Blogger Template by Blogcrowds

mardi 17 avril 2012

NIGHTWISH ~ Le POPB. Paris.











IMAGINAERUM WORLD TOUR 2012 - 13
Première Parties : EKLIPSE +  BATTLE BEAST



Ce qu’en a pensé Emilie :

« Récemment, Guillaume s’est pris de passion pour Nightwish. Par chance, Bercy n’est pas encore complet, mieux, nous dégotons des places en bas des O. Gros coup de bol assurément. Nous sommes à peine installés en ce mardi soir que le premier opening band débute son show… dont nous ne verrons pas grand-chose, une bonne partie de la scène nous étant cachée par un épais rideau. Le public siffle et hue, certains se lèveront même pour aller se renseigner auprès de responsables de la salle, mais rien n’y fera : ce satané rideau restera tout au long des deux premières parties.  Sur Eklipse, le premier groupe, c’est très handicapant car je ne vois de ma place que deux violonistes (dont l’une a un look SM fort prononcé, ça promet), alors qu’une autre violoniste et même une violoncelliste sont présentes sur scène. D’un autre côté, soit les balances sont catastrophiques, soit elles ne jouent pas toutes, car je suis loin d’entendre tous ces instruments. Pire, j’entends de la batterie pour ma part. La présence de bandes enregistrées sera flagrante à la fin du concert. Dommage, car j’accrochais plutôt pas mal au début du show. N’ayant pas pour habitude d’écouter Lady Gaga et compagnie, c’est arrivée au quatrième morceau, le thème du « Parrain », que je comprends que nous avons en face de nous un groupe de reprises. C’est peut-être le cas aussi pour une majorité de la fosse qui acclame le morceau, ainsi que le suivant, une « cover » d’In The End de Linkin Park. Quand arrive pour conclure un morceau de Coldplay, je grince des dents et j’endure en silence, car non, je n’aime pas la bande de Chris Martin, à de rares exceptions comme Trouble, et je n’ai pas honte de le dire. Alors une reprise de Coldplay, jouée partiellement par des musiciennes qui misent tout sur leur look, ce n’est pas vraiment ma conception d’une première partie réussie. Dans le même genre, j’ai vu David Garrett, et il n’y a pas photo : chez David, tous les musiciens sont présents, et les morceaux réinterprétés sont choisis avec goût, ce qui ce soir, le thème du « Parrain » mis à part, n’est définitivement pas le cas. Je considère même qu’elles ont eu de la chance de parvenir à accrocher un minimum un public plutôt métal à la base (probablement que la plupart des gens, comme moi, n’auront pas reconnu les titres ultra-commerciaux, par ailleurs bien plus supportables dans ces versions instrumentales, il faut le reconnaître).

On passe ensuite aux Finlandais de Battle Beast et c’est tant mieux. Tout chez eux respire le cliché, les textes, la musique, l’imagerie en fond de scène, jusqu’à leurs vêtements, et cette chanteuse très masculine. Mais après une demi-heure passée à revisiter sans grande conviction le répertoire mainstream, ça fait du bien aux oreilles ! J’en viendrais presque à me demander si je ne vais pas préférer Battle Beast ce soir, moi qui, de ce que j’en connais, n’apprécie guère la voix d’Anette. Je commence à remuer sur mon siège : cliché ou pas, ils ont tout bon, ces petits Finlandais qui revendiquent leur nationalité comme on brandirait un étendard. La fosse suit et applaudit copieusement, bien chauffée par la chanteuse qui adopte tous les codes du genre, comme le reste des musiciens d’ailleurs. Dommage que ce fichu rideau soit toujours là, heureusement que la frontwoman bouge beaucoup, mais on commence à s’inquiéter sérieusement de la vue que l’on aura pour Nightwish.

L’entracte me paraît court (quand on est assis et qu’on a de la compagnie, ça passe tout de suite mieux). Le rideau de papier toilette est installé pour masquer la scène. Guillaume m’avait prévenue, donc ça ne me choque pas. En tant que fan de Green Day, je trouve ça amusant bien sûr. Mais cela sera bien plus qu’une simple plaisanterie : le chanteur/bassiste, Marco Hietala, entame l’intro de l’album Imaginaerum, qui est une comptine interprétée en finlandais, assis dans un rocking-chair, dont l’ombre se retrouve projetée sur le « rideau » qui cache la scène à une grande partie du public. C’est impressionnant, évidemment un peu moins de notre côté puisque nous voyons l’envers du décor, mais j’étais très heureuse de pouvoir profiter des deux angles. Marco, sa comptine achevée, balance son rocking-chair sous les cris du public, et le groupe au complet monte à présent sur scène et entame Storytime. La voix d’Anette passe assez bien de mon côté, même si je suis très loin d’en être fan, et qu’à certains moments je préfèrerais définitivement que Marco chante seul. Même son attitude ne colle pas trop à l’univers du groupe, on dirait définitivement davantage une chanteuse pop. Et n’ayant jamais vraiment écouté Nightwish avant de venir, à part quelques morceaux récents, ce n’est même pas la comparaison avec Tarja qui me dérange. Le reste du groupe cela dit, m’enthousiasme dès le premier morceau : Tuomas, le compositeur principal au look de Johnny Depp époque Pirates des Caraïbes, derrière ses claviers entourés de tuyaux, se videra nombre de bouteilles (et pas que de l’eau, loin de là) mais assurera le show, même si de notre côté, j’ai trouvé le son des claviers un peu en retrait, par rapport notamment à la frappe ultra-puissante de Jukka derrière ses fûts, en mode pirate lui aussi. Marco n’est pas en reste côté look, on se croirait revenus à l’époque des druides, quelle barbe, mais quelle barbe ! Emppu assurera quelques solos de guitare du plus bel effet, mais je retiendrai surtout le coup de pied au cul qu’il est venu donner pour rire à Tuomas de notre côté de la scène : j’ai éclaté de rire. On sent définitivement une super ambiance et beaucoup de cohésion dans ce groupe, Anette mise à part malheureusement : elle se met d’ailleurs souvent en retrait, ou à l’inverse parfois, en fait un peu trop pour attirer l’attention du public. La pauvre subira d’ailleurs un gros moment de solitude en essayant de faire chanter la foule sur un morceau en français… que personne ne connaissait ! Elle n’en tint heureusement pas rigueur à ses fans, des fans dévoués d’ailleurs, qui dans les premiers rangs de la fosse brandiront des pancartes ornées de cœurs, visiblement très appréciées par le groupe. Marco remerciera un fan en particulier pour un message que je n’ai pour ma part pas pu lire. Il remplira surtout nos cœurs de joie (y compris le mien, celui d’une pauvre inculte du groupe débarquée là par hasard) en nous déclarant que sans nous, peu importe tous les effets pyrotechniques et compagnie, le groupe ne serait rien. 

 Car des effets pyros, il y en a pour sûr, ça explose de tous côtés, on clôturera même sur un feu d’artifice et une pluie de cotillons, qui n’atteignent malheureusement pas les gradins comme à Paul McCartney. Cela n’empêche pas l’interprétation parfois de morceaux plus calmes, quand le groupe se pose le temps d’un intermède jazzy pour Slow, Love, Slow que j’ai trouvé plus adapté à la voix d’Anette, puis avec l’arrivée de Troy Donockley à la cornemuse, qui donne au concert une dimension plus traditionnelle, comme sur Last Of The Wilds, par rapport aux titres plus « clichés du métal » comme Wish I Had An Angel. The Islander était pour moi LA chanson du concert, avec tous les téléphones portables et quelques trop rares briquets allumés dans le public sur la demande de Marco, telle une pluie d’étoiles, et le phare en fond sur l’écran. Magique !

Comme point marquant du concert, je citerai aussi Scaretale et son intro à vous faire frissonner de terreur, avec cet inquiétant manège de chevaux de bois en fond. Les morceaux préalablement interprétés par Tarja sont rares, peu importe pour moi de toute façon puisque je ne connais pas le Nightwish de la vieille époque, mais c’est probablement un choix judicieux de la part du groupe : pour avoir un peu découvert Tarja depuis, il faut reconnaître qu’Anette n’est pas au niveau vocalement, même si au final, je n’ai pas vraiment de passion pour Tarja non plus, qui selon moi, en faisait beaucoup trop. Mais je comprends tout à fait que le changement ait pu être traumatisant pour les fans. De mon côté, et malgré une petite réserve à émettre du côté d’Anette, c’était une excellente soirée, qui se termine avec le retour de Troy sur une cover de Gary Moore.

Le groupe remontera rapidement sur scène pour nous interpréter en rappel l’hymne non officiel finlandais et quelques titres supplémentaires d’Imaginaerum, avant de saluer longuement le public tandis que résonne la splendide conclusion de l’album. C’est la fin de cette soirée épique (je pense que ce qualificatif qu’on entend ces temps-ci un peu à tort et à travers peut définitivement s’appliquer ici) que je garderai longtemps en mémoire. Merci à mon chéri pour cette excellente (quoique tardive) découverte. Non, je n’ai finalement pas préféré Battle Beast, et c’est un euphémisme… »






Eklipse, un groupe allemand composé de jeunes femmes aux violons et violoncelle, formé en 2011 comme un Tribute Band.

(http://www.e-k-l-i-p-s-e.com/)
(http://www.facebook.com/eklipsemusic)

----------

Battle Beast est un groupe finlandais, formé en 2008, qui s'inscrit dans la tradition du pur Heavy Metal des années 80s à la Manowar ou Accept. Son compatriote de Nightwish offre à Battle Beast une phénoménale opportunité en l'invitant à assurer les premières parties de la tournée Imaginaerum en 2012.

(http://www.myspace.com/battlebeastband)
(http://www.battlebeast.fi/)
(http://fi-fi.facebook.com/battlebeastofficial)

----------

Nightwish est un groupe de Metal symphonique finlandais formé en 1996 à Kitee, dans la région de la Carélie du Nord. Il est considéré comme l'un des représentants du genre et comme l'un des groupes responsables du gain de popularité qu'a connu le metal symphonique à la fin des années 1990. Bien que le groupe soit devenu célèbre dans son pays natal dès la sortie de son premier single, The Carpenter en 1997, la renommée internationale n'a débuté qu'avec la sortie des albums Oceanborn (1998) et Wishmaster (2000). En octobre 2005, les membres du groupe décident de se séparer de leur chanteuse Tarja Turunen qui est officiellement remplacée le 24 mai 2007 par la chanteuse suédoise d'Alyson Avenue, Anette Olzon.




2012 - A Night In Strings



2011 - Steel



Albums studios

1997 : Angels Fall First
1998 : Oceanborn
2000 : Wishmaster
2002 : Century Child
2004 : Once
2007 : Dark Passion Play
2011 : Imaginaerum

Albums live

2001 : From Wishes to Eternity
2001 : Over the Hills and Far Away (avec remasterisés et inédits)
2006 : End of an Era
2009 : Made In Hong-Kong




EKLIPSE

Miss E. (First violin)
Scarlett (violin)
Viola (viola)
Helena (cello)




BATTLE BEAST

Nitte Valo : Vocals
Janne Björkroth : Back Vocals, Keyboard
Juuso Soinio : Guitar
Pyry Vikki : Drums
Anton Kabanen : Guitar, Back Vocals
 Eero Sipilä : Bass, Back Vocals


NIGHTWISH

Tuomas Holopainen - keyboards, synthesizer (1996–present)
Emppu Vuorinen - guitars (1996–present)
Jukka Nevalainen - drums, percussion (1997–present)
Marco Hietala - bass guitar, vocals (2002–present)
Anette Olzon - vocals (2007–present)
 +
Session musicians
Troy Donockley - uillean pipes, tin whistle, vocals (2007-present)


La Setlist du Concert
EKLIPSE

 Cry Me a River (Justin Timberlake Cover)
Wonderful Life (Hurts Cover)
Paparazzi (Lady Gaga Cover)
Love Theme from The Godfather (Nino Rota Cover)
In The End (Linkin Park Cover)
Clocks (Coldplay Cover)


La durée du concert : 0h26
  ------

La Setlist du Concert
BATTLE BEAST


Justice and Metal (Steel - 2011)
Armageddon Clan (Steel - 2011)
Cyberspace (Steel - 2011)
Steel (Steel - 2011)
Iron Hand (Steel - 2011)
Victory (Steel - 2011)
Enter the Metal World (Steel - 2011)
Show Me How to Die (Steel - 2011)


La durée du concert : 0h36
  ------

 La Setlist du Concert
NIGHTWISH

Taikatalvi (Imaginaerum - 2011)
Storytime (Single - Imaginaerum - 2011)
Wish I Had an Angel (Single - Once - 2004)
Amaranth (Single - Dark Passion Play -2007)
Scaretale (Single - Imaginaerum - 2011)
The Siren (Single - Once - 2004)
Slow, Love, Slow (Single - Imaginaerum - 2011)
I Want My Tears Back (with Troy Donockley) (Imaginaerum - 2011)
The Crow, the Owl and the Dove (with Troy Donockley)(Single - Imaginaerum - 2011)
The Islander (with Troy Donockley) (Single - Dark Passion Play -2007)
Nemo (with Troy Donockley) (acoustic) (Single - Once - 2004)
Last of the Wilds (with Troy Donockley) (Dark Passion Play -2007)
Planet Hell (incl. snippets of Stargazers and Gethsemane and The Wayfarer)(Once - 2004)
Ghost River (Imaginaerum - 2011)
Dead to the World (Century Child - 2002)
Over the Hills and Far Away (Gary Moore Cover) (with Troy Donockley)(Wild Frontier - 1987)

Encore

Finlandia (Jean Sibelius Cover) (with Troy Donockley) (Concerto for Violin / Symphony No. 5 / Finlandia)
Song of Myself (without part 4) (Imaginaerum - 2011)
Last Ride of the Day (Imaginaerum - 2011)

mardi 3 avril 2012

BRETON ~ Le Point Ephémère. Paris.










OTHER PEOPLE'S PROBLEMS TOUR 2012
  Première Partie : The Popopopops
 


Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Breton c’est un peu le groupe "Hype" du moment, du moins cela l’était lors des Transmusicales de Rennes 2011 et je m’étais intéressé à ce, soit-disant, nouveau phénomène. J’avoue que leur concert diffusé sur le Web ne m’avait pas enthousiasmé plus que cela.  Étant persévérant et que j’aime bien voir les groupes à leur début je me suis vite décidé à prendre ma place pour ce premier concert du groupe, en tant que tête d’affiche, sans pour autant m’attendre à quelque chose de bien. Le Point FMR est "Sold-out" depuis plusieurs semaines, mais curieusement j’ai trouvé que l’organisateur n’avait pas blindée la salle car devant la scène j’étais fort à l’aise, sans avoir de gens collés contre moi.

20h30, c’est l’heure ou Popopopops, ancien vainqueur 2009 du concours CQFD des Inrockuptibles, fait son apparition. Ils ont quatre, dont un guitariste avec une jambe dans le plâtre, forcé à jouer la plupart du temps assis. Ce musicien, étant à mon avis le meilleur élément du groupe, tant son jeu apporte une touche bien rock à la musique du groupe. Le créneau musical du groupe c’est l’électro, un peu dans le style de "We Have Band" (cela c’est un compliment) mais avec malheureusement des compositions moins bonne. Pourtant il y aura quelques fulgurances mais leur musique est trop passe-partout et déjà entendue pour que l’on adhère véritablement. Et puis c’était inégale. Cela aura duré 35 minutes, pas mauvais mais pas inoubliable.

Les rangs se resserrent un peu, mais le public reste très correct. C’est maintenant au tour de Breton de faire leur apparition. Les capuches sont rabaissées sur les visages et on se croirait revenu quelques années en arrière lors des débuts de Klaxons. Breton c’est avant tout un mélange claviers/guitares et des rythmes électro-rock "intello". J’emploie le mot "intello" car j’ai écouté leur album à trois reprises et à chaque fois j’ai eu l’impression d’avoir à faire à de l’électro non conventionnelle avec des brisures et une absence presque caractéristique de mélodie... bref un genre ou il est difficile d’adhérer. Le chanteur de Breton parle bien le Français et ce sera un plus pour faciliter le contact avec le public. Bon, j’avoue que les trois premiers morceaux m’ont plutôt laissé de marbre, je n’était pas dedans, le groupe non plus certainement car il semblait manquer de cohésion. Puis peu à peu la magie a fait son effet. Cela à commencé en douceur avec "Interference", en continuent progressivement avec "Edward The Confessor" (un petit coté Klaxons sur cette chanson) et puis avec "Governing Correctly" le groupe a haussé le niveau, un début dans le style du groupe "!!! Chk Chk Chk" avec ce coté très groove et hypnotique. Un ami m’a confié que cela lui faisait aussi penser à "Foals", ce qui est tout à fait exact. Malheureusement on arrive vite à la fin du concert, au bout de seulement 9 morceaux... le temps passe vite quand la musique est bonne.

Les membres de Breton reviennent pour un rappel de deux morceaux, manifestement ils ont heureux de leur premier concert parisien en tête d’affiche et ils nous invitent à les rejoindre chez Moune pour un "After Show". Le dernier morceau du concert sera l’excellent "Episodes" et le Set aura duré 41 minutes, court mais la qualité était au rendez-vous. Alors pourquoi plutôt ce groupe qu’un autre, dans ce style de musique assez prisé ces temps ci? Je ne sais pas. Une certaine alchimie qui se passe sur scène, de la cohésion aussi et, malgré tous les clichés inhérents au style de musique (les capuches rabattues, les balancement derrière les claviers), la mixture passe bien. Le groupe et particulièrement son chanteur sont sympathiques, bref même si je ne crie pas au génie j’avoue que ces gars là ont certainement pas mal de talent !

Comme cela m’a plutôt plu, je vais au merchandising et la bonne surprise, des tees shirt à 10 euros sont abordables! Voila jolie soirée pour mon premier rendez-vous avec Breton. »




photos de


Breton est un groupe anglais ayant émergé de la scène South de Londres en 2010, créé par les musiciens et réalisateurs Roman Rappak et Adam Ainger. Décrit par eux-mêmes comme un « collectif multi-instrumental et visuel», le groupe s’est nommé d'après le célèbre surréaliste français André Breton. Combinant éléments math-rock, post-rock, electro et même tropical.



Counter Balance EP (Hemlock Recordings, 2010)
Practical EP (Strange Torpedo, 2010)
Sharing Notes EP (BretonLabs, 2011)
Other People's Problems (Fat Cat, 2012)




BRETON

Roman Rappak (guitar/vocal)
Ian Patterson (sampler)
Daniel McIlvenny (bass/keyboards)
Adam Ainger (drums)
Ryan McClarnon (visuals).

La Setlist du Concert
BRETON


Ordnance Survey (Blanket Rule EP - 2012)
Pacemaker (Other People's Problems - 2012)
Electrician (Other People's Problems - 2012)
Interference (Other People's Problems - 2012)
Edward the Confessor (Other People's Problems - 2012)
Governing Correctly (Other People's Problems - 2012)
Wood and Plastic (Other People's Problems - 2012)
Jostle (Other People's Problems - 2012)
?

Encore

15x (Sharing Notes EP - 2011)
Episodes (Sharing Notes EP - 2011)





La durée du concert : 0h41

AFFICHE / PROMO / FLYER