Blogger Template by Blogcrowds

jeudi 29 mai 2014

NINE INCH NAILS (NIN) ~ Le Zenith. Paris.









HESITATION MARKS EUROPE/UK TOUR 2014
 

Support Act : COLD CAVE

Ce qu’en a pensé Émilie : 

« Deuxième Nine Inch Nails pour moi comme pour Guillaume ce soir, après un Rock en Seine magique qui m’avait donné envie de me lancer dans l’impressionnante discographie du groupe. Vincent me conseilla vivement The Downward Spiral… qui n’a pas quitté ma platine depuis. Enfin, façon de parler, vu que mon iPod assure maintenant 90% de mon écoute de musique. Les temps changent… NIN aussi, les albums plus récents sont davantage tournés vers l’électro, ne facilitant pas mon abandon du monument de 1994. Je prie de ce fait ce soir pour une setlist adaptée à la novice que je suis (je vous rassure, je connais quand même quelques morceaux qui ne sont pas extraits de The Downward Spiral). Une fois n’est pas coutume, j’ai décidé de ne pas me renseigner sur les morceaux joués sur cette tournée avant de venir. Principalement motivée par la peur de ne pas les connaître, je suppose :D

Nous rejoignons Vincent qui nous a réservé un impeccable premier rang (merci pour la millionième fois !). Ayant vaguement écouté la première partie, un projet électro du nom de Cold Cave, je ne pars pas enthousiaste, d’autant que se rajoute à mon manque d’affinité musicale, la peur d’un son pourri comme pour mon dernier Zénith (Pretty Reckless / Fall Out Boy). De ce côté je suis rapidement rassurée, le son n’est pas trop fort, la voix du chanteur, Wesley Eisold, se distingue parfaitement des claviers qui l’accompagnent. Une voix que j’apprécie d’ailleurs en live finalement, mais qui ne suffit pas à compenser l’absence d’autres instruments. Je n’ai rien contre l’ambiance 80’s, et les visuels en fond étaient ma foi sympathiques, différents pour chaque morceau, mais l’absence de batteur pour moi est un problème irrémédiable. Une première partie tout de même correcte, et relativement en accord avec NIN.




C’est ensuite au tour de Nine Inch Nails, qui ouvrent les hostilités sur  un merveilleux Me, I’m Not. L’un des titres qui m’avaient fait craquer à ReS, moi qui pourtant, n’aimais pas du tout la musique de Trent Reznor dans ma « jeunesse ». Je vois pour la première fois ledit Trent de près, et j’ai beau avoir vu des photos et des vidéos avant, je dois avouer être quand même un peu choquée par ses énormes bras musclés. Mais bon, je n’ai guère le temps de focaliser sur la plastique du monsieur (pas vraiment mon genre, en tout cas pas avec son look actuel) tellement je suis captivée par cette excellente intro. « Hey, can we stop ? ». Et moi qui prétend ne pas aimer l’électro :D On enchaîne ensuite avec un extrait du dernier album, Copy Of A. Je n’accroche guère à Hesitation Marks, mais celle-ci passe bien. Ma crainte que The Downward Spiral soit mis de côté disparaît rapidement, le groupe jouera quasiment la moitié de l’album, dont trois titres d’affilée, à ma plus grande joie. Il faut bien que la batterie, qui est en retrait derrière l’impressionnant écran géant, serve un peu, après tout ! Trilogie animalière donc, la classique March Of The Pigs étant suivie de Piggy puis de… Reptile ! Dieu que je l’adore celle-là ! Et le groupe d’enchaîner avec la violente Survivalism, dont j’avais justement récemment vu un live ainsi que le clip. Au final, je reconnaîtrai ce soir les deux tiers de la setlist, je peux donc m’estimer très chanceuse. Bon, hormis le moment où j’ai pris le final de Closer pour le début de Ruiner, fausse joie (je sais, c’est ma faute…). 



J’aurais cru que Reptile serait l’apogée, mais la calme Find My Way (encore un titre du ReS qui m’aura énormément marquée) fut un autre moment exceptionnel, avec ce fond bleu de toute beauté. De manière générale, le light show est juste incroyable, intégrant même à un moment le groupe dans un parallélépipède rectangle en 3D fichtrement impressionnant. Je craignais que de près, les visuels soient éblouissants, mais au final dans l’ensemble c’était parfaitement supportable. Et superbe. Notamment le logo de clôture aux N symétriques. On arrive malheureusement assez rapidement au final sur Head Like A Hole, que le public semble particulièrement apprécier. C’est le défoulement total. 

La setlist un peu différente de ReS a ses bons côtés (plus de morceaux, Reptile, Eraser, Survivalism…) comme ses mauvais (plus de Terrible Lie ) mais dans l’ensemble, j’ai préféré le Zénith. Mes inquiétudes au niveau du son se sont avérées sans fondements. Le line-up actuel est excellent, Trent sait parfaitement s’entourer pour chaque tournée.
 


Le groupe remonte bien sûr sur scène, encore deux morceaux dont la cultissime Hurt, un peu gâchée par quelques sifflements, mais qui reste magnifique, notamment grâce à ses paroles poignantes. Et c’est la fin, en sortant, les gens se plaignent de la durée pourtant convenable (1h40) et du fait qu’avant, c’était tout de même autre chose. Je suis une grande adepte des deux remarques, mais pour cette fois, je ne suis pas d’accord. Je n’ai pas eu la chance de voir NIN lors des années 90, mais YouTube a compensé mon ignorance, et même si c’était sans nul doute impressionnant, je suis heureuse que Trent ait un peu changé ses habitudes, sinon nous n’irions certainement pas voir NIN en 2014. Et puis finalement, ce concert très « posé » (toutes proportions gardées) a son charme lui aussi. Pour moi, ce deuxième concert de NIN est une réussite, et une expérience à renouveler, Trent variant setlist et visuels à chaque tournée. Et, qui sait ? D’ici là, j’aurais peut-être décroché de The Downward Spiral (c’est pas gagné, je l’ai encore écouté aujourd’hui :D) et serais enfin une vraie fan de NIN toutes périodes confondues. »



photos de manuwino
http://manuwino.com/ 
 
Nine Inch Nails (NIN ou parfois stylisé NIИ) est un groupe de metal industrie américain fondé en 1988 par Trent Reznor à Cleveland. Étant le principal producteur, chanteur, compositeur et instrumentiste, Reznor représente l'unique membre officiel de Nine Inch Nails et reste le seul responsable de sa direction. Principalement metal industriel, la musique de Nine Inch Nails propose un assemblage éclectique de genres comme le rock alternatif, l'ambient, l'electronica et le synthpop. Après l'enregistrement d'un album, Reznor recrute habituellement un groupe de musiciens pour jouer avec lui. Le line-up change à chaque nouvelle tournée et réadapte souvent les chansons pour correspondre à une interprétation en live. Sur scène, Nine Inch Nails intègre souvent des jeux de lumière comme éléments visuels de scénographie.







Pretty Hate Machine (1989)
Broken (EP) (1992)
The Downward Spiral (1994)
The Fragile (1999)
With Teeth (2005)
Year Zero (2007)
Ghosts I–IV (2008)
The Slip (2008)
Hesitation Marks (2013) *** Pretty Hate Machine era (1989–1990)

Halo 1: "Down in It" (1989)
Halo 2: Pretty Hate Machine (1989)
Halo 2R: Pretty Hate Machine: Remastered (2010)
Halo 3: "Head Like a Hole" (1990)
Halo 4: "Sin" (1990)

Broken era (1992–1993)

Halo 5: Broken (1992)
Halo 6: Fixed (1992)

The Downward Spiral era (1994–1997)

Halo 7: "March of the Pigs" (1994)
Halo 8: The Downward Spiral (1994)
Halo 8 DE: The Downward Spiral: Deluxe Edition, reissue
Halo 8 DVD-A: The Downward Spiral: DualDisc, reissue
Halo 9: "Closer To God" (1994)
Halo 10: Further Down the Spiral (1995)
Halo 10 v2: Further Down the Spiral, European/Australian/Japanese release
Halo 11: "The Perfect Drug" (1997)
Halo 12: Closure (1997)

The Fragile era (1999–2002)
Halo 13: "The Day the World Went Away" (1999)
Halo 14: The Fragile (1999)
Halo 15: "We're in This Together" (1999)
Halo 16: Things Falling Apart (2000)
Halo 17: And All That Could Have Been (2002), Limited Edition packaged with Halo 17b
Halo 17a: And All That Could Have Been, Live CD
Halo 17b: Still, Limited Edition Bonus CD

With Teeth era (2005–2007)


Halo 18: "The Hand That Feeds" (2005)
Halo 19: With Teeth (2005)
Halo 19 DVD-A: With Teeth, DualDisc release
Halo 20: "Only" (2005)
Halo 21: "Every Day Is Exactly the Same" (2006)
Halo 22: Beside You in Time (2007)
Halo 22 HD: Beside You in Time, Live Blu-ray

Year Zero era (2007)

Halo 23: "Survivalism"
Halo 24: Year Zero
Halo 25: Year Zero Remixed

Ghosts era (2008)

Halo 26: Ghosts I–IV, digital download
Halo 26 CD: Ghosts I–IV, 2× CD
Halo 26 V: Ghosts I–IV, 4× vinyl
Halo 26 DE: Ghosts I–IV, Deluxe Edition
Halo 26 LE: Ghosts I–IV, Ultra-Deluxe Limited Edition

The Slip era (2008)

Halo 27: The Slip
Halo 27 CD-LE: The Slip, Limited Edition CD with bonus DVD

Hesitation Marks era (2013)

Halo 28: Hesitation Marks
Halo 28dcd: Hesitation Marks, Deluxe Edition



NINE INCH NAILS (NIN)

Trent Reznor - lead vocals, guitar, bass guitar, keyboards, synthesizers, programming, drums (Active: 1988–present)
Robin Finck - guitar, synthesizers, vocals, bass guitar, violin (Active: 1994–2000, 2008–2009, 2013-present)
Alessandro Cortini - keyboards, synthesizers, guitar, vocals, bass guitar, percussion (Active: 2004–2008, 2013–present)
Ilan Rubin - drums, percussions, piano, synthesizers, vocals, cello, ukulele, guitar, bass guitar (Active: 2009, 2013–present)


THE SETLIST
 NINE INCH NAILS (NIИ)

Intro : The Downward Spiral / The New Flesh

Me, I'm Not (Year Zero - 2007)
Copy of A (Hesitation Marks - 2013)
The Beginning of the End (Year Zero - 2007)
March of the Pigs (The Downward Spiral - 1994)
Piggy (The Downward Spiral - 1994)
Reptile (The Downward Spiral - 1994)
Survivalism (Year Zero - 2007)
Gave Up (Broken (EP) - 1992)
Sanctified (Pretty Hate Machine - 1989)
Closer (The Downward Spiral - 1994)
Disappointed (Hesitation Marks - 2013)
Find My Way (Hesitation Marks - 2013)
The Warning (Year Zero -2007)
The Great Destroyer (Year Zero -2007)
Eraser (The Downward Spiral - 1994)
Wish (Broken (EP) - 1992)
Head Like a Hole (Pretty Hate Machine - 1989) 

The Hand That Feeds (With Teeth - 2005)

Encore

The Day the World Went Away (The Fragile - 1999)
Hurt (The Downward Spiral - 1994)


 Time Set : 1h35

AFFICHE / PROMO / FLYER





jeudi 15 mai 2014

THE HORRORS ~ La Gaité Lyrique. Paris.












 LUMINOUS WORLD TOUR 2014
 

Support Act : THE PROSPER ORNAMENTS



Ce qu’en a pensé Émilie : 

« Il est déjà 19h45 lorsque Guillaume et moi arrivons à la Gaîté Lyrique, mais même si le concert est complet, nous obtenons une place pas trop loin à droite sans difficultés. Nous aimons bien cette salle, autant l’intérieur cubique que l’architecture extérieure. Pendant la première partie, nous étions davantage vers le centre, mais pour The Horrors, le côté s’avèrera beaucoup plus agréable. Non pas que cela remue, loin de là, mais les lumières, de face, sont aveuglantes.

On attaque rapidement la soirée avec le quatuor anglais de The Proper Ornaments, que je ne connaissais pas. Ils nous offrent une pop 60’s ma foi bien troussée. Les chœurs à la Beach Boys, c’est quelque chose que j’aime beaucoup lorsque c’est bien fait, et ça l’était, donc un bon moment que cette première partie, tout à fait dans le ton de la soirée. Car ceux qui, comme nous, ont connu The Horrors avec She Is The New Thing ou Sheena Is A Parasite, risquent fort d’être surpris s’ils ont loupé un épisode : le quintette lorgne maintenant bien plus du côté de Joy Division que de celui des Eighties Matchbox B-Line Disaster. 


L’attente fut un peu longue après la première partie, vers 21h30 The Horrors montent enfin sur scène. Tout d’abord les quatre musiciens (ce qu’ils ont l’air jeune, je n’y avais jamais fait autant attention, je dois commencer à me faire vieille du haut de mes 29 ans). Malheureusement, le batteur Coffin Joe m’est caché par les amplis et les claviers de Tom Furse, et j’ai un peu de mal à distinguer à gauche le guitariste Joshua Hayward, mais j’ai par contre une vue parfaite sur le dansant bassiste Rhys Webb, dont l’enthousiasme ne faiblira pas pendant le concert. On ne peut pas en dire autant du chanteur Faris Badwan, qui monte sur scène en dernier sous les acclamations d’un public en grande partie féminin et dont l’intérêt ne semble pas uniquement musical (« Faaaarrrriiiiisssss !!! »). Même si ce genre de comportement qui semble ignorer totalement le reste du groupe m’irrite au plus haut point, je ne saurais les blâmer, Faris se plaçant sans problème parmi les chanteurs les plus sexys que j’ai eu l’occasion de voir sur scène. Et cela en ne cherchant aucunement à plaire particulièrement, enfin si l’on excepte sa tenue (tout de noir vêtu avec une touche de rouge, et la classique veste en cuir qu’il ôtera par la suite). Il nous remerciera bien à l’occasion, mais sera peu causant dans l’ensemble. Ce n’est pas gênant, Faris a toujours été comme ça sur scène, pas vraiment avec nous (c’est la huitième fois que je le vois ce soir, six avec The Horrors et deux avec Cat’s Eyes).

Etonnamment, le groupe attaque direct avec le monument qu’est Sea Within A Sea, qui aura moins d’impact qu’en fin de set. Pas forcément fan du nouvel opus, Luminous, que je ne trouve pas mauvais mais plutôt ennuyeux, je suis contente de voir le groupe s’orienter vers le deuxième album en enchaînant avec Who Can Say puis l’excellente Scarlet Fields. Il n’y aura au final que quatre extraits du petit dernier, un peu bizarre pour un concert plus ou moins promo, dont la plutôt réussie So Now You Know, qui a tendance à vous rester dans la tête un bon bout de temps. Le son est plutôt bon, même si la voix de Faris est en retrait, et je ne pense pas que le réglage du micro en soit le seul responsable. Les nouveaux morceaux s’intègrent bien, mais restent en deçà des compositions de Primary Colours,  comme la somptueuse Mirror’s Image. Je suis pour l’évolution musicale au sein d’un groupe, mais une ou deux chansons de Strange House auraient été bienvenues, pour casser la monotonie d’un set trop linéaire, qui devient rapidement assez poussif bien que les musiciens semblent heureux d’être là. On ne s’ennuiera cependant pas tant que cela, puisque le set principal s’achèvera au bout de dix titres seulement, sur Still Life, single du précédent album Skying. Et Faris nous l’a bien fait comprendre en remettant sa veste malgré la chaleur qui régnait dans la salle.

Il y aura tout de même un rappel, constitué de l’unique Moving Further Away, étirée au possible dans un style un peu Sonic Youthien, Joshua étant un gros fan de la formation New Yorkaise. Un joli final (même si la partie « Oh, I surrender, this is » a une fâcheuse tendance à me faire penser à Murray Head). Mais le concert aura à peine dépassé une heure, ce qui avec quatre albums au compteur, est quand même un peu du foutage de gueule. Je ne pourrais même pas dire que j’étais déçue, le Bataclan en 2011 ayant été exactement dans le même genre (quelques mois avant, j’avais eu pile la même setlist au Rock en Seine, c’est dire). Je me doutais donc bien que j’allais certainement assister à un concert très court et sans Strange House, mais ça ne passe pas beaucoup mieux en étant prévenue avant. Certes, c’est mon problème si j’adhérais davantage au premier album (d’ailleurs ce n’est pas exactement ça, je trouve Primary Colours bien plus abouti, mais les titres de Strange House rendent mieux en live). Le Trabendo en 2009, avec trois morceaux du premier album en rappel, frôlait la perfection. Tant pis, je retenterai l’expérience au Rock en Seine en août. Au moins, là, il n’y aura pas la déception d’avoir déboursé presque trente euros pour une heure de set (même le double en fait, puisque j’ai poussé Guillaume à venir mais il aura aimé encore moins que moi, préférant même la première partie). Il semblerait que les organisateurs ont enfin eu la bonne idée de les programmer de nuit après deux sets en journée, j’espère que le groupe saura davantage me convaincre, car même si ce concert n’était pas vraiment mauvais, je ne peux pas dire qu’il me restera longtemps en mémoire.
»





photos de robert gil



The Horrors est un groupe de punk/garage originaire de Southend on Sea, au Royaume-Uni formé durant l'été 2005,  avec un style rock-gothique et ils ont évidemment une vague d'influences importante.






The Horrors EP (2006)
Strange house (2007)
Primary Colours (2009)
Skying (2011)

Luminous (2014)


THE HORRORS

Faris Badwan – lead vocals (2005–present)
Tom Cowan – synthesizer, bass (2005–present)
Joshua Hayward – guitar, piano (2005–present)
Joe Spurgeon – drums and percussion (2005–present)
Rhys Webb – bass, organ (2005–present)



THE SETLIST
THE HORRORS

 
Sea Within A Sea (Primary Colours - 2009)
Scarlet Fields (Primary Colours - 2009)
In and Out of Sight (Luminous - 2014)
Endless Blue (Skying - 2011)
I See You (Luminous - 2014)
Mirror's Image (Primary Colours - 2009)
Falling Star (Luminous - 2014)
So Now You Know (Luminous - 2014)
Who Can Say (Primary Colours - 2009
Still Life (Skying - 2011)


Encore


Moving Further Away (Skying - 2011)





 Time Set : 1h10

AFFICHE / PROMO / FLYER