

Première Partie : Florence & The Machine



Nouvelle énigme, qui se cache sous le patronyme de Florence & The Machine ? Une jeune femme complètement allumée avouant son addiction à la bière (… et pas qu'à la bière à mon avis...). Musicalement ? Je ne saurais même pas expliquer, cela part dans tous les sens, elle saute partout, elle délire toute seule, elle est accompagnée par deux musiciens. Franchement pas vraiment intéressant. Set quand même assez longuet, heureusement que l'on rigole de ses délires.
Il fait chaud maintenant, très chaud, c'est le problème du Bataclan, pas d'aération, une chaleur lourde alors que le concert n'est pas encore commencé. MGMT sur scène, c'est avant tout Andrew Vanwyngarden, sorte d'ange aux cheveux mi-longs et bouclés, on le dirait tout droit sorti de "Hair" : il a un charisme évident, un charme ambigu avec cette sorte de longue robe dont il est vêtu. On se dit que, oui, on va vivre un grand moment… et puis c'est la mauvaise surprise. Où est la poésie qui émane de l'album ? Impossibilité de retranscrire sur scène la poésie surannée et irréelle d'un morceau comme Weekend Wars, méconnaissable d'ailleurs, avec la voix inexistante, et la légèreté de la musique qui a fait place à du gros rock : les deux musiciens en face de nous sont là pour le prouver, c’est plus proche du heavy metal que d'un romantisme psychédélique. Quand à Goldwasser, l'autre membre du binôme MGMT, il est peu expressif derrières ses claviers, que l'on n’entend malheureusement pas trop. Une fois de plus, là où le bât blesse, c'est que sans la couche de synthé, la musique si ludique de MGMT n'est plus qu'une sorte de coquille vidée de toute substance.
La chaleur, combinée au spectacle peu enthousiasmant de ce démarrage,


Encore légèrement hébété, on essaie de se remettre pendant que des spectateurs plutôt excités essaient de faire monter Eric sur scène... Set list en poche (merci Kata), on prend notre temps pour évacuer cette chaudière qu'est devenue le Bataclan, on quitte Eric, je reste avec les filles pour discuter et reprendre mes esprits, puis c'est le retour en banlieue nord. Que penser de cette soirée ? Je m'interroge encore, pas un grand concert, loin de là, un beau final heureusement. Je retournerais voir MGMT au moins une fois, en espérant les voir évoluer scéniquement, car sinon, ce sera fini pour moi. »









Weekend Wars (Oracular Spectacular - 2007)
Future Reflections (Oracular Spectacular - 2007)
The Youth (Oracular Spectacular - 2007)
Of Moons, Birds & Monsters (Oracular Spectacular - 2007)
Pieces Of What (Oracular Spectacular - 2007)
4th Dimensional Transition (Oracular Spectacular - 2007)
Electric Feel (Oracular Spectacular - 2007)
Time To Pretend (Oracular Spectacular - 2007)
The Handshake (Oracular Spectacular - 2007)
ENCORE
Metanoia (New Song)
Kids (Oracular Spectacular - 2007)
Future Reflections (Oracular Spectacular - 2007)
The Youth (Oracular Spectacular - 2007)
Of Moons, Birds & Monsters (Oracular Spectacular - 2007)
Pieces Of What (Oracular Spectacular - 2007)
4th Dimensional Transition (Oracular Spectacular - 2007)
Electric Feel (Oracular Spectacular - 2007)
Time To Pretend (Oracular Spectacular - 2007)
The Handshake (Oracular Spectacular - 2007)
ENCORE
Metanoia (New Song)
Kids (Oracular Spectacular - 2007)






