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lundi 18 juin 2007

KoЯn ~ Le Zenith. Paris.






Première partie : Hatebreed


Ce qu’en a pensé Vik :

« Le groupe KoRn est considéré ni plus ni moins comme le créateur et la référence du courant néo-métal : s’il y a bien une date que je ne pouvais pas manquer, c’était bien le 18 Juin 2007, car cela faisait 4 mois que je gardais précieusement le ticket de ce concert hors normes, que j’attendais depuis plus d’un an (le dernier passage du groupe en France ayant été annulé à cause d’une maladie du sang du leader) !

17H30 : arrivée au Zénith ! Il y a du monde, et pas mal de véritables fans, des fidèles du groupe, portant d’anciens T-shirts marqués « FOLLOW THE LEADER », « ISSUES », titres des anciens albums de KoRn. Un véritable plaisir, car on parle du groupe, de son passé et surtout des musiciens hors normes qui le composent. 19H00 : ouverture des portes, passage par la fouilles, De véritable fans, des fidèles du groupe, rien à déclarer à la douane, et course rapide vers le premier rang ! Ouf ! On peut maintenant attendre tranquillement !

20h00, les lumières s'éteignent, le son grave d’une basse s’élèvre, suivi par une guitare et une batterie, et là je me dis que ça envoie quand même pas mal ! Le premier groupe est sur scène, avec un joli décor rouge, mYpollux, de Nancy : il est clair que ce groupe a une présence scénique, et une chanteuse très énergique, sympathique,... avec une voix sublime (avec une sonorité proche de Aqme) ! Malheureusement, pour la musique... un genre de Evanescence français, donc rien de génial... en plus avec un son un peu pourri ! Je pense que ça aurait pu être vraiment plus agréable si cette foutue balance avait été mieux faite, mais c’est souvent le cas pour les premières parties, faute de temps. Les 33 minutes de leur show m’ont semblé bien longues.

Hatebreed, le deuxième groupe en première partie, est annulé sans explications ! Grosse déception !KoЯn se fait attendre, le micro est dévoilé… la tension monte, ça hurle, ça crie, ça scande le nom du groupe : KoЯn KoЯn KoЯn… à l’infini. 

21H15, KoЯn entre en scène ! La fosse est chaude comme la braise lorsque Jonathan Davis fait son apparition en kilt, arrivant avec une cornemuse, et s’approche de son fameux micro, signé H.R. Giger, le créateur de Alien : ça y est c'est parti pour 1h25 de folie, où KoRn nous serviront leurs plus grands succès !

Ils ne sont pas moins de 8 musiciens sur scène, les membres additionnels du groupe prenant place sur une estrade dans le fond de la scène... Une intro abrasive heavy fait immediatement monter la pression : prélude de plein de bonnes choses... L’estrade de la scène est divisé en deux : devant, le bassiste, le chanteur et le guitariste ; derrière, en hauteur, le deuxième guitariste, le percusionniste, le batteur et le choriste (qui fait aussi des percussions). Nous avons ce soir un invité de marque, Joey Jordison (de Slipknot) à la batterie (l’un des meilleurs batteurs de metal actuels) car David Silveira, le titulaire, a décidé de faire une petite pause dans sa carrière musicale. Oui, trois percussionnistes, autant dire que certaines parties rythmiques seront vraiment furieuses !! C'est tout le Zénith qui se lève, chante, saute, hurle. La chaleur est étouffante. Quelle énergie ! C'est intense ! Entouré d'un décor magnifique et sous un éclairage voluptueux, KoЯn sont soutenus par un public presque hystérique.

Première constatation, le son est propre (très bonne balance) et énorme, dés la première chanson ("Here To Stay", avec le riff du guitariste Munky qui déchaîne encore plus le public). Le groupe, malgré l’absence de deux de ses membres, gagne quand même en puissance, l’apport de leurs nouveaux (et talentueux) musiciens étant impressionant. Jonathan Davis, le chanteur, n’est pas quelqu’un de très équilibré et cela se ressent, dès que les premières lignes de chant sont crachées sans ménagement, mais il est très en forme ce soir, et maîtrise à la perfection sa voix : tous ses démons intérieurs explosent avec une intensité effrayante. Fieldy, égal à lui-même, excentrique autant qu’imprévisible, fait claquer sa basse avec un son unique et révolutionnaire. Puis c’est "Twist" une surprise de 1996… un son rageur pour ce public clairement acquis au groupe.

Les vieilles chansons sont bien remaniées, plus agressives... C'est très paradoxal quand on entend "Evolution" entre temps. Avec des titres de chaque album, ils nous livrent un aperçu, dans le désordre, de l’évolution de leur musique. Malgré son problème de santé, le chanteur offre une prestation impeccable lors du moment attendu par beaucoup : l’intro de "Shoots And Ladders" à la cornemuse, qu’il fait durer en se balladant d’un côté à l’autre de la scène. La communication entre le groupe et le public est plus physique que verbale, mais l’ambiance est explosive. Les guitares accordées à un niveau effroyablement bas, les lignes mélodiques épileptiques et les ruptures brutales créent un show purement jouissif. Les titres s’enchaînent et le temps semble passer à la vitesse de la lumière, aucun passage à vide pendant la duré du concert. Après l’explosif "Y’all Want A single" au cours duquel Jon invite le public à lever le majeur en l’air en hurlant "Fuck You", le groupe se retire back stage. Après à peine une petite dizaine de minutes d’attente, KoЯn réinvestissent la scène pour finir leur show avec "Twisted Transistor", "Freak on the Leash" … ça a beau ne ressembler en rien à du métal, cette chanson a quand même de la gueule !... Et KoЯn de s’arrêter en plein milieu de "Clown", pour attendre que le public fasse encore plus de bruit avant de repartir… "Throw me Away", puis le dernier morceau, "Blind", chaotique, datant de 1994, qui, 13 ans après sa sortie, a toujours le pouvoir d’enflammer une salle… « Are you ready ?! This place inside my mind, a place I like to hide… I can see, I can see, I'm going blind... I'm blind!... » Une chanson qui a marqué toute une génération. Dès la dernière note, le groupe tire sa révérence en prenant le temps de saluer le public et, pour Jon Davis, de récupérer un drapeau français décoré du mot «KoЯn».

Ce concert s’est révélé plus qu’à la hauteur de mes attentes. Bref… un grand concert, avec un public en transe, des rythmiques hallucinantes et un KoЯn faisant merveille en live. Une énergie incroyable ! Une set list de rêve et de folie ! Un pogo mortel, une ambiance… bref c'était à ne pas rater et quand il sera "IN", de dire qu'on écoute KoЯn, je pourrai crier que je les ai vus déjà 4 fois !!!
« Are you ready?! I can see, I can see… »







Mypollux est un groupe de pop-core français, chantant en français, originaire de Nancy.

(http://www.myspace.com/mypollux)



Korn (habituellement typographié KoЯn pour coller au logo officiel) est considéré comme le groupe à l'origine du mouvement que l'on appelle néo metal, avec Deftones. Le groupe a été fondé en 1993 à Bakersfield, banlieue de Los Angeles. Groupe forgé à la scène, Korn sort son premier album (KOЯN) homonyme de manière quelque peu confidentielle en 1994. Il connaît progressivement un engouement certain et Korn devient la figure de proue des nouveaux groupes de néo metal, aux côtés des Deftones.
(http://www.myspace.com/korn)
(http://www.korn.com/)
(http://www.facebook.com/korn)
 

 Korn (1994)
Life Is Peachy (1996)
Follow the Leader (1998)
Issues (1999)
Untouchables (2002)
Take a Look in the Mirror (2003)
See You on the Other Side (2005)
Untitled album (2007
)









  • Lucie LEBRUN surnommé "Lussi" - Voix - Piano - Violoncelle
  • Yann KLIMEZYK - Guitare
  • Florent PERRETON - Basse
  • Thomas COPIER - Batterie










· Jonathan Davis - vocals, bagpipes
· Reginald "Fieldy" Arvizu - bass guitar
· James "Munky" Shaffer - guitar, backing vocals
+
Clint Lowery - guitar (ex-Sevendust)
Michael Jochum - percussions
Joey Jordison - drums, (SlipKnot)
Mike Bordin drums (ex-Faith No More)
Kalen Chase - backing vocals , percussion
Zac Baird - keyboards






Chrysalide
Qui dort dîne
Jeu
Par défaut
Coffre à souhaits
Paraffine
L'or et le coton
Notre Nouveau monde
Lapsus
Mon lit à baldaquin


La durée du concert : 0h33




Here to Stay (Untouchables - 2002)

Twist (Life is Peachy - 1996)
Good God (Life is Peachy - 1996)
Break piano
Coming Undone (See You and the Other Side - 2005)
Falling Away From Me (Issues - 1999)
Solo de percussions
Somebody Someone (Issues - 1999)
Right Now (Take a Look in the Mirror - 2003)
Shoots & Ladders (KoRn - 1994)
One (Metallica Cover)
Divine (KoRn - 1994)
Got the life (Follow the Leader - 1998)
Evolution (Nouveau single sortie mondial de l'album le 31/07/07)
Y'All want a single (Take a Look in the Mirror - 2003)
Encore
Twisted Transistor (See You and the Other Side - 2005)
Freak on the Leash (Follow the Leader - 1998)
Clown (KoRn - 1994)
Throw me Away (See You and the Other Side - 2005)
Blind (KoRn - 1994)


La durée du concert : 1h27


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Mypollux - Coffre A Souhaits



PRAVDA ~ Le Point Ephémère. Paris.













Première partie : This Is Pop


Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Enfin Pravda en tête d'affiche après avoir fait pas mal de premières parties (dont celle d'Indochine). Cette fois-ci le concert se déroule au Point Ephémère, une salle que ne connais pas, qu'importe, je vais la découvrir ce soir. Je suis malheureusement seul de la bande à ce concert, tant pis pour les absents !! Pour situer la salle, elle se trouve le long du Canal St Martin, pratiquement à l'endroit où celui ci devient souterrain. Le bâtiment abrite, outre la salle de concert, un bar restaurant et une caserne de pompiers !! Le billet indiquant 20h30, je suis arrivé tranquillement vers 19h30/19H45, il y a pas mal de monde, on ne sait pas vraiment si les gens viennent pour le concert, ou pour boire un coup et discuter le long des berges du canal. Il fait un temps assez lourd ce soir. L'ouverture des portes se fait tranquillement aux alentours de 20h35, je découvre enfin cette salle. Bon, c'est clair que ce n'est pas véritablement une salle de concert, plutôt une grande pièce bétonnée aménagé pour les concerts. La scène est relativement grande et surtout profonde. La salle a une capacité de 300 places, nous sommes entre 200 et 250. Ce soir, ce sont des spectateurs qui connaissent pour la plupart l'itinéraire du groupe.

En première partie, This Is Pop, un trio parisien composé de M, L et S (1 femme, 2 hommes). Avec des influences très electro-rock, ils me font parfois penser à Motormark : un bon set de 40 mn, le public a vraiment bien apprécié... Un groupe à suivre, vraiment pas désagréable.

Il commence à faire vraiment chaud maintenant, et de plus je suis envahi par le fumée des cigarettes. Je me suis placé sur la gauche de la scène (pour être en face de Sue bien sûr), légèrement en retrait, car il y a à cette endroit des sortes de gros caissons collés à la scène. J'ai juste une petite jeunette devant moi, les conditions sont parfaites au niveau de la vision. Il doit être maintenant pas loin de 22h00, Pravda (Sue et Mac...) montent sur scène, elle vêtue d'un tee shirt C.I.A, qu'elle s'empressera d'enlever au bout de 2 ou 3 morceaux pour laisser apparaitre son torse nu avec juste quelques bandelettes de scotch noir (il n'en restera plus qu'une cachant les seins). Mac, quant à lui, porte un tee shirt KGB. Le couple est vraiment sympa, souriant et prenant énormément de plaisir à jouer et à communiquer. « Cela fait longtemps que l'on n'a pas joué à Paris », nous dis Sue. Le concert commence fort avec Body Addict. Ce que j'aime chez Pravda, dont on qualifie la musique d'Electro Rock, c’est qu’il s’agit plus simplement de Rock tout court. Le son est très bon, je ne sais pas ce que cela donne au fond de la salle, mais en tout cas, d'où je suis placé, on entend tous parfaitement, que ce soit les vocaux ou les guitares. Si le jeu de basse de Sue est relativement primaire, il n'en reste pas moins efficace, et surtout elle a une attitude très rock'n'roll, j'adore. Personnellement, je la trouve d’ailleurs extrêmement sensuelle.

Le concert continue sur un train d'enfer, cela bouge pas mal, on aura droit à quelques bousculades mais rien de bien méchant, : bonne esprit ce soir. Pravda nous joue une première fois le morceau phare de l'album, Tu Es A L'Ouest, superbe, nous avons droit ensuite à une excellente version de Ace Of Spades, très fidèle dans l'esprit à Motorhead (j'ai trouvé la basse bien plombée...). Au bout de 65 mn, nos deux compères finissent sur une seconde version de Tu Es A L'Ouest, plus rapide si je me souviens bien.

Fin du spectacle, nous sommes ravis, Pravda a vraiment bien assuré ce soir, bravo. J'ai oublié de dire que le public, même si il était en majorité composé par des gens d'une moyenne d'âge oscillant entre 18 et 20 ans, comportait aussi pas de gens de tous âges, Pravda fédérant les générations. Il est clair que je retournerais les voir lors de leur prochain passage parisien. De retour vers la voiture, j'ai pu goûter au plaisir de se promener le long du canal St Martin... Je ne connaissais pas, c’est très agréable ! »





photos de olivier m

Pravda est un groupe français qui vit le jour en janvier 2003. Il se composait au départ de Sue à la basse, Mac (bassiste des Bisons) à la guitare et Boris au Charley. Le duo a depuis fait parler de lui auprès des amateurs de rock brut et d'électro minimale, privilégiant un style de musique simple et direct. Leur nom vient du russe Pravda qui signifie Vérité. Il fait aussi référence au célèbre journal du PC de 1918 à 1991.


2007 - À L'Ouest

EP
2004 - Domptages 02
2005 - Démystification
2005 - Tu es à l'ouest / Body addict 
2006 - Work in progress
2006 - Pravda covers








Sue – Vocals / bass / synth
Mac - Guitar











La Setlist du Concert
PRAVDA


NON DISPONIBLE


La durée du concert : 1h10

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