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dimanche 28 août 2011

ROCK EN SEINE (FESTIVAL) 2011 # 9 ~ Le Domaine Nationale. ST Cloud.










 
9e Édition  ! 3 Jours ! 4 Scènes ! 60 Concerts ! 
 
SCÈNE PRESSION LIVE




Ce qu’en a pensé Emilie :

« Le soleil est enfin au rendez-vous en ce dimanche, dimanche que je passerai exclusivement sur la scène Pression, Deftones c’est pas mon truc et Archive je connais pas, et je dois avouer honte à moi que je n’ai pas cherché à connaître avant de venir. C’est une journée Faris Badwan donc pour moi, avec tout d’abord son side project (pardon, son autre groupe à part entière) Cat’s Eyes que j’ai déjà vu en mars dernier, dans des conditions peu idéales… et ce sera pareil aujourd’hui à peu de choses près : le son n’était pas très bon, voire mauvais au départ, les voix pas assez mises en valeur, et bien sûr si le public était déjà trop bavard au Nouveau Casino, ça ne pouvait être que pire ici. Les musiciens sont bons, les compos sont excellentes, les titres plus bruitistes rappellent The Horrors, mais le groupe donne plus l’impression de jouer pour lui-même que pour un public. En témoigne cette place plutôt en retrait de Rachel Zeffira. Sauf lorsqu’elle rejoindra le vibraphone pour un très beau I’m Not Stupid (mais bien sûr, le public est encore plus insupportable sur celle-là). Faris, cependant, remercie le public entre chaque morceau, ce qui est assez inhabituel chez lui. De nuit, la magie aurait peut-être pu opérer à plein temps. Elle flottait tout de même, intermittente, autour de nous. Un beau concert, mais loin d’être parfait.

J’ai décidé de rester pendant Cherri Bomb pour conserver une bonne place pour The Horrors. Ce n’était pas forcément indispensable, Anna Calvi ayant je pense drainé une bonne partie du public, surtout que The Horrors sont pas vraiment faits pour jouer en plein jour. Pas forcément le pire choix de ma part, vu les échos que j’ai eus sur The La’s et leur batteur fantôme, mais probablement pas le meilleur non plus. Si musicalement, à part un manque flagrant d’originalité, on ne peut rien reprocher aux toutes jeunes Californiennes  qui se débrouillent plus que correctement avec leurs instruments, et mettent l’ambiance (15 ans de moyenne d’âge = énergie à revendre), la voix de la chanteuse et ses petits ricanements  d’adolescente sont horripilants. Le meilleur moment du concert sera la reprise de The Pretender, j’ai craint le pire un moment, mais mettre la bassiste au chant a suffi  à relever fortement le niveau général de la prestation. Dans l’ensemble, j’applaudis plus parce que je ne voudrais pas leur faire du mal, elles sont si jeunes, que par réel enthousiasme. Je ne sais que penser, je veux dire, une blonde, une brune, une batteuse rousse (enfin rouge) qui viendra gentiment en soutif nous offrir ses baguettes, et une bassiste aux rastas multicolores, ça vous donne pas un petit air de « Venez voir, il y en a pour tous les goûts ? » ? Je ne remets pas en question leur amour du rock, mais je n’ai guère de doutes concernant les motivations des adultes qui bossent autour. Dave Grohl et Billy Corgan seraient apparemment sous le charme, moi pas.  Douées ou pas, c’est même pas la question, à leur âge elles devraient jouer dans leur ville natale devant leurs potes, pas dans les festivals européens. Le fils de Billie Joe de Green Day a un groupe maintenant, Papa pourrait sûrement leur organiser une tournée mondiale sans problème, s’il ne le fait pas c’est qu’il y a une raison, il y a un âge pour tout. Peut-être me direz-vous qu’en tant que fan de Pretty Reckless, je peux me la fermer sur ce sujet. Mais en voyant les spectateurs masculins dire « c’était chouette » en repartant avec un sourire niais sur le visage, je ne peux ressentir qu’une impression de malaise à la fin de ce concert.

Encore un peu d’attente (pendant laquelle je constate que MCR ont joué I’m Not Okay, une des rares que j’aime, eh oui le son de la grande scène porte loin) et The Horrors sont enfin là. Faris a enfilé une tenue plus rock, blouson de cuir, et sera moins calme et posé que pendant sa précédente prestation, reprenant ses habituels mouvements saccadés. Il reste cependant assez concentré par rapport à la bordélique réputation scénique qu’il se traîne, se montrant uniquement obsédé par quelque chose dans la poche de son pantalon, Dieu seul sait quoi. Et il apercevra quelqu’un faire « un truc impressionnant avec sa cigarette » et le lui fera remarquer. Seules interruptions notables pendant le concert. On voit enfin les yeux de Joshua, alléluia ! Spider Webb et Tomethy Furse n’échangent plus leurs instruments comme avant, restant respectivement à la basse et au clavier. Tom ne quittera pas ses lunettes noires, mais le groupe paraît beaucoup moins « poseur » qu’auparavant.  Le set alterne titres de l’encensé Primary Colours et nouveautés du petit dernier Skying, et quand je dis alterner, c’est précisément cela, voyez la setlist. N’ayant pas encore vraiment réussi à entrer dans Skying (je m’attendais plus je l’admets à un nouveau virage à 180° qu’à un Primary Colours 2 en version plus lumineuse), j’apprécie l’effort de ne pas centrer la prestation sur ce dernier, mais finalement, à ma grande surprise, alors que j’avais presque peur de préférer la prestation de Cat’s Eyes à la leur, les morceaux prennent toute leur ampleur en live. Et malgré le soleil peu adapté, on se laisse transporter dans leur petit univers étrange. Je n’aurais pas été contre quelques morceaux du premier album, certes moins aboutis musicalement, mais qui permettent de se défouler un peu. Mais, on ne peut pas nier qu’ils sont difficiles à intégrer, surtout qu’il n’y avait pas de rappel. Si ma préférence va toujours aux excellents  Mirror’s Image et Sea Within A Sea, Still Life est définitivement un bon choix de single, et la dizaine de minutes de Moving Further Away est impressionnante, même si le chant final me fait penser à Say It Ain’t So, Joe de Murray Head, ce qui me perturbe toujours un peu. C’était mon quatrième concert du quintette, et de loin le meilleur, plus concerné, plus « pro » et pourtant plus expérimental, une vraie réussite, qui aurait mérité mieux que cette petite scène au terrain en pente et une furieuse concurrence en face. Peu importe, c’était une splendide façon de clôturer ce week-end pour moi.

Malgré la pluie, week-end de rêve dans ce bucolique endroit qu’est la forêt de Saint-Cloud. Pour 2012, je prends mon pass en avance, c’est certain !
 »







Rock en Seine est un festival de rock qui a lieu depuis 2003 dans le parc de Saint-Cloud (département des Hauts-de-Seine), au cœur de jardins historiques dessinés par Le Nôtre. En quelques années d’existence, ce festival est devenu incontournable, grâce à une programmation éclectique de qualité et il est devenu LE dernier grand rendez-vous de l'été en France. 108.000 visiteurs estimés pour 2011.

(http://www.rockenseine.com/fr/)
(http://www.myspace.com/rockenseine)
(http://fr-fr.facebook.com/rockenseine
 
Cat's Eyes, c'est avant tout le projet parallèle de Faris Badwn, leader du groupe anglais The Horrors, et de la rencontre avec Rachel Zeffira, soprano italo-canadienne. Ce duo n’a du manga japonais que son nom et il est un mélange des genres.



Cherry Bomb est un jeune groupe de filles de Los Angeles qui incarnent une nouvelle génération de rockeuses.

 

The Horrors est un groupe de punk/garage originaire de Southend on Sea, au Royaume-Uni formé durant l'été 2005,  avec un style rock-gothique et ils ont évidemment une vague d'influences importante.




Broken Glass EP - Polydor - February 2011
Cat's Eyes - Polydor - April 2011


The Horrors EP (2006)
Strange house (2007)
Primary Colours (2009)
Skying (2011)




Faris Badwn (Frontman The Horrors) : Vocal & Guitar
Rachel Zeffira: Soprano, Multi-Instrumentist & Composer
+ Band (1 Guitar, 1 Bass, 1 Drums)


Julia : Vocal & Guitar
Miranda : Vocal & Guitar
Nia : Drums
Rena : Vocal & Bass


Faris Badwan - vocals; formerly known as Faris Rotter.
Joshua Hayward - guitar; formerly Joshua Von Grimm or Joshua Third.
Tom Cowan - synthesizer (on Primary Colours), bass (on Strange House); formerly known as Tomethy Furse.
Rhys Webb - bass (on Primary Colours), organs (on Strange House); formerly known as Spider Webb.
Joe Spurgeon - drums; formerly known as Coffin Joe.


La Setlist du Concert
CAT'S EYE

Cat’s Eyes (Cat’s Eyes - 2011)
Lucifer Sam (Pink Floyd Cover)
Not a Friend (Cat’s Eyes - 2011)
Bandit (Cat’s Eyes - 2011)
Sooner Or Later (Cat’s Eyes - 2011)
I’m Not Stupid (Cat’s Eyes - 2011)
Face In The Crowd (Cat’s Eyes - 2011)
The Lull (Cat’s Eyes - 2011)
Over You (Cat’s Eyes - 2011)
I Knew It Was Over (Cat’s Eyes - 2011)
Sunshine Girls (Broken Glass EP - 2011)


La durée du concert : 0h35
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La Setlist du Concert
THE HORRORS

Changing The Rain (Skying - 2011)
Who Can Say (Primary Colours - 2009)
I Can See Through You (Skying - 2011)
Scarlet Fields (Primary Colours - 2009)
Dive In (Skying - 2011)
Three Decades (Primary Colours - 2009)
Endless Blue (Skying - 2011)
Sea Within A Sea (Primary Colours - 2009)
Still Life (Skying - 2011)
Mirror's Image (Primary Colours - 2009)
Moving Further Away (Skying - 2011)



La durée du concert : 0h55


AFFICHE / PROMO / FLYER


mardi 22 mars 2011

CAT'S EYES ~ Le Nouveau Casino. Paris.













Première Partie : C.R.T.L + ARID
 
 



Ce qu’en a pensé Emilie :

« Grande fan de The Horrors, je vais aujourd’hui voir Faris Badwan pour la quatrième fois. Son nouveau projet, Cat’s Eyes, est sur le papier très ambitieux : duo avec Rachel Zeffira, soprano multi-instrumentiste de son état, influences revendiquées : les girl groups des 60’s ! J’ai halluciné de voir Faris chanter au Vatican (la vidéo vaut le coup d’œil) mais j’ai surtout trouvé ça génial, alors quand j’ai eu vent de ce concert, j’ai foncé sans hésitation.

Je faillis fuir le set des C.T.R.L dès que je vis l’ordinateur et les platines sur scène. Je peux aller en boîte de nuit quand je veux, si je ne le fais pas il y a une raison très simple : je n’aime pas ça. Je ne viens pas pour entendre un DJ, alors forcément, ça me met de mauvais poil d’emblée. L’arrivée de la chanteuse au look bling bling ne va pas arranger les choses. Parfois elle rappe, parfois elle chante, mais rien ne me convient. Ce qu’elle fait de mieux c’est danser, mais ça ne m’intéresse pas. Les scratchs insistants et le batteur inexistant achèveront de me conforter dans mon avis : malgré la présence de deux guitaristes plutôt bons quoique redondants, cette musique n’est pas pour moi. Ni pour le reste de la salle à première vue, car rares sont les gens qui dansent, ce qui devrait être le cas sur ce style. A mon humble avis, le célèbre magazine dont le nom est partout dans la salle (et que C.T.R.L n’oublieront pas de remercier) qui est partenaire de cette soirée Custom a déjà dû cracher sur des groupes plus respectables que celui-ci. Mais je ne suis pas rancunière, en mai il y a Art Brut, ce sera forcément énorme ! Le fossé était juste infranchissable entre leur son et mon domaine à moi (qui est pourtant large, enfin je crois).

C’est ensuite au tour des Belges d’Arid de prendre possession de la scène. Je me revois très clairement dire à Guillaume avant de partir : « Au moins une des deux premières parties sera bien, je n’ai jamais entendu de mauvais groupe belge ! ». Ben, dirons-nous, il y a un début à tout. Si la disparition du DJ m’avait fait adorer Arid avant même la première note, je dus vite déchanter.  Le quatuor lorgne plus en effet du côté du rock FM dégoulinant de bons sentiments que de Deus et consorts. La voix est convenable, sauf lorsque le chanteur décide brusquement de monter dans les aigus. Je suis fort surprise aujourd’hui de lire qu’il est souvent comparé à Jeff Buckley ou Freddie Mercury. Je n’ai personnellement rien entendu de tel, est-ce parce qu’il était en petite forme ? Que la soirée avait mal commencé et que je demandais trop à ces pauvres gars? Les deux conjugués ? A la réécoute aujourd ‘hui, ça ne me paraît plus si moche, même si ce n’est pas ma tasse de thé. Peut-être que j’attendais du bon gros rock qui tache, et que c’est pour cela que ça a coincé. Le public en tout cas est bien plus enthousiaste que précédemment. Pour ma part, j’attends Faris avec impatience, car les performances sont longues, c’est finalement une triple affiche ce soir, et quand on accroche pas au truc, le temps passe très lentement.

Enfin, vers 21h45, les membres de Cat’s Eyes font leur entrée. Faris, en plus du chant, officie maintenant à la guitare (Une Vox Phantom pour les connaisseurs, première fois que j’en vois une, je ne suis pas vraiment calée en guitare, j’ai beaucoup à apprendre !). Y’aura-t-il du nouveau chez The Horrors ? Rachel, elle, alternera en plus du chant entre clavier et vibraphone. Ils ne sont pas seuls sur scène : un second guitariste, un bassiste à la frange improbable, et un batteur dont le look geek contraste de manière saisissante avec sa frappe puissante et métronomique, complètent le tableau. Alors, quid de cette nouvelle formation que Badwan ne souhaite pas considérer comme un side project, mais comme un groupe à part entière ? Les morceaux sont assez variés, l’alternance de chant masculin et féminin et les passages noisy me rappellent Sonic Youth, ce qui pour sûr ne va pas me déplaire. L’univers du groupe est très distinct de celui de The Horrors, moins sombre. Cat’s Eyes, la chanson, ouvre le set d’une manière assez rock. Rachel est touchante, l’air timide, en collants et sans chaussures derrière son clavier. Même si Faris est bien plus en retrait que dans The Horrors, sa simple présence en impose. Et ce batteur, impressionnant ! Mais les voix ne sont guère audibles, même là où je suis, presque collée à la scène. « More guitar », réclame Faris. Son air calme et posé contraste avec le Faris que je connais, même si sa façon de jouer de la guitare est telle que je l’aurais imaginée, saccadée. Les problèmes de son ne sont pas rédhibitoires, mais le public qui parle pendant l’interprétation de la très calme I’m Not Stupid, seul titre finalement où Rachel utilisera le vibraphone, m’agacera au plus haut point, alors que je commençais enfin à rentrer dans le concert. Quarante-cinq minutes après son entrée, le groupe quitte la scène, il n’y aura pas de rappel, et je quitte la soirée un arrière-goût d’inachevé en bouche.  Je suis persuadée de la qualité de la musique de Cat’s Eyes, mais la performance était beaucoup trop courte, et aussi trop tardive pour que l’on puisse totalement y adhérer. Au moins cette courte prestation m’aura-t-elle permis de rentrer en métro malgré les travaux nocturnes, puisqu’il n’est que 22h30 lorsque je quitte la salle.

Malgré cette soirée en demi-teinte, j’espère que Faris continuera de mener de front les deux groupes, et j’ai hâte de voir ce que cette excursion en dehors des sentiers battus va avoir comme répercussions sur le nouvel album des Anglais, qui sortirait apparemment en juillet. Un nouveau coup de théâtre à la Primary Colours, qui sait ? En tout cas pour l’instant mes souhaits sont exaucés, puisqu’au Rock En Seine les deux formations de Faris seront présentes. »

C.T.R.L : Electro minimale, électricité teigneuse et harpie tapageuse : les leçons perverses des Kills ne sont pas tombées dans l'oreille de sourds avec ces Parisiens hauts en couleurs sombres dont la sublime chanteuse à de quoi faire perdre son self-control au plus glacial des public.




Arid est un groupe de rock indépendant belge, originaire de Gand. Une pop astrale grâce à la voix de Jasper Steverlinck, hybride de Jeff Buckley et de Freddie Mercury.



Cat's Eyes, c'est avant tout le projet parallèle de Faris Badwn, leader du groupe anglais The Horrors, et de la rencontre avec Rachel Zeffira, soprano italo-canadienne. Ce duo n’a du manga japonais que son nom et il est un mélange des genres.


Little Things of Venom (1998)
At The Close Of Every Day (2000)
All Is Quiet Now (2002)
Arid Live (Live - 2003)
All Things Come in Waves (2008)
Under The Cold Street Lights (2010)


Broken Glass EP - Polydor - February 2011
Cat's Eyes - Polydor - April 2011


ARID





Jasper Steverlinck : Chant, Guitare
David Du Pré : Guitare
Steven Van Havere : Batterie
Filip Ros : Basse







CAT'S EYES





Faris Badwn (Frontman The Horrors) : Vocal & Guitar
Rachel Zeffira: Soprano, Multi-Instrumentist & Composer
+ Band (1 Guitar, 1 Bass, 1 Drums)







La Setlist du Concert
C.R.T.L

Hey Hey
Jimmy Choo
Police
D_Day
Whenever I See Through Your Eyes
Baby This Time
S.E.X.

La durée du concert : 0h30


La Setlist du Concert
ARID

Little Thing Of Venom (Little Thing Of Venom - 1998)

Silent Reproach (All Is Quiet Now - 2002)
You Are (All Is Quiet Now - 2002)

Broken Dancer (Under The Cold Street Lights - 2010)
 
Words (All Things Come in Waves - 2008)

Me & My Melody (At The Close Of Every Day - 2000)
Tied To The Hands That Hold You (All Things Come in Waves - 2008)
If You Go (All Things Come in Waves - 2008
)
Lock & Chain (Acoustic) (Under The Cold Street Lights - 2010)

La durée du concert : 0h45


La Setlist du Concert
CAT'S EYES

Cat’s Eyes (Cat’s Eyes - 2011)
Lucifer Sam (Pink Floyd Cover)
Not a Friend (Cat’s Eyes - 2011)
The Best Person I Know (Cat’s Eyes - 2011)
Face In The Crowd (Cat’s Eyes - 2011)
Bandit (Cat’s Eyes - 2011)
Sooner Or Later (Cat’s Eyes - 2011)
I’m Not Stupid (Cat’s Eyes - 2011)
The Lull (Cat’s Eyes - 2011)
Sunshine Girls (Broken Glass EP - 2011)


La durée du concert : 0h40

AFFICHE / PROMO / FLYER