

Première Partie:



Changement de matériel et petit entracte.
20h55 : Les lumières s'éteignent peu à peu, sur la partie haute, fermée, de la salle. Sur scène, devant un énorme rideau à l'effigie d’un Happy Cat, une guitare Gretsch vintage orange (pièce maîtresse de la soirée), une contrebasse, une batterie minimaliste (une grosse caisse, plus une claire avec deux cymbales) faite pour être jouée debout, un petit mur d’amplis Fender, attendent avec impatience l’arrivée de nos chats, Brian, Lee et Slim Jim. Voilà : les trois Stray Cats hors normes, arrivent, noyés dans une marée d'applaudissements des fans et






Le temps de boire une autre bière, vite, ils reviennent, pour des reprises (comme d’habitude). Et soudain Brian... reçoit un projectile, lancé par un abruti, pas sur le visage mais sur la main : c’est un couteau à cran d’arrêt. Brian le ramasse, le déplie et manifeste sa colère, d’un ton menaçant et indique combien ce geste est stupide. Les Stray Cats décident de continuer leur concert, mais l’envie n’est plus là, à cause de la crainte d'un nouveau projectile aussi dangereux. Un roulement de tambour de Slim Jim, I fought the law de Bobby Fuller (le succès des Clash, bien sûr !), nous est offert dans une version assez moyenne. Un petit salut, et ils s’en vont. Pas d’autres morceaux, le set à été écourté... du fait de cet acte dangereux. Les lumières se rallument… nous laissant sur une impression plus que désagréable, décevante…
Le concert a été court et moyen, très loin des anciennes prestations, malgré des morceaux d'anthologie interprétés avec le look et le style. Il est 22h15 ! Dans la salle, des fans manifestent leur mécontentement. Inutile. Fun, rébellion, rage, sauvagerie, le tout mélangé avec une grande dose de morceaux instrumentaux et de talent, voilà une marchandise plutôt rare aujourd’hui. En tout cas, les Stray Cats donnent encore quelques coups de griffe en concert, et tous les prétendus animaux nocturnes ne peuvent pas en faire autant. Three cool cats, pour cette soirée qui restera le dernier souvenir. Miaou, miaou, tristesse et une autre bière pour oublier. On ressent déjà comme un manque... prenez un des pionniers du rock'n'roll tel que Bill Haley, une provision de brillantine et bière, quelques tatouages, mettez le derrière le volant d’une Cadillac Eldorado'54, et laissez-le vous conduire. »
I'm never coming back
Things are just never gonna be the same
Making love to you is like a runaway train...
Things are just never gonna be the same
Making love to you is like a runaway train...


(http://www.myspace.com/buzzcampbell)
The Stray Cats est un trio de rockabilly, formé à New York en 1980 sous le nom de "The Tomcats". Ils décident devant l’indifférence de leurs compatriotes de s’expatrier à Londres. Après quelques mois de vaches maigres, leurs concerts plein d’énergie ou Lee Rocker escalade sa contrebasse et Slim Jim Phantom sa batterie limitée au strict minimum, commencent à attirer l’attention des journalistes et des maisons de disque. Ils enregistrent un premier single avec Dave Edmunds. L’Angleterre est à la recherche d’une nouvelle mode musicale et s’enflamme soudain pour le Rockabilly énergique du groupe. L’Europe suit bientôt et le premier album qui sort en 1981, toujours produit par Dave Edmunds permet aux Stray Cats de passer l’été au sommet des Hit-parade. Une vague Rockabilly submerge alors l’horizon musical et de nombreux groupes apparaissent dans le sillage de leur succès.
Conscient des limites du genre dans lequel ils ne veulent pas rester prisonniers et fidèles à leurs goûts variés, le groupe enregistre la même année un disque plus Rythm’n’Blues que purement rockabilly. C’est l’album Gonna Ball. Bien que généralement bien accueilli par la critique, le public ne suit pas et il marque un retrait commercial pour le groupe. Les Cats tentent de percer aux États-Unis où sort en 1982 un album compilé des deux premiers et appelé ‘’Built for speed’’ qui est plutôt bien accueilli. Vu le peu de succès de leur timide aventure en dehors du standard, le groupe enregistre et sort en 1983 un troisième album ‘’Rant n’ Rave’’ qui est un retour aux canons Rockabilly. Malheureusement la mode est passée et le succès ne venant plus le groupe se sépare en 1984... Les Stray Cats se reforment quant à eux de manière épisodique, par exemple lors de l’été 2004 pour une tournée en Europe. En 2008 annoncent une tournée d’adieu.
(http://www.myspace.com/straycats)

* Stray Cats (1981) (UK only) - UK #6
* Gonna Ball (1981) (UK only) - UK #48
* Built for Speed (1982) (American debut - 11 songs extracted from first two UK albums plus the title track, which had not been available in the UK.)
* Rant N' Rave with the Stray Cats (1983) - UK #51
* Rock Therapy (1986)
* Blast Off! (1989) - UK #58
* Let's Go Faster! (1990)
* The Best of the Stray Cats: Rock This Town (1990)
* Choo Choo Hot Fish (1992)
* Original Cool (1993)
* Forever Gold (2002), St. Clair Entertainment; re-released 2007, Rock-A-Billy.
* Rumble in Brixton (2004)
De nombreux albums live ou de compilation sont sortis depuis la separation, dont:
* Runaway boys (1997)
* Live From Europe (2004)


Brian Setzer : Vocal & Electric Guitar
Lee Rocker : Contrebass
Slim Jim Phantom : Drums
Lee Rocker : Contrebass
Slim Jim Phantom : Drums

Rumble In Brighton (Stray Cats - 1981)
7 Nights To Rock (Bruce Springsteen Cover)
Double Talkin’ Baby (Gene Vincent Cover)(Rumble In Brixton - 2004)
Something's Wrong With My Radio (Rumble In Brixton - 2004)
Cry Baby (Choo Choo Hot Fish - 1992)
Lust N Love (A Retrospective '81-'92 - 1997)
Stray Cat Strut (Stray Cats - 1981)
Runaway Boys (Stray Cats - 1981)
(She’s) Sexy + 17 (Rave n’ Rave - 1983)
Gene & Eddie (Blast Off - 1989)
Gina (Blast Off - 1989)
Sweet Gene Vincent (Ian Dury Cover)
Blast Off (Blast Off - 1989)
Bring It Back Again (Blast Off - 1989)
Fishnet Stockings (Stray Cats - 1981)
Rock This Town (Stray Cats - 1981)
Encore
I Fought The Law (The Clash Cover) (A Retrospective '81-'92 - 1997)



