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jeudi 23 juin 2022

PIXIES ~ Le 106. Rouen.




  *** CONCERT DAY 2 # 2 -- JUNE 22 - 23, 2022 ***
 
~ TOUR 2022 # 7 ~

Support Act: KLANGSTOF
 
Ce qu'en a pensé Emilie:

« Le lendemain d’un concert de rêve des Pixies au 106, me voilà repartie, cette fois-ci sans Gwladys et Agnès, mais avec ma moitié. Gilles est à nouveau présent, mais nous n’oserons pas doubler la queue pour le rejoindre. Nous étions cependant très satisfaits de notre place à 30 minutes de l’ouverture des portes… avant qu’on nous dise que nos billets ne passent pas ! Le vigile se veut rassurant, ce n’est pas le premier problème de la soirée, son collègue va arriver… Mais en attendant, les gens passent devant nous, et nos chances d’obtenir la barrière s’amenuisent… Fort heureusement, nous finirons par l’avoir, du côté de Joey Santiago à nouveau, un peu plus à gauche que la veille pour ma part, mais ce n’est pas un drame.

Klangstof assurent à nouveau la première partie, je pensais que Guillaume apprécierait l’électro-rock des Hollandais, cela n’a pas été le cas, trop calme pour lui. Le set m’a par ailleurs paru un peu moins carré que la veille bizarrement, malgré l’absence de problèmes techniques cette fois. Un peu de fatigue peut-être pour le groupe qui doit avoir perdu l’habitude des tournées. De toute façon, leur genre musical n’est pas vraiment ma tasse de thé, mais le public a eu l’air d’apprécier, allumant même quelques briquets smartphones sur une ballade, ce qui a fort plu au chanteur Koen van de Wardt, qui semble toujours très heureux d’être là, et nous souhaitera un bon concert avant de quitter la scène après une petite demi-heure comme la veille.
 
21h30, les Pixies entrent en scène, et ça commence bien pour mes envies de setlists différentes, car l’instrumentale cover des Surftones, Cecilia Ann, ouvre le bal à la place de Gouge Away. Et le groupe continue d’enchaîner avec des morceaux que je n’avais pas eus le mercredi, comme I Bleed ou Mr Grieves. Mais il reste encore trop de redites pour moi, une dizaine seulement de morceaux sont différents sur la trentaine jouée, là où l’Olympia il y a 9 ans affichait le ratio inverse… En plus, il fait très chaud, et la fatigue accumulée ces derniers jours ne me réussit pas, à tel point que j’ai envisagé de quitter le premier rang. J’ai pourtant mis mes protections auditives cette fois, car le son est toujours aussi fort, et bien meilleur avec les bouchons. Je sens bien que je ne vais pas tenir près de deux heures avec l’enthousiasme débordant de la veille, headbanging inclus. Je me force pour ne pas trop remuer (dur dur sur des morceaux comme Caribou ou U-Mass, pourtant déjà eus 24 heures avant, mais que j’adore tellement !). Je trouve aussi une technique très originale pour avoir plus frais : comme je suis en jupe, je colle mes jambes sur la crash barrière, comme le métal reste froid, c’est très efficace. Et je finis par reprendre le fil du concert en faisant abstraction de ma condition physique un peu limitée (à 37 ans, c’est un comble !) et du fait que le groupe ne comblera pas totalement mes envies (démesurées, il est vrai) côté setlist. J’avais listé avant de venir 25 chansons que j’adore et que je n’avais pas eu la veille, je n’en ai eu que 4, mais elles valaient à elles seules le déplacement. En plus de Cecilia Ann, j’ai donc eu la chance d’avoir Ed is Dead, Rock Music (quel putain de morceau !), et la magnifique Motorway to Roswell, qui n’est bien évidemment pas ce que Guillaume aura préféré du set, car elle est très calme. Mais globalement, il ressortira content de ce concert de reprise après deux ans et demi de disette, qu’il n’a pas choisi lui-même, mais qui n’est pas du tout le pire que j’aurais pu lui imposer parmi mes goûts musicaux. Par contre, il n’y a toujours aucun morceau d’Indie Cindy, et ça c’est vraiment dommage…

Comme la veille, Black Francis semble très heureux d’être là (comme tout le groupe d’ailleurs, y compris Joey Santiago qui était plus souriant que lors du premier concert, et a été impeccable sur le solo de Vamos, joué à l’aide d’une… serviette !). Cependant, notre chanteur adoré ne se montrera pas plus loquace que la veille. C’est-à-dire qu’il ne prononcera toujours pas un seul mot, une attitude qui peut parfois choquer, mais ne semble pas gêner un public que j’ai trouvé bien plus concerné que d’habitude (sans nul doute l’effet post-pandémie). Sur Where is My Mind (jouée en fin de set contrairement à hier), Gigantic (où Paz Lenchantin nous gratifie à nouveau d’une interprétation fidèle), Debaser ou Here Comes Your Man, c’était la folie ! Une folie raisonnable due à la moyenne d’âge élevée, mais cela a suffi pour faire plaisir au quatuor de Boston, et même si, pour des raisons qui me sont propres, ce concert m’a moins plu que le premier (je suis tellement difficile que j’arrive même à regretter l’absence de morceaux que j’ai eus la veille, comme Monkey Gone to Heaven, ce qui fait que j’essayais désespérément de montrer au groupe mon tee-shirt à l’effigie du fameux petit singe !), je pense qu’il aura su atteindre ce que tout bon concert se doit de faire : le groupe nous a transmis, via sa musique intemporelle et une interprétation sans faille, une joie immense que nous lui avons transmise en retour. C’est pour cela que je fais des concerts, et putain que ça fait du bien de pouvoir vivre cela à nouveau ! »
 


photos de





Black Francis — lead vocals, rhythm guitar (1986–1993, 2004–present)
David Lovering — drums, percussion (1986–1993, 2004–present)
Joey Santiago — lead guitar, keyboards (1986–1993, 2004–present)
Paz Lenchantin (ex Entrance, A Perfect Circle, Zwan, and Queens of the Stone Age) — bass, violin, backing vocals (2014–present)

The Setlist
PIXIES

Cecilia Ann (Bossanova - 1990) (The Surftones Cover - 1964)
St. Nazaire (Beneath the Eyrie - 2019)
Head On (Trompe Le Monde (The Jesus and Mary Chain Cover - Automatc - 1989)
- 1991)
Gigantic (Surfer Rosa - 1988)
Wave Of Mutilation (Doolittle - 1989)
River Euphrates (Surfer Rosa - 1988)
Caribou (Come On Pilgrim (EP) - 1987)
I Bleed (Doolittle - 1989)
Human Crime (Single – 2022)
U-Mass (Trompe le Monde - 1991)
Mr. Grieves (Doolittle - 1989)
Planet Of Sound
(Trompe le Monde - 1991)
I’ve Been Tired (Come On Pilgrim (EP) - 1987)
Gouge Away (Doolittle - 1989)
Rock Music (Bossanova - 1990)
Crackity Jones (Doolittle - 1989)
Isla de Encanta (Come On Pilgrim (EP) - 1987)
Velouria (Bossanova - 1990)
All the Saints (Head Carrier - 2016)
Cactus (Surfer Rosa - 1988)
Death Horizon (Beneath the Eyrie - 2019)
Blown Away (Bossanova - 1990)
Ed is Dead (Come On Pilgrim (EP) - 1987)
Here Comes Your Man (Doolittle - 1989)
Motorway to Roswell (Trompe le Monde - 1991)
There’s a Moon On (Single – 2022)
Vamos (Surfer Rosa - 1988)
Debaser (Doolittle - 1989)
Tame (Doolittle - 1989)
Winterlong (Complete 'B' Sides (Neil Young Cover - Decade - 1977 ) - 2000)
Where Is My Mind? (Surfer Rosa - 1988)

Encore

Bone Machine (Surfer Rosa - 1988)


 Time Set : 1h42

AFFICHE / PROMO / FLYER
 
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