trianon est un ancien théâtre, très joli, je n’avais pas vraiment profité de la beauté du lieu en me plaçant au fond de la fosse pour Pretty Reckless). Le temps me paraît quand même long, mais les Allemands de The Blue Angel Lounge vont venir interrompre mon ennui de fort belle manière.

En effet, le chanteur a une voix d’ange, et le claviériste, une présence scénique incroyable. Sur le papier, c’est du shoegaze à la The Horrors (les versions studio des chansons m’y ont beaucoup fait pensé) mais en live, ça prend une autre dimension, le groupe est habité par les morceaux, le son est puissant et excellent, certains titres ont un petit côté médiéval… J’ai tellement adoré que j’ai texté Guillaume pendant l’entracte pour prendre des renseignements sur leurs futurs concerts parisiens… Il y en avait un le lendemain, sur lequel j’ai finalement fait l’impasse par fainéantise, et aussi parce que j’ai trouvé que les versions studio ne retranscrivaient pas très bien l’alchimie live (je n’ai pas tout écouté, peut-être que j’ai mal choisi les morceaux). Mais j’adorerais vraiment les revoir, c’était une grosse claque ! 

Après un tel niveau, je craignais presque de m’ennuyer pendant les Dandy Warhols, qui sont assez calmes comparés à la majorité de mes groupes préférés. Mais il n’en fut rien. Je ne possède pour l’instant que leurs trois premiers albums, et ne connais  donc que quelques singles dans la discographie « récente », mais cela tombe bien, la setlist de ce soir est axée plutôt « rétro ». Et les quelques rares titres que je ne connaissais pas se sont très bien intégrés. Comme à son habitude, le groupe joue « en ligne ». C’est étonnant, et très pratique pour profiter pleinement de la prestation de chaque musicien, notamment de celle de Brent DeBoer, qui n’est pas mis en retrait comme le sont fréquemment les batteurs. À gauche, Zia est toute adorable. Avant The Last High, je la vois d’en haut prendre l’appareil photo de Gilles, et comme celui-ci avait déjà commencé à filmer, il se retrouve avec une magnifique vidéo du public, le chanceux !
 Même assise, je suis à fond dans le concert, et le public est au top dès les premiers morceaux, surtout en fosse. Il faut dire que le groupe de Portland est une usine à tubes. Malgré leur réputation de dilettantes, les quatre musiciens sont très pros avec presque vingt années de scène derrière eux ; le seul couac notable viendra de Peter qui enverra valser son micro d’un coup de manche de guitare. Cela m’a fait rire, et je garderai toujours en souvenir le sourire mi-amusé, mi-contrit qu’il adressa à son roadie lorsque celui-ci vint réparer les dégâts. Chez les Dandys, il n’y a normalement pas de rappel ; mais au milieu du set, Courtney s’est offert une petite parenthèse solo à la guitare acoustique sur Everyday Should Be A Holiday, qui sonne là bien mieux que sur l’album ; et à la toute fin, considérant sûrement que nous avions été sages, Zia nous gratifiera a capella de la petite comptine Daisy On My Toe. L’absence de rappel n’est en aucun cas de la fainéantise de la part du groupe, qui nous a offert un show de deux heures sans temps mort. Majoritairement composé de pop songs à reprendre en chœur, le répertoire des Dandys comporte aussi de petites perles telle la ballade Well They’re Gone où Peter donne de l’archet sur sa guitare pour notre plus grand plaisir. Ou des titres plus noisy comme l’entêtante I Love You qui m’avait déjà tapé dans l’œil, pardon l’oreille, lors du Rock en Seine.

Malgré une bonne vingtaine de titres interprétés donc, ce fut trop court pour moi (comme toujours) et je me consolai en allant m’acheter un tee-shirt. Au stand voisin, le chanteur et le claviériste de The Blue Angel Lounge vendaient eux-mêmes leur merch, j’ai essayé de trouver le courage d’aller leur parler… sans succès :D Ce sera pour une autre fois j’espère. J’aurais bien aimé revoir les deux groupes sur une autre date, par exemple celle de Lille, mais j’ai finalement abandonné l’idée, car si je commence à trop sortir de Paris pour les concerts, on ne pourra plus m’arrêter. Et autant rester sur cette soirée parfaite en tous points, en attendant une prochaine tournée française des Dandys, qui j’espère arrivera bien vite. À mon avis, je devrais être gâtée de ce côté, le groupe (et notamment Courtney, qui possède un vin à son nom, rien que ça) étant passionné par notre pays et sa gastronomie renommée. »


The Dandy Warhols est un groupe américain de pop psychédélique, formé en 1993 à Portland (Oregon). Fortement influencé par The Velvet Underground, le groupe a commencé à jouer de la pop psychédélique et il reçut un soutien essentiel en Europe après la sortie de l'album Dandy Warhols Come Down.



Dandys Rule OK (1995)
...The Dandy Warhols Come Down (1997)
Thirteen Tales from Urban Bohemia (2000)
Welcome to the Monkey House (2003)
Odditorium or Warlords of Mars (2005)
...Earth to the Dandy Warhols... (2008)
The Dandy Warhols Are Sound (2009)
This Machine (2012)





THE DANDY WARHOLS

Courtney Taylor-Taylor (1994–present)
Peter Holmström/Peter Loew (1994–present)
Zia McCabe (1994–present)
Brent DeBoer (1998–present)


 La Setlist du Concert
THE DANDY WARHOLS

 
Be-In (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
We Used To Be Friends (Welcome To The Monkey House -2003)
Shakin' (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)

Enjoy Yourself (This Machine - 2012)
Not If You Were The Last Junkie On Earth (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
I Love You (...the Dandy Warhols Come Down - 1997) 
  Rest Your Head (This Machine - 2012)
You Were The Last High (Welcome To The Monkey House - 2003)
The Autumn Carnival (This Machine - 2012)
Godless (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Holding Me Up (Odditorium Or Warlords Of Mars - 2005)
Well They’re Gone (This Machine - 2012)
Every Day Should Be A Holiday (acoustic Courtney solo) (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
( You Come In ) Burned (Welcome To The Monkey House - 2003)
Sad Vacation (This Machine - 2012)
Solid (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Bohemian Like You (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Get Off (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Horse Pills (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Pete International Airport (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
Boys Better (...the Dandy Warhols Come Down - 1997) 

Encore 

 There’s A Daisy On My Toe (Popular song)(Zia solo)

La durée du concert : 1h45

AFFICHE / PROMO / FLYER






mercredi 28 novembre 2012

THE JIM JONES REVUE ~ La Maroquinerie. Paris.










THE SAVAGE HEART TOUR 2012/13
Support Act : JOE GIDEON & THE SHARKS
 

Ce qu’en a pensé Émilie :


« Au cas où deux Maroquinerie en deux jours ne contenteraient pas mes envies de Jim Jones Revue, le groupe assure en ce mercredi une séance de dédicaces chez Gilbert Joseph (merci aux organisateurs de cet événement). L’horaire est un peu mal choisi (18h30 alors que les portes de la Maro ouvrent à 19h30) mais je ne veux rater ça sous aucun prétexte : vue mon extrême timidité, c’est le genre d’événement qui devrait faciliter le contact. Je dis « devrait » car je n’ai encore jamais eu l’occasion d’assister à ce genre de séance en bonne et due forme. La soirée commence assez mal, puisque je trouve le moyen de suivre dans le mauvais sens, d’abord le boulevard Saint-Germain, puis le boulevard Saint-Michel, et pour couronner le tout, j’entre dans le mauvais Gilbert Joseph (la librairie), faisant parfaitement honneur à la réputation du sexe féminin en matière d’orientation. Je dois pourtant avoir un ange gardien, car malgré tous ces aléas, je parviens enfin au bon endroit alors que Jim et Rupert s’installent tout juste derrière une table, on ne leur a même pas encore apporté les stylos ! Il y a peu de monde, une dizaine de personnes devant moi à tout casser. Le fait que le groupe ne soit pas là en entier est plutôt un soulagement, moins de phrases à sortir, mais mon seul autographe « inédit » ce soir sera donc celui de Rupert, puisque j’ai vu Jim après leur performance au festival Chorus en mars dernier. The Savage Heart, le dernier opus, passe en fond. C’est mon tour, je présente à Jim (qui porte une veste en cuir à l’impressionnante collection de badges), puis à Rupert ma place de la veille et la pochette du dernier CD, je leur dis que ce sera mon cinquième concert d’eux ce soir, ils remarquent mon tee-shirt, je bafouille un « yeah », et je sors. C’est toujours très expéditif avec moi, mais bon, je leur ai serré la main ! J’ai du mal à réaliser, mais il me faut vite redescendre sur Terre : j’ai un gros bout de métro et de marche à pied à faire pour rejoindre la Maro.

Décidément, j’ai beaucoup de chance aujourd’hui car lorsque j’arrive, les portes viennent à peine d’ouvrir et je peux reprendre ma place de la veille, ce qui avec les pérégrinations dans le 6ème juste avant et le fait que c’est complet n’était pas chose gagnée d’avance. Je pensais avoir de nouveau Parlor Snakes en première partie, mais c’est un duo anglais, Joe Gideon & The Shark, qui a le privilège ce soir d’ouvrir pour JJR. Un gars à la guitare, une fille à la batterie (ainsi qu’aux claviers), ça pourrait rappeler quelque chose, mais il n’en sera rien : le gars débite ses textes à la manière d’un Eddie Argos, en moins drôle. Ce n’est pas mauvais, c’est même plus original que Parlor Snakes, mais je suis trop crevée pour prêter attention aux paroles qui doivent être le cœur du truc, et l’ambiance dans la salle ne m’aide pas à rentrer dedans : les gens se lassent très vite, réclament du rock’n’roll, deviennent parfois insultants, ce genre de comportement est franchement inacceptable. Il y a des tas de moyens d’utiliser son temps en cas de première partie décevante, le bar par exemple. Comme ça les gens qui ont un minimum envie de rentrer dans le truc (dont je fais partie) auront peut-être une chance de pouvoir le faire. « One more song and we’ll be out of your asses », nous lancera le chanteur, qui n’est pas dupe de ce qui se passe dans la salle, même si la batteuse, elle, gardera le sourire. C’est dommage pour eux, pour moi, pour tous les gens de la salle qui ont un minimum de respect, pour JJR aussi qui vont avoir une bien basse opinion de ce public… Certes, le choix musical n’était probablement pas très judicieux, mais quand même…

Enfin, oublions tout cela, on est là pour passer un bon moment de rock’n’roll, et malgré une setlist identique à la veille me semble-t-il, à une différence près (et quelle différence ! Elementaaaaaaallllll) et un voisin qui prend ses aises et grignote sur mon espace vital, je m’amuse, je saute, je savoure cette voix rocailleuse, ces notes de claviers idéalement parsemées sur les morceaux… mais je crains, vue la mentalité du public, l’arrivée des titres plus calmes. Mais en dehors de quelques récalcitrants qui continuent de gueuler « Rock’n’roll ! » au moindre moment de répit (on a que ça depuis le début du set, du rock’n’roll, mais bon…) le concert sera, Dieu merci, bien accueilli. Quelqu’un du premier rang s’étant emparé du micro avant le rappel pour presser le groupe de revenir, Jim déclarera d’un ton autoritaire que c’est lui qui décide de la reprise des hostilités : pas de doute, ici, c’est lui le patron. Et de mimer un cavalier installé sur sa monture pendant une énormissime version de High Horse (le geste pourrait paraître déplacé hors contexte, mais Jim n’a que faire de la morale, il crache, il jure, il blasphème…). Je ne m’ennuie pas un seul instant malgré un set sans surprise par rapport à la veille : là où mes précédentes expériences de « doublé » n’étaient pas entièrement convaincantes (Pixies, The Offspring…), ce soir je ne saurais choisir en toute honnêteté l’un ou l’autre de ces deux concerts comme étant mon préféré. Aucun regret donc concernant ma surdose de JJR en ce mois de novembre (et sur l’année 2012 toute entière d’ailleurs) : la preuve, en mai prochain, je serai à la Cigale. Parce que le groupe adore la France, qui le leur rend bien. »





The Jim Jones Revue est un groupe londonien aux tendances rock 'n' roll et garage formé en 2007. Leurs inspirations viennent tout droit de leurs idoles : Little Richard, MC5, Chuck Berry, The Sonics, Jerry Lee Lewis... C'est de la France que le buzz a démarré.


Albums Studio
The Jim Jones Revue (Punk Rock Blues Records) (2008)
Burning Your House Down (Punk Rock Blues Records / PIAS Recordings) (2010)
The Savage Heart (2012)

Compilations


Here To Save Your Soul (Punk Rock Blues Records) (2009)




THE JIM JONES REVUE

Jim Jones : Vocal & Guitar
Rupert Orton : Guitar
Henri Herbert : Keyboards
Gavin Jay : Bass
Nick Jones : Drums



 La Setlist du Concert
THE JIM JONES REVUE

Where Da Money Go ? (The Savage Heart - 2012)
Never Let You Go (The Savage Heart - 2012)
Shoot First (Burning Your House Down - 2010)
Burning Your House Down (Burning Your House Down - 2010)
It’s Gotta Be About Me (The Savage Heart – 2012)
Catastrophe (The Savage Heart - 2012)
Killin’ Spree (Burning Your House Down - 2010)
Chain Gang (The Savage Heart - 2012)
Righteous Wrong (Burning Your House Down - 2010)
7 Times Around The Sun (The Savage Heart - 2012)


Cement Mixer (The Jim Jones Revue - 2008)
Eagle Eye Ball (The Savage Heart - 2012)


Rock’n’Roll Psychosis (The Jim Jones Revue - 2008)



Encore 1
 

In And Out Of Harm’s Way (The Savage Heart - 2012)
Dishonest John (Burning Your House Down - 2010)


512 (The Jim Jones Revue - 2008)
Elemental (Burning Your House Down - 2010)
High Horse (Burning Your House Down - 2010)

Encore 2
Midnight Oceans & The Savage Heart (The Savage Heart - 2012)
Princess & The Frog (The Jim Jones Revue - 2008)

 

La durée du concert : 1h35