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lundi 19 avril 2010

MIKA~ El Palacio de Deportes. Madrid. Espagne.





 










Ce qu’en a pensé Eric :

« Avant ce concert de Mika dans notre bonne ville de Madrid, ça a déjà été toute une histoire : nous avons d'abord acheté des places dans la fosse pour ce troisième concert de la vie d'Emilie (10 ans), et puis avons au final changé d'avis pour nous rabattre sur des places numérotées sur les gradins (plus prudent), d'où la nécessité de revendre les premières. Et puis, quatre jours avant, ce p. de volcan islandais qui se réveille et nous pollue notre ciel, immobilisant les avions au sol et mettant en danger les concerts de la semaine... Chaque matin, vérification de la situation sur le Net : annulation du concert de Lisbonne, la tension monte... Et puis, au final, tout se passe bien, je revends mes billets, et Mika n'annonce que 30 minutes de retard, soi-disant pour cause de l'acheminement terrestre (bon, de Barcelone où il jouait la veille, ça me paraît louche...). Moi, ça fait une heure et quelques que je patiente dehors, sur le parvis du Palacio de Deportes, alors que le soleil printanier a réapparu, et que les fans colorés de Mika expriment leur joie devant les caméras et les micros des télévisions. Un public très adolescent, en majorité féminin, et quand même des enfants plus jeunes avec leurs parents, bref, rien de surprenant pour un show "populaire" comme celui que propose Mika après un second album moins brillantissime que le premier, et qui a dû lui coûter la frange la plus volatile de son public.


La fosse de la salle du Palacio de Deportes a été à demi équipée de gradins supplémentaires, ce qui en réduit logiquement la capacité, mais la transforme en espace (un peu) plus intime, qui se remplia vite devant mes yeux. Je ne regrette pas d'avoir opté au dernier moment pour les gradins latéraux, qui nous offrent une vue (et une écoute) idéale(s), quand je constate qu'en bas, ça commence quand même à être sacrément compact : si le concert n'était pas a priori sold out, je ne vois pas très bien où on aurait pu caser plus de spectateurs ! Au centre de la scène, on ne peut pas ne pas remarquer une drôle de structure circulaire et inclinée sur laquelle on devine - sous les bâches - des formes bizarres. Il faudra attendre 21 h 30 pour être fixés… il s'agit bien d'un plateau circulaire qui va servir tout au long du spectacle à figurer divers lieux : un salon très 60's dans lequel une famille regarde la télévision et assiste au décollage d'une fusée à Cape Carnaveral, le sol de la lune, puis, pour finir, une sorte de cimetière gothique au milieu duquel trône un arbre un peu "Timburtonien". Grâce à un système classique mais ingénieux de trappe, ce sera aussi un socle sur lequel Michael Holbrook Penniman, Jr., dit Mika, posera sa valise magique pour en extraire objets et même personnages qui vont illustrer chacune des chansons. Car, à 21 h 45, quand les lumières s'éteignent enfin, avec 45 minutes de retard sur l'horaire, nous avons donc droit à un show télévisé - le speaker n'est personne d'autre que le grand Ian McKellern ! - nous montrant le décollage d'une fusée avec Mika comme seul astronaute, puis l'explosion de la fusée en vol... avant la réapparition de Mika dans les airs, en pleine apesanteur au milieu d'une myriade de planètes et d'étoiles (complétées dans la salle par celles des milliers de téléphones portables) : c'est drôle et c'est beau à la fois, et ce genre de mise en scène spectaculaire va se révéler la constante de la soirée.
  
Car, par rapport à la précédente tournée, il y a eu beaucoup d'évolution chez Mika : l'ambiance enfantine, décontractée et vaguement bordélique, a été remplacée par un professionnalisme plus assuré, mais aussi par une imagerie plus noire... Les poupées gonflables géantes ont été décorées comme des squelettes de fête populaire mexicaine, tandis que les diverses figures de carnaval qui entrent et sortent de la scène sont maintenant plus sinistres et menaçantes que joyeuses. A un moment qui est sensé être le climax de la soirée, sur Love Today, Mika abat en ricanant ses musiciens un à    un, d'un coup de feu dans la tempe, avant de se suicider, et il y a, je l'ai déjà dit, quelque chose de Tim Burton dans la dernière partie du spectacle, ce cimetière aux tombes éparpillées et cette procession de spectres rondouillards et fluos. Musicalement aussi, le genre est beaucoup plus indéfinissable qu'autrefois : il est beaucoup moins évident d'identifier les influences envahissantes (qui gênaient mon ami Gilles B, qui a toujours traité Mika de pur plagiaire) de Queen, Prince ou consorts. Le concert démarre dans une sorte d'ambiance cabaret-rock pour s'épanouir ensuite avec une atmosphère très cinématographique (de l'effet "Kubrick" de l'intro à, par exemple, un superbe moment esthétique où l'on projette un film muet qui tourne vite au cauchemar sur un livre gigantesque qui s'est déployé au fond de la scène). L'alternance des morceaux universellement connus du premier album, joués très « rock », mais que je trouve un "desséchés", sans doute d'avoir été à la fois trop joués et trop entendus, et qui sont tous interprétés dans des versions bien différentes des originales (ma fille, qui les connaît tous par cœur, en a été un peu désorientée...), et des nouvelles chansons de "The Boy Who New Too Much" met en fait en valeur ces dernières, que je trouve systématiquement magnifiques. Oui, malgré la "batucada" puissante en intro de Lolypop, malgré le délire de la foule sur Grace Kelly en fin de rappel, les plus beaux morceaux auront été les plus récents : un Dr John dans lequel Mika donne un coup de chapeau (avec plumes et vaudou) à la Nouvelle Orléans, un We Are Golden qui transcende dans la joie et dans une pluie d'or sur la foule son apparente banalité de single grand public, un très émouvant Touches You (grande chanson pop, à mon avis), et en ouverture de rappel, le plus beau titre de l'album, le triste et un tantinet pervers Toy Boy où Mika nous présente sa marionnette à son effigie... Sans oublier le sommet absolu de la soirée, LE moment miraculeux où tout a basculé dans la folie et le bonheur (oui, CE fameux moment que l'on espère toujours, et qui n'arrive que si rarement...), l'interprétation inspirée du grand, de l'immense Rain : oui, pendant trois minutes, le Palacio de Deportes a été en pleine folie, et on a senti combien la musique de Mika pouvait être magique.


Je ne vais pas décrire chacune des cent minutes de ce concert, même s'il s'est toujours "passé quelque chose" sur la scène, je remarquerais seulement que, derrière la perfection technique (son impeccable, lumières créatives, dont un très bel usage des lumières noires pour travailler l'ambiance fluo des couleurs acidulées, scénographie à surprises), Mika est resté tel qu'aux premiers jours, un jeune homme chic et gai : il a parlé toute la soirée UNIQUEMENT dans son "espagnol d'enfant de trois ans" (je le cite), venant demander aux premiers rangs de l'aider lorsqu'il avait du mal à exprimer ses idées (le public au premier rang était très proche de la scène, assez basse d'ailleurs, donc assez différente de celle de Bercy), et il a continué sans faiblir à animer toute sa troupe, avec des chorégraphies désormais moins marquées par le style de Mick Jagger. Au final, derrière tout le barnum, il y a bel et bien un vrai artiste qui chante toujours divinement bien, et qui a déjà composé plus de merveilles pop en deux albums que la grande majorité de gens beaucoup plus célébrés que lui. Au final, même si la magie a été un peu en "on / off" ce soir - sans doute le show était-il presque trop "prenant" -, il est désormais impossible de nier que Mika est là pour durer. D'ailleurs, le final de la soirée sera consacré à son nouveau titre, We Are Young (Kick Ass), la chanson du film, qui passera sur la sono après que Mika ait quitté la scène, et sur laquelle le groupe "improvisera" une party sur scène, avec ballons géants (bien sûr) et costumes divers : un titre ultra-efficace et commercial, qui prouve que les charts mondiaux vont encore entendre parler du Liban ! »





photos de eric



Michael Holbrook Penniman, Jr., dit Mika, est un chanteur, auteur-compositeur de pop américano-libanais, qui a habité à Paris (France), puis à Londres (Grande-Bretagne). Son premier album Life in Cartoon Motion est certifié disque de diamant et est, en France, l'album le plus vendu en 2007. En 2009, il a vendu plus de 19 millions de disques dans le monde.

(http://www.myspace.com/mikamyspace)


2004 : Right Place Right Time
2007 : Life in Cartoon Motion
2009 : Songs for sorrow EP
2009 : The Boy Who Knew Too Much
2009 : Live From London




Mika : Vocal
+ band



01.  Relax (Take It Easy) (Life in Cartoon Motion - 2007)
02. Big Girl (You Are Beautiful) (Life in Cartoon Motion - 2007)
03. Stuck In The Middle (Life in Cartoon Motion - 2007)
04. Dr. John (The Boy Who Knew Too Much - 2009)
05. Blue Eyes (The Boy Who Knew Too Much - 2009)
06. Touches You (The Boy Who Knew Too Much - 2009)
07. Any Other World (Life in Cartoon Motion - 2007)
08. I See You (The Boy Who Knew Too Much - 2009)
09. Blame It On The Girls (The Boy Who Knew Too Much - 2009)
10. Happy Ending (Life in Cartoon Motion - 2007)
11. Billy Brown (Life in Cartoon Motion - 2007)
12. Good Gone Girl (The Boy Who Knew Too Much - 2009)
13. Over My Shoulder (B Side Grace Kelly - 2007)
14. Rain (The Boy Who Knew Too Much - 2009)
15. Love Today (Life in Cartoon Motion - 2007)
16. We Are Golden (The Boy Who Knew Too Much - 2009)

Encore

17. Toy Boy (The Boy Who Knew Too Much - 2009)
18. Grace Kelly (Life in Cartoon Motion - 2007)
19. Lollipop (Life in Cartoon Motion - 2007)
 (outro Kick Ass)

La durée du concert : 1h40

AFFICHE / PROMO / FLYER



 


 





mercredi 24 octobre 2007

MIKA ~ Le Zénith. Paris.










THE  DODGY HOLIDAY 2007 - TOUR
Première Partie : YELLE


Ce qu’en a pensé Vik :
Comme tout le monde, j’entendais régulièrement Mika à la radio, avec ces sonorités 80’s, ces petits airs new-wave, ces incursions désinhibées dans les aigus, ses influences Bee Gees, Elton John et Freddy Mercury... mais pas de disque chez moi donc j’hésitais à le voir « en vrai » sur scène. C’est Eric, véritable passionné de Mika, qui a commencé à me faire un bon travail de sape, et enfin m’a convaincu d’assister avec lui à ce deuxième concert au Zénith, archi complet (comme l’entière tournée...). J'ai commencé à écouter, et lorsque le jour du concert est arrivé, j'étais devenu un accro. J'avoue avoir été un peu bluffé par ce jeune homme, qui réussit à recycler 30 ans de pop et de disco, et à en faire un truc très contemporain. Me voici arrivé face au décor rouge du Zénith à 17h30, pour être le plus proche possible des grilles d’entrée. Eric arrive un peu plus tard, avec son sourire des grands jours...19h00, les grilles s'ouvrent enfin... hop hop hop on se dépêche ! On arrive à s’installer à la 1ère rangée des gradins, qui se remplissent petit à petit... Je note que les jeunes filles en fleur (voire en bouton) sont légion, mais au fur et à mesure que la salle se remplit, les trentenaires ne manquent pas non plus, ni même les quadras, et parfois plus... Rien d'étonnant à ce que tout le monde se retrouve dans Mika, tout est là.

20h15 : Première partie, Yelle, chanteuse française (alias Julie..) « chauffe » la salle. Petite brune en collants rose zébrés et tee-shirt jaune fluo, elle est super dynamique sur scène, ses chansons s'enchainent sans réel pause. Avec cette pêche d'enfer, elle débite ses morceaux plus qu’elle ne les chante. Les paroles sont sans prétention, acidulées, comme elle, la musique est bonne, rythmée : batterie et mix... mais gâchée par la voix (elle chante mal). Hormis les quelques morceaux connus (Je veux te voir, 85a, A cause des garçons, remix non indispensable de la chanson d’Alain Chamfort de 1987) le reste est nul. Ça me rappelle un peu Lio jeune, avec une prestation scénique en forme de cours d’initiation « on the dancefloor ». Enfin les lumière se rallument… une demi-heure de concert que j’ai trouvé bien longue. Arrivé de Sophie, la femme d’Eric, avec la petite et charmante Emilie, leur fille. On est prêts pour la suite. L'excitation générale se fait sentir... Le public sous tension surveille le moindre mouvement derrière le rideau noir, afin d’apercevoir de quoi sera fait le décor.

21h20 : La lumière s'éteint soudainement, la musique change, la foule hurle, lève les bras le plus haut possible et en un seconde les fans en furie font vibrer la toile du Zénith "MIKAAAAAAAA". Waooooo ! Un feu d’artifices ! En effet rien que l’intro, avec les petites voix robotiques, du méga tube de l’été, Relax, Take it Easy donne d’entrée de jeu l’ambiance du concert. Le rideau s’ouvre et on découvre un décor, très kitch sous les projecteurs, qui l’éclairent d’un bleu nuit de circonstance, avec au fond une tenture représentant un arbre, et surtout une étrange boule géante, qui éclate et laisse apparaître une silhouette en collants, affublée d'une paire d'ailes d'ange, dans un faisceau de lumière : non, ce n'est pas Mika ! L'ange disparaît, les musiciens s’installent, et sur les notes au piano du célèbre single, devant une constellation d'écrans de téléphones portables, Mika arrive, surgi de nulle part, arpentant et courant sur toute la scène, en veste cuivre lamée et bas de smoking blanc étincelant : sur ses longues jambes, se déhanchant, avec son excentricité magique… « Relax, take it easy, For there is nothing that we can't do. Relax, take it easy, Blame it on me or blame it on you… »... tout en courant et en sautant sur tout l’espace de la scène. Sa voix est incroyable. Chante-il vraiment comme ça ? Sa voix en live est la même que sur l'album ! Effectivement Mika est bien un showman, en super forme, qui entraînera le public et le fera chanter tout au long du concert ! Le son est bon, avec les basses bien en avant, couvrant malheureusement un peu la voix.

C’est une entrée vraiment décoiffante et il est difficile de résister à la vague de folie qui balaye le public : c’est « la Fièvre du Mercredi Soir » sans Travolta, tout le monde bouge, danse. Le rythme ne baisse pas ensuite, vu que c’est Big Girl (You are Beautiful) qui suit, avec son rythme plus funky, son allure un brin country et une poupée gonflable géante. Mika est rejoint sur scène par deux danseuses aux formes généreuses, déguisées en majorettes, qui viennent danser à ses cotés histoire de bien représenter le propos de la chanson. Mika bouge à merveille, il semble s'éclater sur scène et il communique constamment avec le public. Sa voix magique qui glisse d’un octave à un autre sans faillir est bien réelle. On peut remarquer que son groupe est bien moins remuant que lui, à l’exception de la batteuse.

Les titres s'enchaînent, avec des passages plus calmes lorsque Mika passe au piano (il est souvent à moitié debout sur son clavier), avec des chansons telles que My Interpretation, un titre senblant plus conventionnel avec une voix plus posée... On en retiendra facilement le refrain... Après un bonjour à Paris en français et "Il y a un an j’ai écris une chanson et j'ai envoyé une démo à ma maison de disques au USA... (moment d'hésitation) Ah mais je n'arrive pas à parler français !", le tout dans un français impeccable, Mika ayant passé son enfance en France… suit Billy Brown, puis Holy Johnny, une nouvelle chanson, au climat vaguement jazzy dans un univers du country & western avec banjo, contrebasse et washboard.

Any Other World : Mika à nouveau au piano, avec des cordes qui arrivent sur scène, un titre plus lent, très touchant, avec une certaine sensibilité dans la voix, un refrain magnifique... Avec Ring Ring, on revient au rythme : debout au micro, face à la salle, il fait bouger le public, il ne joue pas à l'économie. How Much Do You Love Me, encore une nouvelle, harmonies vocales sur tempo moyen, un moment de répit... « How much do you love me, How much do you care, How much do you need me, When I'm not there, Do do do do… », une bonne mélodie mais qui me fait trop penser aux Bee Gees. Stuck In The Middle, avec un style plus pop, mais toujours cette voix extraordinaire et un piano qui se fera désinvolte sur la fin... et puis s’ensuit une reprise et non des moindres : une version puissante du Missionary Man de Eurythmics, complètement dans sa tonalité de voix, même s’il est aidé par sa choriste qui a une voix magnifique... Happy Ending : la voix de Mika y est très fragile, mais les instruments de musique et les choeurs rendent la chanson plus intense lors des refrains. Il est rejoint à nouveau par la même choriste qui fera la 2ème voix… et bien en plus ! J’ai vraiment aimé ! !

Love Today en piano-voix, façon ballade, avant qu’une marionnette géante de squelette le rejoigne et l’emmène. Dans ce titre, il monte dans les aigus sans difficulté, une vrai performance, je suis bluffé… Mika met le feu, c’est magnifique avec les paillettes qui tombent dans la lumière du projecteur sur Mika, puis l'enchainement plus rythmé… « Doom da da di da di Doom da da di da di Doom da da di da di Doom da da di da di.. ». Mika, torse nu, s'éclate, et le groupe lui aussi a ses moments de délire, lorsque le guitariste se met à la batterie et laisse sa gratte à un roadie qui mouline inlassablement le même accord, tandis que Mika et sa batteuse tapent sur des fûts et des couvercles de poubelles. Un déluge de percussions un peu longuet. Côté ambiance, c’était à prévoir, c’est du tonnerre ! On prolonge en un mix de musique club, techno, jazz, pop, qui fait bondir toute la salle. Les gens sautent et le sol vibre. Mika parle français avec son accent aussi léger que délicieux « Franchement je n’ai pas grand-chose à dire ce soir, mais uniquement je dois dire qu’honnêtement la France ca va me manquer »… et il attaque Grace Kelly chanté dans un franglais pas mal non plus dans son genre ! Explosif, avec un mélange des genres innovant, c'est l'un des titres de l'album que je préfère... « Why dont you like me? Why dont you like me? Why dont you walk out the door!.. ». Mika joue à merveille de son piano, avec sa voix, c'est exquis !! Une fois il monte dans les aigus et se met à crier, c'est dingue... Sa voix est parfaitement étonnante ! Après ça, il lui faut une pause bien méritée… « Merci Paris… » Hop ! direction les coulisses… reprendre son souffle pendant que le Zénith crie et le réclame. 

Puis c’est fou… des voix, un spectacle de marionnettes en ombres chinoises, joué par les musiciens eux-mêmes, déguisés en animaux à poils et à plumes à la Disney. Les voilà à danser sur scène comme dans une histoire de Lewis Carroll, avec un méchant lapin qui sème la zizanie dans le groupe mais qui sera tué par un crocodile (Mika lui-même) ! On assiste à une drôle de mise en scène, les mascottes forniquent, puis s'entretuent, c’est à mourir de rire. Cette idée d'ombres chinoises avec les musiciens déguisés en animaux c'était géant, c'est la "Life in cartoon motion" après tout ! Tout ça pour enchainer sur quoi ? Le rideau est tombé et on a entendu les premières notes du très attendu Lollypop bien évidemment. Un excellente chanson pour conclure un concert, agrémentée de lancés de serpentins, puis de confettis et de gros ballons ! De quoi faire plaisir à la foule en délire ! Une big girl, une Lollypop et le nom de Mika tout en ballons géants, des gros ballons colorés qui volent dans le public, des milliers de serpentins qui se déversent à n'en plus finir... bref, de la pure magie ! Chérisse, la "batteuse" se retrouvera sur les bras tendus de la foule. Le public hurle, chante, danse, saute... l’envie que ça continue encore, on veut un autre rappel. Mika, content, revient et de manière manifestement imprévue, rejoue Relax, Take it Easy, dans une version presque house… « For there is nothing that we can do. Relax, take it easy, Blame it on me or blame it on you… ». Il saute, bouge, danse, vibre, tourbillonne, court dans tous les sens. Un dernier « à bientôt » et il s’en va. Les lumières se rallument et les roadies viennent ranger le matériel... Honnêtement, ce concert était tellement bon que tout le monde en reste un peu suffoqué, comme un peu sonné. La musique de fond redémarre, le Zénith se vide, doucement, jusqu'à ce que les derniers rêveurs, qui sont restés, juste là assis, à vouloir garder un peu plus de cette soirée, se fassent doucement pousser dehors par la sécurité.

Une prestation de Mika de grande qualité, un bon concert aux couleurs pétillantes, une bonne soirée, même si, malheureusement, il y a eu peu de débordements musicaux : les chansons ont été jouées comme sur l’album ! J’ai eu parfois l'impression de voir et d'entendre (en plus aigu) du Freddy Mercury, des Bee Gees pour le disco, mais aussi du Bronski Beat ou de l’Elton John pour les ballades au piano… soit de la pop des années 80 arrangée pour être replacée en 2007 : voilà tout de même une idée franchement géniale et qui marche. Alors pourquoi bouder son plaisir ? Mika aura été pour moi une réelle découverte, grâce à Eric : ce soir il m’a entraîné dans son monde rose bonbon, coloré, hors du temps, rempli de femmes étranges, de marionnettes, de ballons, de confettis, de déguisements, avec même un grand squelette à la démarche fantastique, avec une chute de neige artificielle sous un beau parapluie orange. La nuit est douce et éclairée par les vendeurs de t-shirts et de posters. Emilie est ravie de son premier concert… et elle tient un poster de Mika dans ses mains ! Au-dessus de nos têtes, malgré la nuit, un ciel bleu et lumineux, sans le moindre nuage... c’est la pop de Mika qui souffle un vent doux et neuf. »





photos de olivier


Michael Holbrook Penniman, Jr., dit Mika, est un chanteur, auteur-compositeur de pop américano-libanais, qui a habité à Paris (France), puis à Londres (Grande-Bretagne). Son premier album Life in Cartoon Motion est certifié disque de diamant et est, en France, l'album le plus vendu en 2007.



2007 - Life in Cartoon Motion

EPs

2006: Dodgy Holiday
2007: iTunes Festival: London




Mika : Vocals & Piano
+ Band

Martin Waugh (guitare, chant)
Michael Choi (basse, chant)
Cherisse Osei (batterie)
Luke Juby (clavier)
Vocal Chor O' Saône



La Setlist du Concert
MIKA

Intro
Relax (Take It Easy) (Love In Cartoon Motion - 2007)
Big Girl (Your Are Beautiful) (Love In Cartoon Motion - 2007)
My Interpretation (on piano) (Love In Cartoon Motion - 2007)
Billy Brown (on piano) (Love In Cartoon Motion - 2007)
Holy Johnny (on piano) (New Song)
Any Other World (on piano) (Love In Cartoon Motion - 2007)
Ring Ring  (Love In Cartoon Motion - 2007)
How Much Do You Love Me (New Song)
Stuck In The Middle (Love In Cartoon Motion - 2007)
Missionary Man (Eurythmics Cover)
Happy Ending (on piano) (Love In Cartoon Motion - 2007)
Love Today (Love In Cartoon Motion - 2007)
Grace Kelly (Love In Cartoon Motion - 2007)

Encore 1

Animation bunnys
Lollypop (Love In Cartoon Motion - 2007)

Encore 2

Relax (Take It Easy) (Love In Cartoon Motion - 2007)

La durée du concert : 1h20

AFFICHE / PROMO / FLYER