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lundi 9 mars 2009

White Lies ~ La Maroquinerie. Paris.








 
 
Première Partie: PUSS IN BOOTS +
Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Pour une fois je vais voir un groupe au sujet duquel je suis en complet désaccord avec Eric. Chacun a forgé son avis à l'écoute du disque des White Lies, catastrophique pour l'un (Eric), et plutôt réussi pour moi. Le concert de ce soir saura-t-il nous départager ou nous faire changer d'avis ? On verra bien. La soirée étant sold out, je prends mes précautions et je pars avec un quart d'heure d'avance du boulot, mais il s'avère que ce n'était pas particulièrement nécessaire. Je retrouve quelques personnes faisant la queue, dont la sympathique et enthousiaste Charlotte, puis Vincent arrive. Cécile nous rejoint quelques dizaines de minutes plus tard, je suis content de la revoir à un concert, car il faut bien avouer qu'elle et toute la joyeuse bande de jeunes filles mettent plutôt une joyeuse ambiance. Vincent s'installe derrière la console

19h30, je me place sur la gauche. Malgré le fait que la soirée soit sold out, il n'y a que les véritables amoureux de la musique qui soient là, certains se contentant malheureusement de ne voir que la ou les têtes d'affiches. J'attends Eric mais il est retardé ce soir par son boulot.

Le premier groupe à prendre place sur scène s'appelle Puss In Boots, et mes yeux sont irrésistiblement attirés par la jolie créature qui officie en tant que chanteuse et guitariste, mélange de PJ Harvey pour le haut et de Jennifer Ayache (Superbus) pour le bas. Si la chanteuse (Laura) assure bien au niveau des vocaux, on ne peut pas en dire de même au niveau de la musique, car c'est là que le bat blesse. Pas de véritable direction musicale, cela sent un peu le fourre-tout, et parfois cela lorgne vers un rock/variétés sans grand intérêt. Mais il faut bien avouer que Laura n'est pas dénuée de talents (vocaux), et assure une belle présence sur scène (bon, c'est vrai qu'elle est plutôt canon avec des jolis tatoos). Courte prestation qui restera assez anecdotique. Pendant ce temps, Eric nous a rejoint devant, maintenant nous sommes au complet.

Le prochain groupe à venir sur scène s'appelle Haunts et il m'est totalement inconnu. Jamais entendu ce nom-là. En tout cas, pendant la mise en place du matériel, le guitariste nous glisse quelques mots sympathiques, on en vient à espérer que le set du groupe soit bon. Pendant ce temps Charlotte m'alimente en bonbons !! Haunts monte sur scène, le chanteur/claviériste/guitariste vêtu d'un haut de survêtement avec la capuche sur la tête (il la gardera d'ailleurs pendant tout le concert) au centre de la scène (cela se fait de plus en plus), notre guitariste est en face de nous, avec devant lui une impressionnante rangée de pédales dont l'une marquée BIG (deviner le son qu'il en sort...). Et une nouvelle fois, c'est une découverte... Des riffs incisifs, rock et groovy en même temps, un son puissant et étonnamment bon, et outre notre guitariste qui se révèle plutôt bon, je découvre un chanteur doté d'une voix assez incroyable, bizarrement peu en rapport avec son physique (vous allez me dire que c'est nouveau, le rapport entre la voix et le physique). Mais c'est vrai que lorsqu' on l'entend, on pense plutôt à un chanteur style Michael Hutchence. En tout cas, il n'y a rien à jeter dans le set du groupe, c'est difficile d'ailleurs de cataloguer le groupe, des influences eighties certainement, mais le bon côté des 80's. C'est rock et quelque part aussi funky. Ce qui importe, c'est que j'ai tout simplement pris énormément de plaisir à écouter ce groupe. De plus, ils sont vraiment au point scéniquement parlant, le chanteur étant assez impressionnant dans son rôle « multitâches ». Bref, je n'ai pas d'autres conseil, que de vous dire d'aller acheter leur CD, qui s'appelle tout simplement Haunts, comme Eric et moi l'avons fait en fin de soirée.

Comme le dis justement Eric, même si la suite est décevante, notre soirée sera de toute façon réussie, et c'est bien vrai. La salle est maintenant bien remplie, sans toutefois être bondée comme cela arrive parfois. Public de tout âge, féminin et jeune devant, et plus âgé derrière. Une petite frayeur quand les roadies installent le matériel, et particulièrement le clavier qu'ils placent pratiquement devant Eric, mais en fin de compte notre vision de la scène tout entière sera parfaite.

Les White Lies sur scène, c'est tout simplement quatre jeunes gens touts habillés d'un t-shirt noir. Dès le premier morceau, je sens que cela cloche quelque part. Pas trop la musique par elle-même, qui est restituée assez fidèlement, non ce qui me gêne le plus c'est l'attitude assez froide et pas vraiment conviviale du groupe. Je ne dirai pas qu'ils sont distants, mais il n'y a pas de contact qui s'établit avec le public. Comme je le disais, les chansons sont restituées fidèlement, mais sans le plus qui fait que l'on ressent des émotions en voyant un groupe live. La seconde chose qui m'a assez déplu, je dois le dire, c'est la voix du chanteur qui n'est pas au niveau du disque, cela se sent dès le premier morceau, Farewell To The Fairground, il est obligé de forcer et cela me fait même mal aux oreilles (j'avais son retour juste au dessous de moi). Alors que dire ? Le spectacle n'a pas vraiment été mauvais, c'est juste que l'on regrette les superbes versions du disque. Un bon point cependant à la rythmique, avec un son de basse bien lourd. J'ai eu l'impression de voir un concert se dérouler en position "vitesse automatique". A peine 45 minutes, et le groupe s'éclipse, me laissant tout de même assez frustré, car je n'ai pas retrouvé la puissance et le côté gros son que j'attendais. Oh bien, sur j'ai bien aimé To Lose My Life ou encore Stars, mais il manquait tout simplement ce qu'il y a sur le disque.

C'est l'heure des conclusions, Eric après deux secondes et demi de réflexion conclut que c'était abominable, moi je suis plus réservé, c'est certain que le groupe n'est pas ce que l'on appelle un groupe de scène malheureusement. Et j'ai quand même été surpris de ne pas retrouver la justesse de la voix du chanteur telle qu'elle est sur CD. Je traîne dans la salle, puis c'est direction le merchandising, où l'on retrouve le guitariste de Haunts, qui nous a annoncé par ailleurs que le groupe faisait la première partie de Eagles Of Death Metal le 27 mars, c'est une bonne nouvelle ! Je discute pour la première fois avec Julien, l’un des deux régisseurs de la Maro, car j'ai appris qu'il quittait ce job après cinq ans. Un mec sympa, Julien, et je lui souhaite bonne chance. Les filles restent pour chasser les autographes, moi je m'en vais avec le sentiment d'avoir tout de même passé une excellente soirée. »




Haunts
est un groupe de rock britannique, élevé sur un régime de Talking Heads, Devo et Prince, basé à Londres.

(http://www.myspace.com/haunts)



Anciennement Fear of Flying, le trio anglais devient White Lies en 2006. Leur 1er album « To Lose My Life or Lose My Love » devrait sortir en France fin janvier 2009.


(www.myspace.com/whitelies)



























Banks (vocals, guitar, synth)
Alex Woodcock(guitar, backing vocals)
Gareth Grover (drums, backing vocals)
Mitch Mitchener (bass guitar, backing vocals)















Harry McVeigh : Vocal & Guitar
Charles Cave : Bass
Jack Lawrence-Brown : Drums

















La durée du concert : 0h35



Londons Burning
Bomz II Drop
Underground
Grace
Battle of Britain
Love is Blind
Black Eyed Girl
Live Fast Die Young

La durée du concert : 0h30


Farewell To The Fairground
To Lose My Life
From The Stars
A Place To Hide
Unfinished Business
E.S.T.
Fifty On Our Foreheads
The Price Of Love
Death













La durée du concert : 0h40


AFFICHE / PROMO / FLYER


























HAUNTS - Live Fast Die Young



HAUNTS - Low Slung City Skyline



HAUNTS - Underground