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mardi 18 septembre 2007

KILL THE YOUNG ~ THE BISHOPS ~~ La Cigale. Paris.











Première partie : South Central

Ce qu’en a pensé Vik :

« Pour entamer la tournée promo pour leur second album, "Proud Sponsors of Boredom" à paraître le 24 septembre, Kill The Young commence ce soir par un concert exceptionnel à la Cigale, avec pour première partie, The Bishops, excellent trio anglais, et un invité de marque comme South Central, dans le cadre du festival "18 en Scènes". Donc une bonne soirée en perspective. J’arrive devant la Cigale vers 18heures, et ça ne se presse pas encore devant l'entrée. Je rentre dans cette salle et mes premières inquiétudes se confirment : ce soir le concert ne sera non seulement pas complet, mais douloureusement vide (le balcon est fermé...). Le public est jeune et... très féminin. Bon, on attend quelques temps, on discute, on patiente... Les roadies se pressent, direction : la fosse, car la soirée va commencer.

19h15 : The Bishops, mené par les frères jumeaux Mike et Pete Bishop, costards et cravates noirs, chemises blanches, coiffures sages, débarquent sur scène... Ce qui frappe, c'est la réelle  ressemblance des jumeaux, des vrais. Devant une salle aux trois quart vide, ils attaquent avec Breakaway (proche du style Kinks). Les titres, pour la plupart très courts, s'enchaînent à la vitesse de la lumière, ne laissant aucun temps mort ponctuer leur prestation : les superbes The Only Place I Can Look Is Down et I Can't Stand It Anymore, aux mélodies proches du rock 60's, le riff incendiaire du diptyque Lies & Indictments/Sun's Going Down, ou encore Higher Now et In The Night, mais aussi So High ou Carousel... Je n'imaginais pas le groupe capable d'une telle énergie scénique. Ils jouent un rock'n'roll simple et direct, et le concert est à l’image de l’album : court, intense, carré et précis. Les deux jumeaux, Mike et Pete sont côte à côte au bord de la scène. Ils font inévitablement penser aux Jam, avec leurs références Beatles/Hollies, mais avec un autre son. Ils prennent un plaisir certain à distiller leurs petits hymnes pop, et joueront la quasi totalité de leur premier album à un rythme d'enfer, témoignant d'une maîtrise déjà impressionnante. Leur fougue se communique au public, qui danse sauvagement : ça s'agite dans la fosse, un fan n'hésite pas à monter à plusieurs reprises sur scène et à s'emparer du micro pour entonner les refrains avec le chanteur. Mike joue avec le public et plus particulièrement avec le premier rang composé de jeunes filles. Le peu de fans qui se sont déplacés font honneur au groupe : les filles hurlent à la mort. La prestation s'achève sur la perle She Said Bye Bye, puis Mike plonge à son tour dans la mini-foule en délire pour le plus grand bonheur des fans. Durant trois bons quarts d'heure et avec 18 titres joués, The Bishops auront délivré un set rafraîchissant et enthousiasmant, malgré la mauvaise idée de les avoir fait passer en premier. Dommage pour les absents !!! Une chose est sûre, il ne faut pas les rater, nous allons très vite entendre parler d’eux.

20h20 : South Central (découverte Transmusicale 2007), soit deux Anglais, la tête enfoncée sous des capuches, va présenter un « DJ set » et s'agiter derrière les platines en jouant une musique electro rock. C’est une redoutable machine à danser, mais, dans l'ensemble, leurs boucles techno laissent le public assez froid. Ce n’est pourtant pas mauvais dans le style Justice, mais ce soir est une soirée rock et non electro ! Alors là je n'ai pas compris... l’organisateur devrait nous fournir une explication ?!! Durée du set 40 mn. Encore une attente. Juste avant que les lumières ne s'éteignent, je note que la salle ne s'est pas spécialement remplie.

21h30 : Enfin vint le moment tant attendu pour, lequel j‘étais finalement venu: Kill The Young. Les rideaux s'ouvrent, découvrant une scène vide, éclairée par des petites lampes dont la lumière vacille un peu, une télé allumée diffusant uniquement de la neige, derrière la batterie est suspendu un immense Kill The Young. Les frangins Gorman, en jeans et baskets, montent sur scène. D’entrée, la confrérie des Mc Gowan attaque pied au plancher, avec leur nouveau single We Are The Birds And The Bees et son refrain accrocheur… Et quelle chanson ! On est tout de suite plongé dans l'ambiance... Le son est bon, la formation est carrée, le morceau est efficace comme sur disque. La voix androgyne de Tom, le chanteur, se révèle étonnamment puissante. Derrière sa batterie, Olly, le plus jeune des frères, est impressionnant de puissance, martyrisant ses fûts avec une énergie fougueuse. Grosses guitares, rythmiques dynamiques, quelques bonnes montées en pression, les morceaux s’enchaînent facilement, avec énergie. Le 3ème titre, le supersonique No Problems, donne un coup de fouet au public, avec sa tension à la fois mélancolique et vénéneuse. Après 5 morceaux joués à fond, Miseducation vient calmer le jeu : ce sera le meilleur moment du concert, quand le batteur se met à la guitare acoustique (en duo avec le chanteur), tout en battant le rythme, et que le tempo s'adoucit, puis se poursuit dans un rock aux déflagrations sonores assez grunge. Visiblement heureux, Dylan et Oliver se donnent sans compter, et se montrent souvent plus expressifs que le taciturne guitariste Tom. Il faut encore citer Origin of Illness, le single du premier album, et tube imparable à l’intro entêtante, ainsi qu’un très bon Saturday Soldiers, et Bitting The Bullet, du dernier album. Le public ne fait néanmoins preuve que de peu de réponse.

En guise de rappel, un seul morceau, When The Sun Dies, avec son introduction en douceur puis, lentement, une montée en puissance, pour finir sur une plage instrumentale épique avec Tom et Dylan à terre ! Au bout d'une heure, le lumières se rallument, Olly, le batteur balance ses baguettes au public, puis, après un "merci, à bientôt" en français, les trois frangins quittent définitivement la scène.

La prestation est trop courte mais excellente. Promotion du nouvel album oblige, 8 titres de "Proud Sponsors of Boredom" ont été joués, et 4 seulement du 1er album. Tout le monde se dirige vers la sortie, et personne ne semble préoccupé que le concert ait été pénalisé par un public trop mou. Pourquoi la salle était-elle si vide ? Il est vrai que Virgin et le Crédit Mutuel n'ont pas fait une bonne promotion de leur festival, mais j’imaginais plus de fans pour Kill The Young. Au vu de la prestation énergique, généreuse et corrosive qu’ils ont livrée au public parisien, et de la cohérence de leur répertoire, on se dit que cela devrait plutôt bien marcher pour eux dans les mois qui viennent… »



The Bishops sont un groupe de London, UK. Formé autour des deux frangins jumeaux Bishop, Mike et Pete. Ce trio avec ses costards-cravate et ce look petite frappe mod, fait irrémédiablement penser aux Jam, ayant un petit air des frères Gallagher d'Oasis, mais les influences des Bishops va cependant crêcher plus du côté des sixties. Le premier album intitulé tout simplement The Bishops est sorti au printemps 2007.

 

Originaire de Manchester, capitale légendaire du post-punk et de la contre-culture britannique, les tout jeunes adultes de Kill The Young, formé en 2005, ont de sérieuses références musicales en héritage. Avec un nom provocateur, une énergie contagieuse et quelques tubes tout entier dédiés au dance-floor, le groupe propose un mélange plutôt efficace entre indie rock US (Smashing Pumpkins) et influences post-punk d'autres célèbres mancuniens (New Order, The Smiths). Grosses guitares et déflagrations punk alternent avec mélodies pop, le tout soutenu par la voix étranglée et néanmoins étrangement puissante de Tom Gorman.

(http://www.killtheyoung.com/)
(http://www.myspace.com/killtheyoung)
(http://fr-fr.facebook.com/killtheyoung)
 

The Bishops - 2007



Kill The Young (2005)
Proud Sponsors Of Boredom (2007)



THE BISHOPS









• Mike Bishop - Vocals and Guitar
• Pete Bishop - Vocals and Bass
• Chris McConville – Drums









KILL THE YOUNG










Tom Gorman : Guitar/Voice
Dylan : Gorman Bass
Olly Gorman : Drums/Backing Vocals








NON DISPONIBLE


La durée du concert : 0h50

AFFICHE / PROMO / FLYER



























ARCHITECTURE IN HELSINKI ~ La Maroquinerie. Paris.


 









Première partie : Yatch
 
Ce qu’en a pensé Gilles : 

« Cela fait plus d'un an maintenant que j'entends, je lis et que je vois sur le Web pas mal d'articles (souvent élogieux d'ailleurs) sur Architecture in Helsinki qui comme son nom ne l'indique pas est d'origine Australienne. J'ai acheté il y a quelques temps leur dernier album, qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, loin de là, non pas que cela soit mauvais mais plutôt anecdotique. L'occasion était belle de voir le groupe en live, celui ci étant programmé dans ma salle fétiche, La Maroquinerie. Concert complet d'ailleurs, AIH ayant une bonne réputation en France.

C'est donc une nouvelle fois seul que je me retrouvai au 23 de la rue Boyer. Dès l'ouverture des portes, je me suis dirigé derrière la console pour prendre place tranquillement accoudé à la barrière métallique. Public plutôt étudiant ce soir, pas beaucoup de gens que je connaisse. En première partie, Yatch. groupe composé de... Jonas, et c'est tout ! Le jeune homme s'accompagne de bandes enregistrées pour 30 minutes de techno/dance pas si mauvaise que cela au fond, le Jonas en question étant monté sur ressorts et dégageant une énergie peu commune. Il y aura un moment assez amusant lorsqu'il demandera au public de lui poser des questions sur tous les sujets pour un jeu de questions-réponses. Pas mon truc musicalement, mais le gars est assez fort dans son genre.

La salle est maintenant pleine (pour les amateurs de chiffres, La Maroquinerie Sold-out, c'est environ 500 personnes), Architecture in Helsinki arrive sur scène assez discrètement. On sent une influence Arcade Fire, non pas sur le style musical, mais sur le joyeux bordel sur scène avec des musiciens multi-instrumentistes (c'est à la mode !). Je ne trouve pas le son trop bon, assez fouillis et pas assez fort. Je remarque tout de suite la même chose que j'avais constaté sur le CD, il n’y a pas de grands morceaux, les compos sont assez faibles je trouve. Bon c’est légèrement compensé par l'esprit assez festif des membres du groupe, visiblement heureux d'être là ce soir. Le chanteur se dira même désolé que des gens n'aient pas pu venir assister au concert, comme il était sold out depuis plusieurs semaines. Musicalement, j'ai reconnu une influence assez prononcée de Talking Heads pour... le groove - un mot que je n'aime pas trop utiliser, car il fait plutôt référence dans mon esprit à la variété RnB (prononcer ARE AND BEE si vous voulez être branché) -, et parfois des rythmes Calypso, me rappelant Herman Dune. Bon ce n'était pas désagréable, mais malgré le respect que j'ai pour ces Australiens au demeurant fort sympathiques, je trouve leur réputation quand même surfaite.

65mn de concert, le public est ravi, moi je reste sur ma faim, mais qu'importe, j'ai tout de même passé un agréable moment. »




Architecture in Helsinki est un groupe de musique non pas finlandais mais australien formé en 2000. Il est constitué de huit personnes, qui résident actuellement à Melbourne

(http://www.myspace.com/aihmusic)
(http://www.architectureinhelsinki.com/)
(http://www.facebook.com/architectureinhelsinki)



Album
2004 - Fingers Crossed
2005 - In Case We Die
2006 - We Died, They Remixed
2007 - Places Like This

EPs
2007 - Heart It Races


 


ARCHITECTURE IN HELSINKI
Cameron Bird, James Cecil, Gus Franklin, Jamie Mildren, Sam Perry, Kellie Sutherlan
 Most of the group's members play multiple instruments


La Setlist du Concert

 ARCHITECTURE IN HELSINKI 

Non disponible


La durée du concert : 1h05

AFFICHE / PROMO / FLYER

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Architecture In Helsinki - Do the Whirlwind