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jeudi 29 mars 2007

AIR ~ La Cigale. Paris.













Première partie : Peter Von Poel


Ce qu’en a pensé Vik :
 
« Après 3 ans d'absence (Zénith 11 mars 2004), voici donc, à l’occasion de leur nouvel album "Pocket Symphony", la tournée mondiale de Air avec un passage exceptionnel promo à la Cigale de Paris (complet), soit la salle idéale pour eux : chaleureuse, intime, « vintage » comme leur musique et leurs synthés - autrement dit la soirée “Home Sweet Home”.

20h00 : en première partie Peter Von Poel, guitariste inspiré, mais compositeur d’une pop folk un peu trop uniforme. En solo sur scène, avec sa belle voix et muni de sa seule simple guitare (ce qui est un peu dommage..), il nous présente quelques titres de son remarquable premier album “Going to where the tea trees are”, mais l’absence de basse/batterie et synthé se fait cruellement ressentir. Un artiste à découvrir d’urgence, quand même...

Ce soir nous avons à la Cigale un public de snobs, de fans et des vedettes (Manoevre, Manu Chao,…) : eh oui, un concert promo attire beaucoup d’invités, mais aussi un public chiant (mou)... On parle, on boit une bière... Moi je suis au balcon, plein centre, et je regarde tranquillement le tout en attendent mon duo préféré.

21h00 : Ponctuels, Air arrivent sur scène, tout de blanc vêtus, sous un déluge d'acclamations, et les lumières ne sont même pas éteintes que le son électro de "Radian" envahit la salle, pendant qu’arrivent les autres musiciens (batterie et claviers) accompagnant le duo, habillés en noir. Nicolas se place derrière ses claviers électroniques MS-20 et le Solina Strings, tandis que Jean-Benoît prend sa guitare acoustique. Le show démarre. Cette fois ci, comme prévu, les morceaux ne diffèrent pas réellement les albums : seulement quelque ajouts par ci, par là... Le son est vraiment excellent, même s'il est un poil en dessous de celui de la tournée "10000hz".

J'aime bien la musique de Air, mais leurs capacités scéniques sont toujours inexistantes : c’est le strict minimum syndical, même pour les jeux de lumières (3 spots !). C’est bien dommage, on pensait assister à des versions remixées se prêtant plus au live, des choristes, des jeux de lumière dans la salle... rien de tout cela. Le Moog, par contre, est bien là, et superbement épaulé par une guitare basse omniprésente et une batterie d'enfer. Air enchains ses titres "Once upon a time", "Napalm Love", faisant décoller le concert, dans une ambiance magique, face à ce public attentif. Puis suit "Talisman", tout en basse groovy et douceur de moog, "Venus" et "Run", People in the city avec son apogée électronique. Un concert qui ressemble donc à un Best Of, mais peut-on en vouloir à un groupe de jouer ses titres les plus magiques ?

Air se serve de tout son répertoire : Moon Safari, 10.000 Hz Legend, Talkie Walkie, Pocket Symphony, la BO de Virgin Suicides, tout en créant une liaison sonore cohérente entre ces titres... S’ils pouvaient seulement allonger leurs morceaux, et non pas jouer simplement des copies des versions studio, ce serait géant ! Voilà "Mer Du Japon", sublime et douce, malgré le petit regret de ne pas avoir entendu la moindre note de «shamisen » ni de «koto» jouée par Nicolas (ces instruments japonais qui ont valu tant d’éloges au nouvel album “Pocket Symphony”) !

Le set se termine avec "Kelly", les lumières se rallument en totalité, les musiciens quittent la scène, la salle se réveille et le public manifeste crie : « AIR AIR AIR … »... Déjà une heure de passée ! Un roadie ramène alors un troisième micro !?...

Quelque minutes d’attente et Air reviennent avec une surprise : Charlotte Gainsbourg, pour "Beauty Mark" et "The Operation"(mais pas de 5.55…). Bref, un moment magique, pour le grand plaisir du public surpris, et vite en délire ! Un silence, puis enchainement avec le grand tube du groupe, "Sexy Boy", groovy, efficace, une grande version pour clôturer ce rappel. Ils s’en vont. Est-ce fini ??? Non, ils reviennent, et cette fois avec un autre ami, Neil Hannon,le chanteur/leader de Divine Comedy, portant un t-shirt « I Love Air », pour l’un des featuring phares du dernier disque "Somewhere Between Waking and Sleeping", et en guise de bouquet final, "La Femme D’Argent", instrumental… Je ne pensais pas que l’on pouvait transformer cette chanson en mur de son « mogwaïen », impressionnant, un très bon finish. L’émotion est toujours quelque part… derrière ces mélodies avec leurs sublimes arrangements !

La prestation de ce soir à la Cigale à été mémorable. Une set list très intéressante avec 5 chansons du nouvel album et deux surprises de classe pour UN BON SHOW de 1h30 ! Court mais jouissif ! Bref une véritable soirée envoûtante, passionnante, intense, sublime et magique !!! En sortant de la salle, je n’avais pas les oreilles qui sifflaient, mais le public était heureux. »








Air est un groupe français de musique électronique.Leur musique est caractérisée par une ambiance lente, et un son original et psychédélique. De nombreux riffs de guitare accompagnent des sons électroniques et des voix vocodées.

(http://www.myspace.com/intairnet)
(http://en.aircheology.com/)

 

1997: Premiers Symptômes
1998: Moon Safari
2000: The Virgin Suicides
2001: 10 000 Hz Legend
2002: Everybody Hertz
2004: Talkie Walkie
2006: Late Night Tales
2007: Pocket Symphony

 






Jean-Benoît Dunckel - Synths moog
Nicolas Godin - Guitar & Bass
+ Keyboards / Drums






 


 La Setlist du Concert
AIR


Radian (10 000 Hz Legend – 2001)
Venus (Talkie Walkie – 2004)
Once upon a time (Pocket Symphony – 2007)
Napalm love(Pocket Symphony – 2007)
Talisman (Moon Safari – 1998)
Run (Talkie Walkie – 2004)
Cherry bosom girl (Talkie Walkie – 2004)
Remember (Moon Safari – 1998)
People in the city (10 000 Hz Legend – 2001)

Mer du Japon (Pocket Symphony – 2007)
High school lover (The Virgin Suicides 2000)
Left bank (Pocket Symphony – 2007)
Don’t be light (10 000 Hz Legend – 2001)
Kelly watch the stars (Moon Safari – 1998)


ENCORES 1

Beauty mark (with Charlotte Gainsbourg)
The operation (with Charlotte Gainsbourg)
Sexy boy (Moon Safari – 1998)


ENCORES 2
Somewere between walking and sleeping (with Neil Hannon)
  (Pocket Symphony – 2007)
La femme d'argent (Moon Safari – 1998)



La durée du concert : 1h30

AFFICHE / PROMO / FLYER







THE LONG BLONDES ~ Le Trabendo. Paris.













Première partie : Gülcher


Ce qu’en a pensé Gilles B.:

« 4ème et dernier concert de la semaine, la performance d'Amy Winehouse prévue le lendemain au même endroit étant annulée : j'arrive assez tôt, pour être sûr de pouvoir me mettre au premier rang, mais ce soir, pas d'inquiétude, je suis resté tout seul pendant presque 45 minutes devant le Trabendo ! (Heureusement, j'avais prévu de la lecture...) Ce soir, Eric, Gilles et Jean Pierre étaient de la partie. Il faut dire que nous restions sur une excellente impression du concert donné le 14 décembre dernier à la Maroquinerie. Ouverture des portes relativement tôt alors qu'il y a très peu de monde dehors. A notre habitude, nous nous plaçons sur la gauche de la scène.

Toujours peu de monde alors que Gülcher prend possession de la scène du Trabendo. Quoi en dire ? Pas grand chose malheureusement. Ce groupe français propose une pop assez classieuse avec un chanteur ayant des intonations à la Brian Ferry. Pas mauvais, mais sans véritable saveur malheureusement, comme une grande partie des groupes français que l'on voit en première partie, pas de folie, pas d'émotions, fermez le ban. 35 minutes d’un concert mollement accueilli par le public. L'avantage de se retrouver avec des amis dans un concert, c'est de pouvoir discuter entre le passage des groupes, ce qui fait que la soirée se passe beaucoup plus agréablement en général (surtout si on boit une bière ou deux). Bref, musique et politique furent les sujets de l'entracte.

Il est maintenant 21h15, arrivée des Long Blondes sur scène et à ma grande surprise, la salle du Trabendo est loin d'être pleine, personne ne nous pousse, pas de bousculade, nous sommes (presque trop) tranquilles au 1er rang. Kate Jakson est toujours aussi ravissante, habillée cette fois style pin up très fin des années 50, jupe moulante cintrée à la taille, chemisier noire, chaussure à talons, bref de la bombe quoi !!!. Les 2 autres filles sont elles aussi habillées vintage, mais plus classique. Dorian Cox est l'archétype du musicien anglais au niveau du look, tatouages de pin up sur les bras, cheveux en pétard, très longiligne et surtout, excellent musicien. Le show démarre par Lust In The Movies suivi de Week End Without Make Up et je trouve que c’est un problème : on commence par les 2 meilleurs morceaux de l'album, pas le temps de se mettre en condition surtout que le son n'est jamais parfait en début de concert (surtout au niveau de la voix). Le plus navrant, c’est que, avant d’attaquer le second morceau, Kate Jackson nous annonce que le concert aurait du être annulé du fait d’une intoxication alimentaire qu'elle a contractée la veille. Et effectivement, cela se ressent considérablement : étant relativement proche d'elle, je vois que, malgré ses sourires, elle semble contractée, bougeant beaucoup moins que d'habitude, buvant sans cesse de l'eau et éprouvant de la fatigue (...vu ses rictus). De plus, il faut bien admettre que le groupe tient surtout grâce à Dorian et Kate, les 2 autres filles Reenie Hollis et Emma Chaplin (dont on n'entend pas du tout la guitare en concert) restant très effacées. Le concert s'est donc résumé à un mini « best of » sans âme, avec un public vraiment mollasson (et je suis gentil) qui n'a pas vraiment aidé le groupe. Bref, 40 (43mn dixit Jean Pierre) de concert, avant que Kate Jackson fasse signe à ses camarades qu'elle n'en peut plus.

Malheureusement, nous n'aurons pas eu droit à Swallow Tatoo, ni à In The Company Of Women. Que penser de ce concert ? Pour sûr, il ne restera pas dans nos mémoires surtout avec le contraste saisissant entre ce soir et le show de la Maroquinerie 4 mois plus tôt, où la folie était de rigueur avec un public déchainé. On va maintenant attendre un second album et voir ci les Long Blondes tiennent toujours la route sur la longueur. Je retournerai quand même les voir en concert, car je pense que, ce soir, les circonstances n'étaient pas en notre faveur. Ah oui, point positif si l'on veut, nous étions dehors vers 22h00 !!! »







The Long Blondes est un groupe de rock inde originaire de Sheffield (Yorkshire). Ils dégagent une image de « punk glamour », symbolisé par leur chef de file Kate Jackson.

(http://www.thelongblondes.co.uk/)
(http://www.myspace.com/thelongblondes)


 2006 - Someone To Drive You Home


 


Dorian Cox - Lead guitar and keyboards.
Reenie Hollis - Bass guitar and backing vocals
Emma Chaplin - Rhythm guitar, Keyboards and backing vocals
Kate Jackson - Lead vocals
Screech Louder (real name Mark Turvey) – Drums










La Setlist du Concert
THE LONG BLONDES


Lust in the Movies (Someone To Drive You Home - 2006)
Weekend Without Makeup (Someone To Drive You Home - 2006)
Once And Never Again (Someone To Drive You Home - 2006)
Five Ways To End It (US Bonus - Someone To Drive You Home - 2006)
Only Lovers Left Alive (Someone To Drive You Home - 2006)

You Could Have Both (Someone To Drive You Home - 2006)
Giddy Stratospheres (Someone To Drive You Home - 2006)
A Knife for the Girls (Someone To Drive You Home - 2006)
Appropriation (Single - 2007)


La durée du concert : 0h55

AFFICHE / PROMO / FLYER