Blogger Template by Blogcrowds

lundi 17 septembre 2007

MAPS ~ La Boule Noire. Paris.













Première Partie : SEVENTEEN EVERGREEN

Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Maps, groupe anglais originaire de Northampton, ont été les auteurs cette année d'un très bel album (We Can Create) qui a fait l'objet de très bonnes critiques (justifiées par ailleurs). Quoi de mieux que de découvrir ce groupe dans la petite salle de la Boule Noire ? C'est hélas tout seul que je me suis rendu à ce concert. Pratiquement personne à l'entrée de la salle, il est 19h00, je rentre le premier. et je m'installe sur l’un des bancs placés de chaque coté de la salle. Et là, excusez-moi mais je vais pousser un coup de gueule : j'ai compté le nombre de spectateurs ce soir... 35 !!! Dont 2 Anglais (au minimum). Dont 2 invités (pareil, au minimum, car ceux-là, je les ai vu retirer leur places). Franchement, moi à la place du groupe, j'aurais annulé. J'étais presque mal à l'aise pour eux. Décidément la France ne sera jamais un pays rock'n'roll, triste...
 
Venons-en à la première partie : Seventeen Evergreen, combo venant de San Francisco, pas désagréable du tout, un mélange folk rock tinté de psychédélisme. Je retourne m'assoir après le set des Américains.
 
Il est maintenant 21h00, Maps arrive sur scène. A gauche et à droite, les 2 claviers qui sont à la base de la musique du groupe. Oui, Maps propose une musique indie électronique très mélodique, avec bien sûr l'apport de guitare et basse, dans une atmosphère parfois shoegaze. Je suis placé plein centre à 3 mètres en retrait pour bien entendre les synthés. Et effectivement, je les entends bien ! Nom de Zeus, le son est surpuissant, les nappes de synthés m'en mettent pleins les oreilles. Le show débute dans le même ordre que l'album avec les très beau So Low, So High suivi de You Don't Know Her Name. Si le son est surpuissant, il n'en reste pas moins excellent. Le chanteur nous demande nous avancer plus près de la scène. Comme à mon habitude, je ferme les yeux pour pouvoir profiter pleinement de cet univers musical. Je retrouve parfois l'atmosphère de groupes comme My Bloody Valentine. Le temps file à grande vitesse quand on prend du plaisir. La presque intégralité de l'album sera jouée (a l'exception d'un morceau), et curieusement, le morceau du rappel (Start Something) ne figure pas sur le disque. 


1h00 pile de concert, nous ne sommes plus que 25 dans la salle !!! Bravo à Maps d'avoir quand même assuré le concert malgré la désaffection du public parisien. »








Maps est le nom de scène qu’utilise le jeune musicien James Chapman, de Northampton. Il a enregistré son premier EP, Start Something, tout seul, sur son magnétophone 8-pistes, et l’a publié sur son propre label, Last Space Recordings en 2006.

 



 Album
2007 - We Can Create

EPs
2006 - Start Something







MAPS
James Chapman : Vocal & Guitar
+ Band



La Setlist du Concert
MAPS


So Low, So High (We Can Create - 2007)
You Don't Know Her Name (We Can Create - 2007)
Elouise (We Can Create - 2007)
To The Sky (We Can Create - 2007)
It Will Find You (We Can Create - 2007)
Liquid Sugar (We Can Create - 2007)
Lost My Soul (We Can Create - 2007)
Back + Forth (We Can Create - 2007)
Don’t Fear(We Can Create - 2007)
When You Leave (We Can Create - 2007)


Encore


Start Something (EP - 2006)








La durée du concert : 1h00

AFFICHE / PROMO / FLYER










GWEN STEFANI ~ Le P.O. Bercy. Paris











THE SWEET ESCAPADE TOUR ’07
Première partie : CSS




Ce qu’en a pensé Vik :

« Les concerts se succèdent, mais ne se ressemblent pas... 10 ans d'attente! Parmi tous les concerts prévus en ce début de mois de Septembre, celui de la chanteuse Gwen Stefani - qui débarque à Paris Bercy pour un concert unique dans le cadre du "Sweet escape tour" - était sans aucun doute le plus attendu. Sold out sur toutes les dates : il s'agit là de la toute première apparition en solo de la chanteuse du groupe No Doubt dans notre pays (depuis le 27 septembre 1997) , et The Sweet Escape est un succès mondial avec un peu plus de 7.000.000 de copies vendu du single ! Je sors de la station de métro, il y a beaucoup de monde et il fait froid. Une première entrée où je montre le billet, puis une seconde où le vigile fouille mon sac, ouf ! je rentre en toute tranquillité. Je me dirige vers la porte O. Une hôtesse m’accompagne à ma future place : je vois bien la scène.

20h00 : les lumières s’éteignent… CSS monte sur scène, remplaçant au pied levé Akon pour l'Europe. Derrière elles, un rideau rayé noir et blanc, des inscriptions du nom du groupe gravées et posées tel un décor… Il y a tout pour mettre l’ambiance dans la salle : scéniquement, c’est tout simplement déjanté… La chanteuse en combinaison moulante à paillettes multicolores est déchaînée, mais le public reste totalement immobile et impassible (sauf à côté de moi deux filles hystériques qui sautent de joie !). CSS échoueront cruellement à enthousiasmer le public, alors que voici du rock dansant que tout le monde peut aimer ! Un set très court, mais avec les principaux tubes Alala, Meeting Paris Hilton et Let's make love and listen to death from above, réintitulé Let's make happy and listen to Gwen Stefani pour l'occasion (quel titre!).

Les lumières se rallument … et, surprise ! la salle est comble ! Les gens sont arrivés à la dernière minute et pendant la première partie ! Une "Ola" se dessine dans Bercy, c’est vraiment une sensation étrange, ce mélange de bonne humeur (une ola en guise de divertissement) et d'impatience. Quelque chose bouge derrière le rideau …

21h05 : Le public s’enflamme et crie de toutes ces forces… les lumières s’éteignent. Le rideau noir et blanc couvrant le fond de la scène tombe, pour laisser apparaître sur quelques notes deux Harajuku Girls, from Los Angeles and Japan, sautillantes : ce sont des voleuses, elles sont suivies de deux autres déguisées en policières… Les premières mesures de l'incontournable tube The Sweet Escape se font entendre, tout Bercy commence avec des "Whohoe, whihoo", un G s’affiche sur le grand écran et laisse place à un mécanisme de rouages qui fait un bruit assez stressant ‘Tik, Tak’… Des barreaux apparaissent sur l’écran… La très haute estrade où sont perchés les musiciens et les choristes s’ouvre en deux cubes pour laisser place à la cage dorée (comme dans le clip) qui renferme Gwen Stefani : ainsi commence le show. Tout le monde chante, tout le monde est debout. Sur scène, des chorégraphies vraiment sympathique à regarder, à la fois décontractées et délirantes. Je suis déjà conquis ! Les danseurs disparaissent, la musique commence à se déformer ! On ne voit plus que Gwen sur la scène… j’ai encore le « Youhou.. Yihou !! » dans la tête. Outre Gwen Stefani et ses nombreux changements de costume, cinq musiciens et huit danseurs assez impressionnants techniquement, des rampes de lumières mobiles à son emblème (un énorme "G" pour celle du centre, un sceptre surmonté d'une figure utilisant la même initiale pour celles des côtés), un écran géant (avec notamment de superbes ambiances japonaises et un slide show retraçant la vie de Gwen) et d'immenses décors de scène, contribueront à ce show « à l'américaine ».

Déjà des tubes, comme cette reprise de Rich Girl produite par Dr Dre, sous une pluie de billets verts. La mise en scène est superbe… petit détail : elle porte un petit short, qui met en valeur ses superbes longues jambes. On passe à Yummy, elle remercie tout Paris, et attaque son nouveau single 4 In The Morning habillée tel un cadeau chinois (ou japonais) géant ! Sa robe est rosée et paraît être en soie. Dans une ambiance de fête, on danse et on s'amuse beaucoup. L'inégalable et sensuel Luxurious, l'excellent Early Winter, avec une petite robe de geisha, des cubes lumineux verts pour Wind it up, avec un magnifique tailleur a carreaux pour Gwen… qui crie, qui chante, qui danse… Un gros "Wind It Up" clignote sur l’écran! Gwen a vraiment enchaîné les tubes, tout le monde connaît ses chansons ! Nouveau petit short, cette fois à paillettes rouges, avec un haut avec des motifs en noir et blanc ! Suit une version très musclée de Danger zone, avec lumières rouges clignotant partout, puis la reprise du tube Hollaback Girl (« …Because I ain't no hollaback girl / I ain't no hollaback girl… »).

Gwen commence alors à chanter l’une des ses plus belles chansons (à mes yeux), Wonderful Life : un joli moment ! Les lumières se rallument et des danseurs aux couleurs de la Jamaïque apparaissent pour Now That You Got It. Gwen revient avec un pantalon et un haut noir à paillettes ! Elle est splendide ! Et c’est reparti ! Elle commence à crier "Jump ! Jump ! Jump"! Tout le monde saute… la fosse, les tribunes, Bercy commence à vibrer, Bercy tremble ! Elle enchaîne avec un remix de Don’t Get It Twisted, l’une de mes chansons préférées, et Breakin’ Up ! Le décor sur le grand écran figure le circuit d’un grand huit. Pour Cool, balade des plus envoûtantes, elle choisit de l’interpréter dans les gradins, en se payant un quart de tour de Bercy, avançant debout, de chaise en chaise au milieu d'un public ravi, qui n'en revient pas. Standing ovation, Bercy est debout. Pour finir, l’excellent Orange County Girl, plein d’émotion... c'est le côté Hip Hop qui se dégage, des photos de Gwen défilent sur le grand écran. Les ballons orange sont partout dans le public en délire qui ne veut pas que la soirée se termine, mais hélas il faut se rendre à l’évidence, c’est bientôt la fin ! Le public, marqué par The Sweet Escape, siffle et chantonne des "Wouhou" et des "Yeahou" !

"Amazing, amazing !" s’écrie-t-elle ! Le public se calme enfin et le rappel commence par une version acoustique de The real thing, en duo avec la choriste Gail Ann Dorsey. Le spectacle se clôt avec un gigantesquissime What you waiting for ? Gwen saute sur le piano et danse. Le grand G lumineux descend du plafond : c’est la fin. Bercy est en feu et ne cesse de l’applaudir. Gwen à du mal à quitter la scène… personne ne veut qu’elle parte ! Finalement, pour le salut final, elle fait monter un fan qui lui a tendu, tout au long du concert, une petite pancarte : « Take me on your stage for a kiss ». Les lumières s’allument et j’aperçois pour la dernière fois Gwen, dans un coin des coulisses, descendant les escaliers.

Et voilà, c’est fini. Un show bien rodé, avec des costumes japonisant de John Galliano, où le public prend autant de plaisir que les artistes, un concert qui a fait plaisir à voir. Tout le monde est d’accord que Gwen, artiste glamour et atypique, excelle sur scène : l’ambiance a été de pure folie pour ce superbe spectacle (les filles de CSS avaient annoncé un « great show » au public, mais elles n'avaient peut-être dit cela que par courtoisie…), qui a vu défiler tous les tubes des 2 albums solo. Dehors il pleut… c'était fou, hallucinant, sensationnel, incroyable, crazy, amazing… c’était Gwen. Gwen is magic! Vivement la suite avec No Doubt, tiens !

Dans les couloirs du métro, station Bercy, tout le monde chante encore… ( « Whohoe whihoo Whohoe, whihoo … And I could be your favorite girl Forever, perfectly together ») »




 
Cansei de Ser Sexy (littéralement « fatigué(e) d'être sexy » en portugais), aussi connu sous le sigle CSS, est un groupe de São Paulo au Brésil formé en septembre 2003. La principale influence musicale du groupe est l'électro-rock, mais aussi d'autres formes d'art, comme le design, le cinéma et la mode, avec des paroles humoristiques en anglais approximatif et portugais.

(http://www.myspace.com/canseidesersexy)


 Gwen Stefani est une chanteuse, auteur compositeur et styliste américaine. Elle est principalement connue pour être membre du groupe No Doubt depuis 1987. En 2004, Stefani lance sa carrière solo avec son premier album Love Angel Music Baby, suivi en 2006 par l'album The Sweet Escape. Gwen Stefani cherche, depuis le début de sa carrière, à marquer les esprits par des tenues et une apparence physique originales.

(http://www.gwenstefani.com/)
(http://www.nodoubt.com/)
(http://www.myspace.com/gwenstefani)
(http://www.facebook.com/gwenstefani)
 

 

Em Rotterdam Já É uma Febre (Indépendant) - 2004
'A Onda Mortal / Uma Tarde com PJ (Indépendant) - 2004
Cansei de Ser Sexy (Trama) - 2005
CSS SUXXX (Trama) - 2005
Cansei de Ser Sexy (Sub Pop, Warner) - 2006

 
 

 Love. Angel. Music. Baby. (2004)
The Sweet Escape (2006)


 1992 : No Doubt
1995 : The Beacon Street Collection
1995 : Tragic Kingdom
2000 : Return of Saturn
2001 : Rock Steady
2003 : The Singles 1992-2003
2004 : Everything in Time





Gwen Stefani : Voice
+ Band



La Setlist du Concert
CSS

Jagger Yoga? (New Song)
Alalla (Cansei de Ser Sexy - 2006)
Fuck Off Is Not The Only Thing You Have To Show (Cansei de Ser Sexy - 2006)
Meeting Paris Hilton  Cansei de Ser Sexy - 2006)
Alcohol (Cansei de Ser Sexy - 2006)
Off The Hook (Cansei de Ser Sexy - 2006)
Let's Make Love And Listen To Death From Above (Cansei de Ser Sexy - 2006)


La durée du concert : 0h19


La Setlist du Concert



The Sweet Escape (The Sweet Escape - 2006)

Rich Girl (Love. Angel. Music. Baby - 2004)

Yummy (The Sweet Escape - 2006)

4 in the Morning (Single - The Sweet Escape - 2006)

Luxurious (Love. Angel. Music. Baby - 2004)

Early Winter (Single - The Sweet Escape - 2006)

Wind It Up (Single - The Sweet Escape - 2006)

Danger Zone (Love. Angel. Music. Baby - 2004)

Hollaback Girl (Love. Angel. Music. Baby - 2004)

Wonderful Life (The Sweet Escape - 2006)

Now That You Got It (Single - The Sweet Escape - 2006)

Don't Get It Twisted (The Sweet Escape - 2006) > 
> Breakin' up (The Sweet Escape - 2006)

Cool (Love. Angel. Music. Baby - 2004)

Orange County Girl (The Sweet Escape - 2006)

Encore


The Real Thing (Love. Angel. Music. Baby - 2004)


What You Waiting For? (Love. Angel. Music. Baby - 2004)


La durée du concert : 1h30

AFFICHE / PROMO / FLYER