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jeudi 20 décembre 2007

The Young Knives - Maroquinerie. Paris.








Première Partie : Jeffrey Lewis / Poney Poney



Ce qu’en a pensé Gilles :


« Nous voici donc au dernier concert de 2007, toujours à la Maroquinerie, ma salle fétiche (vous avez dû le deviner). Pour clore l'année, ce sera la 23ème édition des Inrocks Indie Club, avec ce soir en tête d'affiche les Anglais de The Young Knives, mais aussi l'Américain Jeffrey Lewis ainsi que le groupe français Poney Poney. Il fait légèrement moins froid que la veille, j'arrive tranquillement aux alentours de 19h00, il y a peu de monde. Les Anglais de Late Of The Pier ont annulé leur participation à cette édition, du coup il n'y aura que trois groupes ce soir. Ouverture tranquille vers 19h30, direction le premier rang à gauche de la scène. Pas de Robert Gil ce soir malheureusement, mais par contre pas mal d'autres photographes, ce qui est assez étonnant car il ne me semble pas que la réputation des Young Knives soit vraiment importante en France. Ce soir la salle sera à moitié pleine seulement.


Première partie, les Français de Poney Poney.Bon, j'ai trouvé cela assez laborieux même si ont émergé un ou deux bonnes compositions. Et, sorti du guitariste / chanteur, pas grand chose à dire. Applaudissements polis du public.


Maintenant je suis assez inquiet pour le groupe suivant, ou plutôt l'artiste suivant : Jeffrey Lewis. Même si je n'ai jamais rien entendu de lui, je m'imagine un set folk, quelque chose que je n'apprécie pas vraiment. Et à voir la guitare acoustique entièrement bricolée, je me prépare au pire ! Arrivée de Jeffrey Lewis ou plutôt du Jeffrey Lewis Band, car le lascar est accompagné, outre d'un batteur, de son frère à la basse et d'une organiste officiant sur un mini clavier (moog ?). Premier morceau et première excellente surprise, ça déménage, je veux dire par là que, premièrement, la guitare acoustique jouée en électrique, ça jette, surtout quand c'est le son est bien crade. Et deuxièmement, c'est musicalement magnifique.Oui, tout simplement ! Je me prends une bonne claque dans la tronche, j'accroche tout de suite à cette univers baltringue que nous propose Jeffrey Lewis. Devant lui, un laptop est posé sur un pupitre. Projection de diapos illustrant ses chansons minimalistes. Et l'évidence me vient vite à l'esprit, cela me rappelle tout simplement Violent Femmes, un groupe malheureusement trop méconnu. Au mini clavier, la dénommée Helen Schreiner assure un maximum. Parfois je retrouve aussi l'esprit d'un autre allumé trop injustement méconnu,Chris Knox. Bref ce furent 45 minutes de pur plaisir, une découverte pour moi, je me promets après le concert d'aller acheter les CD qui seront en vente au merchandising. Beau succès auprès du public.


Dernière ligne droite maintenant pour clôturer cette année de concerts bien chargée, The Young Knives. Je connais déjà le groupe par l'intermédiaire de leur mini LP et de leur premier album, pas géniaux mais avec quelques morceaux pas mal et beaucoup d'énergie. On va voir cela. Le trio - composé des 2 frères Dartnall (guitare et basse) ainsi que d’Oliver Askew - fait son entrée sur scène, on est loin des clichés des groupes de brit pop anglaise, ici pas de chanteur mignon et de fringant guitariste, non c'est plutôt du côté de chez les beaufs qu'il faudrait aller chercher leur look, leurs costards étriqués et fatigués : c'est clair qu'ils jouent surtout sur la dérision, leur physique n'étant pas leur atout majeur !


Autant le dire tout de suite, j'ai été relativement déçu par le concert... Le groupe développe une bonne image sympa, pas de problème... Mais là où le bât blesse, c'est tout simplement au niveau des compositions, que je trouve très faibles et pas vraiment enthousiasmantes, même si leur « post punk rock » dégage une certaine énergie.


A noter aussi le fait qu'une grosse partie du concert sera consacrée aux morceaux du futur album, qui ne m'ont pas semblé d'un grand niveau. Même en ce qui concerne les anciens morceaux (Rumour Mill - She's Attracted To), je n'ai pas vraiment décollé, je ne suis pas arrivé à prendre du plaisir. Rien à reprocher au niveau du son, c'était correct. Autre problème, trop de temps morts entre chaque morceaux, c'est bien gentil les blagues avec le public ou entre les deux frères, mais cela coupe le rythme.


Pas un grand concert, c'est sûr, pas foncièrement mauvais non plus, tout simplement quelconque. Voilà, je ne suis pas certain de retourner les voir, mais je vais quand même essayer d'écouter le prochain album. Je demande la set list, puis je ressors en n'oubliant pas d'aller acheter des cd de Jeffrey Lewis (qu'il me vendra lui-même d'ailleurs). Je suis un peu nostalgique, c'était mon dernier concert de 2007, je vais décrocher pendant quelques semaines avant de repartir pour une nouvelle année qui sera, j'en suis sur, riche en nouvelles émotions rock'n'rollienne !! »





The Young Knives, anglais, sont un indie rock et post punk band de Leicestershire, Le nom est basé sur un malentendu de «young knaves", qui a été retrouvé par la bande en fouillant à travers un livre. En juillet 2007, ils ont été en nomination pour le Nationwide Mercury Prize.




Henry Dartnall - vocals, guitar
Thomas "House of Lords" Dartnall - vocals, bass guitar

Oliver Askew - drums, backing vocals




THE YOUNG KNIVES
JEFFREY LEWIS




















La durée du concert : 1h00

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The Young Knives 'Walking on the Autobahn'

mercredi 19 décembre 2007

1990'S - La Boule Noire. Paris.




Première Partie : Medi & The Medicine



Ce qu’en a pensé Gilles :

« Un froid glacial c'est abattu sur la capitale, il est 19h00, je suis seul devant les portes de la Boule Noire alors qu'à côté, à la Cigale, des myriades de jeunes adolescentes font la queue pour allez voir BB Brunes... Pas question de geler sur place, alors je vais faire un tour du coté de Pigalle. Je croise toujours des groupes de jeunes filles, jean slim et baskets, se dirigeant vers la Cigale, le froid n'a pas d'effet sur elles. Après une demi-heure de marche pour me réchauffer, je retourne à la Boule Noire, Robert Gil est là, toujours peu de monde malgré tout. Cela fait du bien de se réchauffer dans la petite salle de la Boule Noire.Question: Y aura-t-il beaucoup de spectateurs ce soir ? Pas vraiment, mais quand même une bonne centaine de passionnés, je vois des jeunes filles dont le visage ne m'est pas inconnu, elles sont de tous les concerts brit pop, c'est bien et rassurant de savoir qu'elles au moins n'iront pas rejoindre les fans des BB B... Surprise, Clément et une amie à lui sont là, on discute agréablement avant la première partie (Clément a eu la primeur de voir Kaiser Chiefs à Londres interprétant sans doute quelques nouveaux morceaux !).
Medi & The Medicine en guise de première partie, je les avais déjà vu en première partie de la Grande Sophie au mois de janvier... Bon, le set n’était pas désagréable, mais un peu longuet et répétitif, je ne sais pas, cela pourrait certainement être mieux. Petit succès d'estime, je me rapproche maintenant de la scène, coté gauche, et je me place au deuxième rang, devant la guitare bien sûr !

Voilà, 1990s arrive sur scène, décontractés et avec le sourire. Le chanteur/guitariste Jackie McKeown (oui, j'ai oublié de dire que c'étaient des Ecossais) me fait penser à un croisement entre Shane Mc Gowan (pour la dentition) et Pete Shelley. Et le concert démarre très fort avec You Made Me Like This. Je suis impressionné par la puissance sonore du groupe, le son très compact , encore plus que sur le disque. Nos Ecossais sont heureux de jouer ce soir à Paris, ils nous le disent et on sent bien que c'est sincère, pas de frime dans ce groupe. Les monceaux s'enchainent vitesse grand V, et je suis impressionné par Jackie McKeown, qui non seulement assure les vocaux brillamment, mais se révèle aussi être un excellent guitariste, ce qui est bien sur important dans une formule « trio ». Nous avons droit à deux nouveaux morceaux de très bonne facture. L'évidence se fait rapidement dans ma tête, je retrouve une certaine ressemblance avec les Buzzcocks dans la musique de 1990s, une certaine candeur, c’est du punk rock au premier abord simple mais qui se révèle en vérité plus complexe qu’il ne laisse d’abord paraître. Moi, je suis vraiment emballé par la prestance du groupe en live, et surtout la qualité d'interprétation qui me parait supérieure à celle sur le CD.
Court rappel de 2 morceaux, 52 minutes de show, nos Ecossais sont heureux, nous donnent rendez vous le soir même au Truskel. Jackie donne la set list à l'une des jeunes filles du premier rang (qui semblait connaître toutes les paroles par coeur). Si celle-ci lit ce compte rendu, lui serait-t-il possible de nous l’envoyer par email ?
Je ressort de ce concert content d'avoir vu ce groupe prometteur, déçu du peu de public... mais bon, comme j'ai déjà dit, la France n'est pas vraiment un pays rock'n'roll... La froideur parisienne n'est plus qu'un mauvais souvenir, dehors, les minettes de 14 ans sont déjà sorties du concert des BB Brunes, leurs parents les attendent dans les rues adjacentes au volant de leur grosses berlines et autres 4X4. C'est sûr, les 1990s ne sont pas dans la hype parisienne, mais en tout cas, eux, ils sont authentiques ! »







Prenez deux gars de La Yummy Fur, un de V-Twin, quelques guitares, un kit, une basse, beaucoup d'alcool et de les laisser dans une pièce. The result? Le résultat? 1990s!









Jackie McKeown - guitar/vocals
Michael McGaughrin - drums/vocals
Dino Bardot - bass [temp]



You Made Me Like It
Cult Status
Vondelpark (new)
Arcade Precinct
Is There A Switch For That ?
Risque Pictures
The Box (new)
See You At The Lights
You're Supposed To Be My Friend
Situation
ENCORES

Weed
Enjoying Myself



La durée du concert : 0h52



AFFICHE / PROMO / FLYER








1990s - YOU"RE SUPPOSED TO BE MY FRIEND