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mardi 30 novembre 2010

MARINA & THE DIAMONDS ~ L'Alhambra. Paris.















Première Partie : Hollywood Kill


Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« A la fin de mon périple « Arcade Fire », j’avais reçu un message laconique m’annonçant que j’avais gagné une invitation pour ce concert déjà sold out. Je pars un peu « en touriste », pas très tôt, pour voir une artiste que je ne connais que par quelques morceaux écoutés rapidement. Ce sera donc une soirée découverte, mais comme je suis curieux... Lorsque j’arrive, moins en avance que d’habitude, la file d’attente est déjà constituée. Je me présente pour le contrôle des billets, après avoir récupéré mon invitation de l’autre côté de la rue… Autre mauvaise surprise : interdiction formelle de prendre des photos, les appareils doivent être laissés au vestiaire ce qui me coûtera deux euros. Je passe à la fouille. On me prévient que l’interdiction vaut aussi pour les téléphones portables. L’exaspération me gagne. Je ne comprends pas ces artistes qui ont peur que l’on gagne de l’argent avec nos photos ! Bref. Enfin j’entre dans la salle. Le premier rang est déjà bien garni sauf à gauche où je trouve une place qui me convient. Le public n’est pas vraiment celui que je rencontre habituellement aux concerts de rock. C’est un public jeune, plutôt du style BCBG.

La première partie s’appelle Hollywood Kill, un couple venant de Los Angeles. Musicalement, c’est assez curieux, une touche d’électro, des bandes pour les accompagner et puis un concert qui tourne vite psychobilly et garage. Assez étonnant compte tenu de la programmation de la soirée. Je retiendrai la belle voix grave du chanteur. 29 minutes de show, sympa et décalé. Sans photo, grrrrr !

La salle est maintenant bondée, Marina arrive sur scène vêtue d’une longue robe de velours et de chaussures aux talons compensés vertigineux. The Diamonds. Le groupe qui l’accompagne pourrait être des musiciens de studio embauchés pour la tournée. La vedette incontestable, c’est elle. Dès que j’entends Marina, des images se bousculent dans ma tête. Il est clair qu’elle semble très influencée vocalement par les années 80 et des artistes comme Kate Bush ou Nina Hagen. Pour la musique c’est tout simplement de la pop qui pioche un peu dans tous les styles. Un zeste musique des Balkans dans Girls par exemple. Une petite touche de ska dans Seventeen. Je trouve que Marina par moment abuse un peu des vocalises. On reste dans de la pop assez familiale et grand public. Le début du concert me laisse un peu sceptique. Le tout me parait un peu trop formaté et un tantinet artificiel. Au fur et à mesure que le concert avance on se prend presque d’affection pour cette jeune femme. Après quelques morceaux, elle ôtera sa longue robe et apparaitra très court vêtue. À plusieurs reprises, elle changera de tenues. A un moment, elle s’affichera avec un gros cœur rouge sur le ventre. Sa mère et sa sœur sont présentes au balcon. Elle en profite pour souhaiter un bon anniversaire à sa sœur qui a 21 ans ce soir. Je dois dire qu’elle est vraiment très belle. Bien que n’étant pas spécialiste de Marina & The Diamonds je reconnais Shampain qui fera doucement onduler la foule de plaisir qui reprendra d’ailleurs quasiment tous les titres. Marina n’est pas avare de remerciements.. Elle en profitera pour lancer quelques piques contre les médias qui ne la diffusent pas du tout.

Un dernier rappel assez festif après un dernier changement de vêtements, la salle est conquise. Avec sa voix qui monte dans les aigus, on retrouve un peu de pop à la Blondie, un peu plus de Nina Hagen que de Kate Bush, un peu de Gwen Stéphanie. Je pense aussi à Florence & The Machine. Marina révèle un certain  talent. Je reviens donc sur ma première impression, et je me dis qu’elle n’a peut-être pas encore trouvé sa voix définitive. Je n’ai  pas aimé les bandes et la trop grande influence des synthétiseurs qui phagocyte trop l’ensemble.

Entre le merchandising et le vestiaire, c’est un peu le cauchemar pour sortir. Avec Michaël, on attend sur le bord de la scène. Une petite anecdote : le videur, qui était à côté de moi pendant tout le concert guettant la moindre tentative de photo, s’éloigne de nous puis revient en me tendant une set list. (c’est vrai qu’il me voit souvent !) Tant mieux, car je pensais ne pas pouvoir en récupérer une ce soir.

Il nous faudra une bonne demi-heure pour enfin sortir. Un concert sympathique, au final. Il me manquera les photos. Dommage ! »





photos de michela c

Marina Lambrini Diamandis, plus connue sous son nom de scène Marina & the Diamonds est une auteure-compositrice-interprète gréco-galloise



Albums
The Family Jewels (2010)

EP
Mermaid vs. Sailor EP (2007)
The Crown Jewels EP (2009)
The American Jewels EP (2010)









 Marina Lambrini Diamandis : Vocals, keyboard, piano, glockenspiel, casio VL-tone, organ
+ Band









La Setlist du Concert
MARINA & THE DIAMONDS

The Family Jewels (Bonus Track  ITunes)
The Outsider (The Family Jewels - 2010)
Girls (The Family Jewels - 2010)
Seventeen (The Crown Jewels EP - 2009)
Are You Satisfied? (The Family Jewels - 2010)
Rootless (The Family Jewels - 2010)
Hermit The Frog (The Family Jewels - 2010)
I Am Not A Robot (The Family Jewels - 2010)
Obsessions (The Family Jewels - 2010)
Jealousy (New Song)
Oh No! (The Family Jewels - 2010)
Shampain (The Family Jewels - 2010)
Mowgli's Road (Single - 2009)
Guilty (The Family Jewels - 2010)

Encore

Numb (The Family Jewels - 2010)
Hollywood (The Family Jewels - 2010)



La durée du concert : 1h10

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