Comme tout le monde, j’entendais régulièrement Mika à la radio, avec ces sonorités 80’s, ces petits airs new-wave, ces incursions désinhibées dans les aigus, ses influences Bee Gees, Elton John et Freddy Mercury... mais pas de disque chez moi donc j’hésitais à le voir « en vrai » sur scène. C’est Eric, véritable passionné de Mika, qui a commencé à me faire un bon travail de sape, et enfin m’a convaincu d’assister avec lui à ce deuxième concert au Zénith, archi complet (comme l’entière tournée...). J'ai commencé à écouter, et lorsque le jour du concert est arrivé, j'étais devenu un accro. J'avoue avoir été un peu bluffé par ce jeune homme, qui réussit à recycler 30 ans de pop et de disco, et à en faire un truc très contemporain. Me voici arrivé face au décor rouge du Zénith à 17h30, pour être le plus proche possible des grilles d’entrée. Eric arrive un peu plus tard, avec son sourire des grands jours...19h00, les grilles s'ouvrent enfin... hop hop hop on se dépêche ! On arrive à s’installer à la 1ère rangée des gradins, qui se remplissent petit à petit... Je note que les jeunes filles en fleur (voire en bouton) sont légion, mais au fur et à mesure que la salle se remplit, les trentenaires ne manquent pas non plus, ni même les quadras, et parfois plus... Rien d'étonnant à ce que tout le monde se retrouve dans Mika, tout est là.
20h15 : Première partie, Yelle, chanteuse française (alias Julie..) « chauffe » la salle. Petite brune en collants rose zébrés et tee-shirt jaune fluo, elle est super dynamique sur scène, ses chansons s'enchainent sans réel pause. Avec cette pêche d'enfer, elle débite ses morceaux plus qu’elle ne les chante. Les paroles sont sans prétention, acidulées, comme elle, la musique est bonne, rythmée : batterie et mix... mais gâchée par la voix (elle chante mal). Hormis les quelques morceaux connus (Je veux te voir, 85a, A cause des garçons, remix non indispensable de la chanson d’Alain Chamfort de 1987) le reste est nul. Ça me rappelle un peu Lio jeune, avec une prestation scénique en forme de cours d’initiation « on the dancefloor ». Enfin les lumière se rallument… une demi-heure de concert que j’ai trouvé bien longue. Arrivé de Sophie, la femme d’Eric, avec la petite et charmante Emilie, leur fille. On est prêts pour la suite. L'excitation générale se fait sentir... Le public sous tension surveille le moindre mouvement derrière le rideau noir, afin d’apercevoir de quoi sera fait le décor.
21h20 : La lumière s'éteint soudainement, la musique change, la foule hurle, lève les bras le plus haut possible et en un seconde les fans en furie font vibrer la toile du Zénith "MIKAAAAAAAA". Waooooo ! Un feu d’artifices ! En effet rien que l’intro, avec les petites voix robotiques, du méga tube de l’été, Relax, Take it Easy donne d’entrée de jeu l’ambiance du concert. Le rideau s’ouvre et on découvre un décor, très kitch sous les projecteurs, qui l’éclairent d’un bleu nuit de circonstance, avec au fond une tenture représentant un arbre, et surtout une étrange boule géante, qui éclate et laisse apparaître une silhouette en collants, affublée d'une paire d'ailes d'ange, dans un faisceau de lumière : non, ce n'est pas Mika ! L'ange disparaît, les musiciens s’installent, et sur les notes au piano du célèbre single, devant une constellation d'écrans de téléphones portables, Mika arrive, surgi de nulle part, arpentant et courant sur toute la scène, en veste cuivre lamée et bas de smoking blanc étincelant : sur ses longues jambes, se déhanchant, avec son excentricité magique… « Relax, take it easy, For there is nothing that we can't do. Relax, take it easy, Blame it on me or blame it on you… »... tout en courant et en sautant sur tout l’espace de la scène. Sa voix est incroyable. Chante-il vraiment comme ça ? Sa voix en live est la même que sur l'album ! Effectivement Mika est bien un showman, en super forme, qui entraînera le public et le fera chanter tout au long du concert ! Le son est bon, avec les basses bien en avant, couvrant malheureusement un peu la voix.
C’est une entrée vraiment décoiffante et il est difficile de résister à la vague de folie qui balaye le public : c’est «
Any Other World : Mika à nouveau au piano, avec des cordes qui arrivent sur scène, un titre plus lent, très touchant, avec une certaine sensibilité dans la voix, un refrain magnifique... Avec Ring Ring, on revient au rythme : debout au micro, face à la salle, il fait bouger le public, il ne joue pas à l'économie. How Much Do You Love Me, encore une nouvelle, harmonies vocales sur tempo moyen, un moment de répit... « How much do you love me, How much do you care, How much do you need me, When I'm not there, Do do do do… », une bonne mélodie mais qui me fait trop penser aux Bee Gees. Stuck In The Middle, avec un style plus pop, mais toujours cette voix extraordinaire et un piano qui se fera désinvolte sur la fin... et puis s’ensuit une reprise et non des moindres : une version puissante du Missionary Man de Eurythmics, complètement dans sa tonalité de voix, même s’il est aidé par sa choriste qui a une voix magnifique... Happy Ending : la voix de Mika y est très fragile, mais les instruments de musique et les choeurs rendent la chanson plus intense lors des refrains. Il est rejoint à nouveau par la même choriste qui fera la 2ème voix… et bien en plus ! J’ai vraiment aimé ! !
Love Today en piano-voix, façon ballade, avant qu’une marionnette géante de squelette le rejoigne et l’emmène. Dans ce titre, il monte dans les aigus sans difficulté, une vrai performance, je suis bluffé… Mika met le feu, c’est magnifique avec les paillettes qui tombent dans la lumière du projecteur sur Mika, puis l'enchainement plus rythmé… « Doom da da di da di Doom da da di da di Doom da da di da di Doom da da di da di.. ». Mika, torse nu, s'éclate, et le groupe lui aussi a ses moments de délire, lorsque le guitariste se met à la batterie et laisse sa gratte à un roadie qui mouline inlassablement le même accord, tandis que Mika et sa batteuse tapent sur des fûts et des couvercles de poubelles. Un déluge de percussions un peu longuet. Côté ambiance, c’était à prévoir, c’est du tonnerre ! On prolonge en un mix de musique club, techno, jazz, pop, qui fait bondir toute la salle. Les gens sautent et le sol vibre. Mika parle français avec son accent aussi léger que délicieux « Franchement je n’ai pas grand-chose à dire ce soir, mais uniquement je dois dire qu’honnêtement
Puis c’est fou… des voix, un spectacle de marionnettes en ombres chinoises, joué par les musiciens eux-mêmes, déguisés en animaux à poils et à plumes à Michael Holbrook Penniman, Jr., dit Mika, est un chanteur, auteur-compositeur de pop américano-libanais, qui a habité à Paris (France), puis à Londres (Grande-Bretagne). Son premier album Life in Cartoon Motion est certifié disque de diamant et est, en France, l'album le plus vendu en 2007.
EPs
2006: Dodgy Holiday
2007: iTunes Festival: London
Mika : Vocals & Piano
+ Band
Martin Waugh (guitare, chant)
Michael Choi (basse, chant)
Cherisse Osei (batterie)
Luke Juby (clavier)
Vocal Chor O' Saône
Big Girl (Your Are Beautiful) (Love In Cartoon Motion - 2007)
My Interpretation (on piano) (Love In Cartoon Motion - 2007)
Billy Brown (on piano) (Love In Cartoon Motion - 2007)
Holy Johnny (on piano) (New Song)
Any Other World (on piano) (Love In Cartoon Motion - 2007)
Ring Ring (Love In Cartoon Motion - 2007)
How Much Do You Love Me (New Song)
Stuck In The Middle (Love In Cartoon Motion - 2007)
Missionary Man (Eurythmics Cover)
Happy Ending (on piano) (Love In Cartoon Motion - 2007)
Love Today (Love In Cartoon Motion - 2007)
Grace Kelly (Love In Cartoon Motion - 2007)
Encore 1
Animation bunnys
Lollypop (Love In Cartoon Motion - 2007)
Encore 2
Relax (Take It Easy) (Love In Cartoon Motion - 2007)
http://youtu.be/0CGVgAYJyjk
http://youtu.be/TuaW9r5UYjo
http://youtu.be/AJQKp02EOFU














































