Blogger Template by Blogcrowds

jeudi 31 mars 2011

THE TWILIGHT SINGERS ~ La Flèche D’Or. Paris.












Première Partie : Ladies First, Marceau ! + All If + Beat Mark


Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« J’ai bien failli ne pas faire de compte rendu pour cette soirée. La raison ? Eh bien, je ne me suis pas vraiment senti à l’aise pour commenter ce concert. Et pourquoi me direz vous ? Tout simplement du fait que ce soir j’ai vécu un concert vide et sans émotion, une espèce de show tronqué m’a-t-il semblé, causé parait il par un des musiciens malade, en l’occurrence Greg Dulli. Mais bon on ne se refait pas et je vais essayer de faire tout de même un petit résumé.

Ma présence ce soir est justifiée par le passé de Dulli, Afghan Whigs, même si je n’ai jamais été un grand fan, mais aussi et surtout du fait de sa performance il y a quelques années au sein des Gutter Twins lors d’un concert mémorable à la Maroquinerie. Et puis une fois de plus la curiosité est toujours présente. 
Soirée un peu bricolage car le premier groupe à monter sur scène qui s’appelle Ladies First, Marceau ! ne jouera que 12 minutes pour un total de 3 ou 4 morceaux !! Un chanteur pianiste et manifestement leader du groupe (qui rejoindra ensuite le second groupe à monter sur scène) un bon guitariste et un bassiste qui joue sur une … six cordes ! Bon c’est du rock gentil avec un bon chanteur qui parle un peu trop quand même. C’est tout.

Pas de temps à perdre, car il faut mettre en place le matos du second groupe qui lui s’appelle All If et que le chanteur (le même que celui du premier groupe) présente comme un croisement entre Rameau et Georges Harrison ….. Bon on demande à voir. Alors quel est l’intérêt de ce groupe ? Le fait d’avoir sur la gauche une (jolie) violoncelliste que l’on n’entendra malheureusement pratiquement pas de tout le concert et sur la droite une violoniste. Musicalement, c’est de la pop assez douce pas désagréable, mais que l’on n’oublie une fois entendue. Pas grand-chose d’autre à dire.

Le troisième groupe qui arrive sur scène ne m’est pas inconnu, car je les ai déjà vus deux fois auparavant et leur dernière prestation m’avait bien plu. Ils s’appellent BeatMark, ils chantent en Anglais et leur musique m’avait évoqué en premier lieu les Vaselines ou alors Pains Of Being Pure At Heart avec ce petit côté frais, nonchalant et désinvolte que j’approuve et cette capacité à «pondre» des petits morceaux pop shoegaze assez acidulés qui vous tiennent à cœur. Et puis il y a la jolie Karine au chant et accessoirement aux claviers ainsi que Chloé la jolie jeune femme qui office à la batterie et qui m’a fait beaucoup sourire ce soir terminant parfois des morceaux complètement épuisée mais toujours avec un énorme sourire. Mais le groupe c’est aussi des membres de This Is Pop, Adam Kesher et Yussuf Jérusalem. Alors BeatMark c’est l’association d’une voix féminine et d’une voix masculine d’où une certaine analogie avec The Vaselines et puis il y a cette impression de liberté et de fraicheur qui émane chez eux, un côté amateur aussi qui n’est pas pour me déplaire d’autant plus que leurs goûts musicaux ne souffrent d’aucune discussion. Mes morceaux préférés une fois de plus seront Breezing ! et son refrain Walking To The Sun , c’est un petit bijou ensoleillé et puis Am I Five un peu plus shoegaze et furieux. Je n’oublierais pas, bien sûr, Cool Fur très très Vaselines !! Mais on s’en fout, car c’est bon et moi je prends du plaisir. Chansons courtes et à peine 35 minutes de concert, BeatMark m’a cette fois définitivement séduit par sa candeur et surtout son orientation musicale pas courante pour un groupe de l’hexagone.

Gros matos, belles guitares et roadies, c’est du pro qui s’annonce maintenant sur scène. J’avoue connaître peu la discographie des Twilight Singers mais le peu que j’ai écouté ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable et de loin. Le concert va le confirmer. Au premier rang le problème auquel je vais être confronté est le son presque trop fort qui va complètement étouffer les mélodies et donner un côté trop uniforme au set du groupe et pour tout dire je n’arrive même pas à classer le groupe dans une catégorie musicale. L’exception sera le passage aux claviers de Greg Dulli, il m’a fait penser à ce moment à Steven Tyler dans sa manière de chanter. Mais j’ai aussi été déçu par le traitement du concert, l’impression qu’il était expédié, sans passion et très professionnellement, même si, parait’-il, Dulli était malade, ce serait la raison de l’absence totale de rappel alors qu’il y en avait bien un de prévu sur la setlist. Mais même si je fais abstraction de ce problème, je reste persuadé que Twilight Singers n’est pas un grand groupe à proprement parler, les compositions me semblent faibles et assez uniformes. Hormis le son cataclysmique provenant principalement de l’ampli de Greg Dulli qui couvrait largement le second guitariste, il n’y avait pas grand-chose à voir ni à entendre malheureusement. Mais soyons honnête, j’ai tout de même apprécié deux morceaux, j’ai retrouvé les noms sur la setlist il s’agit de Never Seen No Devil et On The Corner joués en fin de set. Au bout d’une heure pile le groupe quitte la scène sans un mot et à ma grande surprise ne reviendra pas. Plutôt surprenant, je n’ai pas spécialement trouvé Greg Dulli malade. J’ai plutôt l’impression, mais je me trompe peut être, que le concert a été expédié et puis basta.

Bon, je ne veux tout de même pas rester sur cette mauvaise impression, je vais essayer de réécouter la discographie du groupe pour m’en faire une idée plus précise. En tout cas, j’en ai profité pour faire un tour du côté du merchandising et j’ai pu acheter l’album de BeatMark et discuter avec Chloé la sympathique batteuse du groupe. Eux, je les suivrai dans le futur, car j’ai un petit faible pour leur musique et leur insouciance. »





photos de gilles b.






Beat Mark est le projet « indie » de membres de Adam Kesher (Julien et Gaëtan respectivement chanteur et guitariste).



The Twilight Singers est un groupe Indie Rock américain, initialement formé comme un Side Project de The Afghan Whigs (qui ont atteint leur apogée avec l'album 'Gentlemen') en 1997, par Greg Dulli.




2000 - Twilight as Played by The Twilight Singers
2003 - Blackberry Belle
2004 - She Loves You
2005 - Greg Dulli's Amber Headlights
2006 - Powder Burns
2011 - Dynamite Steps







Greg Dulli- Vocals, Guitar, Piano
Scott Ford- Bass
Dave Rosser- Guitar, Vocals
Greg Wieczorek- Drums, Vocals
Rick Nelson- Piano, Organ, Synth, Violin










La Setlist du Concert
ALL IF


La durée du concert : 0h30
La Setlist du Concert
BEAT MARK



La durée du concert : 0h35
La Setlist du Concert
THE TWILIGHT SINGERS


Last Night In Town (Dynamite Steps - 2011)
Fat City (Slight Return) (Blackberry Belle - 2003)
The Beginning Of The End (Dynamite Steps - 2011)
Forty Dollars (Powder Burns - 2006)
She Was Stolen (Dynamite Steps - 2011)
Don’t Call (Desire Cover) (Free Dowload - 2011)
Too Tough To Die (Martina Topley-Bird Cover) (She Loves You - 2004)
Bonnie Brae (Powder Burns - 2006)
Get Lucky (Dynamite Steps - 2011)
Teenage Wristband (Blackberry Belle - 2003)
Candy Cane Crawl (Powder Burns - 2006)
Never Seen No Devil (Dynamite Steps - 2011)
On The Corner (Dynamite Steps - 2011)
The Twilite Kid (Twilight as Played by The Twilight Singers - 2000)









La durée du concert : 1h00

AFFICHE / PROMO / FLYER



mercredi 30 mars 2011

GLASSER ~ Le Divan du Monde. Paris.











Première Partie : THE BIG CRUNCH THEORY + ANIKA




Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Pas beaucoup de têtes connues du grand public pour cette nouvelle édition des Femmes s’En Mêlent, la 14ème du nom, mais c’est aussi la vocation du festival d’être une sorte de découvreur de talents, voire d’amener en France des artistes déjà confirmés dans leur pays. La contrepartie de ce challenge, en l’absence de noms connus, est malheureusement un public peu nombreux. Pour ma part, mon emploi du temps assez chargé en concerts ne me permet de participer qu’à cette soirée et cela tombe bien, car d’une part j’aime bien Lisa Lund et son projet The Big Crunch Théory déjà aperçu au Festival MOFO 2011 et puis j’ai écouté un peu Glasser sur le net et cela ne m’a pas paru désagréable.

Rendez-vous donc au Divan du Monde que je n’ai pas fréquenté depuis pas mal de mois, peu de monde hélas, pour cette soirée, comme prévu, mais j’ai au moins le plaisir d’être avec la petite bande habituelle, Michael, Robert sans oublier Oliver.

La troupe qui entoure Lisa Lund pour son projet The Big Crunch Théory semble inchangée, en tout cas, je reconnais bien la batteuse rousse que j’avais bien aimée au Mofo. Lisa comme à son habitude est habillée d’une manière assez fantaisiste, mais je la trouve très jolie dans sa robe orange assez spéciale. Bon qu’est ce qui cloche dans ce groupe ? Le disque est sympa sans être génial, mais il y a pas mal de petits trésors pop cachés par ci par la. En concert cela ne marche pas. La faute d’abord à un début de concert calamiteux, le morceau qui débute le show (1992) ne met pas le groupe ni surtout le public en condition, et du coup on se pose des questions. Mais le problème majeur, c’est Lisa tout simplement. Ce n’est pas qu’elle soit dénuée de talent, mais elle a un gros problème, elle ne maitrise pas la scène. Souvent hésitante, rarement face au public, je la trouve assez dilettante, j’allais presque dire amateur, mais ce n’est même pas cela. Non elle n’arrive pas à donner l’impulsion et l’énergie à son spectacle. Du coup le concert est en demi-teinte même si j’adore toujours autant les pépites pop que sont Arrows avec son petit côté Au Revoir Simone ou alors Weapon mon morceau préféré. Dommage… mais bon, cela ne m’empêche pas de bien l’aimer quand même !  Lisa aura tout de même joué pendant 50 minutes.

La seconde artiste qui se présente sur scène m’est totalement inconnue. J’avoue même que je n’avais jamais entendu parler d’elle auparavant comme quoi personne n’est parfait et surtout pas moi ! Et ce concert d’Anika puisque c’est d’elle dont il s’agit sera la bonne surprise de la soirée. Sur scène 3 musiciens dont 1 bassiste qui jouera assis et 2  «bricoleurs», c’est le terme que j’emploierai dorénavant pour toute personne se trouvant derrière une table surmontée de claviers et autres appareils électroniques. Et, bien évidemment,  toute de noir vêtue telle une Édith Piaf blonde venue d’Allemagne, Anika est devant nous, grande et belle, mais tellement énigmatique. Je ne verrai pratiquement jamais son visage de toute la durée du spectacle, mais les quelques secondes ou je réussirai à l’apercevoir, ce sera pour voir une jeune femme complètement absente, le regard vague et vide, une drôle de sensation m’envahit qui oscille entre perplexité et fascination, mais au moment où la jeune femme va se mettre à chanter, tous mes doutes s’envolent, je suis presque hypnotisé par cet accent guttural qui me fait tout de suite penser à Nico. D’ailleurs, le premier morceau joué ce soir intitulé Terry a un parfum de Velvet Underground. Et puis il y a le phrasé, mi parlé mi-chanté, le tout d’un ton monocorde qui ajoute encore au mystère de la demoiselle. Ce que j’ai apprécié ce sont les compositions pour la plupart hypnotiques et envoutantes avec le premier choc lorsqu’elle va interpréter No One There, magnifique avec la ligne de basse omniprésente et la voix sépulcrale et presque désespérée d’Anika. Ce morceau me scotche tout simplement. Et je sais que je vais devenir accro ! ainsi qu’à son univers étrange et fascinant. Plus loin, ce sera Yang Yang et avec un synthé lancinant puis une surprenante et touchante version de I Go To Sleep tellement belle et dépouillée qu’on en pleurerait presque. La voix d’Anika semble séparée du reste, elle vogue au-dessus de la musique qui lui apporte juste un écrin pour la mettre en valeur, mais il ne faut pas s’attendre avec Anika à entendre une chanteuse telle qu’on l’entend généralement, avec elle pas d’effets de style, juste un dépouillement extrême et naturel. Mais le morceau qui m’a complètement fait craquer s’appelle Masters. Que dire si ce n’est qu’une simple ligne de basse et la voix d’Anika une fois de plus lancinante, la chanson qui évolue en boucle en ayant l’air de ne jamais vouloir en finir, c’est l’addiction assurée. J’ai beau pester contre le manque ou plutôt l’absence de lumière qui m’empêche de faire ne serait ce qu’une photo valable, je suis attiré comme un aimant par cette ambiance qu’elle sait si bien créer. Le dernier morceau s’appelle Sadness et m’évoque Nico puis sans un regard ni un mot vers le public elle se retire aussi énigmatique que lorsqu’elle est entrée sur scène. Entre temps c'est-à-dire 45 minutes j’ai été conquis.

Place maintenant à la vedette de la soirée, j’ai nommé Glasser. Et dès son entrée sur scène, je sens que le concert sera mauvais. Elle tout d’abord qui se veut différente en arborant une tenue que l’on pourrait qualifier d’excentrique et que je trouve surtout ridicule et qui à mon avis masque une certaine absence de talent. Car franchement j’ai trouvé le concert d’une platitude extrême, ce fut l’ennui profond en écoutant une artiste qui m’a fait penser par moment à une vague copie de Bat For Lashes mais de mauvais gout. Elle a beau sauter, vocaliser… Rien n’y fait. La mayonnaise ne prend pas. Et même le côté tribal de la musique ne me séduit pas. Des amis m’ont dit qu’ils avaient déjà vu des performances bien meilleures de sa part, je n’en doute pas, mais je ne suis pas sûr de vouloir retenter l’expérience. Bref 42 minutes de vide absolu.

Heureusement lors de cette soirée j’ai découvert Anika du coup je file au merchandising acheter son unique album que je vous conseille. Une soirée en demi-teinte donc. »






 


Glasser est l'alias de Cameron Mesirow, une jeune californienne qui avait déjà marqué l'Internet de sa patte en publiant un EP fin 2009, et surtout le single Apply.

2010 - Ring






Glasser: Cameron Mesirow, Vocal
+ Band









La Setlist du Concert
THE BIG CRUNCH THEORY
Intro
1992 (1992 - 2011)
Letter To My Lawyer
Eyes Lies (1992 - 2011)
Distortion (1992 - 2011)
Weapon (1992 - 2011)
The Strangest Heart In Romania (1992 - 2011)
What To Say (EP - 2010)
2 Wheels
Arrows (1992 - 2011)
12 Friends In The City (1992 - 2011)
Screaming Beast
Under The Moon
637 (1992 - 2011)









La durée du concert : 0h50
La Setlist du Concert
ANIKA
Terry (Anika - 2010)
End Of The World (Anika - 2010)
No One's There (Anika - 2010)
He Hit Me
Yang Yang (Anika - 2010)
I Go To Sleep (Anika - 2010)
Masters Of The War (Anika - 2010)
Love Buzz
In The City
Officer Officer (Anika - 2010)
Sadness Hides The Sun (Anika - 2010)








La durée du concert : 0h45
La Setlist du Concert
GLASSER
Non Disponible 

La durée du concert : 0h42
 
AFFICHE / PROMO / FLYER