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samedi 29 octobre 2011

RYUICHI SAKAMOTO ~ La Cité De La Musique. Paris.






(坂本龍一)




 

Ce qu’en a pensé Vik :

« What's new ? Le retour de Ryuichi Sakamoto ! Pensez-vous qu'il y a un limite pour un compositeur ? Je me suis posé cette question plusieurs fois, en restant toujours à l'écoute des musiciens « virtuoses (du latin virtuosus) » qui, aussi bien qu'ils peuvent jouer, n’arrivent pas à susciter des véritables émotions chez l'auditeur. Il faut le reconnaitre: la plupart des critiques sont superficielles, et les gens se contentent de peu. Enfermé dans ces tristes pensées, croyant que la plupart des chansons du rock en sens large n’était plus qu'un « ensemble de notes sans aucun sens » tout d'un coup j'ai découvert ce que c'était vraiment jouer... j'ai entendu ce qu'est la vraie musique.  En 1996, Ryuichi Sakamoto, compositeur et pianiste japonais, co-fondateur de mon groupe culte YMO (Yellow Magic Orchestra) a sorti un album éponyme « parfait », arrangé pour piano, violon et violoncelle, que j’ai écouté sans ennui et distraction de la première à la dernière note. Des chefs-d'œuvre tels que "Rain", "Merry Christmas Mr. Lawrence", "Bibo No Aozora" sont les produits d'un homme qui tisse ensemble des notes et des émotions si intraduisibles avec son piano. Sakamoto est pour moi un de plus grands compositeurs et musiciens actuels et je me sens embarrassé pour décrire sa musique car les mots perdent leur signification devant la grandeur de cet homme. Pour le concert de ce soir, Sold-out naturel, première date de sa nouvelle tournée, le Maître à ressuscité la formule du trio appliquée sur "1996" pour donner une vie à des nouvelles compositions ainsi que à ses classiques intemporels (les thèmes de Furyo, du Dernier Empereur...) avec son éclectisme raffiné et le tout sans amplis puissants, guitares électriques, batterie... à moins 105 décibel. Un concert dans la magnifique salle de La Cité de la Musique de Paris, soirée très attendue par des générations qui se mélangent et une excellente façon de se laisser emporter avec plaisir par un spectacle flottant entre la musique pop, ambiant, Word et Classique.

20h10 : la salle en configuration assise est pleine, les lumières s'éteignent et ce moment assez divin est envahi par un silence étrange, presque irréel qui empli l'atmosphère. L’attente est presque religieuse. Sur la scène le décor est posé: un piano noir à grand queue sur la gauche, un violoncelle au centre et un violon à droite, devant une toile noire... rien d’autre. Excitant et intrigant. Ryuichi Sakamoto, presque sexagénaire, en costume noir, T-Shirts et pantalon, arrive silencieux comme une apparition céleste, un léger sourire sur ses lèvres et une lueur dans ses yeux vifs, bien masqué par une grande paire de lunettes avec des verres épais. Les cheveux en coupe casque sont complètement gris.  Un petit salue d’homme heureux, rien de plus. Applaudissements de bienvenue mais rapidement le silence reprend sa place. Cela dit, on peut commencer... Il s'assoit au piano, unique refuge de timidité excessive, pour le coup d'envoi de ce concert minimal, fascinant, presque mystique et en même temps de son « Trio European Tour ». Une petite lumière illumine le Maître, il tourne les pages des partitions musicales, il  réajuste ses lunettes, se concentre après avoir passé une main entre ses cheveux et puis sans un mot avec les doigts des ses mains commence à délivrer un mélange de sons qui tombent comme un rideau de pluie sur un tapis de notes sucrées. Sakamoto caresse les touches de son Steinway avec une légèreté et une concentration digne d'un "Moonlight Sonata"... il est un artiste extraordinaire et cela saute aux oreilles.

Il ouvre avec Fukushima 1, nouvelle mélodie simple, dédié aux enfants victimes de la catastrophe nucléaire du 11 mars 2011 et en douceur apaisante se développe, sans bruit, un sentiment émotionnel de notes dans cette obscurité totale. L'impact émotionnel de cette performance est forte, attachante, parfois vibrante. Il y a dans cette musique une sensation glaciale, limpide, dans une orbite qui se approche juste pour donner un peu d'elle-même en vue d'une réponse étourdie, mais contenue. Il y a un moment de frénésie, d''excitation, et il y a aussi un instant de douceur, de sérénité, de mélancolie. Il ne s'agit pas de critiquer ceci ou cela. Les mutations de l'harmonie sont si bien camouflées qu’on a toujours l'impression d'être piégés dans un fluide composé de sons qui se déplacent autour de nous ... L’acoustique de la salle, comme d’habitude, frôle la perfection et l'atmosphère est plutôt solennelle. C’est un enchantement pour une immersion totale : rien ne nous échappe. Cette sonorité Zen, capable de se transformer en mantra, hypnotise le public, seulement appelé à applaudir à la fin du morceau et à se renfermer aussitôt dans un silence absolu pendant la suite pour l'écoute de l'instant. Suit Nostalgia, avec l'entrée sur scène du fidèle musicien et ami de longue date, le brésilien Jaques Morelenbaum au violoncelle. Le troisième morceau Tamago 2004 complétera le Trio avec l’arrivé de la canadienne Judy Kang au violon. Voilà le groupe est au complet maintenant et les dialogues entre violon, violoncelle et piano sont enivrants. Instrumentale, poignante, magnétique. Imaginez les touches d'un piano qui avec une mélodie créent une spirale autour de vous qui vous entoure et vous enveloppe d'abord calmement puis de plus en plus envoûtante. Impossible de penser à autre chose. L'auditoire est attentif et se révèle, minute après minute,  être enthousiaste.  Un premier « Thank You » sort de la gorge de l’artiste, comme un murmure faible et circonspect, et il est difficile de savoir si c’est pour une timidité innée ou pour la naturelle discrétion qui caractérise, en général, tout le peuple du Japon.

Le concert se déroule le long d'une série de performances impeccables et très agréables. Sakamoto, avec des gestes élégants et cérémoniels, caresse les touches du piano, offrant en cadeau aussi des nouvelles versions aux musiques qui l’ont rendu très populaire, à partir de la BO High Heels (Talons Aiguilles) du film de Pedro Almodovar, à l’attendu Merry Christmas Mr. Laurence (Furyo, avec David Bowie) de Nagisa Oshima (sommet d’émotion! je dois preciser que j'ai senti un frisson au premières notes, sans doute l'un des morceaux les plus attendus de la soirée) jusqu’à à celles de The Sheltering Sky (Un thé au Sahara) et The Last Emperor de Bernardo Bertolucci, souvenir de son Prix Oscar de 1987. Ce qui sort de l'écoute de la musique de Sakamoto est la simplicité, la tranquillité et la modernité. Des mélodies remarquables qui sont devenues familiers parce qu'elles appartenaient à notre imagination, en attente d'un musicien qui leur donne vie. Pas d’effets spéciaux seulement quelque notes de piano pour créer un vrai concert avec une musique libre de devoirs. La sérénité est aussi l'épine dorsale de l'art de Sakamoto. La musique est jouée tranquillement et avec une certaine lenteur. La suggestion est le résultat du calme. Pour inspirer la paix et la tranquillité, il utilise une technique spéciale: il joue souvent en utilisant uniquement les sept dernières touches du piano, celles plus aiguës, les plus dures et les moins utilisées, mais il donne ainsi un sens différent à chaque note afin de les éclater en sentiment et à les faire vivre. Et enfin il y a naturellement la modernité du son. On a la sensation que les notes n'émergent pas uniquement des touches du piano, mais de son cœur, de son âme mis à nu et on réussit à comprendre parfaitement le message qu'ils véhiculent, un message qui est purement émotionnel. Sa musique pourrait être décrite comme « pour beaucoup mais pas pour tous », en raison de sa particularité, mais néanmoins, le public est venu pour admirer et profiter de la touche de magie de son inspiration avec le piano et l'étonnant effet sonore de sa musique.

Le concert s'arrête une première fois après la mélodie 1919, mais les applaudissements de l'auditorium sont incessants pour rappeler à plusieurs reprises le pianiste sur scène. Il revient ainsi avec son Trio pour jouer Ichimei Main Theme, après nous avoir dit « I was in the studio playing this song when there was the first shock... Fukushima, a terrible time for Japan... »... puis il reviendra une deuxième et dernière fois, seul, pour le morceau Aqua. Les lumières rallumées, une révérence avec le groupe en geste de remerciement et le maître japonais, mains assemblées en forme de prière sur la poitrine, sans dire un mot, salue rapidement Paris et quitte la scène, sous les applaudissements sonores, pour savourer son triomphe dans les coulisses. Après 1h30 de concert, emportés par la sublimité et la légèreté de ce son de piano,  le voyage mêlé d’harmonies se termine ainsi mais le public, fasciné par tant de maîtrise, de virtuosité,  de perfection et d’émotion, heureux d'être là et d'avoir pu apprécier en Live une artiste extraordinaire, reste à applaudir longuement devant la scène.

De ce qui a été dit jusqu'ici, il sera probablement assez clair que le concert de ce samedi soir a été vraiment génial. Avec une Setlist qui a respecté, pendant une bonne heure, les morceaux de l’album "1996",  et pour le reste il y a eu quelques surprises avec l’incomparable maîtrise instrumental de Jaques Morelenbaum suivi de Judy Kang au violon dans des mélodies douces et sublimes. C'était beau, c'était somptueux, c'était du grand Sakamoto. Grande soirée, un artiste immense, et un excellent choix de la salle de concert, parfaite pour des noms et des sons de ce calibre. Ce concert, difficile de le placer dans une catégorie, était le lien entre l'extase de la musique Classique et la turbulence du Rock et je peux affirmer que ce soir « Le Dernier Empereur » était bien lui : Ryūichi Sakamoto. Le dernier lutin du Soleil Levant, une fois encore, a montré sa grande capacité d'empathie avec toutes sortes de musique.

Music for piano is the best emotional thing... »





photos de



Ryūichi Sakamoto (坂本 龍一, Sakamoto Ryūichi né à Tōkyō au Japon) est un musicien,    compositeur, producteur et acteur japonais. Fils d'un célèbre éditeur (Kazuki Sakamoto), Sakamoto a commencé très tôt le piano et la composition. Il aimait la musique impressionniste, surtout Claude Debussy, ainsi que le pop rock tels The Beatles et The Rolling Stones.
Sakamoto a enregistré son premier album de musique électronique en 1978 avec les morceaux Thousand Knives et The End of Asia. À la même époque, Sakamoto est devenu membre du trio japonais Yellow Magic Orchestra (YMO, synth-rock/synth, J-Pop), avec Haruomi Hosono et Yukihiro Takahashi. Sa musique a été beaucoup influencée par Kraftwerk.
Jusqu'à présent, Sakamoto ne cesse d'explorer différents styles musicaux. Aux cours de ses premières années de carrière solo, il a poursuivi dans le style de YMO avec une utilisation importante de synthétiseurs et de sampleurs (dans l'album Illustrated musical encyclopedia ou Futurista). Mais il recourt de plus en plus à des instruments acoustiques. Dans son album Beauty, il a utilisé des sons de violons, jabisen, guitare acoustique, erhu, et des chanteuses de musique traditionnelle d'Okinawa.
Il est surtout connu en occident pour ses musiques de films tels Furyo et Le Dernier Empereur (pour lequel il a obtenu l'Oscar de la meilleure musique de film originale). Films dans lesquels il n'a pas seulement composé la bande son mais aussi joué un des rôles principaux (notamment dans Furyo, avec le chanteur de rock britannique David Bowie.) Après ses succès dans le domaine cinématographique avec ces deux films, il a composé beaucoup pour les films occidentaux et japonais, dont Un thé au Sahara de Bernardo Bertolucci, Talons aiguilles de Pedro Almodóvar, Snake Eyes et Femme Fatale de Brian De Palma, Tabou de Nagisa Oshima et Silk de François Girard.

(http://www.myspace.com/sakamoto)
(http://www.sitesakamoto.com/)
(http://www.facebook.com/ryuichisakamoto)

Original studio albums
Thousand Knives (1978)
Tokyo Joe (1978, with Kazumi Watanabe, more a compilation than a proper album, featuring an odd mix of tracks from Thousand Knives and from the eponymous album by Watanabe's short lived Kylyn band)
Summer Nerves (1979, with The Kakutogi Session)
B2-Unit (1980)
Left-Handed Dream (1981) (Tracklistings differ between Japanese and international issues)
The Arrangement (1981, with Robin Scott) (originally released as an EP, later expended into a full album containing the complete sessions)
The End of Asia (1982, with Danceries)
Ongakuzukan (1984) with the single Replica (the international release from 1986 is titled Illustrated Musical Encyclopedia, and has a different tracklisting)
Esperanto (1985)
Futurista (1986)
Coda (1986)
Neo Geo (1987)
Playing the Orchestra (1989)
Undo #1 (1989)
Beauty (1989)
Heartbeat (1991)
Benedict Beauty (1992)
Soundbytes (1994, compilation of tracks recorded 1981–1986)
Sweet Revenge (1994)
Smoochy (1995)
1996 (1996)
Discord (1997)
BTTB (1999)
Cinemage (1999)
Intimate (1999, with Keizo Inoue)
L I F E (2000)
In The Lobby
Comica (2002)
Elephantism (2002)
Moto.tronic (2003, Compilation of tracks recorded between 1983 & 2003)
Love (2003)
Chasm (2004)
/04 (2004)
/05 (2005)
Cantus omnibus unus; for mixed or equal choir (2005)
Bricolages (2006)
Out of Noise (2009)
Playing the Piano (2009)

Original soundtracks and event scores
Merry Christmas Mr. Lawrence (1983)
Works I – CM (released in 2002, featuring commissioned works from 1981–1984)
Koneko Monogatari (A Kitten's Story) (1986)
Royal Space Force: The Wings of Honnêamise (Ôritsu uchûgun Oneamisu no tsubasa) (1987)
The Last Emperor (1987) (Won Oscar, Grammy, BAFTA)
Fantasy of Light and Life (1989)
Black Rain (1989) – featuring his song "Laserman"
Tengai Makyo Ziria (1989) – video game
The Sheltering Sky (1990)
The Handmaid's Tale (1990)
Peachboy (Momotaro)
High Heels (1992)
Wuthering Heights (1992)
"El Mar Mediterrani" (composition for Barcelona Olympics opening ceremony) (1992)
Topazu / Tokyo Decadence (1992)
Wild Palms (1993)
Little Buddha (1993)
Music for Yohji Yamamoto Collection 1995
Stalker (1997)
Snake Eyes (1998)
Love is the devil (1998)
DreamCast (1998) – start-up sound for video game console
Gohatto (1999)
Poppoya (Main theme) (1999)
L.O.L.: Lack of Love – Dreamcast video game (2000), for which he was also the scenario writer
Zero Landmine (2001)
Minha Vida Como Un Filme (2002)
Femme Fatale (2002)
Century Of Reform (2002)
Derrida (2002)
Japanese Story (2003) – featuring "Chinsagu No Hana" (from Beauty)
Seven Samurai 20XX – PlayStation 2 video game (2004)
Shining Boy & Little Randy (2005)
Tony Takitani (2005)
Babel (2006) – featuring "Bibo No Aozora" (from 1996)
Dawn of Mana (2006) – PlayStation 2 video game
Silk (2007)
Indigo (Short-Film) (2008)
Dhobi Ghat (India) (2011)
Hara-Kiri: Death of a Samurai (2011)

 With Morelenbaum (Paula Morelenbaum and Jaques Morelenbaum)
Casa (2001)
A Day in New York (2003)

With Carsten Nicolai, as alva noto + ryuichi sakamoto
Vrioon (CD, 2002)
Insen (CD, 2005)
Revep (CD EP, 2006)
Insen Live (DVD, 2006)
Utp_ (CD+DVD, 2008, with Ensemble Modern)
Summvs (CD, 2011)

With Fennesz
Sala Santa Cecilia (2005, live EP)
Cendre (2007)
Flumina (2011)


Studio albums and variations
1978 Yellow Magic Orchestra — Japan #17,[91] US #81[92]
1979 Solid State Survivor — Japan #1[91]
1980 ×∞ Multiplies (a.k.a Zoshoku) — Japan #1,[91] US #177[93]
1981 BGM — Japan #2[91]
1981 Technodelic — Japan #4[91]
1983 Naughty Boys — Japan #1[91]
1983 Naughty Boys Instrumental — Japan #18[91]
1983 Service — Japan #5[91]
1993 Technodon — Japan #2[91]

Live albums
1980 Public Pressure — Japan #1[91]
1984 After Service — Japan #2[91]
1991 Faker Holic (Transatlantic Tour 1979) — Japan #50[91]
1992 Complete Service (mixed by Brian Eno) — Japan #37[91]
1993 Technodon Live — Japan #12[91]
1993 Live At The Budokan 1980 — Japan #87[91]
1993 Live At Kinokuniya Hall 1978 — Japan #55[91]
1995 Winter Live 1981
1996 World Tour 1980 — Japan #59[91]
1997 Live At The Greek Theatre 1979
2008 Euymo — Yellow Magic Orchestra Live in London + Gijon 2008
2008 LONDONYMO - Yellow Magic Orchestra Live in London 15/6 08
2008 Gijonymo — Yellow Magic Orchestra Live in Gijon 19/6 08

Compilation albums
1984 Sealed
1992 Technobible
1992 Kyoretsu Na Rhythm
2000 YMO Go Home! : The Best of Yellow Magic Orchestra, (compiled by Haruomi Hosono)
2001 One More YMO: The Best of YMO Live (compiled by Yukihiro Takahashi)
2003 UC YMO: Ultimate Collection of Yellow Magic Orchestra (compiled by Ryuichi Sakamoto)
2011 YMO (compiled by YMO)




Ryuichi Sakamoto trio
Ryuichi Sakamoto : piano
Jaques Morelenbaum : violoncelle
Judy Kang : violon

 La Setlist du Concert
RYUICHI SAKAMOTO TRIO



Fukushima 1 (New)
Nostalgia (Playing the Piano - 2009)
Tamago 2004 (Playing the Piano - 2009)
1900 (Music by Ennio Morricone)
ゴリラがバナナをくれる日 (A Day A Gorilla Gives A Banana) (1996 - 1996)
美貌の青空 (Beautiful Blue Sky - Bibo No Aozora)
(1996 - 1996)
Seven Samurai - Ending theme (Chasm - 2004)
水の中のバガテル (Mizu No Naka No Bagatelle) (Playing the Piano - 2009)
Solitude Theme (Tony Takitani - 2005)
High Heels Soundtrack (Pedro Almodovar’s Film - 1991)
Merry Christmas Mr Lawrence (1996 - 1996) (Nagisa Oshima’s Film - 1983)
The Sheltering Sky Theme (1996 - 1996)
The Last Emperor (1996 - 1996) (B. Bertolucci’s Film -1987)
Happy End (05 - 2005)
Rain (1996 - 1996)
M.A.Y. In The Backyard (1996 - 1996)
1919 (1996 - 1996)

Encore 1

Ichimei Main Theme (Takashi Miike's 3D Film - 2011)

Encore 2

Aqua (05 - 2005)

* Note: Parolibre (Futurista - 1986)  was on the setlist for the Encore 2 but was not played.



La durée du concert : 1h30

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mercredi 26 octobre 2011

IMELDA MAY ~ La Cigale. Paris.












Première Partie: MICK WILFALL AND THE TOXICS




Ce qu’en a pensé Gilles B. :

«  La mode revival est de retour parmi nous, après les Stray Cats au début des années 80 c’est au tour d’Imelda May de conquérir Paris. Rockabilly direz vous ? Pas seulement, et ce concert en sera la preuve. La soirée est sold out depuis plusieurs jours. J’avoue avoir longtemps hésité entre The Vaccines, ce soir à la Flèche d’Or, et le concert d’Imelda. La curiosité l’a finalement emporté. Il y a déjà beaucoup de monde lorsque j’arrive, heureusement Vincent et Denis sont là. C’est donc sans grand problème que je m’installe au premier rang un peu sur la gauche. Le public est de tous horizons avec pas mal de bananes et de look fifties y compris pour les femmes assez nombreuses.

La première partie est assurée par Mick Wigfall & The Toxics, un trio assez curieux, car si Mick arbore un look rockab traditionnel on ne peut pas en dire autant du guitariste qui avec son tee-shirt des RAMONES, ses longs cheveux noirs bouclés qui le font ressembler à Kirk Hammett de Métallica et l’inscription L.AM.F. sur sa guitare, jure un peu dans le décor. Quant au batteur il jouera les premiers morceaux en portant un masque identique à celui des catcheurs mexicains. Musicalement c’est sympa, orientation rock & roll vintage, sans plus. Seule petite surprise, une reprise du Teenage Kicks des Undertones. Le dénommé Mick a fait le boulot, bonne voix, bonne présence, mais rien de transcendant cependant.

Place maintenant à Imelda May. C’est une superbe apparition qui s’offre à nos yeux. Robe serrée imitation peau de tigre avec pour tout accessoire une ceinture noire qui donne à la belle Irlandaise une taille de guêpe. Superbe. Imelda sur scène c’est aussi son backing band avec en priorité son guitariste et mari : Darrel Higham qui est tout simplement un excellent guitariste et qui va tout au long de la soirée grâce à des solos discrets, mais rageurs parfaitement assaisonner la musique de la jeune Irlandaise. J’attendais une femme un peu statique derrière son micro et bien j’ai eu tout faux. Imelda c’est beaucoup d’énergie sur scène et une présence indéniable. J’ai aussi beaucoup apprécié ce soir, outre le dépaysement total concernant la musique, le fait que je n’ai pas assisté à un concert purement rockabilly, mais à un concert de rock tout simplement. La Cigale est le cadre rêvé pour la prestation de la jeune femme, le son est parfait, le public l’est lui aussi et on s’envole pour 1 h 35 de rock & roll.

Avec Love Tatoo (la chanson), on constate qu’Imelda possède une voix superbe qu’elle arrive à moduler en la faisant passer d’un mode langoureux et charmeur à la rage. Comme d’habitude, ses cheveux sont attachés en queue de cheval  et sa mèche blonde roulée et peroxydée. Son maquillage est celui d’une pin up, sans exagération, car son visage est naturellement beau et fin. La musique alliée au glamour, la recette est efficace surtout quand le talent est au rendez-vous. C’est véritablement un plaisir de se replonger dans une musique au fond très basique que l’on a parfois tendance à oublier. J’ai particulièrement aimé ce soir outre Love Tatoo les versions de Smokers Sons, Psycho ou bien alors Mayhem. Par moment la musique prend d’autres directions comme avec Pround & Humble mélange de country et de blues, excellent morceau du reste.  Le spectacle est au rendez-vous, cuivres, contre basse et guitares, rien ne manque. Le meilleur sera pour la fin avec une superbe version de Johnny Got A Boom Boom qui plongera la salle dans une belle euphorie.

Évidemment on en redemande. Imelda revient sur scène pour une séquence nostalgie intimiste avec Three Steps To Heaven intitulé Pukelele Song sur la set list où elle prend place sur la contrebasse. À côté d’elle son bassiste qui pour l’occasion a troqué son instrument fétiche pour un Ukulélé, joli moment de tendresse. Et puis ce sera une belle reprise de Tainted Love avant de finir en beauté avec une superbe version de My Baby Left Me (je connaissais par cœur celle de Creedence, moins celle de Presley) qui va bientôt se transformer en That’s Allright Mama. Oui pas à dire Imelda est une grande, elle a du talent, elle possède énormément de classe et puis sur scène c’est une véritable showgirl. À noter les solos particulièrement pertinents de son mari Darrel qui tout en restant discret saura mener la baraque en sa compagnie.

1 h 34 de concert, un triomphe et un sans faute tout simplement, elle présente ses musiciens pendant que le bassiste prend une photo de la salle. Puis ils saluent tous la Cigale avant de quitter la scène. J’arrive avec quelques difficultés à récupérer la set list d’Imelda. En sortant de la salle je m’aperçois de certains changements dans la configuration de la Cigale. La fosse a une pente plus accentuée surtout près de la console. Tandis que derrière elle les sièges ont été supprimés. Ce n’est pas un mal ils ne servaient à rien. Chose bizarre, aucun merchandising ce soir. C’est clair je retournerai la voir dès que possible après cette superbe soirée. »








photos de gilles b


Imelda May, de son vrai nom Imelda Mary Clabby, est une chanteuse et musicienne irlandaise (Rockabilly, Blues), née le 10 juillet 1974 à Dublin. En 2009, elle remporte le Meteor Music Awards de la meilleur artiste féminine de l'année.




2005 : No Turning Back
2008 : Love Tattoo (#1 IRL, #58 UK)
2010 : Mayhem (#1 IRL)
2011 : More Mayhem



IMELDA MAY
Imelda May - Vocals, Bodhran
Dave Priseman - Trumpet / Flugle Horn / Percussion
Darrel Higham - Guitar
Al Gare - Double Bass / Bass Guitar
Steve Rushton - Drums


La Setlist du Concert
IMELDA MAY


Pulling The Rug (Mayhem - 2010)
Love Tattoo (Love Tattoo - 2008)
Poor Boy ((Howlin' Wolf Cover) (Jeff Beck Emotion & Commotion Jap ED - 2010)
Train Kept A-Rollin' (Tiny Bradshaw Cover)
Go Tell The Devil (Sharon Shannon - Saints & Scoundrels - 2009)
Big Bad Handsome Man (Love Tattoo - 2008)
Proud And Humble (Mayhem - 2010)
Sneaky Freak (Mayhem - 2010)
Gypsy (More Mayhem - 2011)
Knock 123 (Love Tattoo - 2008)
All For You (Mayhem - 2010)
Smoker’s Song (Love Tattoo - 2008)
Eternity (Mayhem - 2010)
Road Runner (Single - 2011)
Inside Out (Mayhem - 2010)
It’s Your Woodoo Workin (Love Tattoo - 2008) 
Let Me Out (Mayhem - 2010)
Watcha Gonna Do (Love Tattoo - 2008)
Psycho (Mayhem - 2010)
Mayhem (Mayhem - 2010)
Johnny Got a Boom Boom (Love Tattoo - 2008)

Encore 1

Two Pukelele Songs
with Baby I Love You (The Ronettes Cover)

Encore 2

Tainted Love (Gloria Jones Cover)(Mayhem - 2010)
My Baby Left Me (Elvis Presley Cover)(B-Side Single Psycho - 2010)>
> That's All Right Mama (Elvis Presley Cover)

La durée du concert : 1h34

AFFICHE / PROMO / FLYER

 









--- Baby I Love You (The Ronettes Cover) ---