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lundi 28 septembre 2015

ELDORADO MUSIC FESTIVAL 2015 # 7: JIM JONES AND THE RIGHTEOUS MIND - DADDY LONG LEGS ~ Le Cafe De La Danse









ELDORADO MUSUC FESTIVAL 2015 #7
 

Support Act : CATFISH
DADDY LONG LEGS + CATFISH
DADDY LONG LEGS + CATFISH


Ce qu’en a pensé Émilie :  
   
  « Retour au Café de la Danse en cette rentrée 2015, pour la première fois de ma vie, moi qui sais toujours exactement quels groupes j’ai envie de voir, un flyer a failli m’être utile. Le Hollandais Jozef van Wissem, compositeur de la magnifique BO du film de Jim Jarmusch Only Lovers Left Alive (que je conseille aussi au passage) vient dans la capitale ! Mais j’ai bien dit « a failli » car le concert en question est le soir même… Tant pis ! On me retrouve une fois les portes ouvertes au premier rang, bien sûr, quoique très à gauche. On commence avec le duo français Catfish. Amandine et Damien sont tous deux multi-instrumentistes, et si la demoiselle assure la majeure partie du chant (en anglais) et le monsieur la partie guitare, les deux comparses ont chacun une batterie minimaliste, et la collection d’instruments supplémentaires est impressionnante pour un duo : tambourins, maracas, gong, clavier… La performance m’a fait penser aux Kills que j’avais vus au Rock en Seine en 2011, mais en plus complexe. Damien, par exemple, viendra jouer de la guitare sur le devant de la scène… et du tambourin simultanément, avec le pied. On pourrait croire qu’une telle profusion d’instruments n’est pas forcément utile quand on est deux sur scène, mais chaque élément trouve sa place dans la musique du groupe, aidé par un son parfait qui permet de distinguer chaque subtilité. Si, du point de vue de la performance scénique pure, le duo, plutôt sage, ne pourra rivaliser avec les  groupes suivants, en revanche, musicalement, rien à redire, la voix est efficace et les compositions irréprochables.

Viennent ensuite les Américains de Daddy Long Legs, qui tirent le nom de leur groupe du pseudo de leur chanteur, pseudo qui est la logique même (c’est en anglais une sorte de moustique à longues pattes) lorsque l’on voit à quoi ressemble ledit chanteur, sorte de savant fou au physique longiligne. Il chante dans cet étrange micro à effet rétro que j’avais déjà vu utilisé, il me semble, sur certains morceaux par Courtney des Dandy Warhols. Joue de l’harmonica également, et surtout saute dans tous les sens, tout comme son guitariste d’ailleurs. Le batteur, hippie tout droit sorti des années 60, joue parfois la jambe étalée sur son instrument, un instrument d’ailleurs en kit dont il amènera un morceau sur le devant de la scène afin de le faire baptiser à la bière par « Daddy ». Les gens qui étaient plein centre auront pu apprécier le baptême lorsque la chanson a débuté, j’ai reçu quelques gouttes moi aussi. Asperger de bière tout ce qui passe à leur portée est cependant loin d’être la seule capacité du trio : leur rock old school crache des décibels à tout va, je dégainerai d’ailleurs, chose rare, mes protections auditives. Si son genre musical le plaçait définitivement en terrain conquis, le trio n’aura pas seulement réjoui le public, il l’aura tout bonnement époustouflé : tout le monde réclamera à cor et à cri un rappel qui ne viendra malheureusement jamais, planning oblige. Un groupe à suivre. 


J’ai un peu peur qu’après la déferlante rock Daddy Long Legs, les gens (majoritairement des fans de Jim Jones Revue n’ayant pas encore fait connaissance avec la nouvelle formation de Jim) aient un peu du mal à s’adapter aux parties psychédéliques du set de Jim Jones & the Righteous Mind, que j’ai pour ma part déjà pu goûtées au Défense Jazz Festival en juillet. Le public restera effectivement plus calme que pour un concert classique de JJR, mais cela ne l’empêchera pas d’être attentif. Autour de Jim au chant et à la guitare et de Gavin Jay, seul autre « rescapé » de JJR, à la basse et à la contrebasse, se trouvent donc Phil Martini à la batterie, Malcolm Troon à la pedal steel puis à la guitare sur les morceaux plus « rock », et Matt Millership aux claviers (pour ces deux derniers j’ai enfin les bons noms par rapport à ma review précédente, la page Facebook du groupe étant erronée à cette période). Le groupe n’a pour l’instant sorti qu’un EP de trois titres, mes connaissances sont donc limitées quant aux morceaux joués, d’autant que je n’ai pas pu me procurer de setlist à la fin et que ce qui a été posté sur setlist.fm ne semble pas être des titres entiers et définitifs. Je ne peux cependant pas manquer de reconnaître le premier single 1000 Miles from the Sure, sur lequel le jeu de clavier de Matt, à 1000 lieues justement pourtant de celui d’Henri Herbert, fait des merveilles, tout en délicatesse.

D’étranges symboles sont projetés en fond de scène, et le mur de briques de la salle les rend plus bizarres encore. Je constate, puisqu’il est juste en face de moi, que Gavin joue de la contrebasse d’une manière sexy et peu orthodoxe. Des réminiscences revuesques feront leur apparition avec l’énorme single Boil yer Blood, mais aussi avec la deuxième partie du set de manière générale, lorsque Malcolm Troon quitte sa pedal steel pour sa Gretsch, que j’ai d’ailleurs manqué de me prendre en pleine figure à plusieurs reprises, à ma plus grande joie. Je n’ai pas vu Jim (qui arbore aujourd’hui un gilet rétro rouge pailleté du plus bel effet) tant que ça mais je m’en suis remise, car les deux énergumènes face à moi ont fait le spectacle eux aussi, Gavin ayant même fini dans le public d’ailleurs (et il s’y est fait voler son chapeau, mais on le lui a finalement rendu). Je fus étonnée cependant de constater que Jim n’interprète plus de morceaux assis comme il l’avait fait à la Défense, ce qui rendait le concert plus intimiste.

Le set comporte aussi des morceaux semi a capella et parsemés de maracas, comme on en trouvait déjà sur The Savage Heart, pour ceux qui trouveraient le set endormant par rapport à du JJR (j’ai déjà lu ou entendu quelques remarques de ce genre). Comme ce morceau à l’entêtant « give everything, take everything » que l’on avait déjà eu à la Défense. Malcolm paraît d’ailleurs beaucoup plus à l’aise aux chœurs que ne l’était Rupert. J’apprécie beaucoup également cette troisième facette du groupe. Si le concert dans son ensemble était moins « rock » qu’à l’époque de JJR, il était aussi moins linéaire, ce qui est appréciable. Notons que le son, sans être extraordinaire, était correct dans l’ensemble, j’ai d’ailleurs ôté mes bouchons (je n’aurais peut-être pas dû, voir plus loin ;-)). La voix de Jim était quand même en retrait sur certains titres.

Le set fut court, à peine plus d’une heure il me semble, et après un rappel de deux titres, Jim nous enjoignit à les retrouver, ses comparses et lui, au bar. Pourquoi pas, me dis-je, j’ai déjà deux dédicaces de Mister Jones, il ne devrait plus trop me faire peur. Arrivée devant l’espace réduit devant le bar du Café de la Danse, cependant, je suis perturbée par la présence de Rupert Orton en personne, en pleine conversation avec une fan. Comme j’ai déjà récolté sa signature au Gilbert Joseph, et que je trouve ça bizarre de demander une dédicace à un gars qui n’était même pas sur scène, je passe mon chemin, un peu difficilement je l’avoue, car j’adore Rupert. Je fais sagement la queue, mon ticket à la main, attendant mon tour car Jim est en pleine discussion avec des fans. M’apercevant, le voilà qui s’interrompt, m’accueille chaleureusement, me fait la bise, me parle. Honnêtement, je n’entends ni ne comprends grand-chose, avec le brouhaha ambiant et l’état de mes oreilles :D Du coup, je fuis sans demander mon reste, n’ayant pas demandé autant d’attention d’un coup, saluée par un « À la prochaine ! » de Jim. J’aurais aimé obtenir les dédicaces des autres membres et converser un peu, c’est encore raté, on verra ça la prochaine fois ! Mais aussi gênée que j’aie pu être sur le moment, je dois dire que c’est un grand honneur pour moi d’avoir fait la bise à Jim Jones, chanteur, musicien, auteur et compositeur que j’admire depuis maintenant quatre ans.
»
 


photos de laurent bessom (SoundOfBrit)


Jim Jones and the Righteous Mind est un nouveau projet de groupe londonien aux tendances rock 'n' roll et garage dans la continuité de Jim Jones dans un registre plus émotionnel. 

(https://www.facebook.com/jjatrm)
(http://www.righteousmind.co.uk/)

(https://twitter.com/jjandtherm?lang=fr)
(https://www.instagram.com/jjandtherm/)

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Daddy Long Legs est un power trio de blues garage roots trash venu de Brooklyn, fondé en 2010. 
 


EP
Boil Yer Blood (2015)

 

T. Valentine With Daddy Long Legs (11) – The Vampire (2012)
Evil Eye On You (2012)
Blood From A Stone (2014)
Rides Tonight - Recorded Live! (2015)


JIM JONES AND THE RIGHTEOUS MIND (Band)

Jim Jones — vocals, piano, guitar (2015 present)
Gavin Jay: — bass, back vocals (2015 present)
Phil Martini — drums,back vocals (2015 present)
Matt Millership — keyboards, back vocals (2015 present)
Malcolm Troon — guitar, pedal steel, back vocals (2015 present)
 


 
 DADDY LONG LEGS (Band)

Brian Hurd — vocals, harmonica, guitar (2010-present)
Murat Akturk — slide guitar (2010-present)
Josh Styles — drums, maracas (2010-present)

THE SETLIST
JIM JONES AND THE RIGHTEOUS MIND

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 Time Set : 1h08


 AFFICHE / PROMO / FLYER
  






 


jeudi 10 septembre 2015

POWERWOLF - ORDEN OGAN ~ Le Trabendo. Paris.










BLESSED AND POSSESED TOUR 2015
 

Support Act : XANDRIA - ORDEN OGAN


Ce qu’en a pensé Émilie :  
   
 « Guillaume n’était pas particulièrement décidé au départ à revoir Powerwolf, entre la Maroquinerie assez loin de chez nous et la date qui tombait un jeudi soir, mais il finira par se laisser convaincre par le dernier album en date des Allemands, Blessed & Possessed. Nous arrivons donc  en ce mois de septembre quelques minutes après l’ouverture présumée des portes du… Trabendo, où le concert a finalement été déplacé. Il y a d’ailleurs dû y avoir un cafouillage, car dès le départ c’était bien cette salle que le site du groupe annonçait.

À notre grande surprise, le premier des deux groupes annoncés comme première partie, en l’occurrence Xandria, est déjà en train d’achever son set devant un Trabendo blindé : si on ne peut faire confiance ni à son billet, ni au site de la salle pour connaître l’horaire d’ouverture, merci de m’indiquer où nous devrons nous renseigner la prochaine fois. C’est surtout dommage pour Guillaume, car Xandria est un groupe définitivement dans la lignée de Nightwish, ce qui signifie que la voix de Dianne van Giersbergen ne suscitera pas l’enthousiasme chez moi (ce n’est pas ma faute si j’ai majoritairement une passion pour les voix de fumeuses invétérées :D). Pour ne rien arranger, le groupe semble obsédé par le fait de faire taper le public dans ses mains, le genre de truc qui a un peu tendance à m’horripiler. Mais bon, je ne vais pas non plus me permettre d’émettre un avis définitif sur un groupe dont on n’a même pas pu voir deux morceaux entiers…

Après un changement de plateau ultra-rapide (décidément le staff de la salle doit être pressé ce soir), ce sont d’autres Allemands, Orden Ogan, qui prennent le relais. À mon grand soulagement (mais je présente mes excuses à la gent féminine, qui bien sûr a tout à fait le droit d’être largement représentée dans le métal et le rock en général :D), voici un groupe 100% testostérone, décidément les Vikings ont la côte en ce moment. Le groupe est un peu tassé sur cette scène occupée par moitié (comme c’était déjà le cas au Divan du Monde) par la batterie et le clavier de Powerwolf, installés en hauteur. Guillaume et moi avons trouvé une place sur la barrière, plus ou moins en face, mais entre la disposition biscornue du Trabendo et la barre d’éclairages qui nous bouche un peu la vue, la situation n’est pas idéale. Pour ma part, j’ai l’habitude, et Guillaume pourtant récalcitrant finira par s’y faire, c’est toujours mieux que le Zénith…

En toute honnêteté, Sebastian Levermann a une voix moins impressionnante que la demoiselle précédente, et lui aussi a une obsession vis-à-vis du public, celle de nous faire brandir le « fist of fate ». Musicalement, c’est cliché mais ça passe bien, avec parfois quelques influences celtiques, comme sur We Are Pirates. Le public paraît fort bien connaître les premières parties de ce soir, et la chaleur monte très vite. À la fin, le chanteur nous invitera à venir leur faire des bisous au stand de merch. Une bonne entrée en matière avant l’accueil des héros du soir.

Même s’il y a plus de boulot en termes de préparation, on passe là encore rapidement à la raison de notre venue, j’ai nommé Powerwolf. Sans être fan, j’aime beaucoup ce qu’ils font, et il me tarde de réentendre en live Attila Dorn, véritable chanteur d’opéra à la voix tout bonnement extraordinaire. S’il est dommage que nous ne puissions dignement profiter d’un fond lumineux à base de loups et de vitraux, au niveau du son, rien à redire : chaque instrument s’entend distinctement, et cette voix, purée ! Si l’on se rappelle de Papa Emeritus III de Ghost quelques jours plus tôt, la comparaison ne va clairement pas en faveur des Suédois : Attila Dorn, lui, peut se permettre tous les clichés possibles, comme nous dire que nous sommes là pour une messe heavy metal et contre la pop music (mais moi, j’aime bien la pop music :p), ça ne paraît jamais forcé avec une pareille puissance vocale. Surtout que le monsieur y ajoute une gentillesse jamais feinte et une touche d’humour bienvenue.

Musicalement, le ballet incessant du guitariste et du bassiste (qui changent régulièrement de côté et quittent la scène entre chaque morceau) est toujours le même que la dernière fois (peut-être pour réaccorder leurs instruments quelque peu maltraités ?). À la batterie, Roel van Helden nous gratifiera d’un solo parfaitement maîtrisé. Quant au claviériste Falk Maria Schlegel, il conserve son poste d’amuseur public, secondant Attila lors de ses tirades envers la foule.

Bien que s’aventurant de temps à autre sur son dernier opus, notamment en ouvrant avec le titre éponyme, le groupe veille à ne pas décevoir les fans de longue date avec une setlist variée couvrant la quasi-totalité de leur discographie. À titre personnel, j’ai regretté l’absence de Sacred & Wild par rapport à la dernière fois, mais je n’ai jamais douté de la présence d’All We Need is Blood, que je vénère et qui viendra de fort belle manière clôturer un set sans temps mort, pendant lequel nous avons imité du mieux possible les ooooohhhh oooooohhh oooooohhhh oooooooooooh d’Attila (c’est-à-dire, honnêtement pas très bien, mais c’est l’intention qui compte), et scandé religieusement le nom du groupe entre chaque morceau (je n’avais jamais vu ça pour un autre artiste, Attila devait même parfois insister pour réussir à s’exprimer ! ). La moindre des demandes du maître de cérémonie niveau participation au chant est immédiatement exécutée avec enthousiasme par un public qui n’avait visiblement pas besoin d’être conquis ce soir…

Nous ressortirons tous deux heureux d’un concert musicalement et surtout vocalement parfait, je ne suis pas encore totalement convertie mais ce genre de messe me plaît quand même énormément, j’y viendrai peut-être un jour… Merci aux membres de Powerwolf pour cette très belle soirée.»

 


photos de olivier gestin (rock ur life)


Orden Ogan est un groupe de power metal et de folk metal allemand originaire d'Arnsberg et formé en 1996.

 (http://www.ordenogan.de/)
(https://www.facebook.com/ORDENOGAN/)
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Powerwolf est un groupe de heavy/power metal allemand, originaire de la ville frontalière de Sarrebruck, formé en 2003. 

(http://www.powerwolf.net/)



 
 2004 : Testimonium a.d.
2008 : Vale
2010 : Easton Hope
2010 : Vale (Remastered)
2012 : To The End
2015 : Ravenhead


 Return in Bloodred (2005)
    Lupus Dei (2007)
    Bible of the Beast (2009)
    Blood of the Saints (2011)
    Preachers of the Night (2013)

Blessed And Possessed (2015)


ORGAN OGAN


Sebastian "Seeb" Levermann - Guitars and Lead Vocals
Tobi - Guitars
Niels Löffler - Bass Guitar
Dirk "Ghnu" Meyer-Berhorn - Drums




POWERWOLF

 Attila Dorn – Vocals
Falk Maria Schlegel – Keyboards
Roel van Helden – Drums
Matthew Greywolf – Guitars
Charles Greywolf – Bass, Guitars

THE SETLIST
ORDEN OGAN
  
F.E.V.E.R. (Ravenhead - 2015)
Deaf Among the Blind (Ravenhead - 2015)
We Are Pirates (Easton Hope - 2010)
Ravenhead (Ravenhead - 2015)
The Lords of the Flies (Vale - 2008)
Here at the End of the World (Ravenhead - 2015)
Sorrow is your Tale (Ravenhead - 2015)
The Things We Believe In (To the End - 2012)


 Time Set : 0h38

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THE SETLIST
POWERWOLF

Blessed & Possessed (Blessed & Possessed - 2015)
Coleus Sanctus (Preachers Of The Night - 2013)
Amen & Attack (Preachers Of The Night - 2013)
Cardinal Sin (Preachers Of The Night - 2013)
Army of the Night (Blessed & Possessed - 2015)

Resurrection By Erection (Bible Of The Beast - 2009)
Armata Strigoi (Blessed & Possessed - 2015)

Drum solo
Dead Boys Don’t Cry (Blood Of The Saints - 2011)
Werewolves Of Armenia (Bible Of The Beast - 2009)
Let There Be Night (Blessed & Possessed - 2015)

In The Name Of God (Deus Vult) (Preachers Of The Night - 2013)
We Drink Your Blood (Blood Of The Saints - 2011)
Lupus Dei (Lupus Dei - 2007)
 


Encore 

  (Intro Agnus Dei) (Blood Of The Saints - 2011)
Sanctified With Dynamite (Blood Of The Saints - 2011)

Kreuzfeuer (Preachers Of The Night - 2013)
All We Need Is Blood (Blood Of The Saints - 2011)

(Wolves Against The World) (Bible Of The Beast - 2009)


 Time Set : 1h30
 

 AFFICHE / PROMO / FLYER