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mardi 19 avril 2011

DEERHOOF ~ La Maroquinerie. Paris.











Première Partie : Anabel’s Poppy Day + Dustin Wong



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Attention groupe culte ! Deerhoof ! Un nom que beaucoup ont entendu mais que peu, au fond, ont vu en concert. Pour ma part ce sera la seconde rencontre après leur prestation durant le festival Le Rock Dans Tous Ses Etats à Evreux il y a deux ans ? La soirée est sold out mais comme d’habitude à la Maroquinerie les gens ne se pressent pas devant la porte à l’heure de l’ouverture.

2 première parties je trouve que c’est un peu trop, mais bon ça devient une habitude. Le premier groupe à monter sur scène s’appelle Anabel’s Poppy Day dont je n’ai jamais entendu parler. La première chose que je constate c’est la voix de la chanteuse qui me fait particulièrement penser à celle de Clare Grogran chanteuse de Altered Images groupe éphémère du début des années 80. Le crédo du groupe, de la pop minimaliste pas désagréable, dommage une fois de plus que l’éclairage n’ait pas été à la hauteur, difficile d’apercevoir l’organiste qui n’était jamais éclairée. Pas mal de percussions par moments. J’ai écouté quelques chansons sur leur Myspace et je dois dire que ce n’est pas désagréable du tout. Court set de 30 minutes qui malheureusement s’est déroulé dans un anonymat partiel.

Le second artiste à se présenter sur scène un peu plus tard va lui récolter les suffrages d’un public déjà beaucoup plus nombreux, il s’agit de Dustin Wong un artiste qui va jouer seul, assis sur sa chaise, armé d’une guitare électrique et d’une rangée de pédales. Son style musical est simple : Faire des boucles avec sa guitare sauf que dans son cas le son qui en ressort m’a fait penser assez souvent à du synthé plus qu’à de la guitare. J’ai appelé son set de 40 minutes « DISGRESSIONS ASIATIQUES ». En effet la musique proposée m’a tout simplement fait penser à une atmosphère ou plutôt un univers asiatique avec un gros côté musique progressive. Problème, on se lasse très vite, pour ma part après  1 ou 2 morceaux, j’ai l’impression d’écouter sans cesse la même chose. Trop d’artistes se sont emparés de cette manière de jouer en concert surtout lorsqu' ils sont seuls sur scène. Quelques rares s’en sortent admirablement comme St Vincent mais concernant Dustin Wong, je suis sceptique car l’impression de lassitude m’est vite apparue. En tout cas le public lui a apprécié car Dustin reviendra pour 1 rappel ce qui est assez rare pour une première partie.

Place maintenant à Deerhoof devant une salle bien sûr bondée. Je ne m’en étais pas rendu compte il y a deux ans mais la chanteuse du groupe Satomi Matsuzaki est vraiment minuscule plantée devant nous avec sa basse Hoffner autour du cou. Décrire un concert de Deerhoof est tout simplement hyper difficile car on évolue dans un univers baroque et non conformiste, un peu comme Yo La Tengo par exemple. J’avoue que je n’arrive pas sur disque ou CD à vraiment me passionner pour leur musique, sur scène tout est différent. Tout d’abord , plus que Satomi la chanteuse de poche, il y a le batteur qui impressionne par son style et aussi par sa manière de communiquer avec le public parisien, il va nous rappeler que Deerhoof était déjà venu par le passé participer aux Villettes Soniques . Mais plus encore ce sont les deux guitaristes qui vont faire une grande partie du spectacle car avec eux la musique se fait sauvage, presque grunge, en tout cas assez loin de l’univers presque propre que l’on retrouve sur disque. C’est donc un peu cela que l’on retrouve ce soir en live, de la pop bizarroïde ou la voix acidulée de Satomi donne un caractère ludique et enfantin en contraste avec les deux dingues arc-boutés sur leurs guitares et c’est aussi cela qui fait le charme de Deerhoof en concert. J’ai trouvé tout de même Satomi assez réservé ce soir mais nous aurons tout de même droit à quelques gestuelles assez spéciales de sa part ressemblant aux exercices que les ouvriers Japonais pratiquent devant leur usine. Deux rappels pour conclure le set avec bien sûr une reprise des Ramones, cette fois ce sera Pinhead !

Voila, soirée agréable.  »





photos de gilles b :


Deerhoof est un groupe de rock indépendant formé en 1993 à San Francisco. Son esprit do it yourself, son univers sonore étrange et les panachages stylistiques qu’il propose - une combinaison mélodies doucereuses et de noise rock - l’ont rendu célèbre au-delà de la scène underground dont il est issu.

(http://www.myspace.com/deerhoof)

Return of the Wood M'Lady 7" (1995)
The Man, the King, the Girl CD (1997)
Holdypaws CD (1999)
Koalamagic (2000)
Halfbird CD (2001)
Reveille CD/LP (2002)
Apple O' CD/LP (2003)
Milk Man CD/LP (2004)
Bibidi Babidi Boo MP3 (2004)
Green Cosmos EP ([2005])
The Runners Four CD/LP (2005)
Friend Opportunity CD/LP (2007)
Offend Maggie CD/LP (2008)
Deerhoof Vs. Evil CD/LP (2011)






Greg Saunier : Drums
 John Dieterich : Guitar
Satomi Matsuzaki : Vocal & Bass
Ed Rodriguez : Guitar









La Setlist du Concert
DEERHOOF


Eaguru Guru (Offend Maggie - 2008)
Dummy Discards A Heart (Apple O' - 2003)
Giga Dance (Milk Man - 2004)
Buck and Judy (Offend Maggie - 2008)
Come See the Duck (Green Cosmos EP - 2005)
O'Malley Former Underdog (Deerhoof vs. Evil - 2011)
The Merry Barracks (Deerhoof vs. Evil - 2011)
Qui Dorm, Només Somia (Deerhoof vs. Evil - 2011)
Hey I Can (Deerhoof vs. Evil - 2011)
Let's Dance The Jet (Deerhoof vs. Evil - 2011)
I Did Crimes For You (Deerhoof vs. Evil - 2011)
Milk Man (Milk Man - 2004)
Fresh Born (Offend Maggie - 2008)
The Tears and Love of Music (Offend Maggie - 2008)
The Perfect Me (Friend Opportunity - 2007)

Encore 1

Desapareceré (Milk Man - 2004)
Pinhead (The Ramones Cover)

Encore 2

Basketball Get Your Groove Back (Offend Maggie - 2008)


La durée du concert : 1h10

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