


Mercredi 13 février, je réécoute attentivement « Chrome Dreams II », certainement le meilleur album de Neil Young depuis bien longtemps. Je me remémore la dernière fois que je l'avais vu,
c'était il y a maintenant 21 ans en 1987 à Bercy ! Mais le souvenir que toute notre bande garde de Neil Young, c'est bien sûr son fabuleux concert de l'Ile St Germain en septembre 1982, une tuerie à l'époque. Tout le monde connaît ses récents problèmes de santé, la question se pose donc : dans quel état sera-t-il ce soir ? Je quitte le boulot tranquillement, pas la peine de partir plus tôt avec les places numérotées (cela a au moins un avantage). Je me gare vers l'Olympia, puis marche à pied vers le Grand Rex par un froid de canard. Pas de queue en arrivant devant la salle, il est environ 18h45, j'attends l'arrivée de Gilles P qui ne tarde pas. Les portes viennent d'être ouvertes, on rentre pour se réchauffer, cela me permet de mater tranquillement le stand conséquent de Merchandising. Beaucoup de gens achètent, pas mal d'étrangers ce soir avec parmi eux des Espagnols, Italiens, Anglais et Hollandais. Moi je me contente d'un tee shirt blanc, pas mal mais pas donné (30 euros). On gagne nos places sous la houlette d'une jeune et jolie ouvreuse dont c'est le premier concert : après quelques hésitations, elle trouve nos places. L'avantage du Rex, c'est que le confort est total, avec des sièges moelleux, trop peut-être pour un concert rock ? La salle se remplit tout doucement d’un public assez hétéroclite, des anciens mais aussi un public plus jeune (qui aurait été certainement plus nombreux si le prix des places...) Je vais me prendre une bière, l'ami Eric arrive enfin, il est placé lui sur la droite, on discute pendant un bon moment. La scène est assez bizarre ce soir, encombrée de nombreux amplis et divers instruments, mais, plus surprenant, il n'y a pas de rideau au fond, ce qui fait que l'on aperçoit toute la machinerie du Grand Rex, dont l'imposant monte-charge.


Nouvelle entracte avec des speakers qui nous disent de ne pas faire de photos avec nos téléphones portables, ça perturbe le son de Neil Young (prend nous pour des cons, mon gars !), mais le pompon sera quand un des sus nommés speaker, celui qui causait en Français en l'occurrence nous a annoncé - sûrement sous l'effet de l'alcool - que les chansons de ce soir avaient été choisies par Neil Young !!!!!! Mince alors, je ne savais pas, moi !! Enfin, passons... L'excitation commence maintenant à monter insidieusement en moi. Ce soir, ce n'est quand même pas un concert de rock ordinaire : c'est une légende que l'on va voir ! Oui, Neil Young est devenue au fil des années une légende, un monstre, certainement le seul rescapé des sixties à pouvoir encore produire de bons disques. Oui c'est sûr, ce mec-là, il est toujours à la page, il est intemporel, respecté de tous le monde, c'est un MONSIEUR tout simplement.


Eric vient nous revoir, on confronte nos opinions sur cette première session acoustique, lui a trouvé cela très bien, voir, excellent, Gilles P lui aussi a bien aimé, moi j'ai un avis plus que mitigé, je me suis quand même légèrement ennuyé : l'acoustique, seul, même si on s'appelle Neil Young, j'ai beaucoup de mal, sauf si les morceaux sont géniaux (ce qui était le cas pour quelques uns d'entre eux). Une bonne dizaine de roadies s'affairent maintenant sur la scène, les gens commencent à se masser devant la scène et je suis surpris de voir que personne ne les en empêche (ce qui avait été le cas pour le set acoustique).


Et bien ce sera non malheureusement ! Mais le rappel n'en sera pas pour autant insignifiant, avec tout d'abord une excellente version de Cinnamon Girl (classique parmi les classiques), puis de Like A Hurricane, où l'on verra une orgue descendre du ciel surmonté d'un ange. Version honnête mais sans plus, j'ai déjà vu mieux... Voila après un salut de tout le groupe (dont sa femme Pegi qui faisait les chœurs), Neil Young s'éclipse définitivement après 2h20 / 2H25 de concert.
Pas de Hey Hey My My, il semblerait que ce morceau ne soit pas du tout prévu dans la tournée. Dommage, mais nous ressortons avec quand même le sentiment d'avoir vu l’un des derniers "anciens grands artistes en activité", et sûrement le seul à avoir encore une activité créatrice de premier ordre. Si seulement on pouvait se repasser en boucle ces 20 minutes de bonheur total que nous a procuré No Hidden Path ce soir, ce serait le paradis. Il ne reste que notre mémoire (et maintenant notre blog) pour que ces instants restent éternellement irréels. Dehors le froid vif nous surprend, pas beaucoup de paroles seront échangés pendant notre marche vers ma voiture, nous sommes encore dans notre concert à essayer de nous souvenir de tous ces petits instants précieux, pour essayer de les figer à jamais dans nos mémoires. Demain, ce sera au tour de nos camarades d'aller au Grand Rex, je regrette un peu de ne pas y retourner, mais il faut savoir être raisonnable devant le prix exorbitant du billet. »


Neil Young est auteur-compositeur-interprète et guitariste de folk, country et rock canadien. Il est devenu l'un des musiciens les plus respectés et influents de sa génération. Commercialement, son apogée se situe au début des années 1970 avec les albums After The Gold Rush et Harvest en plus de son rôle dans le très populaire groupe Crosby, Stills, Nash & Young.






Fake
Heterosexual Masses
When The Wildlife Betrays Me
Sometimes
Sometimes Like A River (Loving You)
?
Love Like Water
Number Nine
Wrestle Awhile
Heterosexual Masses
When The Wildlife Betrays Me
Sometimes
Sometimes Like A River (Loving You)
?
Love Like Water
Number Nine
Wrestle Awhile

From Hank To Hendrix (Harvest Moon – 1992)
Ambulance Blues (On The Beach – 1974)
Sad Movies (Unreleased Song from Archive - 1976)
A Man Needs A Maid (Harvest – 1972)
No One Seems To Know (Chrome Dreams - 1977)
Harvest (Harvest – 1972)
Journey Through The Past (Journey Through The Past – 1972)
Mellow My Mind (Tonight's The Night – 1975)
Love Art Blues (Homegrown album is an Unreleased – 1975)
Don't Let It Bring You Down (After The Gold Rush – 1970)
Cowgirl In The Sand (Decade – 1977)
Out On The Weekend (Harvest – 1972)
Ambulance Blues (On The Beach – 1974)
Sad Movies (Unreleased Song from Archive - 1976)
A Man Needs A Maid (Harvest – 1972)
No One Seems To Know (Chrome Dreams - 1977)
Harvest (Harvest – 1972)
Journey Through The Past (Journey Through The Past – 1972)
Mellow My Mind (Tonight's The Night – 1975)
Love Art Blues (Homegrown album is an Unreleased – 1975)
Don't Let It Bring You Down (After The Gold Rush – 1970)
Cowgirl In The Sand (Decade – 1977)
Out On The Weekend (Harvest – 1972)
PART TWO
Mr. Soul (Buffalo Springfield Again – 1967)
Don’t Cry No Tears (Zuma – 1975)
Dirty Old Man (Chrome Dreams II - 2007)
Spirit Road (Chrome Dreams II - 2007)
Bad Fog Of Loneliness (Live At Massey Hall 1971 – 2007)
Winterlong (Decade – 1977)
Oh, Lonesome Me (After The Gold Rush – 1970)
The Believer (Chrome Dreams II - 2007)
No Hidden Path (Chrome Dreams II - 2007)
Don’t Cry No Tears (Zuma – 1975)
Dirty Old Man (Chrome Dreams II - 2007)
Bad Fog Of Loneliness (Live At Massey Hall 1971 – 2007)
Winterlong (Decade – 1977)
Oh, Lonesome Me (After The Gold Rush – 1970)
The Believer (Chrome Dreams II - 2007)
No Hidden Path (Chrome Dreams II - 2007)
ENCORE
Cinnamon Girl (Everybody Knows This Is Nowhere – 1969)
Like A Hurricane (American Stars 'N Bars – 1977)
Like A Hurricane (American Stars 'N Bars – 1977)


