


Nous sommes une bande d'allumés qui, depuis des années, fréquentons les
concerts de Rock au sens large et il nous est venu, sur le tard, l'envie de vous les faire partager... dans un blog pas comme les autres.
L'important quand on voit un concert, en lisant le résumé d'un fan, en écoutant un morceau, en regardant des images d'un clip,... c'est d'y rentrer et s’y perdre, l'espace d'un instant, pour justement le vivre intensément.
Le mardi 6 Novembre 2007 au Trabendo. Paris.
Pour cette incomparable capacité à amener le public au "flashing point" (parlerons-nous "d'orgasme" ?), non pas une fois, mais QUATRE fois. Et pour les baisers enflammés entre la chanteuse et un jeune fan...
Pour ce sentiment exaltant de découverte d'une musique extraordinaire, méconnue, aussi essentielle que spectaculaire. Le concert au Trabendo quelques mois plus tard était peut-être meilleur, mais il m'a été partiellement gâché par la présence d'une emmerdeuse derrière moi. Et puis, Auvers, c'était MA PREMIERE FOIS avec Katie-Jane !
Le vendredi 20 Avril 2008 au Zénith (première partie des Hives). Paris.
Pour le miracle renouvelé de ces premières parties qui transcendent tout (remember The B-52's avant les Talking Heads ?), et pour, au milieu d'un rock tzigane festif, avoir fait renaître le fantôme du Clash...
Pour être encore les Têtes Raides, plus rock, plus fou, bien des années plus tard, mais aussi peut-être surtout pour le courage des 25 minutes des "Consolations", l'un des plus beaux moments que j'aie vécus cette année en concert...
Le 18 Juillet 2008 au Bataclan. Paris.
Pour avoir prouvé qu'avoir (presque) 60 ans peut être fun et coloré, et pour l'enchaînement éternellement jouissif de "Planet Claire" et "Rock Lobster"...
Normalement, My Bloody Valentine aurait dû y être, si les affreux de la salle n'avaient pas saboté le final !
Et une mention spéciale pour le concert d'Amy Winehouse au Zénith, l'une des pire expériences de ma vie (je ne parle évidemment que des artistes en tête d'affiche, car des petits groupes de première partie littéralement "à chier", il y en a eu beucoup trop !).
Un concert, avec deux dates, de perfection et de beauté car un Arc-en-ciel est toujours un moment unique, rare et d'extase quand il ne pleut pas. Comment ne pas se sentir vulnérable à l'écoute du fabuleux et intemporel Street Spirit (fade out) ? Ovation d'anthologie méritée.