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jeudi 1 septembre 2011

THE OFFSPRING ~ Le Zénith. Paris.











Première Partie : ROYAL REPUBLIC



Ce qu’en a pensé Emilie :
 « Hop, on a changé de mois depuis hier, je remets ça, je n’y crois pas tant que ça pour la setlist différente, on verra bien ! J’arrive de nouveau pile-poil pour Royal Republic, cette fois-ci je peux lever la main lorsqu’ils demandent combien de personnes les connaissent déjà, mais je ne crois pas que le chanteur m’ait vu de toute façon. Il a compté 6 personnes sur 5000 et a dit que c’était cool d’avoir plein de nouveaux gens… exactement ce qu’il avait dit la veille en fait. C’est le gros point noir de faire deux soirs de suite le même concert : tout ce qui vous paraissait cool la veille s’avère être rodé, organisé, prévu d’avance. Mais c’est de bonne guerre, et la musique heureusement est toujours aussi bonne. Pour Offspring le problème se pose moins de toute façon, vu qu’ils sont pas très causants. Comme hier, les Suédois enchaînent en une petite demi-heure leurs morceaux survitaminés avant de laisser place aux « légendes » de la soirée, qui n’en ont pas vraiment l’air, de légendes, Dexter trimballe son tee shirt Hurley depuis le début de la tournée, et Greg K est toujours aussi renfermé. Et c’est très bien comme ça.

Côté espoirs de setlist, vu qu’ils ont ouvert de nouveau sur All I Want, je comprends bien vite où je peux me les mettre. Eh les gars, j’ai un tee shirt Vultures aujourd’hui, est-ce que je peux être raccord encore une fois ? Non, faut pas rêver. Bon gré mal gré, je m’y fais, je ne comprends vraiment pas à quoi ça sert que Noodles demande si on veut une nouvelle ou une ancienne pour finalement jouer November Song (ou peu importe son nom) comme hier, mais j’apprendrai plus tard qu’en fait, personne n’a réagi dans les premiers rangs pour réclamer une old one : forcément, vu sous cet angle… Le set se déroule donc, je prends quand même beaucoup de plaisir, notamment sur le diptyque Have You Ever / Staring At The Sun, et j’apprécie d’être entourée de gens visiblement plus concernés qu’hier. Enfin une surprise, Half Truism fait son apparition. Je ne la vénère pas au point de payer 43€, désolée pour cette considération bassement pécuniaire, mais au point où j’en suis, tout changement est bon à prendre. Sur Bad Habit, Noodles fait durer le plaisir, « Come on, do it », l’enjoint Dexter. Visiblement dans un bon soir, le guitariste aux fameuses lunettes nous annonce qu’il va nous ramener en 94. Euh, Noodles, tu viens de jouer Bad Habit, on y était déjà, en 94. Peu importe, même si je voulais entendre 89, c’est l’intention qui compte, et quand démarre Genocide, on me tient plus… mais on peut pas en dire autant du reste du public. Je me voyais déjà poursuivre le set avec des raretés, quel optimisme déplacé ! Hit That est de retour, on reprend notre train-train. Mais rien que pour l’air étonné des gens autour de moi quand j’étais à fond dedans (« 1 2 3 4 dog eat dog every day » …) je peux le dire, Genocide valait sûrement les 43€. On arrive à la période baba cool Kristy / Get A Job, sur cette dernière des abrutis sont venus exprès au FOND de la fosse pour pogoter, enfin pour se frapper est le terme exact. Sur Get A Job, quoi. Y en a vraiment qui ont pas été gâtés à la naissance. Je suis heureusement épargnée, et la machine se relance sur Americana. Walla Walla vient nous faire un petit coucou surprise (montant à sept le nombre d’extraits d’Americana de la soirée, soit plus de la moitié de l’album !) ce sera sympa jusqu’à ce que je prenne conscience que c’est Gone Away qu’elle est venue remplacer. Stuff Is Messed Up et What Happened To You ? ont aussi disparu, choix plus qu’étranges…

Je n’ai plus grand-chose à dire, au risque de me répéter.  Trois chansons de différence, du foutage de gueule voilà ce que c’est. Même sans s’éloigner de leur sacro-sainte « usine à tubes », il y avait encore moyen de diversifier le plaisir (Gotta Get Away, She’s Got Issues, Original Prankster…) tout en contentant tout le monde. Je leur en veux vraiment pour ça, mais je ne suis pas si rancunière,  je succombe au merchandising et repart avec des stickers… et une bouteille de la Gringo Bandito Hot Sauce de Dexter, dont je ne sais pas encore si je vais l’ouvrir. À quoi bon la garder bien scellée pour commémorer l’un des pires choix de setlist possible ? Mais d’un autre côté, Genocide…»





photos de julien p



The Offspring (anciennement nommé Manic Subsidal) est un groupe de punk rock américain formé par Dexter Holland et Greg Kriesel (Greg K) en 1984 à Huntington Beach, en Californie. ils réalisent en 1993 leur plus gros succès, l'album Smash en 1994. Porté par des tubes comme Come Out and Play, Self Esteem et Gotta Get Away, l'album fut celui le plus vendu au monde pour une production sur un label indépendant avec 16 millions d'exemplaires écoulés. Smash continue toujours à se vendre quinze ans après sa sortie et est certifié disque de platine six fois aux États-Unis.

Albums
1989 : The Offspring
1992 : Ignition
1994 : Smash
1997 : Ixnay on the Hombre
1998 : Americana
2000 : Conspiracy of One
2003 : Splinter
2005 : Greatest Hits
2008 : Rise and Fall, Rage and Grace

EPs
1991 - They Were Born To Kill
1991 - Baghdad
1997 - Club Me
1998 - A Piece Of Americana



Dexter Holland (lead vocalist and rhythm guitarist)
Kevin "Noodles" Wasserman (Lead Guitar)
Greg K. (Bass)
Pete Parada (Drums)


 La Setlist du Concert
ROYAL REPUBLIC

 1. President’s Daughter (We Are The Royal – 2010)
2. Walking Down The Line (We Are The Royal – 2010)
3. All Because Of You (We Are The Royal – 2010)
4. I Must Be Out Of My Mind (We Are The Royal – 2010)
5. Cry Baby Cry (We Are The Royal – 2010)
6. Full Steam Spacemachine (We Are The Royal – 2010)
7. Underwear (We Are The Royal – 2010)
8. Tommy-Gun (We Are The Royal – 2010)


La durée du concert : 0h35

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La Setlist du Concert
THE OFFSPRING

All I Want (Ixnay on the Hombre - 1997)
You're Gonna Go Far, Kid (Rise And Fall, Rage And Grace - 2008)
You Will Find A Way (New Song)
Come Out and Play (Keep 'Em Separated) (Smash - 1994)
Have You Ever (Americana - 1998)
Staring at the Sun (Americana - 1998)
Half-Truism (Rise And Fall, Rage And Grace - 2008)
Bad Habit (Smash - 1994)
Genocide (Smash - 1994)
Hit That (Splinter - 2003)
Kristy, Are You Doing Okay? (Rise And Fall, Rage And Grace - 2008)
Why Don't You Get a Job? (Americana - 1998)
Americana (Americana - 1998)
Walla Walla (Americana - 1998)
Pretty Fly (for a White Guy) (Americana - 1998)
(Can't Get My) Head Around You (Spinter - 2003)
The Kids Aren't Alright (Americana - 1998)

Encores

Hammerhead (Rise And Fall, Rage And Grace - 2008)
Want You Bad (Conspiracy Of One - 2000)
Self Esteem (Smash - 1994)

La durée du concert : 1h12

AFFICHE / PROMO / FLYER

























mercredi 31 août 2011

THE OFFSPRING ~ Le Zénith. Paris.











Première Partie : ROYAL REPUBLIC



Ce qu’en a pensé Emilie :
 « Ce soir, je vais voir The Offspring pour la 2è fois. Beaucoup de gens les critiquent, je ne peux nier que l’originalité, c’est pas leur truc (encore que, avez-vous déjà entendu quelqu’un chanter comme Dexter Holland ?), mais voilà, 11 ans que je suis fan, et à moins qu’ils deviennent séniles et fassent un duo avec Justin Timberlake, je suppose que je mourrai fan. D’une certaine manière, ils ont forgé ce que je suis aujourd‘hui, vu qu’à quinze ans on est influençable ; considérant que j’aurais pu prendre exemple sur QOTSA à la place, j’en suis heureuse ! J’écoute des tas d’autres groupes maintenant, mais je n’ai plus autant le temps de m’y consacrer. Alors que pour Offspring, je connais les textes sur le bout des doigts, c’est même ce que je préfère chez eux en fait. J’ai un peu peur, mais je vais en fosse, passer le concert assise serait une torture. Je suis gentiment accueillie par un vigile qui me fait remarquer que je suis « raccord » (Mon tee shirt à l’effigie du single « All I Want », avec ses manches longues couvertes de têtes de mort, ne passe pas inaperçu. Je l’ai acheté d’occasion il y a quelques années car Ixnay On The Hombre est mon album préféré, et puis ça fait toujours bien de faire croire que tu suis le groupe depuis longtemps ^^). On passera sur les tarifs prohibitifs du merchandising (pas que ce soit une surprise, je pense même que c’était un poil moins cher qu’à Green Day) et j’arrive juste à temps pour le groupe de première partie, les Suédois de Royal Republic. Après une intro style « vive le roi » assez sympathique, on est direct dans le bain avec ce quatuor à l’énergie scénique redoutable. La fosse remue pas mal, il faut dire que le chanteur aux faux airs de Fonzie sait y faire pour mettre l’ambiance. Bras en l’air, jump, « oh oh », tout y passe. Musicalement, la comparaison avec les Hives que j’avais aperçue ne me paraît pas évidente, bien que l’attitude du chanteur ne peut que rappeler Pelle Almqvist. Mais je ne saurais pas trop quelle étiquette leur mettre, alors on va dire un groupe rock, tout simplement (je dois avouer que je m’attendais plutôt à du pop-punk au rabais, vu qu’il y a Simple Plan sur les autres dates). Une excellente surprise donc, et heureusement, vu que je vais les revoir demain.

Mon impatience grandit, je n’ai pas osé me mettre près, mais c’est le Zénith, la fosse n’est pas bien grande. Le groupe arrive vers 20h30 et attaque direct avec All I Want. Ah ça pour être raccord, je le suis ! « Ya ya ya ya ya », c’est parti, et j’ai heureusement bien profité de ce court brûlot punk, il n’y aura au final que deux titres de Ixnay. Ce que je retiendrai, c’est surtout cette entrée en scène toute simple, les gens peuvent critiquer tant qu’ils veulent leur signature chez Sony et leurs millions de CDs vendus, pour moi ils n’ont pas changé, et j’en suis fière. On enchaîne avec la beaucoup plus récente You’re Gonna Go Far, Kid (qui fait référence à Lord Of The Flies de William Golding) et ses « Dance, fucker, dance » repris en chœur par le public. Enfin, ceux que ça intéresse, car on arrive quand même au gros point noir de la soirée, un public qui, même en fosse, est plus occupé à discuter, se prendre en photo (eux-mêmes, pas le groupe) et faire des aller-retour au bar en attendant les gros tubes, pour lesquels ils ont déboursé près de 50€. Je comprends qu’on puisse venir à un concert en ne connaissant pas toutes les chansons, mais de là à s’en désintéresser à ce point ! D’autant qu’à mon grand regret, la setlist c’était à peu de choses près le Greatest Hits, alors si même ça ça ne leur suffit pas pour s’intéresser un minimum… Bien sûr, ce n’est pas le nouveau titre (connu sous le nom de November Song ou You Will Find A Way, mais Noodles nous dira qu’il s’intitule « The New Song ») qui va raviver l’enthousiasme. OK, je me suis mise au fond, je le paye, mais je pensais quand même que les gens regarderaient la scène quoi… Pour ce qui est de la petite nouvelle, je l’ai trouvée un peu faiblarde. Heureusement, Come Out And Play met tout le monde d’accord, miracle, finalement il y a des gens qui savent qu’ils ont enregistré des albums avant Americana. Je suis super heureuse lorsque retentissent les premiers accords de Stuff Is Messed Up, je n’avais pas compris au Rock en Seine 2009 pourquoi elle avait été écartée alors que le groupe sortait de la tournée du même nom (et que je pense que pas mal de gens seront d’accord pour dire que c’est le meilleur morceau de Rise And Fall.) Je craignais un peu le débit de Dexter pendant le pont, mais il a été impérial. On enchaîne avec Bad Habit, énorme ! Et hop, un petit « Stupid dumbshit goddamn motherfucker », ça fait du bien par où ça passe. (Et si, je maintiens que leurs textes sont excellents et très recherchés, mais faut bien se défouler des fois aussi). Dexter s’est un peu lourdé sur What Happened To You ?, on lui pardonne. Hit That et son petit côté électro passe super bien, j’ai jamais compris pourquoi il était autant décrié : en général ce qu’on reproche à Offspring, c’est leur manque d’innovation, et quand ils innovent, les gens n’aiment pas. Jouer Kristy, Are You Doing Okay ? et Why Don’t You Get A Job ? à la suite n’était pas forcément la bonne idée de la soirée, encore que, ce n’est que mon avis perso, le public semble suivre, surtout sur le méga-tube obladi-obladien (et sur la ballade, on a le droit aux lumières de portables bien sûr, bon ça me va bien de dire ça alors que je fume pas, mais les briquets c’était quand même plus classe). Americana (la chanson) nous ramène enfin au bon gros rock, même si une fois encore, j’ai l’impression que mes goûts sont à l’opposé du reste de la fosse. J’aurais sûrement éclaté en sanglots sur Gone Away, que j’entendais pour la première fois en version normale puisqu’au Rock en Seine c’était la période piano, si je n’avais pas vu des filles DANSER devant moi. DANSER, comme si elles étaient en boîte, pendant Gone Away. OK, on vient à un concert pour s’amuser, et tout le monde peut pas comprendre l’anglais, mais si Dexter colle souvent des paroles tristes sur une musique décalée (on peut prendre Come Out And Play ou Hit That comme exemple), je pensais que pour Gone Away, le sujet de la chanson était assez explicite… Mais c’était quand même un moment très émouvant. Noodles nous annonce alors qu’ils ont gardé les meilleures pour la fin, et qu’il veut qu’on en est pour notre argent, notre dollar, notre euro, notre franc se reprend-il, visiblement pris d’un doute. C’était drôle, mais mon porte-monnaie aurait préféré qu’ils se gardent Pretty Fly et, quitte à jouer des ballades comme Kristy un peu plus tôt, nous envoient un bon vieux Dirty Magic. Mais il faut bien composer avec les tubes, et la violente Head Around You, toute en montée en puissance, me réconciliera avec l’opinion que Noodles a de son public (de toute façon il a raison faut pas se leurrer, 90% des gens auraient crié au scandale s’ils avaient pas eu leur Pretty Fly). On conclut sur The Kids Aren’t Alright, LA chanson qui m’a convertie au rock, et c’est déjà la fin. C’est du punk hein, ça colle tout à fait à l’esprit une heure de chansons de 2mn30, la seule ombre à ce tableau, c’est le prix de la place…

Il y a (encore heureux !) un rappel, qui ouvre fort bien sur la récente Hammerhead, se perd ensuite sur une inutile Want You Bad, seul titre de la soirée extrait de Conspiracy Of One, et probablement le pire d’un album largement sous-estimé dont une jolie brochette de pépites aurait pu être extraite. Self Esteem clôt le set en toute logique, elle est drôle et définitivement tubesque, mais je n’en suis pas fan car je trouve qu’elle ne reflète pas vraiment ce qu’est le groupe. Au moins l’ambiance était (enfin !) au top de mon côté. Les lumières se rallument, les gens n’essayeront même pas d’obtenir un second rappel, c’est direction la sortie, je garde un goût amer à cause de ce fichu public, et j’ai compris une chose : The Offspring ne sont pas  un mauvais groupe de scène, ils ont simplement construit eux-mêmes cette réputation en acceptant de plier aux exigences d’un public mainstream et de centrer leurs concerts sur leurs « tubes ». Ce n’est pas un choix très honorable, mais à regarder la différence d’ambiance dans la fosse entre Pretty Fly et Stuff Is Messed Up, je pense que je les comprends. Jouer tout du long devant un public amorphe après 25 ans de carrière, ça doit quand même faire chier.

Demain, je remets ça, et je vais donc passer ma nuit à prier pour avoir une setlist différente. »






photos de 


The Offspring (anciennement nommé Manic Subsidal) est un groupe de punk rock américain formé par Dexter Holland et Greg Kriesel (Greg K) en 1984 à Huntington Beach, en Californie. ils réalisent en 1993 leur plus gros succès, l'album Smash en 1994. Porté par des tubes comme Come Out and Play, Self Esteem et Gotta Get Away, l'album fut celui le plus vendu au monde pour une production sur un label indépendant avec 16 millions d'exemplaires écoulés. Smash continue toujours à se vendre quinze ans après sa sortie et est certifié disque de platine six fois aux États-Unis.

Albums
1989 : The Offspring
1992 : Ignition
1994 : Smash
1997 : Ixnay on the Hombre
1998 : Americana
2000 : Conspiracy of One
2003 : Splinter
2005 : Greatest Hits
2008 : Rise and Fall, Rage and Grace

EPs
1991 - They Were Born To Kill
1991 - Baghdad
1997 - Club Me
1998 - A Piece Of Americana



Dexter Holland (lead vocalist and rhythm guitarist)
Kevin "Noodles" Wasserman (Lead Guitar)
Greg K. (Bass)
Pete Parada (Drums)


  La Setlist du Concert
ROYAL REPUBLIC

 1. President’s Daughter (We Are The Royal – 2010)
2. Walking Down The Line (We Are The Royal – 2010)
3. All Because Of You (We Are The Royal – 2010)
4. I Must Be Out Of My Mind (We Are The Royal – 2010)
5. Cry Baby Cry (We Are The Royal – 2010)
6. Full Steam Spacemachine (We Are The Royal – 2010)
7. Underwear (We Are The Royal – 2010)
8. Tommy-Gun (We Are The Royal – 2010)


La durée du concert : 0h35

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La Setlist du Concert
THE OFFSPRING

01.   All I Want (Ixnay on the Hombre - 1997)
02.   You're Gonna Go Far, Kid (Rise And Fall, Rage And Grace - 2008)
03.   November Sog (New Song)
04.   Come Out and Play (Keep 'Em Separated) (Smash - 1994)
05.   Have You Ever (Americana - 1998)
06.   Staring at the Sun (Americana - 1998)
07.   Stuff Is Messed Up (Rise And Fall, Rage And Grace - 2008)
08.   Bad Habit (Smash - 1994)
09.   What Happened To You? (Smash - 1994)
10.   Hit That (Splinter - 2003)
11.   Kristy, Are You Doing Okay? (Rise And Fall, Rage And Grace - 2008)
12.   Why Don't You Get a Job? (Americana - 1998)
13.   Americana (Americana - 1998)
14.   Gone Away (Ixnay on the Hombre - 1997)
15.   Pretty Fly (for a White Guy) (Americana - 1998)
(16.  Can't Get My) Head Around You (Spinter - 2003)
17.   The Kids Aren't Alright (Americana - 1998)

Encore

18.   Hammerhead (Rise And Fall, Rage And Grace - 2008)
19.   Want You Bad (Conspiracy Of One - 2000)
20.   Self Esteem (Smash - 1994)

La durée du concert : 1h10

AFFICHE / PROMO / FLYER