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mercredi 24 novembre 2010

ARCADE FIRE ~ Le Dôme. Marseille.











Opening : FUCKED UP




Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Suite de notre épopée musicale, Arcade Fire. Nous quittons à regret Barcelone, après avoir passé trois journées lumineuses faites de musique, de bonnes bouffes et surtout beaucoup de marche à pied pour découvrir un peu cette belle ville. L’avion nous transporte en l’espace de 45 minutes vers la cité phocéenne et avouons le, le contact est plutôt rude. Non seulement la température vient de baisser de 6 degrés mais la note du chauffeur de taxi nous emmenant à l’hôtel nous ramène à certaines réalités. On dépose nos affaires dans un hôtel au charme désuet et après avoir mangé un solide couscous il est temps pour nous de se diriger vers le Dôme, la salle qui accueille ce soir notre groupe favori. Rien de mieux que le métro pour se déplacer, mais la mauvaise surprise est la découverte que les dernières rames s'arrêtent à... 22H30. Moi qui pensais que Marseille était une ville où la vie nocturne battait son plein, je me suis mis le doigt dans l’œil.

Le Dôme se trouve pratiquement à la sortie du métro et la première impression sur l’architecture de la salle semble séduisante mais vu de près on constate que les matériaux ont mal vieilli. Surprise, il n’y a que 4 ou 5 personnes qui sont dans les files d’attente sur deux entrées. On choisit de se mettre à côté de deux jeunes filles qui semblent frigorifiées. Ce sont deux aixoises qui sont là depuis un grand moment quand nous arrivons. L’attente va être longue et froide mais, heureusement, nous aurons le temps de discuter.

Moment curieux lors de l’ouverture des portes, car tout le monde semble hésiter sur la direction à prendre pour trouver l’entrée de la salle. Du coup JP et moi suivons de près les trois ou quatre personnes devant nous, même si elles semblent hésitantes sur la marche à suivre. Après avoir fait pratiquement un  demi-tour du Dôme, l’entrée se présente enfin devant nous. Nous nous retrouvons derrière ce qui semble être des gradins. On les contourne sur la droite et nous voila enfin dans la fosse : sprint final pour se placer au premier rang, cette fois entre Richard Perry et Sarah Neufeld. La salle, n'étant pas très bien éclairée a un petit air lugubre. Bon, cela ressemble à un petit Zénith sauf qu’il n’y a pas de gradins sur le côté. Difficile de donner des chiffres ce soir sur le nombre de spectateurs présents, j’ai lu quelque part que la salle était au trois quart pleine, soit environ 6000 personnes. Mais je penche plutôt pour 3500 à 4000 personnes au maximum. Les gens arrivent très tard et la salle se remplit vraiment au compte goutte.

Pas grand-chose à dire sur la prestation de Fuked Up, en première partie : c’est en gros la même que celles vues précédemment avec toujours les incursions du chanteur dans la foule. 


Place maintenant à Arcade Fire, avec en face de nous une Sarah Neufeld vêtue d’une petite robe sans bretelles qui lui donne une fraicheur exquise (mais c’est que j’en tomberais amoureux moi !). Ce soir nous avons énormément de chance car le crash barrière est situé seulement à un mètre de la scène. Cela nous vaut de vivre avec une grande intensité le show  et surtout de s’en mettre plein les mirettes. Ready To Start, ouvre traditionnellement le show, cette fois je distingue bien Régine à la batterie. Une fois de plus, elle est lumineuse dans sa robe éclatante de couleur. Petite surprise concernant le public marseillais : il semble assez réservé, le public des gradins restent assis alors que dans la fosse les gens semblent apprécier mais sans vraiment le manifester visuellement. Bizarre. Je pensais que ce public, plutôt latin, mettrait le feu à la salle. Curieusement lors des deux précédents concerts du groupe, j’étais passé un peu à côté de la chanson Laïka, mais ce soir j’ai véritablement redécouvert le morceau (et pourtant, depuis le temps, je pensais le connaître). Beaucoup d’émotions mêlées aux sentiments de joie en entonnant les paroles « Alexander, Our Older Brother », pendant qu’en arrière plan Will Butler et Richard Perry se déchainent avec leurs tambours. Mais ce soir la version qui m’a le plus étonné, c’est celle de Rococo : divinement grandiose. Pas forcément mon morceau préféré, mais un petit quelque chose à fait que c’était grand ce soir. Et puis comment ne pas être ému lorsque Régine va s’adresser au public avec ces mots « La première fois que je suis venue en France, eh ben c’est ici que je suis venue, à Marseille ».

Le concert continue comme dans un rêve, Haïti puis Sprawl II, toujours enchainés, ou l’on prend plaisir à voir et revoir Régine entamer une sorte de farandole avec des foulards noués aux poignets. Puis la surprise arrive avec un premier changement (hormis l’ordre des morceaux) dans la set list, dont une chanson que je n’ai pas souvenir d’avoir entendue jouer en live depuis 2005. Will et Richard sont juste devant nous immobiles sur le devant de la scène avec des tambourins auxquels sont accrochés des rubans multicolores, et voilà c’est parti pour Une Année Sans Lumière, qui n’est pas et de loin un de mes morceaux préférés de l’album Funéral, mais qui sur scène prend une dimension complètement différente. La magie opère rapidement, devant nous les deux amuseurs du groupe, après être restés figés pendant plusieurs dizaines de secondes comme des pensionnaires du musée Grévin, se mettent soudain en marche comme des marionnettes actionnées par des ficelles. Vient le magnifique  The Suburbs, peut être la plus belle chanson de leur troisième album, on y retrouve beaucoup de sensibilité, de l’émotion mêlée à de la mélancolie et cela sied si bien à Win, qui l’interprète divinement bien. Et puis une nouvelle surprise avec Suburban War, que l’on avait entendu pendant le sound check que le groupe faisait à Barcelone sans pour cela l’incorporer dans la set list, mais ce soir c’est fait. Un moment assez drôle va arriver, je ne sais plus entre quels morceaux. Cela s’est passé d’un coup, alors que chaque membre du groupe courait pour changer d’instruments. Pendant cette transition le public pourtant plutôt réservé depuis le début du concert (ce qui ne veut pas dire d’ailleurs que les gens n’appréciaient pas), s’est soudain mis à gronder et à faire une ovation à Arcade Fire. Win Buttler semblait presque médusé et d’un coup il lâcha avec un petit sourire « Crazy People ! ». 

La suite et la fin du concert ne furent que du plaisir tout simplement. Première montée en puissance avec Intervention, de mieux en mieux interprété au fil des concerts, avant We Used To Wait, qui semble avoir la faveur de Jean Pierre, dans les titres de The Suburbs, vu l’enthousiasme qui le gagne dès qu’ils interprètent cette chanson. L’explosion finale est avec Power out/Rebellion et enfin en rappel Keep The Car Running enchainé avec Wake Up. C’est un KO technique car, Arcade Fire vient de nous assommer, pour la troisième fois, et cela sans aucune seconde de lassitude ou de déjà vu.

Alors que le groupe salue, j’appelle, de toutes mes forces, Richard Perry qui décroche une set list sur sa droite (à priori celle de Win) et me la donne de la main à la main en échange de mon sourire et d’un geste de remerciement. C’est fini et d’un coup la scène se vide. On se remet tranquillement de nos émotions. JP, comme d’habitude, jamais à court de superlatif, me ressort les mots « C’est énorme... énorme ! » que je partage à 100%.


On laisse la salle se vider tranquillement, on retourne voir le merchandising (dès fois que…) et puis commence la galère pour rentrer à notre hôtel. On suit d’abord un petit groupe de gens qui se dirige vers la sortie du parking souterrain du Dôme et là... pas un seul taxi en vue. Heureusement et grâce à l’aide de la police locale, qui appellera à plusieurs reprises une centrale de taxis pour que des véhicules viennent nous chercher ainsi que la quinzaine de personnes nous accompagnant. Il faudra attendre pas moins d’une heure et par un froid glacial avant qu’un taxi enfin se présente…Vive Marseille après 22h30…

La suite de notre voyage ce sera dans deux jours. Cette fois nous serons à Lyon. »
                                           



photos de gilles b.

Arcade Fire (également appelé The Arcade Fire) est une formation de rock indépendant originaire de Montréal, Québec, Canada, en 2000, jouant un rock émotionnel et inclassable. Il s'est développé autour du couple formé de Win Butler et Régine Chassagne . Cependant ils ne connaissent le succès qu'avec Funeral, qui paraît en 2004. Le groupe fait usage d'un large éventail d'instruments de musique — surtout de la guitare, de la batterie et de la guitare basse — mais aussi du piano, de l'alto, du violoncelle, du xylophone, de l'accordéon et de la harpe. La plupart des musiciens jouent de plusieurs instruments: sur scène, on peut ainsi voir Régine Chassagne passer de l'accordéon à la batterie ou Win Butler de la guitare à l'orgue.

(http://www.myspace.com/arcadefireofficial)

  
    •    2004 : Funeral
    •    2007 : Neon Bible
    •    2010 : The Suburbs




Win Butler : Chant, Guitare, Piano, Basse.
Regine Chassagne : Chant, Accordeon, Batterie, Xylophone, Percussions, Clavier.
Will Butler : Clavier, Percussions, Xylophone.
Richard Parry : Clavier, Piano, Accordeon, Xylophone, Percussions, Basse.
Timothy Kingsbury : Basse, Guitare.
Sarah Neufeld : Violon.
Jeremy Gara : Batterie, Guitare.


La Setlist du Concert
ARCADE FIRE





01.   Ready To Start (The Suburbs - 2010)
02.   Month Of May (The Suburbs - 2010)
03.   Neighborhood # 1 (Tunnels) (Funeral - 2004)
04.   Rococo (The Suburbs - 2010)
05.   Neighborhood #2 (Laïka) (Funeral - 2004)
06.   No Cars Go (Neon Bible - 2007)
07.   Haiti (Funeral - 2004)
08.   Sprawl II (Mountains Beyond Mountains) (The Suburbs - 2010)
09.   Une année sans lumière  (Funeral - 2004)
10.   The Suburns (The Suburbs - 2010)
11.   The Suburns (Continued)(The Suburbs - 2010) 12.   Suburban  War (The Suburbs - 2010)
13.   Intervention (Neon Bible - 2007)
14.   We Used To Wait (The Suburbs - 2010)
15.   Neighborhood #3 (Power Out) (Funeral - 2004)
16.   Rebellion (Lies) (Funeral - 2004)

Encore

17.    Keep The Car Running (Neon Bible - 2007)
18.   Wake Up (Funeral - 2004)



La durée du concert : 1h33


AFFICHE / PROMO / FLYER






































ARCADE FIRE ~ Le Dôme. Marseille.











Opening : FUCKED UP




Ce qu’en a pensé Jean Pierre :

« Acte 3 :  Retour en France pour l’ivresse d’un concert à Marseille !

Notre périple continue après deux jours de tourisme à Barcelone et la visite de l’impressionnante Sagrada Familia, œuvre inachevée de l’architecte Gaudi, qui avait des idées assez singulières ou avant-gardistes sur la construction. Après un voyage en avion assez court, à peine une heure de vol, nous voici ce mercredi matin à Marseille. Beau temps mais plus frais qu'à Barcelone. Sortis de l'hôtel, nous trouvons un petit restaurant ou nous dégustons un couscous honorable et puis direction la salle du concert Le Dôme, par le métro. Première surprise, on s'aperçoit que le dernier métro est à 22h30... donc il faudra se rabattre sur un taxi pour effectuer le retour.

Arrivés sur place, l'attente commence dans le froid (incroyable) et le vent, loin de la douce tiédeur de Marseille. Cela nous permet de discuter avec deux jeunes filles, très charmantes groupies, qui attendaient depuis 14 heures et qui viennent D'Aix en Provence. Vers 19 heures, alors que l'on commençait à ressembler à de véritables pingouins, c’est l’ouverture des portes, s'ensuit une petite course qui nous permettra de nous retrouver devant les barrières, légèrement sur la droite par rapport à la scène mais idéalement bien placés.

20h30 : Fucked Up entre en scène. Le show est similaire à ceux d’Espagne avec la seule différence que le chanteur, à la fin du concert, préfère partir par le fond de la salle.


21h30 : la salle se retrouve plongée dans le noir et les festivités peuvent commencer avec l’arrivé des huit musiciens d’ Arcade Fire, devant un public survolté.  Cette fois-ci Régine Chassagne a choisi une robe noire très colorée et du plus bel effet. La question existentielle que l’on se pose, avec un peu d'appréhension, est : quelle va être la Set List ce soir ? On verra bien. Première notes de "Ready to Start " et c'est parti. avec mon sourire. Première constatation aussi : le public est plus calme que celui d'Espagne. Suit "Month of May ", nous délivrant toute son énergie, suivi de "Tunnels" de très bonne facture, et  "Rococo " avec sa montée en puissance. Le public de Marseille commence à être de plus en plus réceptif. "3No cars Go" fait monter immédiatement le concert d'un cran, tout en puissance. Harcelé de la nostalgie d’un "Haïti" où l’on voit Régine à genoux sur scène se recueillant, la magie se prolonge. Ce morceau sera joué avec une grande sensibilité et toujours plein d'émotion. Deux titres, qu'ils n'avaient pas joué auparavant, pour notre plus grand plaisir, seront présentés ce soir : "Les années sans lumières" et "Suburdan ward". Régine fera un petit discours en français pour dire que la première fois qu’elle a  pris un avion toute seule au départ de Montréal, c'était pour atterrir ici à Marseille. Des mots bien ordinaires mais sur un grand sourire et un air coquin : le public est content et applaudit de plus belle. Que dire alors des musiciens ?  Ils sont tous impeccables et ils sont vraiment à fond dedans ! On sent l’envie de donner le maximum de plaisir à leur public, dans la joie, et cela se voit sur leurs visages. Il y a une telle complicité entre eux... c'est trop fort, il y , c’est cette euphorie qui   se dégage, et le merveilleux affleure. Arrive "Intervention" et son point d'orgue magique "We used to wait" ou l'on verra Win butler s'asseoir au devant de la scène et regarder le public à taper des mains sur le tempo du morceau. Cette version sera absolument apocalyptique et suivie de "Power et Rébellion". Les deux chansons, bien évidement, seront un déchainement total aussi bien pour le public que le groupe, avec un respect mutuel.

Tout va trop vite et le rappel arrive. "Keep the car running", excellent et efficace, avec la reprise du refrain par le public et le concert s'achèvera, comme d'habitude en apothéose, par un "Wake up" qui prend de l'ampleur et qui est repris en cœur, dans un recueillement assez magique, par toute la salle du Dôme, qui danse et applaudit avec enthousiasme.

Force est de constater qu'après ce troisième concert d'affilée, pour Gilles et moi, nous pouvons encore affirmer : « On n’est toujours pas rassasiés D'Arcade Fire et de leurs spectacles ». Effectivement, on ne peut pas nier que sur scène le groupe est vraiment trop bon et qu’on a encore reçu une sacrée claque. On est toujours sous ce charme qui a frappé très, très fort.

Les gens se pressent dehors et je remercie la police nationale de Marseille, vraiment sympa, pour nous avoir trouvé un taxi, après ce concert saluant une magnifique performance... une de plus. Et l’on se dit, en vrai fan,... après-demain à Lyon! »
                                           



photos de jean pierre

Arcade Fire (également appelé The Arcade Fire) est une formation de rock indépendant originaire de Montréal, Québec, Canada, en 2000, jouant un rock émotionnel et inclassable. Il s'est développé autour du couple formé de Win Butler et Régine Chassagne . Cependant ils ne connaissent le succès qu'avec Funeral, qui paraît en 2004. Le groupe fait usage d'un large éventail d'instruments de musique — surtout de la guitare, de la batterie et de la guitare basse — mais aussi du piano, de l'alto, du violoncelle, du xylophone, de l'accordéon et de la harpe. La plupart des musiciens jouent de plusieurs instruments: sur scène, on peut ainsi voir Régine Chassagne passer de l'accordéon à la batterie ou Win Butler de la guitare à l'orgue.

(http://www.myspace.com/arcadefireofficial)

  
    •    2004 : Funeral
    •    2007 : Neon Bible
    •    2010 : The Suburbs






Win Butler : Chant, Guitare, Piano, Basse.
Regine Chassagne : Chant, Accordeon, Batterie, Xylophone, Percussions, Clavier.
Will Butler : Clavier, Percussions, Xylophone.
Richard Parry : Clavier, Piano, Accordeon, Xylophone, Percussions, Basse.
Timothy Kingsbury : Basse, Guitare.
Sarah Neufeld : Violon.
Jeremy Gara : Batterie, Guitare.



La Setlist du Concert
ARCADE FIRE





01.   Ready To Start (The Suburbs - 2010)
02.   Month Of May (The Suburbs - 2010)
03.   Neighborhood # 1 (Tunnels) (Funeral - 2004)
04.   Rococo (The Suburbs - 2010)
05.   Neighborhood #2 (Laïka) (Funeral - 2004)
06.   No Cars Go (Neon Bible - 2007)
07.   Haiti (Funeral - 2004)
08.   Sprawl II (Mountains Beyond Mountains) (The Suburbs - 2010)
09.   Une année sans lumière  (Funeral - 2004)
10.   The Suburns (The Suburbs - 2010)
11.   The Suburns (Continued)(The Suburbs - 2010) 12.   Suburban  War (The Suburbs - 2010)
13.   Intervention (Neon Bible - 2007)
14.   We Used To Wait (The Suburbs - 2010)
15.   Neighborhood #3 (Power Out) (Funeral - 2004)
16.   Rebellion (Lies) (Funeral - 2004)

Encore

17.    Keep The Car Running (Neon Bible - 2007)
18.   Wake Up (Funeral - 2004)



La durée du concert : 1h33


AFFICHE / PROMO / FLYER