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mardi 20 octobre 2009

THE BISHOPS ~ MINTZKOV ~~ Le Nouveau Casino. Paris.

















Ce qu’en a pensé Gilles B. :

 « Par deux fois j'avais manqué les Bishops lors de leurs derniers passages à Paris, par la faute d'un autre concert le même soir… mais cette fois, c'est bon, je vais enfin pouvoir les revoir. J'en étais resté avec deux souvenirs : celui d'une bonne prestation à la Maroquinerie il y a maintenant 1 an et demi, et d’une autre beaucoup plus convaincante, un petit rouleau compresseur sonique à l'époque, c'était en mai 2007 au même endroit que ce soir, dans une salle à l'époque au deux tiers vide. Ce soir, même si le Nouveau Casino n'a pas fait le plein, il est tout de même assez bien garni. Je prends place au premier rang sur la gauche (position du guitariste des Bishops oblige) en compagnie de Michael, et puis ce sont mes deux tornades (pour leur énergie) brunes (enfin presque) Alice et Cécile qui nous rejoignent. Et c'est enfin pour moi l'occasion de rencontrer la timide mais passionnée Emilie, fan N° 1 des Bishops et auteur de plusieurs comptes-rendus de concerts du groupe sur notre blog. La soirée s'annonce donc parfaite. Petit bémol tout de même, il semble de plus en plus probable au vu du matériel disposé sur scène que les Bishops passent en premier ce soir.

Et c'est effectivement le cas, les deux frangins Mike et Pete se présentent devant nous, toujours en costard, ils contrastent avec leur batteur qui arbore des cheveux longs et est vêtu d'un sweat rayé. C'est parti pour une heure de concert, et cette fois The Bishops vont être convaincants, non pas qu'ils ne l'aient pas été avant, mais j'ai trouvé Mike en super forme, presque plus bouillant qu'à l'habitude, il fallait d'ailleurs que je fasse attention à ses incursions fréquentes sur le devant de la scène pour qu'il ne me marche pas dessus. Le maître mot avec eux, c'est le plaisir, un plaisir réel au vu des grands sourires qu'ils arborent tout au long du set, un plaisir que j'avais d'ailleurs constaté à l'extérieur de la salle ou pendant que j'attendais l'ouverture des portes : le groupe déchargeait son léger matériel en posant avec de grands sourires devant quelques fans qui les prenaient en photo. Donc, oui, ce soir c'était véritablement jouissif, avec en point d'orgue l'enchainement absolument génial - presque comme sur le disque - de Lies  And Indictments avec Suns Going Down, véritable moment de bonheur pour moi : plus que du plaisir, cette chanson est un exutoire à tous mes problèmes, plus rien n'existe hormis la chanson et ses paroles : "I Wish Today Would Never End Cause Tomorrow You'll Be Gone". Oui je voudrais aussi que ce soir, cette chanson n'en finisse pas. Alors oui, les évêques ont presque fait un show parfait (drôle d'ailleurs d'entendre Mike prononcer presque timidement, suite aux injonctions d'un spectateur, « nous sommes les évêques »), oui un show presque parfait, même si j'aurais aimé (une fois de plus) un son plus compact. Mais ce petit bémol s'est vite effacé en regard du plaisir que nous a procuré le groupe. Higher Now pour débuter le show de manière explosive, Carousel pour le refrain et la petite dose de nostalgie, le reste se passe de commentaires, car il n'y a pas eu vraiment de temps mort dans ce concert. Ce groupe est certainement anachronique avec sa musique pop rock qui n'est pas vraiment à la mode, mais dieu que c'est bon de bouger au son des Bishops et de leurs mélodies imparables.

On ressort d'un concert des Bishops heureux et le sourire aux lèvres, dommage une fois de plus que ce groupe n'ait pas la reconnaissance du public. Et pour finir sur le chapitre des évêques, je recommande aussi leur second album, "For Now", qui s’il parait au fan de la première heure plus en retrait que leur premier essai, n'en constitue pas moins un excellent second album, moins évident à la première écoute mais qui se révèle en fin de compte d'une excellente facture : d'ailleurs, en concert, le mélange des titres des deux albums est parfait.

C'est l'entracte, on attend avec curiosité la seconde partie de la soirée, il semble que plusieurs spectateurs belges aient fait le déplacement ce soir. Moi, je ne connais pas tout Mintzkov, inconnu au bataillon. Et j'avoue qu'après l'excellent set des Bishops, on n'attend plus grand chose. Erreur ! Grossière erreur !

Comme dEUS leur glorieux ainés, tous les membres de Mintzkov sont alignés sur une même ligne en devant de scène. Tout comme dEUS, il y a deux guitares, et surtout, le son dès les premiers morceaux semble familier. Pâle copie de leurs illustres ainés ? Je ne crois pas, Mintzkov n'a certes pas la même complexité dans les compos, qui sont sûrement plus basiques, mais aussi plus « rentre dedans » : il n'y a pratiquement pas un morceau lent. Le contraste est saisissant par rapport aux Bishops, car cette fois le son est lourd, devant nous c'est une basse et deux guitares complétées par un clavier. On rentre vite dans le concert, avec une bonne dose de plaisir non dissimulé. Encore un groupe dont j'ignorais l'existence, et qui pourtant mérite à coup sur une vraie reconnaissance de la part du public français (et autres). Jeu de scène efficace mais sans en faire trop, une bassiste qui sans se faire remarquer assure un tempo bien lourd, et surtout manie sa basse de belle manière, voilà un groupe complet qui nous a surpris pendant près d'une heure.

Au final, ce sont donc deux concerts pour le prix d'un auxquels nous avons assisté ce soir, les filles sont aux anges, notre réaction est unanime : excellent groupe, tout simplement. On file au merchandising où, bien sûr, je rafle les deux albums existants du groupe, avec en prime autographes et petits dessins sur la set list, décidemment ce groupe est attachant et sympa. Encore un groupe belge de qualité de plus, il faudra dorénavant ne plus parler uniquement d'artistes anglais ou américains en référence comme nous avions l'habitude de le faire (avec quelques exceptions comme l'Australie qui a fourni tout de même quelques pépites), mais aussi compter avec le rock canadien, et avec le renouveau amorcé depuis plusieurs années par nos sympathiques voisins de Belgique qui, il faut bien l'avouer, nous surpassent en la matière, du moins c'est mon avis…

Je conseille à tous mes amis et particulièrement à Vincent le dernier album en date de Mintzkov, intitulé « 360° », tout simplement, qui reflète véritablement l'impression vécu lors de ce concert.

Mintzkov, un groupe à suivre donc et pour The Bishops, eh bien moi je serais toujours la pour les soutenir ! »


 



photos de gilles b


The Bishops sont un trio band de London, UK. Formé autour des deux frangins jumeaux Bishop, Mike et Pete. Ce trio avec ses costards-cravate et ce look petite frappe mod, fait irrémédiablement penser aux Jam, ayant un petit air des frères Gallagher d'Oasis, mais les influences des Bishops va cependant crêcher plus du côté des sixties. Le premier album intitulé tout simplement The Bishops est sorti au printemps 2007.

(www.myspace.com/thebishopsuk)



Formé en 2003, le groupe belge Mintzkov rencontre une notoriété locale gagnée par de nombreux concerts, jusqu'à la parution de l'album 360° en 2007 qui lui vaut la comparaison avec dEUS. La force du groupe est de proposer un rock à la fois tendu et entêtant: un parfait mix entre les Pixies et Girls Against Boys. Leur album « 360° », produit par Mark Freegard (The Breeders, Manic Street Preachers,…) a été plébiscité et élu «meilleur album de l'année » par la presse belge. Cet opus connaît une seconde jeunesse grâce à une distribution plus étendue en 2009.

(www.myspace.com/mintzkov)







•    The Bishops (2007)
    •    For Now (2009)






    •    M For Means And L For Love
    •    360°















Mike Bishop : guitar + vocal
Pete Bishop :- bass + vocal
Chris McConville : drums














Philip Bosschaerts (guitar + vocals)
Lies Lorquet (bass + vocals)
Minchul Van Steenkiste (drums)
Daan Scheltjens (guitar)
Pascal Oorts (synths)









 



La durée du concert : 1h00






La durée du concert : 1h05





AFFICHE / PROMO / FLYER

































THE BISHOPS ~ MINTZKOV ~~ Le Nouveau Casino. Paris.

















Ce qu’en a pensé Emilie :

 « Deux jours après mon escapade au Havre pour un concert dans une ambiance de cave de pub, intime mais quand même surchauffée, je vais voir les Bishops dans une salle un peu plus grande, le Nouveau Casino. Marjorie m’accompagne pour découvrir le trio anglais sur lequel je ne taris pas d’éloges, et aussi pour prendre des photos. Nous rentrons dans la salle avec du retard sur l’horaire prévu pour la simple et bonne raison que les Bishops sont encore en train de décharger leur matos en pleine rue, devant la file d’attente avec leur simplicité habituelle, à l’heure où on aurait dû rentrer. On ne va pas leur en vouloir, c’est plutôt sympa à regarder. Les portes ouvrent enfin et nous nous plaçons sur la droite de la scène, ce qui me permettra de suivre le concert du côté du bassiste Pete, pour changer un peu.


Je ne m’attendais pas à ce que les Bishops ouvrent la soirée, c’est pourtant le cas. La setlist est quasi identique au concert du Havre (et probablement à celles du reste de la tournée française bien fournie en dates de ce mois d’octobre, le groupe n’ayant fait que deux albums). Higher now ouvre le show et c’est parti pour la traditionnelle messe Bishopsienne, chansons courtes mais efficaces, les paroles ne sont pas très recherchées, Mike n’est pas le chanteur du siècle, mais à la guitare il assure, au plus grand bonheur des fans présents, qu’il gratifiera de quantité de solos. Malgré l’évidente ressemblance vestimentaire (et capillaire) avec les Beatles première période, sur scène le trio déploie davantage d’énergie dans l’exécution de ses pop songs. Le public chante en chœur, il y a bien plus d’ambiance qu’au Havre où j’avais l’impression d’être la seule à connaître les paroles. Mike fait comme à son habitude quelques timides tentatives de français, notamment un « Nous sommes les évêques ! » réclamé par un fan, qui nous fait tous bien rire. Le set s’enchaîne sans temps morts, l’excellent single Breakaway déchaîne le public comme à l’habitude. La seule pause viendra de la ballade Nothing I can do or say, que je persiste à trouver bien meilleure en version studio. On regrettera tout de même un concert un peu trop court, un éclairage mal adapté, et pour ma part, l’absence de Rain dance, la chanson qui donne une furieuse envie de taper du pied en rythme. Vite remonté sur scène après le fort à-propos She said bye bye, le trio nous fera un rappel de trois titres ouvrant sur l’excellente Menace about town et s’achevant sur la plus dispensable Will you ever come back again ?... C’était définitivement trop court, mais très bon ! A leur habitude, les Anglais sont présents au merchandising, se prêtant de bonne grâce aux autographes et aux photos. A ma grande déception, Mike nous informe qu’à sa connaissance aucune date parisienne n’est prévue en décembre, malgré quelques passages dans d’autres villes françaises.

Pendant ce temps le matos est installé pour le set de Mintzkov, et la scène étant presque entièrement recouverte, nous avons probablement là l’explication de l’ouverture du set par les minimalistes Bishops. Deux guitares, basse, synthé, batterie, et un sacré mur d’amplis, le contraste est saisissant. Annoncés comme les successeurs de dEUS par certains, ils livrent un set à forte influence stoner, le chanteur ayant quant à lui un timbre de voix fort proche de celui de Brian Molko. Très habité lorsqu’il chante, il paraît par contre plutôt timide lorsqu’il s’adresse au public. Le quintette est belge mais pas francophone, et après quelques laborieuses tentatives de français, le public lui fait comprendre que l’anglais n’est pas un problème, et la communication passe mieux. De toute façon pas besoin de blabla pour meubler, le groupe assure, très pro et synchro pour une formation relativement débutante, deux albums à leur actif. Une excellente surprise !

En conclusion, une double affiche bien sympa au Nouveau Casino ce soir-là, les excellents Mintzkov nous consolant de la trop courte présence scénique des Bishops, et chacun des deux groupes ayant rempli son contrat, celui de nous donner envie d’en voir et entendre davantage dans le futur  »


photos de gilles b


The Bishops sont un trio band de London, UK. Formé autour des deux frangins jumeaux Bishop, Mike et Pete. Ce trio avec ses costards-cravate et ce look petite frappe mod, fait irrémédiablement penser aux Jam, ayant un petit air des frères Gallagher d'Oasis, mais les influences des Bishops va cependant crêcher plus du côté des sixties. Le premier album intitulé tout simplement The Bishops est sorti au printemps 2007.


(www.myspace.com/thebishopsuk)




Formé en 2003, le groupe belge Mintzkov rencontre une notoriété locale gagnée par de nombreux concerts, jusqu'à la parution de l'album 360° en 2007 qui lui vaut la comparaison avec dEUS. La force du groupe est de proposer un rock à la fois tendu et entêtant: un parfait mix entre les Pixies et Girls Against Boys. Leur album « 360° », produit par Mark Freegard (The Breeders, Manic Street Preachers,…) a été plébiscité et élu «meilleur album de l'année » par la presse belge. Cet opus connaît une seconde jeunesse grâce à une distribution plus étendue en 2009.


(www.myspace.com/mintzkov)







•    The Bishops (2007)
    •    For Now (2009)





    •    M For Means And L For Love
    •    360°









Mike Bishop : guitar + vocal
Pete Bishop :- bass + vocal
Chris McConville : drums




















Philip Bosschaerts (guitar + vocals)
Lies Lorquet (bass + vocals)
Minchul Van Steenkiste (drums)
Daan Scheltjens (guitar)
Pascal Oorts (synths)






 





La durée du concert : 1h00






La durée du concert : 1h05



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