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mercredi 23 avril 2008

Cocosuma - La Maroquinerie. Paris.











Première Partie : JAY JAY PISTOLETS + DOMINGO




Ce qu’en a pensé Gilles :

« J'ai découvert Cocosuma récemment... Ce nom m'intriguait et je le retrouvais souvent dans divers sites internet et autres magazines rock... une écoute sur Myspace, puis l'achat de « We'll Drive Home Backwards », leur dernier (et très bon album) en date... une date à la Maroquinerie, forcément il fallait que j'aille voir de quoi il retournais.Ce soir, pas de candidats pour m'accompagner, c'est donc seul que je suis arrivé à la Maro. Peu de monde, une ouverture des portes assez tôt, je squatte le premier rang, mais au fur et à mesure que les spectateurs arrivent, je m’aperçois que tout le monde reste assis sur les marches ! L'heure de la première partie arrivant, je préfère quitter le devant de la scène et me mettre en léger retrait...

Et c'est tout d'abord Jay Jay Pistolets qui a ouvert le bal, jeune songwritter paraissant extrêmement introverti, presque effrayé de se retrouver devant un public. Pas grand chose à en dire, j’ai trouvé cela assez terne, hormis une voix particulière et attachante. Court set de moins de 30 mn, succès d'estime.

Le public est maintenant assez nombreux, toujours assis, et moi je reste toujours en retrait sur mon coté gauche. Second groupe de la soirée, un duo du nom de Domingo, terne aussi, très terne, ennuyeux même, et malheureusement, aucune bonne chose à en retenir, du folk sans âme, une voix moyenne, des compos pas très bonnes... l'ennui profond ! Court set aussi de moins de 30
minutes.

A ma grande surprise, la Maroquinerie est maintenant pleine, preuve que Cocosuma a bien un public. Les gens commencent seulement à se lever dans la fosse, heureusement car les concerts de rock assis, ce n’est pas ma tasse de thé, surtout dans cette salle ! Le trio prend possession de la scène, je suis frappé par Amanda, beaucoup plus jolie que sur les photos. La belle Anglaise est entourée de Michel à la basse, et de Chab à la guitare. Dans la salle, de nombreux cris fusent : " Michel tu est beau !!" Manifestement,l e leader du groupe est unanimement apprécié des spectateurs, et il faut dire que sur scène, il s'avère assez spectaculaire, apportant une touche beaucoup plus rock'n'roll que sur les disques. Cocosuma, c'est de la belle pop, pas de la pop furieuse, non c'est assez doux, la voix d'Amanda vous caresse, de la pop classieuse mais tellement agréable à écouter. Et j’y trouve parfois une certaine ressemblance de ton avec un autre groupe que j'aime bien, St Etienne. Le concert est consacré en grande partie au dernier album, en commençant par Cinders. Amanda est à la guitare, très virginale dans sa robe à col marin, le charme agit doucement mais surement ; Twilight Zone apporte une touche "musique de film", j'adore particulièrement the morceau ; Amanda rejoint le piano pour Polly, un piano orné d'une guirlande lumineuse qui n'était pas sans me faire penser à PJ Harvey au Grand Rex. L'atmosphère est chaleureuse, avec de la retenue, les gens apprécient avec de grands sourires et de la bonne humeur. Arrive ensuite Charlotte's On Fire, avec son intro à la basse qui fait réagir la salle, encore un superbe morceau, avec une voix à la Sarah Cracknell, on se laisse bercer et emporter. Une reprise dans le set du groupe, pas n'importe laquelle, les Beatles avec Eight Days A Week, une version piquante que j'ai vraiment bien aimée. Le groupe revient pour un ultime rappel avec encore l’un de mes morceaux préférés, Oh Ruby Sun, superbe. Voilà de la pop mélancolique, bucolique, avec un parfum un peu suranné, parfaite pour cette soirée.

Voila j'ai passé une belle soirée, je retournerais voir Cocosuma, ce groupe Français qui a une inspiration anglo-saxonne de bonne facture. Petite déception à la sortie, que des t-shirts tailles S !!! Pas grave, j'achète quand même un CD (leur troisième album je crois). Demain c'est le Trabendo, et les belges de DEUS qui m'attendent... »



photos de gilles

Cococuma est un trio parisien de musique électronique. Leurs albums, publiés chez Third Side Records ont rencontré un succès critique autant que public. Certains de leur titres sont utilisés pour des compilations lounge ou trip-hop. Un mini-tube, The Servant. Pop sixties et psyché aux ambiances cotonneuses, souvent jazzy, gravé sur des atmosphères désorientées qui flirte sans complexe avec The Avalanches ou The Byrds, entre les rêves californiens des Mamas & Papas et le rock des doux-dingues Flaming Lips. De I Refuse To Grow Up publié en 2001 à Pointing Excitedly To The Sky (2006), Cocosuma a métabolisé en chansons l'électro en pop vintage.





Chab (the Jab) : Guitar
Michel (aka Fat Chimo du Japon) : Bass, synth
Amanda : Guitar, Piano, Synth & Vocals









Cinders (We'll Drive Home Backwards - 2007)

The Servant (Reindeer Show The Way - 2004)
Twilight Zone (We'll Drive Home Backwards - 2007)
Polly Has My Disease (We'll Drive Home Backwards - 2007)
My My My (We'll Drive Home Backwards - 2007)
Broken Glass (We'll Drive Home Backwards - 2007)
Charlotte's On Fire (We'll Drive Home Backwards - 2007)
Suffragettes (We'll Drive Home Backwards - 2007)
Drizzling Not Dazzling (We Were A Trio - 2005)
Eight days a week (Cover The Beatles)
Athletes ! (We'll Drive Home Backwards - 2007)

ENCORE

Oh Ruby Sun (We'll Drive Home Backwards - 2007)
Minefield (Charlotte's On Fire EP - 2007)







La durée du concert : 1h05

AFFICHE / PROMO / FLYER


Cocosuma - The Man Who Sold The World



Cocosuma - Charlotte's on fire