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mardi 15 juin 2010

KLAXONS ~ Le Nouveau Casino. Paris.















Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Trois années se sont écoulés depuis la sortie de « Myths Of The Near Future » et l’avènement de la scène « New-Rave » emmenée par Klaxons… Depuis, peu de nouvelles, hormis un formidable concert l’année dernière lors de l’édition 2009 du festival Rock en Seine, une prestation qui avait permis de découvrir le formidable potentiel live d’un groupe qui, jusque là, avait délivré de bonnes prestations, mais jamais de grands concerts…

Tout d’abord un grand remerciement à Cécile, sans qui je n’aurais sans doute pas réussi à obtenir mon sésame sur Digitick, à cause d’un site pas très explicite. Rendez-vous a été donné devant le Nouveau Casino avec la petite bande habituelle, j’arrive assez tôt, et il n’y a que 4 ou 5 personnes devant moi… Toute la bande suit Alice et Cécile, Gaby et Marine, Livie et Sabine, sans oublier Armelle, Cécile (une autre Cécile) et Malika !!!

 A l’ouverture des portes, je me dirige rapidement vers le côté gauche de la scène, pendant qu’une partie de la troupe opte, elle, pour le côté droit. Rapidement, la salle se remplit et derrière nous, il y a déjà beaucoup de monde. Pour ce concert que l’on pourrait qualifier de promotionnel (une vente exclusive sur Digitick, une petite salle et un nouvel album qui n’est pas encore sorti), il n’y a pas véritablement de première partie, mais juste deux DJ pour occuper la longue attente en attendant le set de Klaxons. Une attente rythmée au son des tubes des années 2000, en particulier Strokes et Bloc Party pour ne citer que ceux qui ont eux le plus de succès… Bref une attente relativement agréable, où de la musique et une bonne compagnie ont suffit pour faire passer le temps.

Bon, soyons honnêtes, je suis un peu inquiet, tant la dernière performance de Klaxons a été de qualité. Alors ce soir, concert promo fait à toute vitesse et légèrement bâclé, ou véritable concert et feu d’artifice pour les fans ? La réponse ne va pas se faire attendre devant un public de fans assez déchainés. Le groupe va d’abord commencer son set par quelques morceaux du futur album, avec tout d’abord le nouveau single Flashover, qui sans atteindre le niveau des singles du premier album, tient tout de même la route : la patte Klaxons est toujours là, avec une musique tout de même assez indéfinissable et d’un abord parfois complexe, mais une fois que vous y adhérez, qui peut vous mener à un état d’excitation extrême. Ce qui me surprend le plus ce soir, c’est la maturité du groupe dans son ensemble, fini le côté brouillon pas toujours agréable que l’on pouvait ressentir en concert… Dorénavant, c’est musicalement presque parfait, sans pour autant perdre ce qui faisait l’originalité de leur musique, le feeling et l’espèce de folie furieuse qui s’empare de vous à l’écoute de leurs chansons, ce mix improbable de samplers, de basses, de guitares et de claviers, une structure pas toujours traditionnelle mais au fond ce que l’on aime c’est ça : être surpris par quelque chose de pas très conforme aux attentes. Les premières poussées arrivent avec Gravity’s Rainbow, dans une version parfaite… Mais ce n’est encore qu’un feu de bois par rapport à ce qui va nous arriver. Devant moi, et c’est d’ailleurs la première fois que je le vois comme ca, le guitariste Simon Taylor fait corps avec sa guitare et dégage des sons d’une manière torturée et assez sonique. Mais le maître d’œuvre du groupe, c’est bien sûr Jamie Reynolds à la basse, qui imprime au groupe un tempo d’enfer. De plus, et c’est nouveau, les membres de Klaxons, Jamie et James en tête, semblent maintenant prendre énormément de plaisir à jouer, du plaisir aussi à communiquer avec le public parisien, comme c’est le cas ce soir… et cette attitude n’est pas feinte, cela se voit bien !

Mais nous n’avons encore rien vu, car si la soirée est déjà excitante, elle n’en est pas encore à son point culminant, à ses points culminants devrais-je dire. Le groupe fait monter la pression avec Two Receivers, et puis un coup de tonnerre secoue le Nouveau Casino, avec une version explosive, et je mâche mes mots, de Magick, sur laquelle on atteint le premier point de non retour vers le plaisir, des instants de bonheur fou où tout explose dans nos têtes, où l’on se met à sauter comme des petits pois incontrôlables, des instants où l’on est submergé par le plaisir, le nirvana, quoi ! S’ensuit une autre série de nouveaux morceaux, qui, à la première écoute, semblent plutôt encourageants, et une nouvelle fois la fosse qui redevient bouillante avec un excellent It’s Not Over Yet… Le groupe quitte alors la scène sous une ovation.

Mais il y a un morceau qui n’a pas été joué, mon morceau préféré, celui que Klaxons jouait auparavant en ouverture de leur set, ce qui me gâchait une partie du plaisir… mais ce soir ce fut TERRIBLE. Entrée sur scène des enfants terribles, un sourire sur les lèvres de Jamie… et les samples de sirènes et le fameux DJ qui sera répété plusieurs fois avant que la machine ne s’emballe définitivement. Que dire, du pur bonheur tout simplement, je ne peux m’empêcher de hurler ATLANTIS TO INTERZONE !!!!!, à l’unisson avec la salle. Putain, c’est grand !

Les membres de Klaxons quittent la scène, avec de grands sourires aux lèvres, opération commando sur Paris réussie !! On pouvait craindre le concert de routine, ce fut une déferlante… d’une heure en tout et pour tout, mais si tous les concerts pouvaient avoir cette intensité, alors on signerait tout de suite. C’est maintenant l’opération set list, je m’empare de celle de Simon Taylor pendant qu’à l’opposé, Cécile se charge de celle de James Righton, le claviériste.

Mais la soirée n’est pas finie, et avec les filles j’attends la sortie du groupe, et c’est avec une extrême gentillesse qu’ils vont se soumettre au jeu des photos, et aussi avec beaucoup de patience… Gaby, Marine et Alice poseront donc avec leurs beaux héros, et c’est très bien ainsi. Drôle de voir comment ce groupe a évolué en l’espace de trois ou quatre ans, ces mecs sourient maintenant, prennent du plaisir et nous offrent des shows de plus en plus bons. Vivement La Cigale au mois de septembre, toute notre petite bande sera réunie pour une fois de plus faire la fête au son de la New Rave de Klaxons. »









photos de gilles b




Klaxons formé en 2005, fait partie de ces groupes difficiles à placer dans une catégorie bien définie. On qualifie leur musique de « acid-rave sci-fi punk-funk » et New Rave. Enorme phénomène outre-Manche, les Klaxons sont aussi la promesse la plus sûre de décloisonnement rock/électronique.
(http://www.myspace.com/klaxons)






2007 : Myths of the Near Future
2010 : Surfing The Void







Jamie
Reynolds : Vocals, Bass guitar, Keyboards
James Righton : Vocals, Keyboards, Bass Guitar
Simon Taylor : Guitar, Backing
Vocals
Steffen Halperin : Drums, Backing
Vocals










La Setlist du Concert
KLAXONS









Flashover (Surfing The Void - 2010)
As Above, So Below (Myths Of Near Future - 2007)
Same Space (Surfing The Void - 2010)
Gravity's Rainbow (Myths Of Near Future - 2007)
Valley Of The Calm Trees (Surfing The Void - 2010)
Golden Skans (Myths Of Near Future - 2007)
Twin Flames (Surfing The Void - 2010)
Two Receivers (Myths Of Near Future - 2007)
Magick (Myths Of Near Future - 2007)
  Echoes (Surfing The Void - 2010)
Extra Astronomical (Surfing The Void - 2010)
Future Memories (Surfing The Void - 2010)
It's Not Over Yet (Myths Of Near Future - 2007)

Encore

Atlantis To Interzone (Myths Of Near Future - 2007)

La durée du concert : 1h00

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