Opening : PETER KERNEL
« La concurrence est rude ce soir avec U2 au Stade de France mais Wolf Parade arrive tout de même à rendre le point FMR sold out (Ok on parle de 80000 personnes contre 330 environ au Point) Peu importe mais je suis content que Wolf Parade ait tout de même réussi à remplir la salle car il le mérite bien. Ce sont un peu des retrouvailles avec cette salle que je n’ai pas fréquenté depuis bien trois mois, rien n’a changé les horaires sont toujours les mêmes, ouverture 20H tapante pas avant. Peu ou pas de photographes ce soir, ou êtes vous les Robert, Joëlle et Michaela ??? Les sirènes du stade de France sans doute… En tous cas je retrouve quelques têtes connues dont Marina (qu’elle m’excuse si j’ai écorché son prénom) fidèle adepte des petites salles que je rencontre assez souvent.
Une première partie inédite ce soir car ce groupe m’est complètement inconnu. D’origine Suisse (et un peu Canadien). Il est assez rare de voir des groupes Helvètes se produire dans nos contrées. Il s’appelle Peter Kernel et c’est un trio basse/guitare/batterie très basique. Ce qui l’est un peu moins c’est leur musique noise à la Sonic Youth première époque. A la première écoute on est un peu dérouté avec une chanteuse bassiste dont la voix me fait penser à Corinne Tucker de feu Sleater Kinney. Le guitariste quand à lui on ne verra pratiquement jamais son visage car il va passer son temps arcquebouté à sa guitare, en perpétuelles gesticulations de toutes sortes, minis solos suivis de larsen, bref une musique assez imprévisible qui peut dérouter. Mais au final on se prend au jeu car même si c’est ardu à assimiler, cette musique extrême fait tout de même mouche. J’ai bien aimé le passage ou Aris (le guitariste) se saisira d’un archet pour maltraiter sa guitare avant de le jeter sur la scène. Oui le groupe est crédible dans son genre même si au début de leur set j’en doutais un peu. 30mn de set et puis s’en vont. On qualifiera leur musique de noise expérimentale.
C’est maintenant au tour des roadies de la salle de prendre possession de la scène car installer le matos de Wolf Parade ne semble pas une mince affaire. Et cela prend pas mal de temps. Comme d’habitude mais moi cela ne me surprend plus les claviers de Spencer Krug se trouve à 20 centimètres du bord de la scène, il ne fait pas bon être juste devant car on ne voit rien dans ces conditions! Moi ma position est idéale juste entre Spencer et Dan. Après plusieurs dizaines de minutes d’une installation bien compliquée nos compères arrivent sur scène, Spencer Krug semble toujours anxieux et il ne tient pas sur place, d’ailleurs le voir jouer sur et avec son tabouret derrière ses claviers est un régal des yeux. Alors en forme ou pas en forme ce soir ? Et bien c’est la première hypothèse qui va se révéler la bonne. Gros choc au niveau du son une fois de plus, la guitare de Dan Broekner me vrille les oreilles et j’en redemande. J’avoue que contrairement aux critiques récentes concernant leur troisième album Expo 96 je ne suis pas super fan de cet album ou je ne retrouve pas les envolées épiques et magiques que le groupe et particulièrement les deux compères savent engendrer. Mais ce soir c’est l’option mur du son et bombardement sonore qui est à l’honneur. Un peu moins de finesse que d’habitude mais une envie de jouer plus conséquente du coup les nouveaux morceaux passent comme un lettre à la poste et il est amusant de constater ce soir l’évidente complicité entre les deux principaux acteurs, ils vont souvent se consulter sur le choix des morceaux à jouer avec un évident plaisir. Etant devant Dan Broeckner je peux cette fois apprécier, comme il se doit, son jeu de guitare en parfaite harmonie avec les hurlements de l’orgue de Spencer. Dan parait surpris ce soir, surpris par les nombreux applaudissements qui à chaque fin de morceaux s’éternisent et à chaque fois il remerciera le public. Concernant les morceaux d’expo 86, je retiendrai principalement Cave-O-Sapien qui allie l’énergie et aussi le côté épique que j’aime chez ce groupe. Quant aux classiques on les retrouve avec toujours un grand plaisir et cela commence avec le succulent Langage City la aussi dans un traitement beaucoup plus brut et presque noise que la version originale. J’avoue que pendant le concert je me suis senti partagé entre le plaisir de voir un concert assez furieux avec les deux principaux acteurs en grande forme, j’ai d’ailleurs trouvé que ce soir Dan Broeckner avait un pris petit ascendant sur la direction du groupe, il m’a semblé qu’il chantait plus de titres que Spencer mais peut-être est ce une illusion, et aussi une petite sensation de frustration, celle de ne pas retrouver toute l’émotion dégagée sur certaines versions studio. Le point culminant du concert sera une fois de plus atteint avec California Dreamer fantastique fresque ou les montées en puissance sont toutes empruntes d’une certaine forme de jouissance voire d’extase.
Excellent concert donc de Wolf Parade, c’est la première fois que je les vois et surtout que je les sens presque heureux sur scène avec un public réceptif et pour leur part le sentiment d’avoir été bon ce soir. Ils nous ont donné tout de même presque 1h30 de plaisir, je ressors avec les oreilles qui sifflent pas mal non sans avoir auparavant fait un arrêt au merchandising ou cette fois j’ai acheté un T' shirt. Je suis content que ce groupe quelque peu atypique ait trouvé son public en France, même si celui-ci ne remplit que le Point Ephémère.
Voilà c’est tout simplement un groupe que j’aime et que je conseille à tout le monde. »
Une première partie inédite ce soir car ce groupe m’est complètement inconnu. D’origine Suisse (et un peu Canadien). Il est assez rare de voir des groupes Helvètes se produire dans nos contrées. Il s’appelle Peter Kernel et c’est un trio basse/guitare/batterie très basique. Ce qui l’est un peu moins c’est leur musique noise à la Sonic Youth première époque. A la première écoute on est un peu dérouté avec une chanteuse bassiste dont la voix me fait penser à Corinne Tucker de feu Sleater Kinney. Le guitariste quand à lui on ne verra pratiquement jamais son visage car il va passer son temps arcquebouté à sa guitare, en perpétuelles gesticulations de toutes sortes, minis solos suivis de larsen, bref une musique assez imprévisible qui peut dérouter. Mais au final on se prend au jeu car même si c’est ardu à assimiler, cette musique extrême fait tout de même mouche. J’ai bien aimé le passage ou Aris (le guitariste) se saisira d’un archet pour maltraiter sa guitare avant de le jeter sur la scène. Oui le groupe est crédible dans son genre même si au début de leur set j’en doutais un peu. 30mn de set et puis s’en vont. On qualifiera leur musique de noise expérimentale.
C’est maintenant au tour des roadies de la salle de prendre possession de la scène car installer le matos de Wolf Parade ne semble pas une mince affaire. Et cela prend pas mal de temps. Comme d’habitude mais moi cela ne me surprend plus les claviers de Spencer Krug se trouve à 20 centimètres du bord de la scène, il ne fait pas bon être juste devant car on ne voit rien dans ces conditions! Moi ma position est idéale juste entre Spencer et Dan. Après plusieurs dizaines de minutes d’une installation bien compliquée nos compères arrivent sur scène, Spencer Krug semble toujours anxieux et il ne tient pas sur place, d’ailleurs le voir jouer sur et avec son tabouret derrière ses claviers est un régal des yeux. Alors en forme ou pas en forme ce soir ? Et bien c’est la première hypothèse qui va se révéler la bonne. Gros choc au niveau du son une fois de plus, la guitare de Dan Broekner me vrille les oreilles et j’en redemande. J’avoue que contrairement aux critiques récentes concernant leur troisième album Expo 96 je ne suis pas super fan de cet album ou je ne retrouve pas les envolées épiques et magiques que le groupe et particulièrement les deux compères savent engendrer. Mais ce soir c’est l’option mur du son et bombardement sonore qui est à l’honneur. Un peu moins de finesse que d’habitude mais une envie de jouer plus conséquente du coup les nouveaux morceaux passent comme un lettre à la poste et il est amusant de constater ce soir l’évidente complicité entre les deux principaux acteurs, ils vont souvent se consulter sur le choix des morceaux à jouer avec un évident plaisir. Etant devant Dan Broeckner je peux cette fois apprécier, comme il se doit, son jeu de guitare en parfaite harmonie avec les hurlements de l’orgue de Spencer. Dan parait surpris ce soir, surpris par les nombreux applaudissements qui à chaque fin de morceaux s’éternisent et à chaque fois il remerciera le public. Concernant les morceaux d’expo 86, je retiendrai principalement Cave-O-Sapien qui allie l’énergie et aussi le côté épique que j’aime chez ce groupe. Quant aux classiques on les retrouve avec toujours un grand plaisir et cela commence avec le succulent Langage City la aussi dans un traitement beaucoup plus brut et presque noise que la version originale. J’avoue que pendant le concert je me suis senti partagé entre le plaisir de voir un concert assez furieux avec les deux principaux acteurs en grande forme, j’ai d’ailleurs trouvé que ce soir Dan Broeckner avait un pris petit ascendant sur la direction du groupe, il m’a semblé qu’il chantait plus de titres que Spencer mais peut-être est ce une illusion, et aussi une petite sensation de frustration, celle de ne pas retrouver toute l’émotion dégagée sur certaines versions studio. Le point culminant du concert sera une fois de plus atteint avec California Dreamer fantastique fresque ou les montées en puissance sont toutes empruntes d’une certaine forme de jouissance voire d’extase.
Excellent concert donc de Wolf Parade, c’est la première fois que je les vois et surtout que je les sens presque heureux sur scène avec un public réceptif et pour leur part le sentiment d’avoir été bon ce soir. Ils nous ont donné tout de même presque 1h30 de plaisir, je ressors avec les oreilles qui sifflent pas mal non sans avoir auparavant fait un arrêt au merchandising ou cette fois j’ai acheté un T' shirt. Je suis content que ce groupe quelque peu atypique ait trouvé son public en France, même si celui-ci ne remplit que le Point Ephémère.
Voilà c’est tout simplement un groupe que j’aime et que je conseille à tout le monde. »
Wolf Parade est une formation indie rock originaire de Montréal. Le deuxième album« At Mount Zoomer », sorti en Juin 2008, est accueilli par la presse... comme un second album, elle souligna la connexion avec le son d'un David Bowie et un esprit qui peut rappeler, sans singer, Arcade Fire, notamment dans les envolées.
(http://www.myspace.com/wolfparade)
2005 : Apologies to the Queen Mary
2008 : At Mount Zoomer
2010 : Expo 86
2008 : At Mount Zoomer
2010 : Expo 86
* Dan Boeckner: vocals, guitar
* Spencer Krug: vocals, keyboards, guitar
* Arlen Thompson: drums
* Dante DeCaro: guitar, bass, percussion
* Arlen Thompson: drums
* Dante DeCaro: guitar, bass, percussion
La Setlist du Concert
WOLF PARADE
WOLF PARADE
01. You Are A Runner And I Am My Father's Son (Apologies To The Queen Mary - 2005)
02. Palm Road (Expo 86 - 2010)
03. What Did My Lover Say? (It Always Had to Go This Way) (Expo 86 - 2010)
04. Language City (At Mount Zoomer - 2008)
05. Dear Sons and Daughters of Hungry Ghosts (Apologies To The Queen Mary - 2005)
06. Ghost Pressure (Expo 86 - 2010)
07. Cave-o-Sapien (Expo 86 - 2010)
08. Fine Young Cannibals (At Mount Zoomer - 2008)
09. Two Men In New Tuxedos (Expo 86 - 2010)
10. This Hearts on Fire (Apologies To The Queen Mary - 2005)
11. I'll Believe in Anything (Apologies To The Queen Mary - 2005)
12. Pobody's Nerfect (Expo 86 - 2010)
13. California Dreamer (Expo 86 - 2010)
Encore
14. Cloud Shadow On The Mountain (Expo 86 - 2010)
15. Modern World (Apologies To The Queen Mary - 2005)
16. Kissing The Beehive (Expo 86 - 2010)
02. Palm Road (Expo 86 - 2010)
03. What Did My Lover Say? (It Always Had to Go This Way) (Expo 86 - 2010)
04. Language City (At Mount Zoomer - 2008)
05. Dear Sons and Daughters of Hungry Ghosts (Apologies To The Queen Mary - 2005)
06. Ghost Pressure (Expo 86 - 2010)
07. Cave-o-Sapien (Expo 86 - 2010)
08. Fine Young Cannibals (At Mount Zoomer - 2008)
09. Two Men In New Tuxedos (Expo 86 - 2010)
10. This Hearts on Fire (Apologies To The Queen Mary - 2005)
11. I'll Believe in Anything (Apologies To The Queen Mary - 2005)
12. Pobody's Nerfect (Expo 86 - 2010)
13. California Dreamer (Expo 86 - 2010)
Encore
14. Cloud Shadow On The Mountain (Expo 86 - 2010)
15. Modern World (Apologies To The Queen Mary - 2005)
16. Kissing The Beehive (Expo 86 - 2010)