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samedi 14 mars 2015

THE DANDY WARHOLS ~ Le Trianon. Paris.






   TOUR 2015

Support Act : DARK HORSES

Ce qu’en a pensé Émilie : 

« Cela fait plus de deux ans que je n’ai pas vu les Dandy Warhols, et j’ai l’impression que cela fait une éternité. Me voilà donc bien plus motivée pour me rendre au Trianon que je ne l’étais la veille pour le Trabendo des Subways. Lorsque j’arrive, peu de temps après l’ouverture des portes, le gros des troupes est déjà rentré, mais à ma grande surprise, de nouvelles queues se forment à l’intérieur, pour se rendre soit au balcon, soit en fosse, et l’attente sera encore assez longue. J’ai ainsi le temps de cogiter sur ce flyer que l’on m’a donné à l’entrée, annonçant un aftershow du quatuor de Portland, suivi d’un DJ set de Zia. Mais ni Vincent ni Gilles n’étant motivés, Vincent m’ayant même dit que parfois il peut arriver qu’un groupe ne vienne pas à son propre aftershow (je dois avouer que je ne suis pas très familiarisée avec ce concept), j’ai finalement décidé de faire l’impasse. Après une petite demi-heure de queue, je peux enfin rejoindre Vincent au premier rang du balcon (merci encore pour cette place, parfaite comme d’habitude).

La première partie est assurée par les Anglais de Dark Horses qui, s’ils ne sont pas au niveau des génialissimes Blue Angel Lounge qui avaient ouvert pour les Dandys dans ce même Trianon en 2012, restent très convaincants. Le groupe installe une ambiance étrange, à la fois sombre et planante, notamment grâce à un excellent claviériste. Le son est très bon, il est même meilleur que ne sera celui des Dandys, que j’ai personnellement trouvé un peu excessif en volume, avec la voix de Courtney un peu en retrait. Pour Dark Horses en revanche, la voix de miss Lisa Elle est parfaitement mise en avant : elle est un peu spéciale, rétro, style années 80, mais la demoiselle n’est définitivement pas débutante. Encore une très bonne première partie pour les Américains, je me demande si c’est toujours le cas.


 Quant les Dandy Warhols montent sur scène, on sait que c’est pour longtemps, et ce soir ne dérogera pas à la règle, avec un show de près de deux heures. On commence dans des délires psychédéliques un peu déroutants, les tubes ne viendront que plus tard, mais l’ambiance est là d’emblée. Cette façon de jouer tous les quatre alignés est une partie de la force des Dandy Warhols sur scène : à défaut de courir partout, ils nous offrent l’occasion de profiter de chaque musicien à part égale, de la rigolote claviériste Zia à l’excentrique guitariste Peter (pour lequel j’ai un faible certain ;-)) en passant par le batteur Brent et sa chevelure tout droit sortie de Final Fantasy 13, et bien sûr le chanteur / guitariste Courtney, qui donne toujours l’impression d’être à des milliers de kilomètres de nous, mais qui gère l’ambiance avec son fameux micro double. C’est un éternel plaisir de regarder jouer le groupe de Portland, qui nous gratifiera ce soir de quelques petites nouveautés, dont leur dernier single Chauncey P vs All The Girls In London, dédié à un « ami » de Courtney qui a « connu une année difficile ». Si bien sûr on attend tous les fameux tubes du quatuor (qui viendront assez tard dans la setlist, notamment avec un enchaînement magique We Used To Be Friends / Horse Pills (la plus rock de la soirée) / Bohemian Like You), d’autres petites perles se glisseront dans cette setlist, comme l’hypnotique I Love You ou encore Well They’re Gone, que j’avais déjà beaucoup aimée en 2012 et qui là m’a parue sublime, avec le drôle d’instrument joué par Zia, j’en avais la larme à l’œil. Un grand moment.

Nous aurons encore le droit à l’intermède acoustique solo de Courtney (enfin solo, accompagné tout de même par l’intégralité du Trianon ^^) sur Every Day Should Be A Holiday, apparemment non prévu sur la setlist et dû à un problème de cordes de Peter. Zia m’a fait rigoler à ce moment en nous disant qu’elle devait aller faire pipi ^^ Courtney, lui, nous étonnera en nous remerciant pour notre magnifique ville, parce qu’à Mexico, où ils se trouvaient fin février, ils avaient tous du mal à respirer. Comme quoi, si on a souvent tendance à trouver l’herbe plus verte chez le voisin, en cherchant bien, on peut aussi trouver pire. Le final ce soir se fera sur Boys Better, Zia se contentant de triturer sa platine trente secondes avant de nous annoncer qu’elle sera au Bus Palladium dans quelques minutes (« enfin, plutôt dans une heure », corrigera-t-elle ensuite). Dommage, j’avais bien aimé sa petite chansonnette de la dernière fois. Et je digère mal l’absence de Nietzche, ma chanson préférée entre toutes, que je croyais bêtement être toujours présente dans les sets, vu que je l’avais eue au Rock en Seine comme lors de mon premier Trianon. Mais leur en vouloir pour ça serait de très mauvaise foi, alors on va juste dire que j’espère qu’ils seront à Rock en Seine de nouveau, afin de réparer cette erreur ;-) Car oui, j’ai déjà envie de les revoir, cette soirée au Trianon ayant été d’un excellent niveau, malgré le son un peu décevant. J’espère bien du coup qu’il ne s’écoulera pas de nouveau plus de deux années avant qu’ils ne reviennent sur Paris…  »

 


photos de ©erisxnyx


The Dandy Warhols est un groupe américain de pop psychédélique, formé en 1993 à Portland (Oregon). Fortement influencé par The Velvet Underground, le groupe a commencé à jouer de la pop psychédélique et il reçut un soutien essentiel en Europe après la sortie de l'album Dandy Warhols Come Down. 

(http://www.dandywarhols.com/)




Dandys Rule OK (1995)
...The Dandy Warhols Come Down (1997)
Thirteen Tales from Urban Bohemia (2000)
Welcome to the Monkey House (2003)
Odditorium or Warlords of Mars (2005)
...Earth to the Dandy Warhols... (2008)
The Dandy Warhols Are Sound (2009)
This Machine (2012)



  
THE DANDY WARHOLS 

Courtney Taylor-Taylor (1994–present)
Peter Holmström/Peter Loew (1994–present)
Zia McCabe (1994–present)
Brent DeBoer (1998–present)


THE SETLIST
THE DANDY WARHOLS

Be-In (…The Dandy Warhols Come Down - 1997)
Crack Cocaine Rager (The Black Album/Come On Feel The Dandy Warhols - 2004)
Get Off (Thirteen Tales From Urban Bohemia  - 2000)
Somethings You Got To Get Over (New Song)
You Were The Last High (Welcome to the Monkey House - 2003)
I Love You (…The Dandy Warhols Come Down - 1997)
Everyone Is Totally Insane (Odditorium or Warlords of Mars - 2005)
Down Like Disco (Odditorium or Warlords of Mars - 2005)
Popo Reverend Jim (New Song)
Well They're Gone (This Machine - 2012)
Good Morning (…The Dandy Warhols Come Down - 1997)
And Then I Dreamt of Yes (... Earth to the Dandy Warhols… - 2008)
Plan A (Welcome to the Monkey House - 2003)
Every Day Should Be a Holiday (…The Dandy Warhols Come Down - 1997) (Not on setlist - Courtney solo - The rest of the band quit the stage due to Pete string issue)
Holding Me Up (Odditorium or Warlords of Mars - 2005)
All the Girls in London (Single - 2015)
We Used to Be Friends (Welcome to the Monkey House - 2003)
Horse Pills (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Bohemian Like You (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Godless (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Pete International Airport (…The Dandy Warhols Come Down - 1997)
Boys Better (…The Dandy Warhols Come Down - 1997)


 Time Set : 1h52


AFFICHE / PROMO / FLYER

  





vendredi 13 mars 2015

THE SUBWAYS ~ Le Trabendo. Paris.








  THE SUBWAYS TOUR 2015

Support Act : BEASTS - DUNE RATS (Cancelled)

Ce qu’en a pensé Émilie :  

 
« Cela fait bien longtemps que je ne me suis pas extasiée sur un album des Subways (même si le petit dernier contient quelques bonnes surprises, dont cet excellent Black Letter aux relents de Beastie Boys). J’ai souvent l’impression que le trio n’est jamais parvenu à atteindre de nouveau la perfection de Young For Eternity. Une chronique de The Subways sur soundofviolence.net, cependant, m’a ouvert les yeux : et si ce n’était pas le groupe qui avait changé, mais mes propres goûts musicaux ? Textes, compositions, tout transpire la jeunesse chez les Subways, mais moi, je n’ai plus 20 ans depuis belle lurette. Je ne rentre d’ailleurs plus dans le tee-shirt que je m’étais acheté à La Boule Noire en 2008. Mais je vais quand même au Trabendo ce soir, par habitude plus que par réelle envie.


Si Gilles ira bien sûr à son sacro-saint premier rang, Vincent et moi restons prudemment en retrait sur la barrière. Choix judicieux, car les slams se multiplieront au cours de la soirée. Les Australiens de Dune Rats initialement prévus en première partie sont finalement remplacés par les Anglais de Beasts, trio aux accents nirvanesques qui fera le job sans problème : hormis l’absence de demoiselle dans leur groupe, ils ont beaucoup de points communs avec les stars de la soirée, à commencer par une énergie communicative. Il n’y a absolument rien d’original dans leur musique, mais parfois le rock se suffit à lui-même, n’est-ce pas ? Quelques personnes discutent autour de nous, ou plutôt hurlent, puisque l’on entend tout ce qu’elles disent malgré le volume sonore conséquent de Beasts. Heureusement, ces quelques emmerdeurs ne seront plus là pendant les Subways.

Ce soir, pour mon 5ème concert du trio londonien, je n’aurai le droit qu’à deux tiers de la formation originelle, le batteur Josh Morgan ayant été contraint d’annuler sa participation à la tournée pour raisons de santé. Nous lui souhaiterons en chœur « Get well soon Josh » après que Billy nous ait rassurés sur l’évolution positive de sa maladie. Heureusement, un ange providentiel (dixit Billy) a pu prendre provisoirement la place de Josh derrière les fûts, ce qui a évité l’annulation de cette tournée européenne assez conséquente. Merci à lui !


Ce que je remarque en premier chez les Subways que je n’ai pas vus depuis trois ans, c’est… la chevelure de la bassiste Charlotte, qui a viré au fuchsia. Ce qui ma foi met fort bien en valeur son headbanging quasi-incessant, la demoiselle étant une vraie tornade sur scène : il ne faut pas se fier à sa tenue à paillettes et à son air toute mimi, en matière de performance scénique, Charlotte n’a rien à apprendre de personne. Billy n’est pas en reste, même si, Trabendo oblige, le saut du haut du balcon sera remplacé par un simple slam, après lequel il nous demandera avec humour s’il n’a blessé personne avec son gros cul. Car ce soir, Billy est très bavard, s’essayant au français (« this is a song about ma mère » pour annoncer Mary, « it’s been dix ans since our first album », traditionnel refrain de Rock & Roll Queen, etc…). Le problème avec les Subways, c’est qu’en plus d’être débordants d’énergie, ils sont adorables ; du coup, on leur pardonne volontiers des compositions définitivement faiblardes. Ça ne m’empêchera pas de m’ennuyer avant la fin, mais je retiens tout de même quelques points positifs, comme la petite nouvelle I’m In Love And It’s Burning In My Soul, qui avec son petit côté BRMC, s’avère bien plus convaincante que le dernier single en date, Taking All The Blame. Mais aussi Girls & Boys, morceau le plus violent de la soirée, qui tiendrait presque du métal. On regrettera bien sûr l’absence d’autres titres du même genre, comme Somewhere, Kalifornia, ou l’excellente B-side This Is The Club.

Lorsque Billy nous annonce que l’on va participer, je crois voir venir Turnaround et son circle pit, mais non, Mr Lunn veut faire asseoir le Trabendo pendant Celebrity… et y parviendra majoritairement, même si je reconnais que derrière la barrière, nous n’avons pas participé au mouvement. On chantera aussi, notamment sur l’excellente I Want To Hear What You Have Got To Say. Les morceaux du premier album décrochent sans surprise le record à l’applaudimètre. Nostalgie ou vraie supériorité des morceaux ? Ayant opté pour le premier choix dès l’entrée en matière de cette chronique, je ne suis plus si sûre une fois en présence de With You ou Oh Yeah. Mais peu importe après tout, on ne vient pas voir les Subways pour faire un débat philosophique, on est là pour chanter, sauter, s’amuser.

Il n’y aura pas de rappel, Billy adoptant la technique de Dave Grohl au Rock en Seine 2011 en nous disant que tout ce « bullshit » de sortir de scène pour se faire applaudir n’est qu’une perte de temps. Nous aurons donc une heure et demie d’affilée de pur rock’n’roll, déluge de décibels qui se calmera rarement, Billy n’étant apparemment pas trop d’humeur acoustique ce soir. Une durée correcte pour un concert auquel je n’ai finalement rien à reprocher… mais à propos duquel je ne peux pas employer de qualificatifs vraiment élogieux non plus. Une soirée sympa, mais davantage grâce à la personnalité des Subways que grâce à leur musique, il faut bien l’avouer, ce que le titre It’s A Party résumera fort bien en clôture. »

 

The Subways est un groupe de rock britannique formé au début des années 2000 à Welwyn Garden City, dans la banlieue de Londres, en Angleterre. Le groupe explose aux yeux du grand public en 2005 à la sortie de son premier album dont le single "Oh Yeah" cartonne en Europe et aux USA. Le 2 novembre 2006, le groupe remporte le MTV U Woodie Award du meilleur groupe international. Doté d'une solide réputation de groupe de scène, le groupe a une forte tendance à électriser les foules avec ses shows musclés et son garage rock.





Album
2005 - Young for Eternity
2008 - All or Nothing
2011 - Money & Celebrity
2015 - The Subways

EPs
"The Platypus EP"
"I Lost You To The City EP"
"Summertime EP"
"Rock & Roll Queen EP"
"No Heart No Soul EP"
"Los Gatos en Fuego EP"
"Young For Eternity EP"
"At 1am EP"
"Milk EP"
"Mary EP"
"Live at Birmingham Academy EP"
"The Live Videos EP" (iTunes only)
"Live and Acoustic In Magdeburg EP" (iTunes only)



THE SUBWAYS

Billy Lunn – guitar, vocals (2003–present)
Charlotte Cooper – bass, vocals (2003–present)
 Josh Morgan – drums (2003–present)

THE SETLIST
THE SUBWAYS

We Don't Need Money To Have A Good Time (Money and Celebrity - 2011)
I'm In Love and It's Burning In My Soul (The Subways - 2015)
Shake! Shake! (All or Nothing - 2008)
Good Times (The Subways - 2015)
We Get Around (The Subways - 2015)
Mary (Young for Eternity - 2005)
Alright (All or Nothing - 2008)
Dirty Muddy Paws (The Subways - 2015)
Kiss Kiss Bang Bang (Money and Celebrity - 2011)
My Heart Is Pumping to a Brand New Beat (The Subways -2015)
I Want To Hear What You've Got To Say (Young for Eternity - 2005)
Rock & Roll Queen (Young for Eternity - 2005)
Taking All the Blame (The Subways - 2015)
Girls and Boys (All or Nothing - 2008)
Celebrity (Money and Celebrity - 2011)
With You (Young for Eternity - 2005)
Oh Yeah (Young for Eternity - 2005)
Just Like Jude (The Subways - 2015)
It's a Party (Money and Celebrity - 2011)



 Time Set : 1h26


AFFICHE / PROMO / FLYER