Blogger Template by Blogcrowds

lundi 30 septembre 2013

PIXIES ~ L'Olympia. Paris.



 



MASSIVE WORLD TOUR 2013
 ** 2#2 **
 

Support Act : MOTHER OF TWO


Ce qu’en a pensé Émilie : 

« Après la semi-déception de la veille, j’appréhende un peu ce second Olympia des Pixies. Le son sera-t-il meilleur ? La setlist sera-t-elle différente ? Verdict après le trio Mother of Two, qui assurera comme la veille un set carré et très pro. Malgré la redite, j’aime toujours autant ce qu’ils font. Un groupe à suivre, définitivement. Par contre, même si j’ai migré du premier rang de la fosse au premier rang de la mezzanine sur la gauche, le son est toujours trop fort. Un léger mieux tout de même. Vincent viendra me faire un petit coucou pendant l’entracte, il a pour sa part une place plein centre. Même si je vais être très près de Joey Santiago, je me dis que j’aurais peut-être dû faire ce choix, par rapport au volume sonore. Mais je vais être fixée, il est 21 heures, le concert démarre !

Pas un mot de la part des membres du groupe, que ce soit avant ou après l’entrée en matière sur In Heaven / Andro Queen. Bon, ça je commence à m’y faire. Le son ? Meilleur qu’hier, je ferai même sans les bouchons, même si c’était limite et définitivement très loin de l’idée que je me fais d’un concert parfait des Lutins Bostoniens. Pas le choix, faut faire avec aussi. Et la setlist donc ? Ça commence mal, à tel point que j’en ai presque pleuré. Toutes mes expériences de « doublé » précédentes n’ont guère été concluantes de ce côté. Et là, brusquement, résonnent les premières notes de The Holiday Song. Même si je l’aime beaucoup, je ne la classerai pas parmi mes toutes préférées du quatuor. Pourtant, à cet instant, mon cœur bondit de joie. Les larmes qui commençaient à pointer le bout de leur nez disparaissent aussitôt, et quand le groupe enchaîne avec l’excellente Nimrod’s Son, je suis à fond. J’ai décidé de compter le nombre de morceaux différents de la veille, mais j’ai arrêté vers 8 ou 9, trouvant finalement plus simple, à mon grand bonheur, de dénombrer celles déjà jouées : 7 en tout, dont les 5 nouvelles déjà officiellement révélées au grand public, ce qui est tout à fait normal et m’a d’ailleurs fait grand plaisir aussi, surtout pour What Goes Boom. Sur un set de 31 morceaux, c’est donc pas moins de 24 titres différents de la veille auxquels j’aurais le droit ! Moi qui en espérais une dizaine grand maximum, vous ne pouvez même pas imaginer ce que ça m’a fait.


Le premier morceau extrait de Doolittle, La La Love You, avec le batteur David Lovering au chant, m’a ramenée quatre ans en arrière. Les petits cœurs sur pattes n’étaient pas là, c’est dommage, mais dans ma tête ils étaient bien présents. Les chansons s’enchaînent comme la veille sans temps mort, mais il est bien plus facile de supporter le volume sonore en étant assise sur un confortable fauteuil Olympien. Je chante, j’applaudis à tout rompre. Quand Cactus arrive, les larmes reviennent, de joie cette fois, et ce n’est pas l’enchaînement avec Break My Body qui me fera redescendre de mon petit nuage. De toute façon avec les Pixies, soit j’aime bien, soit j’adore. Debaser par exemple, je l’aime seulement « bien ». Le reste du public, par contre, la classe visiblement parmi les meilleures : en témoigne le déchaînement en fosse, qui malheureusement n’est définitivement pas le même sur les nouveaux titres. Cela dit, les gens semblent plus concernés qu’hier : le fait de ne pas balancer Where Is My Mind dès le troisième morceau y étant sûrement pour beaucoup.

Comme je l’ai déjà dit, quand j’ai commencé à approcher la dizaine de « nouvelles » chansons, j’ai arrêté de compter. Mon bonheur était tel, je leur étais tellement reconnaissante, que n’importe quelle intro différente de la veille suffisait à me combler. Mais mon cœur a fait (encore !) un énorme bond lorsqu’a débuté Is She Weird. Je ne suis que joie et je le resterai de bout en bout. Allez, pour ne pas faire (trop) ma fangirl, je dirai que cette version d’Alec Eiffel n’était quand même pas top : je trouve qu’on a perdu tout le côté aérien du final de la chanson. Bon, de toute façon, je l’ai dit d’emblée, le son n’est guère bon, et ce problème ressort forcément davantage sur les titres plus calmes. Mais au final, je m’en fiche, l’amélioration par rapport à la veille est suffisante pour que je ne bloque pas là-dessus. Un dernier déluge de décibels avec What Goes Boom et Tame, voici déjà venu le moment du rappel. Ils auraient pu enchaîner toute leur discographie, même les chansons jouées la veille, que je n’aurais pas bougé de mon siège. Ou plutôt si, profitant du fait que le reste du public serait parti depuis longtemps, j’aurais pu me lever sans gêner les gens derrière :D

Que dire du rappel, Caribou, Caribouuuuuuuu ! Puis U-Mass, le bonheur de hurler « Kiss my ass » à l’unisson avec Mr Black Francis. Mais le groupe quitte de nouveau la scène, et il n’y a eu qu’un seul rappel hier, serait-ce déjà la fin ? Le public cependant, veut à tout prix les faire revenir, et pour cause : LE morceau n’est pas encore passé ! Égoïstement, je n’ai pas envie qu’ils la jouent, c’est d’ailleurs ce qu’ils avaient fait lors du Zénith n°2. Lorsqu’ils reviennent, je me dis qu’un petit All Over The World serait de bon aloi (oui, au milieu de toutes mes chansons préférées, j’en ai une qui l’est plus que les autres ^^) mais il ne faut pas non plus pousser le rêve trop loin, c’est bien Where Is My Mind qu’ils sont revenus jouer en guise de final. Expédier serait d’ailleurs peut-être un terme plus approprié, mais ce n’est pas grave, les moutons sont contents ! Charles aussi d’ailleurs, lâchant à la toute dernière seconde ses seules paroles des deux soirs : « Merci bien, à la prochaine ! ». En français, s’il vous plaît.

À l’entracte, Vincent m’avait dit « on verra bien si tu as le sourire à la fin ». Oh que oui ! Même les « oh bah, ça valait quand même le coup pour les cinq minutes de la fin » entendus dans le métro ne m’ôteront pas ma bonne humeur. Libre aux gens après tout de débourser 44 euros pour voir un groupe dont ils ne connaissent qu’une chanson. Ils ne savent pas ce qu’ils manquent (enfin, j’ose espérer que certains le savaient une fois ressortis de ce concert).

Allez, la prochaine fois, un son parfait (ne serait-ce que pour entendre un peu plus miss Shattuck, un peu trop discrète à mon goût), All Over The World et River Euphrates, d’accord ? (Oui, les fans hardcore c’est ingrat, vous faites tout pour leur faire plaisir, ils en veulent quand même encore plus). Sérieusement, du fond du cœur, merci Charles, Joey, Kim et David pour cette soirée parfaite qui restera à jamais gravée dans ma mémoire. À la prochaine ! »

 




photos de robert gil



Pixies est un groupe de rock alternatif américain formé en 1986 à Boston, Massachusetts. Le groupe s’est séparé en janvier 1993 dans des conditions quelque peu houleuses, mais s’est reformé en avril 2004. Le groupe n'a rencontré qu'un modeste succès dans son pays d'origine, mais a été beaucoup mieux accueilli en Europe, sans que pour autant ses albums touchent le grand public.

La musique des Pixies puise notamment ses influences dans le punk rock et la surf music des années 1960, et se caractérise par sa richesse mélodique, sa dynamique particulière (couplets calmes et refrains endiablés). Les chansons étaient écrites en quasi-totalité par Black Francis, le chanteur et guitariste du groupe.

Le groupe est largement considéré comme l'un des fers de lance de l’explosion du rock alternatif du début des années 1990, bien qu’il se soit séparé avant d’avoir pu bénéficier pleinement de ce statut de pionnier. Leur influence s'est considérablement étendue après leur séparation. Ce statut d'artiste culte n'est sans doute pas étranger au succès de Nirvana, dont le leader Kurt Cobain a maintes fois publiquement reconnu que son groupe devait énormément aux Pixies.


(http://www.pixiesmusic.com/natour-eu/)

(https://fr-fr.facebook.com/pixiesofficial)



Come On Pilgrim (1987)
Surfer Rosa (1988)
Doolittle (1989)
Bossanova (1990)
Trompe le Monde (1991)

EPs

EP1 (2013)



PIXIES

Frank Black : Vocal & Guitar (1986–1993, 2004–present)
Joey Santiago : Guitar (1986–1993, 2004–present)
 David Lovering : Drums (1986–1993, 2004–present) 
Kim Shattuck : Bass (Ex - The Muffs and The Pandoras) (2013–present)
 
THE SETLIST
PIXIES


In Heaven (Lady in the Radiator Song) (Complete ‘B’ Sides - 2001)
Andro Queen (EP1 (EP) - 2013)
The Holiday Song (Come On Pilgrim (EP) - 1987)
Nimrod's Son (Come On Pilgrim (EP) - 1987)
La La Love You (Doolittle - 1989)
Levitate Me (Come On Pilgrim (EP) - 1987)
Another Toe in the Ocean (EP1 (EP) - 2013)
Indie Cindy (EP1 (EP) - 2013)
No. 13 Baby (Doolittle - 1989)
Broken Face (Surfer Rosa - 1988)
Crackity Jones (Doolittle - 1989)
Isla de Encanta (Come On Pilgrim (EP) - 1987)
Cactus (Surfer Rosa - 1988)
Break My Body (Surfer Rosa - 1988)
Debaser (Doolittle - 1989)
Mr. Grieves (Doolittle - 1989)
Allison (Bossanova - 1990)
Is She Weird (Bossanova - 1990)
Something Against You (Surfer Rosa - 1988)
I Bleed (Doolittle - 1989)
Dead (Doolittle - 1989)
Subbacultcha (Trompe le Monde - 1991)
Distance Equals Rate Times Time (Trompe le Monde - 1991)
I'm Amazed (Surfer Rosa - 1988)
Bagboy (Single - First new song in nine years - 2013
 Alec Eiffel (Trompe le Monde - 1991)
What Goes Boom (EP1 (EP) - 2013)
Tame (Doolittle - 1989)

Encore 1


Caribou (Come On Pilgrim (EP) - 1987)

U-Mass (Trompe le Monde - 1991)

Encore 2


Where Is My Mind? (Surfer Rosa - 1988)

 Time Set : 1h25

AFFICHE / PROMO / FLYER
 






Aucun commentaire: