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samedi 1 octobre 2011

ANNA CALVI ~ Le Spendid. Lille.











Première Partie : François & the Atlas Mountain


Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Le Splendid est une salle de taille moyenne située dans la périphérie de la ville, dans un quartier assez pauvre et un peu tristounet, juste à côté des voies de chemins de fer. Quand je dis salle de concert, c’est en fait comme cela se fait parfois une ancienne salle de cinéma sauvée de la destruction et reconvertie en salle de spectacle. En y arrivant sur le coup de 18 h, je pensais que nous serions les seuls, erreur, il y a déjà quelques personnes assises de ci et là des portes vitrées de la salle. Je fais connaissance avec une jeune femme histoire de connaitre un peu la salle et ses coutumes. Bon, on ne sait pas trop où se fera l’entrée vu qu’il y a trois portes qui peuvent s’ouvrir. 19 h 30, bonne pioche on entre par la droite pour ensuite prendre un escalier situé lui complètement à gauche et on va descendre un étage pour entrer dans la salle proprement dite. Vue de l’arrière la première vision est bonne, une dalle de capacité moyenne, des rangées de sièges datant à priori de l’époque du cinéma se trouve derrière la console, un peu comme ceux de la Cigale. La salle est en pente, une bonne chose pour les personnes se trouvant derrière. Nous c’est direction le premier rang sur la gauche, une crash barrière est en place ; un peu surprenant, mais bon. La scène proprement dite est plutôt spacieuse, large et assez profonde, certaines salles parisiennes devraient s’en inspirer. Le tout a un côté kitsch et vieillot, mais le feeling est là.

Il doit être 20 heures lorsque François & The Atlas Mountain montent sur scène devant un public assez calme et silencieux, il est clair que leur nom n’évoque pas grand-chose au public lillois. Pour ma  part, je les ai déjà vus deux fois et mon verdict est : sympa sans plus. François & The Atlas Mountain c’est avant tout au premier plan François Marry à la guitare et au chant, accompagné de deux claviers et d’un percussionniste assez flamboyant dans son genre. Le set sera court, trente minutes comme va l’annoncer le leader du groupe qui en fait se transformera en 35 minutes. Pas de grand changement dans leur musique, un style assez onirique et des mélodies dansantes et légères comme celles que l’on entend dans les pays exotiques et particulièrement dans les îles. On n’est pas très loin de la tendance «Vampire Weekend». Et si le début du concert fut assez quelconque voir un peu glacial, les deux ou trois derniers morceaux feront l’unanimité dans la salle, surtout grâce aux percussions assez originales, d’une main ce sont les percussions et de l’autre main munie d’une baguette, ce sera plus dans l’optique d’un batteur. Le tout donnant un effet assez saisissant. Bref un set sympa, mais que l’on oubliera vite.

Comme lors de ses précédents concerts, un ampli supplémentaire est présent, signe une fois de plus que l’on risque de voir ce soir un guitariste additionnel. La salle s’est bien remplie avec une fosse pratiquement complète, seul le petit balcon est resté fermé. Anna  arrive sur scène une fois de plus avec les cheveux noués en un petit chignon, ce ne sera pas encore ce soir que je pourrai la voir les cheveux dénoués. Un chemisier rouge sang, tout comme son rouge à lèvres et son ampli Vox. Après une salve d’applaudissements, un silence de plomb tombe sur la salle tandis que les premières notes de Rider To The Sea s’élèvent avec puissance et délicatesse mêlées, on est déjà entré dans l’univers bien particulier d’Anna fait de douceur, de brisures et de soudaines fulgurances. L’enchainement se fait tout naturellement avec le non moins très beau No More Worlds, ces deux morceaux d’ailleurs ne pourraient presque ne faire qu’un tant ils semblent liés. La guitare est fluide. Seul petit problème un léger crachotement sur la sono côté gauche que l’on entend lors des parties de guitares intimistes. Et puis sur Blackout, je crois, le guitariste additionnel va prendre place, il jouera ce soir trois ou quatre morceaux, Anna s’en expliquera au public en montrant son poignet entouré d’une bande noire, il semblerait qu’elle ait une tendinite ou quelque chose dans le genre. En tout cas, une chose est sûre et mon ami Eric l’avait noté dans son compte rendu du concert de Valence, il y a deux choses qui frappent chez Anna Calvi. La première et, la plus évidente est son jeu de guitare bien particulier, cela tout le monde l’a remarqué. Mais ce qui fait la grosse différence entre l’Anna Calvi sur disque et celle que l’on découvre ou redécouvre comme c’est mon cas sur scène c’est la voix beaucoup plus expressive qui dans une large palette montre des nuances et une force qui n’apparait pas du tout sur le CD. Elle maitrise cela de mieux en mieux et surtout, sans que l’on ait l’impression qu’elle récite son texte, non sur scène elle donne l’impression de vivre intensément tout ce qu’elle chante et joue, il suffit, tout simplement, de regarder son visage qui devient par moment très dur en contraste avec son côté doux et presque timide qui apparait lorsqu’elle s’adresse à nous. Cette voix expressive, on la sent bien sur Blackout ou alors I’ll Be Your Man. Réapparition sur la set list de Surrender la reprise de Presley qu’elle n’avait pas joué à Rock en Seine. Et puis une surprise, car c’est la première fois que je l’entendais joué par Anna, c’est la reprise de Wolf Like Me de TV On The Radio dans une version complètement différente de l’originale, j’avais d’ailleurs cru au premier abord qu’il s’agissait d’un nouveau morceau. La suite est plus traditionnelle, mais ô combien alléchante avec les incontournables Suzanne & I et Desire. Que dire une fois de plus sur la version de Love Won’t Be Leaving proposée ce soir ? Une fois de plus, ce sera la pierre angulaire du concert avec un solo plus dur qu’a l’habitude, on est passé du côté Hendrix à une phase très violente comme si Anna cherchait encore de nouvelles variations lors de ce  passage extrême. Et quel son ! Le réglage des pédales d’effets modifié, c’est carrément un mur sonique qui s’abat sur la salle. Une fois de plus le tout ponctué d’une ovation générale. Fin du premier acte.

De retour sur scène c’est avec The Devil que le rappel va débuter. Au fond c’est certainement un de mes morceaux préférés, car il semble le moins évident dans sa structure assez torturée. Et il représente bien la musique et le caractère d’Anna Calvi, le morceau souffle le chaud et le froid, lumières tantôt blanches et tantôt rouge sang, magnifiques tout simplement. Et puis on rendra une nouvelle fois justice aux musiciens qui accompagnent Anna Calvi. La justesse est leur principal atout, ils s’intègrent merveilleusement bien dans l’univers de la chanteuse, tous les trois forment un ensemble parfait. Et puis leur discrétion n’a d’égale que leur virtuosité, car ce sont d’excellents musiciens. Il m’a semblé que ce soir Mally Harraz avait plus de percussions que d’habitude autour d’elle. C’est maintenant l’heure du dernier morceau, Anna s’adresse à nous: « Je vais chanter une chanson d’Édith Piaf, voulez vous que je la chante en français ou en anglais ?» Les réponses fusent de toute part, la salle est partagée. Et moi au milieu de tout ça je lance un «both», Anna me sourit en acquiesçant et nous allons avoir droit à une version de Jezebel qui débutera en anglais pour se terminer dans la langue de Molière. Dans chaque concert on trouve un point d’orgue, ce soir ce fut certainement cette version de Jezebel. Pas de second rappel, le set aura duré 1 h 5. Je réussis à avoir une set list. Direction la sortie et le stand de merchandising où j’achète le Tee Shirt de la tournée européenne. Certainement mon dernier concert d’Anna Calvi cette année, je manquerai malheureusement l’Olympia du mois de novembre, la faute à une autre artiste émergente du nom de Lana Del Rey…

Cette escapade dans le nord et plus particulièrement Lille fut une belle réussite, on espère tout simplement pouvoir revenir ici de temps en temps. »




photos de gilles b


Anna Calvi est une musicienne anglaise, née dans une famille de musiciens, qui joue dans le groupe du même nom, après avoir été brièvement la chanteuse et guitariste du trio londonien Cheap Hotel entre 2006 et 2008. Découverte en 2010 en Grande Bretagne et encensée par le NME qui la compare à PJ Harvey et Siouxsie, Anna Calvi a sorti son premier album en janvier 2011.



Album
Anna Calvi (17 janvier 2011)

Singles
Jezebel / Moulinette - 2010
Blackout - 2011



     Anna Calvi : Vocal & Guitar, Violin, Bass, Piano
 Mally Harraz : Percussions, Harmonium, Guitar
Daniel Maiden Wood : Drums
+
Christian Sutherland : Guitar


La Setlist du Concert
ANNA CALVI

Rider to the Sea (Instrumental) (Anna Calvi - 2011)
No more Words (Anna Calvi - 2011)
Blackout (Anna Calvi - 2011)
I'll be your man (Anna Calvi - 2011)
First we kiss (Anna Calvi - 2011)
Surrender (Elvis Presley Cover) (B-Side to the Blackout Single - 2011)
Morning Light (Anna Calvi - 2011)
Wolf Like Me (TV on The Radio Cover)
Suzanne and I (Anna Calvi - 2011)
Moulinette (B-Side Single Jezebel - 2010)
Desire (Anna Calvi - 2011)
Love Won't be Leaving (Anna Calvi - 2011)

Encore

The Devil (Anna Calvi - 2011)
Jezebel (Edith Piaf Cover) (Single - 2010)







La durée du concert : 1h05

AFFICHE / PROMO / FLYER









dimanche 28 août 2011

FESTIVAL ROCK EN SEINE 2011 ~ Le Domaine Nationale. ST Cloud.










 
9e Édition  ! 3 Jours ! 4 Scènes ! 60 Concerts ! 
 
SCÈNE DE LA CASCADE


SCÈNE DE L'INDUSTRIE



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Troisième et dernier jour de l’édition 2011 de Rock en Seine, la fatigue commence à se faire sentir surtout qu’aujourd'hui il faut partir plus tôt puisque l’horaire d’ouverture du site est avancé de presque 1 heure. Petite catastrophe en arrivant au parking, Vincent qui avait réussi à enlever son bracelet (Pass 3J) s’aperçoit qu’il l’a oublié… Heureusement cela va s’arranger, au contrôle, à l’entrée du site, et ainsi il peut se diriger vers la Grande Scène. Cette journée de dimanche n’affiche pas Sold out, certainement faute d’une tête d’affiche qui même de qualité n’a pas réussi à attirer autant de jeunesse que celle de Arctic Monkeys et encore moins de spectateurs de Foo Fighters. Mais attention il y aura beaucoup de monde tout de même.

Première destination: la scène de la Cascade pour aller voir Crocodiles qui va ouvrir les hostilités de la journée. Et le mot est bien adapté à la musique du groupe car dès les premières notes ma camarade Livie va s’enfuir du premier rang avec une mine catastrophée qui en disait long sur ce qu’elle pensait de cette musique. C’est sûr que pour un début d’après midi, ça attaque fort. Le Set sera assez semblable à celui donné quelques mois plus tôt à la Flèche d’Or, avec en moins la chaleur et la proche présence du groupe. Mais musicalement rien a changé, influence Jésus & Mary Chain, en premier lieu, avec tout de même des bonnes compositions à la clé et en live un chanteur qui a un peu la frime, je suis d'accord, mais sans trop d’ excès, avec derrière un groupe qui assure bien. A noter que cette fois je vais entendre la claviériste qui apporte une petite touche intéressante à la musique du groupe. Bonne prestation de presque 45 minutes devant un public, pas encore trop réveillé, dont une partie va quitter la place aussitôt pour aller voir Vaccines. En tout cas la version de Mirrors avec une intro longue de plusieurs minutes sera le point d’orgue du concert, un morceau qui me rappelle un peu The Horrors !

Choix cornélien: rester sur cette scène ou aller voir Cat’s Eyes ? J’opte pour la première solution en pensant surtout à garder ma place privilégiée à la crash barrière, pratiquement plein centre, en vue des concerts des La’s et surtout de celui d’Anna Calvi. J’avoue qu’a postériori je vais regretter un peu ce choix car le Set de Lilly Wood & The Prick va être certes sympathique mais assez plat et sans grande surprise. Je l’avait vu à l’EMB il y a quelques mois et le dynamisme était plus de rigueur. Ce soir j’ai trouvé cela très banal malgré un son surpuissant (assez bizarre d’ailleurs). Bien sûr la chanteuse fera participer le public mais tout cela était un peu trop mollasson à mon goût. Légère déception donc.

Il me reste à patienter pendant 45 minutes pour ce qui va être, ce que je pense, la prestation la plus désastreuse de ces 5 dernières années de festival (avec les déceptions d’absences pour Amy Winehouse et Oasis). Le groupe en question s’appelle The La’s. Je racontais avant le concert aux potes autour de moi qu’il y a 20 ans (le 25 mars 1991, 5ème festival des Inrocks), leur unique (enfin je crois) concert en France à La Cigale fut une grande déception (groupe n’ayant manifestement envie de jouer et expédiant le concert à toute vitesse). Et bien les souvenirs vont me donner encore raison. Sur scène, on aperçoit un ampli de basse normal et sur le coté gauche un mini ampli que l’on pourrait presque qualifié de jouet. Et puis une batterie… qui laissait supposer un trio. Mais lorsqu’on voit se pointer seulement les deux acolytes soit un Lee Mavers désinvolte et arrogant accompagné de John Power, on se pose plus des questions. Oui après quelques minutes , on a vite deviné que le concert de The La’s serait la supercherie de ce festival. Le son est pourri, Lee Mavers va être inaudible pendant les trois premiers morceaux puisque il ne chante pas devant le micro. Pas un seul regard vers le public pendant la durée musicales des deux compères, qui par moment se concertent et presque d’un air goguenard ils devaient se dire qu’ils c’étaient bien foutu de la gueule des Frenchies. Triste d’entendre toutes les chansons, qui sont des petites chefs-d’œuvres, massacrées de la sorte. Je suis incrédule devant ce que je regarde. Le public lui comprend bien que rien n’est normal sur scène mais il ne le manifestera pas trop, ponctuant chaque chanson par des applaudissements timides. Le pire viendra quand Lee Mavers va se mettre à la batterie, debout pour 60 secondes de n’importe quoi, pendant que John Power développe une ligne de basse. C’était l’unique utilisation de la batterie ! Un calvaire de 45 minutes ! Je crois que ce soir Lee Mavers à dépassé Liam Gallagher dans l’art de l’arrogance et du foutage de gueule. Ces mecs ne devraient pas être payés, c’est un ersatz de La’s que l’on a vu ce soir. Groupe à éviter absolument s’ils repassent.

Heureusement qu’après cette douche froide vient le réconfort. Miles Kane fait parler la poudre sur la scène de l’Industrie pleine à craquer et bien trop petite pour lui, moi je reste à la Cascade car dans 50 minutes ce sera au tour d’Anna Calvi . Nous sommes tout de même un peu inquiet à la vue d’un second ampli placé à coté du Vox de la jeune femme, est ce que son problème de tendinite est toujours actuel ?

18H45, elle apparait sur scène toujours les cheveux tirés en arrière, pantalon noir et chemisier rouge, avec un petit blouson de cuir lui donnant un petit coté R’n’R. Ovation du public. Sur scène, elle est toujours entourée de son groupe habituel soit un batteur et une multi instrumentiste qui joue des percussions et surtout de ce curieux orgue ou accordéon à soufflets. Le son est tout simplement prodigieux car il restitue toutes les nuances de la musique d’Anna Calvi. On passe des chuchotements mêlés à de doux arpèges au grondement de tonnerre soudain et terrifiant. Les nuances, tout est là. La voix est parfaite et puissante, on sent qu’Anna vie ses chansons. La Setlist est traditionnelle, avec l’intro instrumental (Rider To The Sea), puis vient le premier grand moment avec un Suzanne And I qui m’a tout simplement ému et donné des larmes aux yeux. Pas moyen de résister car l’émotion est trop forte. Le concert continue éblouissant, c’est I’ll Be Your Man puis plus loin Desire, je suis encore surpris par le son quasi parfait ce soir, c’est même la première fois que j'attend aussi bien l’accompagnement avec cette espèce d’Orgue/Accordéon sans oublier la batterie terriblement présente. Il ne sont que trois mais franchement on a l’impression d’avoir devant nous un groupe d’au moins 5 personnes tant le son est compact. Parfois en trio il manque quelque chose sur certains passages, là non, inutile de changer cette formule parfaite. Entre chaque morceau Anna nous glisse un beau sourire, un peu timide, et remercie en Français de sa voix douce qui contraste avec celle de son chant. Et puis arrive le second temps fort du concert, celui la je ne l’avais pas vu venir. C’est d’abord l’intro religieux à la guitare avec quelques arpèges qui traversent la scène avec douceur et fermeté, puis vient le chant presque susurrée et d’un coup la voix s’élève belle et magnifique, on ne retient qu’une seule parole : The Devil . Toute l’assistance retient son souffle. Ce fut d’ailleurs une des particularité de ce concert le respect et cette fascination envers l’artiste. Et puis la voix devient ferme et menaçante, la batterie s’emballe tandis que la guitare se fait menaçante, et la d’un coup l’envie de chialer une fois de plus tant l’émotion est forte. Mais le moment que l’on attend le plus arrive enfin, l’introduction inquiétante très gothique, genre Bauhaus, et c’est parti pour le fameux Love Won’t Be Leaving, le Stairway To Heaven d’Anna Calvi ! Là encore le public le sait, il retient son souffle, il se prépare et se délecte d’avance. Anna se penche sur ses pédales d’effets pour en changer le réglage, elle se place légèrement de travers, la foule frisonne déjà et c’est parti pour ce fameux solo titanesque. Non pas que techniquement elle égale un Hendrix ou un Jimmy Page je n’irais pas dire ça mais ce quelle apporte en plus d’une bonne technique tout de même c’est l’émotion a fleur de peau. Le son de la guitare nous traverse le corps de bord en bord et on ressent des picotements accompagnés d’une vague de plaisir sans que l’on puisse faire quoique que ce soit.  Le miracle se reproduit une fois de plus, on décolle vers la stratosphère et au fur à mesure que ses doigts parcourent le manche dans les aigües une clameur énorme est portée par la foule. Grandiose, chapeau Anna Calvi ! Et surtout il n’y a rien de démonstratif dans tout cela, elle joue les yeux fermés avec parfois un demi sourire aux lèvres quand les applaudissements du public s’élèvent. C’est le concert de la journée sans aucun doute voir le concert du festival. Anna annonce son dernier morceau  en rappelant qu’Edith Piaf l’a chanté avant... et c’est parti pour une belle version de Jezebel, je n’ai pas vraiment compris ce qu’Anna a dit à un moment mais il semble avoir entendu chanter une partie en Français. 40 minutes de concert et une énorme ovation. Pari tenu pour Anna et une fois de plus elle nous a une éblouie. J’ai failli oublier de dire qu’un second guitariste était venu sur scène pour l’accompagner le temps d’un seul et unique morceau au début, pour Blackout.

Il me reste assez de temps, avant d’aller squatter la scène de l’industrie pour le set de Lykke Li qui ne débutera qu’a 22H. Du coup je m’autorise ma première vraie pose de tout le festival et avec Michael on va manger un morceau, on s’assois un petit moment et on décompresse. Après c’est le retour pour regagner l’Industrie ou un public d’ados sautent et gesticulent sous la musique de Tinie Tempah, un rappeur anglais. Je vais regarder le dernier quart d’heure du Set et ma foi même si je n’aime pas le rap on peux comprendre l’enthousiasme des jeunes surtout quand c’est assez ludique comme ce soir. C’est drôle de voir les gamines se délecter et braver les interdits en hurlant à l’unisson « Motherfucker ! » qui doit être le titre d’une des chansons du rappeur. Sympathique même si ce n’est pas dans mes goûts. Reste plus qu’une heure à attendre et contre toute attente une douleur se réveille à l’endroit de mon intervention médicale... c’est un signal et en préfèrent ne pas prendre de risques, j’écourte sagement cette dernière journée même si c’est à contre cœur.

Voila, la 9ème édition de Rock En Seine 2011 est terminée, une bonne cuvée même si pour ma part je n’ai vu aucune des trois têtes d’affiche (j’avoue que voir des artistes avec plus de 30000 personnes ce n’est pas ma tasse de thé). Ce que je préfère à Rock en Seine ce sont les scènes plus petites, plus chaleureuses et accueillantes même si je rage de ne pas pouvoir assister à tous les concerts. Mon bilan : une grande Anna Calvi, Cage The Elephant décoiffant, Beat Mark très bien et B.A.D. héros de la première journée . Une seule déception (un peu attendue) mais pas à ce point là, The La’s ou ce qu’il en reste. Rendez-vous l’année prochaine. »







photos de
http://www.photosconcerts.com/crocodiles-saint-cloud-domaine-national-2011-08-28-festival-rock-seine-5359
http://www.photosconcerts.com/the-la%27s-saint-cloud-domaine-national-2011-08-28-festival-rock-seine-5365
http://www.photosconcerts.com/anna-calvi-saint-cloud-domaine-national-2011-08-28-festival-rock-seine-5369


Rock en Seine est un festival de rock qui a lieu depuis 2003 dans le parc de Saint-Cloud (département des Hauts-de-Seine), au cœur de jardins historiques dessinés par Le Nôtre. En quelques années d’existence, ce festival est devenu incontournable, grâce à une programmation éclectique de qualité et il est devenu LE dernier grand rendez-vous de l'été en France. 108.000 visiteurs estimés pour 2011.

(http://www.rockenseine.com/fr/)
(http://www.myspace.com/rockenseine)
(http://fr-fr.facebook.com/rockenseine
 

Crocodiles est un groupe rock/noise shoegaze originaire de San Diego, CA, USA, formé en 2008. Ce groupe fut formé en 2008 par Brandon Welchez et Charles Rowell après que leurs précédents groupes hardcore Some Girls et The Plot to Blow Up the Eiffel Tower se soient séparés. Leurs influences sont The Jesus and Mary Chain, Echo & the Bunnymen, Spacemen 3, The Brian Jonestown Massacre, Velvet Underground et The Dandy Warhols.


Lilly Wood and the Prick est un groupe français de pop, folk electro, formé en 2006. . Ce groupe français chante en anglais. Leurs influences vont de Johnny Cash à Patti Smith en passant par The Kills.




The La's est un groupe originaire de Liverpool de la fin des années 80 et du début des années 1990. Le retour du groupe en France a eu lieu en Août 2011 au festival de musique parisien Rock en Seine, mais n'a pas constitué une grande réussite (deux musiciens seulement sur scène, dont un guitariste désabusé).

(http://www.myspace.com/callinall)
(http://www.thelas.org.uk/)
(http://www.facebook.com/pages/The-Las/52608056208)


Anna Calvi est une musicienne anglaise, née dans une famille de musiciens, qui joue dans le groupe du même nom, après avoir été brièvement la chanteuse et guitariste du trio londonien Cheap Hotel entre 2006 et 2008. Découverte en 2010 en Grande Bretagne et encensée par le NME qui la compare à PJ Harvey et Siouxsie, Anna Calvi sort son premier album en janvier 2011.





Tinie Tempah, de son vrai nom Patrick Okogwu, est un rappeur britannique de Londres d'origine Nigériane. Son album Disc-Overy entre directement au sommet des classements en 2010.

(http://www.tinietempah.com/)

 Summer of Hate - 2009
Sleep Forever - 2010


2009 : Lilly Who and the What ? EP
2010 : Invincible Friends


1990 - The La's

Compilations
Lost La's 1984–1986: Breakloose (1999)
Singles Collection (2001)
Lost La's 1986–1987: Callin' All (2001)
BBC in Session (2006)
Lost Tunes (2008)
De Freitas Sessions '87 (2010)
Callin' All (2010)



Album
Anna Calvi (17 janvier 2011)

Singles
Jezebel / Moulinette - 2010
Blackout - 2011


2010 - Disc-Overy




Brandon Welchez : Vocal
Charles Rowell : Guitar
+ band :
1 Bass, 1 Drum

 Nili Hadida (chant)
Benjamin Cotto (guitare)
+ Band

 Lee Mavers – guitar, vocals (1984–1992, 1994–1995, 2005, 2011)
Gary Murphy – bass (2011)

 Anna Calvi : Vocal & Guitar, Violin, Bass, Piano
 Mally Harraz : Percussions, Harmonium, Guitar
Daniel Maiden Wood : Drums
+
Christian Sutherland : Guitar


Tinie Tempah - Vocal
+ Band


La Setlist du Concert
LILLY WOOD & THE PRICK

Hey it's OK (Invincible Friends - 2010)
(No, No) Kids (Invincible Friends - 2010)
Water ran (Invincible Friends - 2010)
L.E.S artistes (Santigold Cover) (Invincible Friends - 2010)
Love song (New Song)
Hopeless Kids (Invincible Friends - 2010)
A time is near (Invincible Friends - 2010)
Down the drain (Lilly Who and the What ? EP - 2009)
My best (Invincible Friends - 2010)

La durée du concert : 0h35
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La Setlist du Concert
ANNA CALVI

Rider to the Sea (Instrumental ) (Anna Calvi - 2011)
Suzanne and I (Anna Calvi - 2011)
Blackout (Anna Calvi - 2011)
I'll Be Your Man (Anna Calvi - 2011)
The Devil (Anna Calvi - 2011)
First We Kiss (Anna Calvi - 2011)

Desire  (Anna Calvi - 2011)
Love Won't Be Leaving (Anna Calvi - 2011)

Jezebel (Édith Piaf Cover) (French version) (Anna Calvi - 2011)

La durée du concert : 0h40


AFFICHE / PROMO / FLYER