Première Partie :
« Cela commence par une drôle de nouvelle, alors que je fais le pied de grue devant la Cigale, au milieu d’une foule déjà importante : mon attention est soudainement attiré par une affichette scotchée sur un mur, l'entrée pour le concert de ce soir se fera très tard… Cela sans plus de précisions, mais c'est Kata qui me les donnera quelques minutes plus tard, en m'expliquant que le bus de Grizzly Bear était en panne à 200 km de Paris (problème de boîte de vitesse…), que le concert avait failli être annulé et que, malheureusement, St Vincent avait peu de chance de pouvoir effectuer son set en première partie. Il ne nous reste plus qu'à prendre notre mal en patience… Et de la patience, il en faudra, car le bus arrivera en fin de compte vers 20h devant la Cigale. L'ouverture des portes, elle, ne s'effectuera pas avant 21h05 : plus de trois heures d'attente en ce qui me concerne, c'est long !
Mais j'ai eu tout de même de la chance dans mon malheur : je réussis à accéder au premier rang, chose pas vraiment acquise vu le nombre de personnes devant moi dans la queue. 10 minutes se sont à peine écoulées depuis mon entrée dans la salle que - Oh belle surprise - St Vincent fait son apparition sur scène, au milieu d’un fouillis assez invraisemblable de matériel divers. Malheureusement, son set ne durera qu'une quinzaine de minutes, mais ces quinze minutes resteront assez magiques : elle, tout simplement vêtue d'une jolie courte robe noire, et sa musique hors du temps, hors des modes, ludique et parfois sauvage, mais en tout cas terriblement attachante ! D'ailleurs comment pourrait-on détester Annie Clark, elle qui semble tout droit sortie d'une série noire américaine des années 50 ? Son plus beau morceau ce soir, sera tout simplement le premier interprété, un délicieux Jesus Saves, I Spend… Dommage que pour la suite nous n’ayons pas eu droit à The Strangers. Trois petits tours et puis s’en vont, Kata fait déjà un signe à Annie pour lui signifier que c’est fini, eh oui le problème de La Cigale - comme de nombreuses autres salles -, c’est le couvre feu : ici, c’est 23h !
Grizzly Bear, c’est vraiment le prototype du groupe indé américain, comme Animal Collective ou Beirut : on a l’impression que, qu’ils jouent devant 50 personnes ou devant 1.300 comme ce soir, c’est la même chose, il y a quelque chose de bordélique quand on les voit sur scène, avec des lampions un peu partout, avec les instruments et tout le matériel placé un peu n’importe comment, des fils qui trainent. Et malgré tout cela, on ressent de la joie en voyant ce bric-à-brac, c’est tout simplement ludique. Et quand les membres du groupe font leur apparition vers 21h45, c’est un triomphe qui accompagne leur entrée sur scène. Le public ce soir est un public de fans. Moi, je suis très curieux de les voir en live, car si j’aime bien leur dernier album, je ne crie tout de même pas au génie… Mais c’est vrai que l’on ressent quelque chose, le petit plus qui fait que ce groupe sort de l’ordinaire. Le concert commence, comme l’album, par Southern Point, je suis assez surpris par le son quasiment parfait malgré un soundcheck de fortune. Grizzly Bear, c’est de la musique assez idyllique : très belle et légère, mais parfois assez ardue et c’est de cela que j’avais peur. Mais non, le charme opère facilement, je suis rapidement séduit par les voix et les harmonies, avec en point d’orgue un stupéfiant 2 weeks en duo avec Feist si je ne m’abuse (elle restera le temps d’un autre morceau). Et là, avec 2 weeks, c’est tout simplement du bonheur, des harmonies et une voix divine, la chanson qui vous scotche tout simplement, vous ne parlez plus, vous écoutez bouche bée en essayant de retenir vos larmes, larmes de joie ou larmes de nostalgie, peu importe… Car là, on atteint une sorte de nirvana. Oui, outre les chansons, Grizzly Bear, c’est aussi la voix aérienne et parfois irréelle d’Edward Droste. Ils joueront jusqu’au couvre feu, soit 23h pile, sans oublier de nous remercier à plusieurs reprises pour les avoir attendus si longtemps. Et c’est vrai que l’on sentait les musiciens touchés par l’espèce de magie que dégageait le public parisien ce soir, un public exemplaire d’ailleurs. Et quand ils quittent définitivement la scène, je reste quelques secondes encore sous le charme de la prestation du collectif. Pas le concert du siècle non, mais j’ai l’impression d’avoir ressenti quelque chose de beau : on ressort meilleur d’un concert de Grizzly Bear, il suffit de voir les visages autour de soi pour s’en convaincre.
Encore une fois un grand merci à Kata pour la set list, je m’éclipse tout doucement de la Cigale, il est tard mais je suis heureux d’avoir vécu ce beau concert. »
Mais j'ai eu tout de même de la chance dans mon malheur : je réussis à accéder au premier rang, chose pas vraiment acquise vu le nombre de personnes devant moi dans la queue. 10 minutes se sont à peine écoulées depuis mon entrée dans la salle que - Oh belle surprise - St Vincent fait son apparition sur scène, au milieu d’un fouillis assez invraisemblable de matériel divers. Malheureusement, son set ne durera qu'une quinzaine de minutes, mais ces quinze minutes resteront assez magiques : elle, tout simplement vêtue d'une jolie courte robe noire, et sa musique hors du temps, hors des modes, ludique et parfois sauvage, mais en tout cas terriblement attachante ! D'ailleurs comment pourrait-on détester Annie Clark, elle qui semble tout droit sortie d'une série noire américaine des années 50 ? Son plus beau morceau ce soir, sera tout simplement le premier interprété, un délicieux Jesus Saves, I Spend… Dommage que pour la suite nous n’ayons pas eu droit à The Strangers. Trois petits tours et puis s’en vont, Kata fait déjà un signe à Annie pour lui signifier que c’est fini, eh oui le problème de La Cigale - comme de nombreuses autres salles -, c’est le couvre feu : ici, c’est 23h !
Grizzly Bear, c’est vraiment le prototype du groupe indé américain, comme Animal Collective ou Beirut : on a l’impression que, qu’ils jouent devant 50 personnes ou devant 1.300 comme ce soir, c’est la même chose, il y a quelque chose de bordélique quand on les voit sur scène, avec des lampions un peu partout, avec les instruments et tout le matériel placé un peu n’importe comment, des fils qui trainent. Et malgré tout cela, on ressent de la joie en voyant ce bric-à-brac, c’est tout simplement ludique. Et quand les membres du groupe font leur apparition vers 21h45, c’est un triomphe qui accompagne leur entrée sur scène. Le public ce soir est un public de fans. Moi, je suis très curieux de les voir en live, car si j’aime bien leur dernier album, je ne crie tout de même pas au génie… Mais c’est vrai que l’on ressent quelque chose, le petit plus qui fait que ce groupe sort de l’ordinaire. Le concert commence, comme l’album, par Southern Point, je suis assez surpris par le son quasiment parfait malgré un soundcheck de fortune. Grizzly Bear, c’est de la musique assez idyllique : très belle et légère, mais parfois assez ardue et c’est de cela que j’avais peur. Mais non, le charme opère facilement, je suis rapidement séduit par les voix et les harmonies, avec en point d’orgue un stupéfiant 2 weeks en duo avec Feist si je ne m’abuse (elle restera le temps d’un autre morceau). Et là, avec 2 weeks, c’est tout simplement du bonheur, des harmonies et une voix divine, la chanson qui vous scotche tout simplement, vous ne parlez plus, vous écoutez bouche bée en essayant de retenir vos larmes, larmes de joie ou larmes de nostalgie, peu importe… Car là, on atteint une sorte de nirvana. Oui, outre les chansons, Grizzly Bear, c’est aussi la voix aérienne et parfois irréelle d’Edward Droste. Ils joueront jusqu’au couvre feu, soit 23h pile, sans oublier de nous remercier à plusieurs reprises pour les avoir attendus si longtemps. Et c’est vrai que l’on sentait les musiciens touchés par l’espèce de magie que dégageait le public parisien ce soir, un public exemplaire d’ailleurs. Et quand ils quittent définitivement la scène, je reste quelques secondes encore sous le charme de la prestation du collectif. Pas le concert du siècle non, mais j’ai l’impression d’avoir ressenti quelque chose de beau : on ressort meilleur d’un concert de Grizzly Bear, il suffit de voir les visages autour de soi pour s’en convaincre.
Encore une fois un grand merci à Kata pour la set list, je m’éclipse tout doucement de la Cigale, il est tard mais je suis heureux d’avoir vécu ce beau concert. »
Annie Clark, alias St Vincent, chanteuse américaine dont l'univers évoque Feist, et qui est connue pour ses collaborations avec The Polyphonic Spree et Sufjan Stevens.
(http://www.myspace.com/stvincent)
Grizzly Bear est un groupe américain jouant un rock expérimental teinté de folk. Il fait partie des quelques groupes non électroniques signés sur le label Warp. Il est constitué de Daniel Rossen (qui est aussi membre du duo Department of Eagles), Ed Droste, Chris Taylor et Chris Bear. Le groupe a fait la première partie de groupes aussi prestigieux que TV on the Radio ou Radiohead.
(http://www.myspace.com/grizzlybear)
Albums
Marry Me (2007)
Actor (2009)
EPs
Ratsliveonnoevilstar (2003)
Paris Is Burning (2006)
Marry Me (2007)
Actor (2009)
EPs
Ratsliveonnoevilstar (2003)
Paris Is Burning (2006)
• Horn of Plenty (Kanine Records, novembre 2004)
• Yellow House (Warp Records, septembre 2006)
• Sorry For The Delay (2006)
• Veckatimest (Warp Records, mai 2009)
• Yellow House (Warp Records, septembre 2006)
• Sorry For The Delay (2006)
• Veckatimest (Warp Records, mai 2009)
Annie Clark, alias St Vincent : Vocal, Guitar.
Chris Bear : drums
Daniel Rossen : Vocal and Guitar
Chris Taylor : Bass, Clarinet, Flute, Saxophone, Accordion.
Edward Droste : Vocal, Guitar, Keyboards
Daniel Rossen : Vocal and Guitar
Chris Taylor : Bass, Clarinet, Flute, Saxophone, Accordion.
Edward Droste : Vocal, Guitar, Keyboards
Jésus Saves, I Spend (Marry Me - 2007)
Actor Out Of Work (Actor - 2009)
Save Me From What I Want (Actor - 2009)
Marrow (Actor - 2009
Southern Point (Veckatimist - 2009)
Cheerleader (Veckatimist - 2009)
Lullabye (Yellow House - 2006)
Little Brother (Yellow House - 2006)
Knife (Yellow House - 2006)
Fine For Now (Veckatimist - 2009)
Service Bell (Horn Of Plenty - 2004)(with Feist)
Two Weeks (Veckatimist - 2009) (with Feist)
Colorado (Yellow House - 2006)
Ready, Able (Veckatimist - 2009)
I Live With You (Veckatimist - 2009)
Foreground (Veckatimist - 2009)
While You Wait For The Others (Veckatimist - 2009)
On A Neck, On A Spit (Yellow House - 2006)
Encore
Cheerleader (Veckatimist - 2009)
Lullabye (Yellow House - 2006)
Little Brother (Yellow House - 2006)
Knife (Yellow House - 2006)
Fine For Now (Veckatimist - 2009)
Service Bell (Horn Of Plenty - 2004)(with Feist)
Two Weeks (Veckatimist - 2009) (with Feist)
Colorado (Yellow House - 2006)
Ready, Able (Veckatimist - 2009)
I Live With You (Veckatimist - 2009)
Foreground (Veckatimist - 2009)
While You Wait For The Others (Veckatimist - 2009)
On A Neck, On A Spit (Yellow House - 2006)
Encore
He Hit Me (It Felt Like a Kiss) (THE CRYSTAL Cover)