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mercredi 12 mars 2008

THE CURE ~ Le P.O. Bercy. Paris.










 2007/08 - 4 Tour

Première Partie: 65DAYSOFSTATIC


Ce qu’en a pensé Vik :

«
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photos de


65daysofstatic, (également connu sous les abréviations 65dos, 65 jours ou, tout simplement, 65) a été créé en 2001 à Sheffield, Royaume-Uni et marie la puissance du rock à la beauté froide de l'electro. Il se définissent instrumental post-rock.



The Cure est un groupe de rock et de new wave britannique, formé en 1976 qui a marqué les années 1980 et 1990. Le groupe naît en pleine mode punk et se différencie par ses atmosphères sombres, romantiques et littéraires. Durant les trente dernières années, The Cure a su explorer avec une étonnante vitalité des univers différents (cold wave, indie rock, noisy pop, pop, goth rock, prog rock...) mais tout en restant new wave et tout en développant sa personnalité et son originalité (incarnée exclusivement par Robert Smith). Devenu une institution du genre, le groupe continue d'écrire et actuellement, Cure peaufine un nouvel album qui devrait sortir courant 2008.


 


















Three Imaginary Boys (1979)
Seventeen Seconds (1980)
Faith (1981)
Pornography (1982)
The Top (1984)
The Head on the Door (1985)
Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me (1987)
Disintegration (1989)
Wish (1992)
Wild Mood Swings (1996)
Bloodflowers (2000)
The Cure (2004)






Robert Smith – lead vocals, guitars, keyboards (1976–present)
Porl Thompson – guitars, keyboards (1976–1978, 1983–1993, 2005–present)
Simon Gallup – bass guitar, keyboards (1979–1982, 1985–present)
Jason Cooper – drums, percussion (1995–present)


La Setlist du Concert
THE CURE

Plainsong (Disintegration - 1989)
Prayers For Rain (Disintegration - 1989)
A Strange Day (Pornography - 1982
Alt.end (The Cure - 2004)
The Walk (Japanese Whispers - 1983)
The End of the World (The Cure - 2004)
Lovesong (Disintegration - 1989)
To Wish Impossible Things (Wish - 1992)
Pictures of You (Disintegration - 1989)
Lullaby (Disintegration - 1989)
From the Edge of the Deep Green Sea (Wish - 1992)
Kyoto Song (The Head on the Door - 1985)
Please Project (New Song - 2008)
Push (The Head on the Door - 1985)
How Beautiful You Are (Kiss Me Kiss Me Kiss Me - 1987)
Friday I'm in Love (Galore - 1987)
Inbetween Days (The Head on the Door - 1985)
Just Like Heaven (Kiss Me Kiss Me Kiss Me - 1987)
Primary (Faith - 1981)
A Boy I Never Knew (New Song - 2008)
Shake Dog Shake (The Top - 1984)
Never Enough (Galore - 1987)
Wrong Number (Galore - 1987)
One Hundred Years (Pornography - 1982)
Disintegration (Disintegration - 1989)

Encore 1

At Night (Seventeen Seconds - 1980)
M (Seventeen Seconds - 1980)
Play For Today (Seventeen Seconds - 1980)
A Forest (Seventeen Seconds - 1980)

Encore 2 


The Lovecats (Japanese Whispers - 1983)
Let's Go to Bed (Japanese Whispers - 1983)
Freak Show (New Song - 2008)
Close to Me (The Head on the Door - 1985)
Why Can't I Be You? (Kiss Me Kiss Me Kiss Me - 1987)


Encore 3

Three Imaginary Boys (Three Imaginary Boys - 1979)
Fire in Cairo (Three Imaginary Boys - 1979)
Boys Don't Cry (Boys Don't Cry - 1980)
Jumping Someone Else's Train (Boys Don't Cry - 1980)
Grinding Halt (Three Imaginary Boys - 1979)
10:15 Saturday Night (Three Imaginary Boys - 1979)
Killing an Arab (Boys Don't Cry - 1980)

Encore 4

Faith (Faith - 1981)



La durée du concert : 3h32



AFFICHE / PROMO / FLYER


 










The Cure - PO Bercy. Paris.









Première Partie: 65daysofstatic


Ce qu’en a pensé Eric :

« Je déteste Bercy, qui contredit pour moi ce que devrait offrir un vrai concert de rock : trop grand, froid, difficilement sonorisable, bref un exemple typique de salle servant aux organisateurs à pomper sans vergogne le porte-monnaie de foules immenses ! Mais bon, les copains m'ont pris ma place, et c'est quand même The Cure qui y passe ce soir, soit l'un des groupes majeurs du début des années 80. J'ai donc finalement décidé de voir si la nostalgie y était... !

Je débarque du TGV en provenance de Lyon trop tard pour assister à la première partie, ce qui, d'après ceux qui étaient déjà là, n'est pas un drame... Toute la bande est d'ailleurs disséminée de part et d'autre de la salle - qui dans les gradins, qui dans la fosse - ce qui ne facilite pas la conversation, vite limitée à des grands signes de mains et des hurlements dans les portables.

20 h 15 - un ciel étoilé est projeté en toile de fond derrière la scène, une musique planante assez insignifiante annonce l'entrée d'un Robert Smith à peu près inchangé depuis 25 ans, avec quelques nouveaux kilos en plus, et une coiffure et un maquillage qui ne sont plus très pour son âge, il faut bien dire (qui a prononcé le mot "ridicule" ?). La musique de The Cure, réduit désormais à un quartet sans claviers, est, malgré un son qui n'est pas des plus clairs ni des plus forts, immédiatement reconnaissable : on retrouve ce sentiment diffus de mélancolie enfantine, désormais un peu convenu, pour un démarrage très en douceur de ce concert. On se rend vite compte qu'on va s'ennuyer un peu, pour tout dire, et on s'occupe à reconnaitre les titres joués, souvent dans des versions significativement différentes, choisis parmi le désormais impressionnant répertoire du groupe. "Strange days", même sans sa magie originelle, réveille un peu la foule, mais force est d'admettre qu'on est loin de la splendide noirceur des concerts des années 80, et je commence à regretter d'être venu, de peur de voir mes merveilleux souvenirs de ce groupe séminal engloutis par un show sans grande conviction. D'où je suis placé, assez loin quand même de la scène, Robert Smith, vu à la jumelle, ressemble à un gros ours travesti et pataud, voûté sur sa guitare d'où il arrive quand même toujours à tirer des sons impressionnants...

A ce stade du concert, ma consternation augmente encore d'un cran quand je réalise que les plus beaux morceaux pop des années "commerciales" de Cure sont tragiquement laminés par une rythmique très basique, très lourde (à la fin du concert, l'un de mes voisins huera le batteur, en le traitant de "naze", et je dois dire que cela correspondait bien à mon propre sentiment !), et par un manque général de subtilité qui ne pardonne pas... Je remarque autour de moi, dans les gradins, ou dans la fosse en contrebas, que les gens bougent mollement en rythme, se raccrochant visiblement plus aux souvenirs qu'ils ont de bijoux pop comme "The Walk" que de l'interprétation qui en est faite ce soir. Le pire, c'est que la même chose peut être dire des morceaux les plus mélancoliques, vite réduits à des ritournelles simplistes, martelées par cette rythmique sans grâce : cette musique est devenue une sorte de caricature grossière, faite pour les stades et les masses, de ces états dépressifs qui l'a engendrée, il y a si longtemps désormais. Même sur une assez belle interprétation de "Pictures of You", qui réveille enfin quelques spectres chéris du passé, je dois dire que j'ai du mal à ne pas laisser mes pensées vagabonder, ce qui est quand même la dernière chose que je recherche en allant assister à un concert de rock ! Il est difficile de se concentrer quand le niveau sonore est insufisamment élevé pour créer le maestrom sonore que nécessite normalement la musique de Cure (de plus, on est régulièrement gênés par un écho incontrolé de la batterie, qui se réverbère sur le fond de cette (putain de) salle !...).

Mais peu à peu, quelque chose se met en place, au fil de quelques pics d'intensité de plus en plus nombreux, ou grâce au charme suranné et fragile que gardent certaines comptines pop froissées de Smith ("The Dream"). Sans doute faut-il accepter que The Cure n'est plus que l'ombre de lui-même, et admettre qu'il y a une indéniable générosité chez Robert Smith à nous gratifier d'un tel voyage à travers les années (d'après ce que nous savons des concerts précédents de la tournée, on peut s'attendre à 3 heures de musique ce soir !), même si bien des angoisses et des rêves de cette époque se sont désormais irrémédiablement usés à force d'être évoqués. Le premier vrai "crowd pleaser" déboule au bout d'une heure et quart, et on commence à décoller avec "Push" (extrait de "The head on the door", l'album de référence pour le public français). C'est un peu un soulagement de voir que The Cure sait encore faire monter l'intensité de sa musique, même si n'est plus que de manière sporadique. Patricia, derrière moi, se penche et me confirme qu'il s'est bien passé quelque chose ("c'est le 1er morceau...!"), mais la tension retombe immédiatement avec un morceau que je n'identifie pas, plus faible.

Si c'est assez satisfaisant de voir The Cure à nouveau en formation serree, concentrant le son sur l'essentiel, le côté irrémédiablement bourrin de l'interprétation dessert la plupart des morceaux (je pense à une effroyable version lourdingue de "Friday I'm in love"). "In Between days" relance la frénésie dans la salle, même si le choix du spectaculaire à la dimension de Bercy réduit à sa portion congrue la sombre beauté de cette grande chanson. "Just like heaven" poursuit dans la même veine, évoquant une époque de gloire aujourd'hui quasi oubliée... sauf par les fans de Bercy (pas mal de têtes grisonnantes dans la salle, bien sûr, mais pas seulement...! Je suis agréablement surpris par la proportion élevée de jeunes...). Belle ambiance ensuite, avec les ombres des musiciens projetées sur les écrans derrière la scène, sur un morceau qui est l'un de mes favoris dans sa fureur résignée, "Shake Dog Shake", extrait du sous-estimé "The Top". Encore une fois, je maudis la taille de la salle qui, même si le volume sonore a augmenté, mutile littéralement les sensations que devraient créer cette musique autiste.

C'est la fin de la seconde heure de concerts, et je suis encore très partagé quant à ce que j'ai entendu... Soudain, lumières rouges et blanches, projection d'images d'archives de crises économiques, de répression policière, un panorama glaçant du dernier siècle : "It doesn't matter if we all die..." gémit Robert Smith... et si la "pornographie" d'aujour'hui, c'était cela, la machine socio-politique qui broie et recrache les nouveaux damnés de la terre ? Voici enfin un bel écho actuel de ce qui étaient des cauchemars d'un jeune musicien gavé de drogue et fou d'angoisse : c'est "A 100 years", le premier morceau véritablement magnifique de ce soir ! Mais The Cure sort de scène après 2 h 10, après un beau "Disintegration", moment de transe douloureuse, pendant lequel la voix de Robert Smith, toujours aussi poignante, fait des merveilles, en dépit de la simplification à outrance des structures musicales.

5 minutes de pause, et The Cure reviennent pour un superbe retour sur les années grises ("At Night", rarement joué, toujours magnifique). La surprise - la divine surprise - est que Robert Smith continue sur sa lancée, et fait défiler pour nous les atmosphères vaporeuses du sublime album "17"" (toujours un peu bodybuildées quand même, malheureusement...). Jusqu'à "The Forest", riff de basse inoubliable, en passant par "Play For Today", déferlement de sensations asphyxiantes, sur lequel, enfin, la salle entière prend feu ! Des frissons partout, les larmes aux yeux, cette musique est toujours littéralement impériale dans sa célébration hébétée des tourments les plus intimes. Ou comment écrire des hymnes à partir de la pure horreur d'exister.

Second break après 2 h 35, avec pour moi le soulagement infini apporté par ce qu'on vient d'entendre au cours de la dernière demi-heure : ces quatre morceaux enchaînés de "17"", qui justifient à eux seuls notre présence ce soir ! Le second rappel sera consacré au pic des années acidulées, avec une version anecdotique mais curieusement plaisante à cette heure de la nuit de "Lovecats", puis l'invitation lourdement funky de "Let's go to bed"... Robert Smith paraît quant à lui incroyablement joyeux (enfin, relativisons, on parle quand même de Mr Désespoir !), transportant son quintal à travers la scène avec la grâce du ballet d'éléphants en tutu de Dumbo : bref c'est drôle et presque charmant... On continue logiquement avec "Close to Me", comme un remerciement pour les années de dévotion sans faille du public français pour cette musique paradoxalement rose et noire, incroyablement morbide et pourtant sereinement naïve...

Dernier break au bout de presque 3 heures avant une plongée en apnée dans une version plombée de "Three Imaginary boys", délestée de l'insouciance de la jeunesse. On est donc revenu au sublime premier album, la boucle est bouclée : "Fire in Cairo" pur plaisir de réminiscence des années punks, "Boys don't Cry" un peu usé et gras, puis le coup d'accélérateur surprenant de".. Someone else's train"... ; "Grindin Halt", dur et saignant, peut-être le meilleur morceau de la soirée ! "10;15", énorme, je suis maintenant complètement en transes (même si une grand partie du public ne semble pas très familière avec les premières années du groupe) et,... incroyable !... "Killing An Arab", fracas abstrait, pour boucler la boucle en revenant au 1er single... on parle quand même, si ma mémoire est bonne, de 1979 !

On croit que c'est fini, mais Robert Smith revient en nous annonçant "une dernière chanson, on a encore le temps" : c'est "Faith", redescente magique après l'excitation qui a précédé... Le manque de subtitilié récurrent de la section rythmique n'a plus d'importance, c'est bon de laisser la tension retomber dans les boucles hypnotiques de ce chant funèbre : il faut se résigner à mourir... Il ne reste plus que la foi. "If only you could stay ! Please say the right words"...

3 h 30 de musique ! Sans doute l'un des plus longs concerts auxquels j'aie jamais assistés ! Chapeau bas, Mr Smith ! Si The Cure n'existe plus vraiment, et ce depuis de nombreuses années, son répertoire, exceptionnel, a été revisité ce soir avec suffisamment de pertinence et de passion pour que nous sortions de là HEUREUX ! Et si on en avait repris pour 10 ans ?



PJ : Photos pourries, vu ma position, pour les souvenirs seulement ! »



The Cure - PO Bercy. Paris.








Première Partie:




Ce qu’en a pensé Gilles :

« Je ne suis pas un fan de The Cure ! Voilà, c'est dit ! Mais cela ne m'empêche pas d'être curieux... et puis Gilles P m'avait convaincu de venir. Je me suis donc collé à la dure tâche d'obtenir des billets bien placés dans les gradins. Chose faite dès la mise en vente sur Internet, emplacement O 18 34, pas mal ! Evidemment le concert est sold out depuis des lustres, moi je me suis réécouté les 2 seuls albums en ma possession, « Seventeen Seconds » et « Pornography » pour ne pas avoir trop l'air bête devant mes camarades, qui sont eux pour la plupart des fans et connaisseurs de The Cure (je pense que Vincent et Gilles P ont dû voir tous leurs concerts depuis 1980). Mais je suis curieux de voir ce que cela vas donner et les premiers échos des concerts précédant celui de Paris mentionnent une durée d'environ 3h00 !...

C'est encore une fois en compagnie de Vincent que j'arrive au POPB vers 18h40, direction la section O, où m'attendent Florence, Gilles P et Jean Pierre. Vincent, et Philippe D ne sont pas loin, ainsi que Liz et Sandra qui se trouvent, elles, dans les gradins en face de la scène. Pour compléter le tableau, Patricia et Eric sont eux presque en face de nous, dans les gradins opposés... ouf...

La fosse est déjà au deux tiers pleine quand les Anglais de 65 Days Of Static prennent possession de la scène de Bercy. Je comprends pas trop pourquoi on fait venir une première partie quand le groupe principal va jouer au minimum 3 heures... Et de plus, faire commencer cette même première partie à 19h00 est un manque de respect envers eux, sachant qu'une grande partie du public n'est pas arrivée (surtout dans les gradins). Mais les subtilités de l'organisation de concerts resteront toujours un mystère pour moi. Bon que dire de 65 Days... ? Pas grand chose. Non pas que j'ai trouvé cela mal, pas du tout, c'était tout simplement inécoutable tellement le son était mauvais et mal mixé, une honte - comme d'habitude - de traiter les premières parties de la sorte. Ce qui fait que à part une batterie en avant, le reste des instruments était noyé dans un magma sonore. A part le fait que leur musique soit uniquement instrumentale et assez progressive il m'a semblé, je ne pourrais rien dire d'autre sur eux. A suivre donc (ils passent à la Maroquinerie le 17 avril ...).

Bercy se remplit maintenant, le public est assez mélangé, dans les gradins ou nous sommes, ce serait plutôt assez âgé (30-35), pas vraiment de look gothique autour de nous (j'en ai aperçu dehors, ils doivent certainement être dans la fosse). Malgré mon manque d'intérêt pour The Cure, je suis décidé à ne pas avoir de parti pris, je vais essayer d'être honnête dans ma démarche de compte rendu. Il doit être un peu plus de 20h quand les lumières s'éteignent, et le groupe fait son apparition sur scène. Evidemment Robert Smith est semblable à lui même, cheveux en pétard, tonnes de Khôl autour des yeux, on dirait un gros nounours, le guitariste, lui ,semble directement sorti des Smashing Pumpkins dernière période. Dans la fosse, je vois quelques percées assez impressionnantes. Le tout début du concert éveille mon attention, ne me demandez pas les titres des morceaux, je ne les connais pas !! Mais je trouve cela pas mal... pendant 10 minutes et puis c'est l'ennui... oui l'ennui ! J'ai eu l'impression pendant 2 heures de subir le même morceau, lancinant, fatiguant, n'arrivant pas à provoquer en moi le moindre intérêt. Est-ce moi qui ne suis pas réceptif ou ce n'était vraiment pas bon ? Oui bien sur il y a eu In Between Days ou Just Like Heaven, mais même ces morceaux n'ont pas réussi à me faire lever de mon siège (d'ailleurs ces morceaux ne sont pas considérés comme les meilleurs par les puristes, loin de là). Pourtant le son est excellent, ce qui m'a d'ailleurs surpris, compact avec la basse de Simon Gallup bien en avant, la voix de Robert Smith étant bien nette et reconnaissable entre toutes (c'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle je ne suis pas un fan de Cure, cette voix..). Une autre chose qui m'a assez surpris, c'est la mollesse du public dans les gradins, moi je pensais que tout le monde allait se mettre debout dès le premier morceau, eh bien non : peinards dans les fauteuils... assez surprenant ! Voilà, la première partie du concert se conclut pour moi par presque deux heures d'ennui et de perplexité. Car cela me gêne et j'essaie d'analyser pourquoi...

Premier rappel, et enfin je retrouve une motivation que je croyais perdue. Cette fois je reconnais les morceaux, pratiquement tous issus de Seventeen Seconds si je ne m'abuse. A mes cotés, Flo est debout, excitée comme une puce, cela me fait plaisir qu'elle apprécie et je vois l'ami JP lui aussi en pleine forme. Je ne vais pas le cacher, ce premier rappel a été pour moi le meilleur moment du concert, avec 4 morceaux que j'adore, et surtout l'enchainement M - Play For Today - A Forest m’a ravi. A la limite un mini concert avec juste ces morceaux en version de 30 minutes chacune aurait suffit à mon bonheur !! En tout cas, un à qui cela a fait plaisir, c'était Gilles P qui a soudainement quitté son siège pour aller danser dans l'escalier, accompagnant ainsi la basse cataclysmique de Simon Gallup. Les gradins sont enfin debout pour A Forest et il était temps. J'aperçois aussi Eric de l'autre coté en train de gesticuler debout, je pense qu'il doit lui aussi prendre son pied ! Beau rappel qui m'a fait prendre conscience que The Cure, c'est tout de même pas mal du tout !!

Mais, malheureusement, le second rappel ne sera pas du même niveau (toujours selon mon humble avis de néophyte). Là je dois avouer que cela a été le pire moment du concert, je n'ai pas aimé du tout, avec en bonus un nouveau morceau qui m'a vraiment semblé insignifiant. Mais ce n'est pas fini, ils reviennent pour un troisième et ultime rappel (pense-t-on), que j'apprécie beaucoup plus, même si les 3 heures de concert écoulées m'ont usé. Robert Smith fait de timides avancées sur les cotés de la scène, il semble assez gauche, c'est assez bizarre. Killing An Arab conclut le show en beauté (l’un des rares morceaux que je connaisse), Flo me montre les chaussures de Robert Smith qui quitte la scène, ah oui c'est impressionnant, les pompes gothiques par excellence, énormes !!!

Mais les lumières ne se rallument toujours pas, le public est toujours présent et en réclame encore (à part les quelques abrutis qui sont arrivés alors que The Cure jouaient déjà depuis 20 à 30 minutes et qui sont repartis à la fin du premier rappel, pitoyable, ces gens n'ont rien à faire aux concerts de rock). Et revoilà la bande à Robert de retour pour un ultime Faith qui conclura ce concert marathon de plus de 3h30 !!! Impressionnant tout de même.

Rendez-vous est pris à l'entrée principale pour que l'on se retrouve tous (merci le téléphone portable). Seul Gilles P s'éclipse, pressé par le temps. Je retrouve toute la bande. Evidemment, je suis le seul à ne pas avoir vraiment aimé le concert, trop monotone à mon goût aux niveaux des compos (particulièrement toute la première partie). Mais j'ai quand même à l'esprit le fait que je viens de voir quelque chose d’assez étrange. Oui, je n'ai pas vraiment aimé mais paradoxalement, je suis content d'avoir été là ce soir, d'avoir assisté à un concert gargantuesque par sa durée. Et surtout, je ressens beaucoup de respect vis à vis de ce groupe qui, même s’il n'a pas bercé mon univers musical, reste quelque part un exemple à suivre, toujours fidèle à une certaine ligne de conduite. Je dis donc respect Mr Robert Smith. On repart chacun de notre coté,j'en profite pour discuter quelques minutes avec Sandra et Liz dans le métro en espérant les accompagner un jour à un concert car je suis curieux de découvrir d'autres univers musicaux. Et c'est avec Vincent que je récupère ma voiture aux alentours de la Madeleine, avec toujours dans la tête ce sentiment bizarre, plein de contradictions : je n'ai pas vraiment aimé mais quelque part au fond de moi, j'étais content d'être la. Voilà c'était juste l'avis d'un non spécialiste, qui découvrait The Cure pour la première fois en scène. Et je vais vous surprendre, mais je retournerai peut-être les voir, qui sait ? »







65daysofstatic, (également connu sous les abréviations 65dos, 65 jours ou, tout simplement, 65) a été créé en 2001 à Sheffield, Royaume-Uni et marie la puissance du rock à la beauté froide de l'electro. Il se définissent instrumental post-rock.

(http://www.myspace.com/65propaganda)
(http://www.myspace.com/sixtyfivedaysofstatic)




The Cure est un groupe de rock et de new wave britannique, formé en 1976 qui a marqué les années 1980 et 1990. Le groupe naît en pleine mode punk et se différencie par ses atmosphères sombres, romantiques et littéraires. Durant les trente dernières années, The Cure a su explorer avec une étonnante vitalité des univers différents (cold wave, indie rock, noisy pop, pop, goth rock, prog rock...) mais tout en restant new wave et tout en développant sa personnalité et son originalité (incarnée exclusivement par Robert Smith). Devenu une institution du genre, le groupe continue d'écrire et actuellement, Cure peaufine un nouvel album qui devrait sortir courant 2008.

(http://www.myspace.com/thecure)

























Robert Smith : Vocal & Guitar
Porl Thompson : Guitar
Simon Gallup : Bass
Jason Cooper : Drums









Plainsong (Disintegration - 1989)
Prayers For Rain (Disintegration - 1989)
A Strange Day (Pornography - 1982
Alt.end (The Cure - 2004)
The Walk (Japanese Whispers - 1983)
The End of the World (The Cure - 2004)
Lovesong (Disintegration - 1989)
To Wish Impossible Things (Wish - 1992)
Pictures of You (Disintegration - 1989)
Lullaby (Disintegration - 1989)
From the Edge of the Deep Green Sea (Wish - 1992)
Kyoto Song (The Head on the Door - 1985)
Please Project (New Song - 2008)
Push (The Head on the Door - 1985)
How Beautiful You Are (Kiss Me Kiss Me Kiss Me - 1987)
Friday I'm in Love (Galore - 1987)
Inbetween Days (The Head on the Door - 1985)
Just Like Heaven (Kiss Me Kiss Me Kiss Me - 1987)
Primary (Faith - 1981)
A Boy I Never Knew (New Song - 2008)
Shake Dog Shake (The Top - 1984)
Never Enough (Galore - 1987)
Wrong Number (Galore - 1987)
One Hundred Years (Pornography - 1982)
Disintegration (Disintegration - 1989)

Encore 1:
At Night (Seventeen Seconds - 1980)
M (Seventeen Seconds - 1980)
Play For Today (Seventeen Seconds - 1980)
A Forest (Seventeen Seconds - 1980)

Encore 2:
The Lovecats (Japanese Whispers - 1983)
Let's Go to Bed (Japanese Whispers - 1983)
Freak Show (New Song - 2008)
Close to Me (The Head on the Door - 1985)
Why Can't I Be You? (Kiss Me Kiss Me Kiss Me - 1987)


Encore 3:
Three Imaginary Boys (Three Imaginary Boys - 1979)
Fire in Cairo (Three Imaginary Boys - 1979)
Boys Don't Cry (Boys Don't Cry - 1980)
Jumping Someone Else's Train (Boys Don't Cry - 1980)
Grinding Halt (Three Imaginary Boys - 1979)
10:15 Saturday Night (Three Imaginary Boys - 1979)
Killing an Arab (Boys Don't Cry - 1980)

Encore 4:
Faith (Faith - 1981)

La durée du concert : 3h32

AFFICHE / PROMO / FLYER





The Cure - Live A Forest - Lyon, Hall Garnier 19/11/2004.




The Cure - Live Feb. 11th, 2008 - Oslo, Norway (Spektrum) - 10.15 + Killing An arab



The Cure - Lovesong



The Cure - A forest